mercredi 3 octobre 2012

Faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais.

Ce n'est un secret pour personne : les enseignants sont très majoritairement de gauche et votent tout naturellement pour le Parti Socialiste à chaque grande élection. C'est ce même PS qui, depuis trois décennies, encourage l'enseignement de nombreuses disciplines (histoire, géographie, langue étrangère, histoire de l'art, éducation physique et sportive, sciences et technologie, arts plastiques, musique, etc) dès l'école primaire au détriment des deux matières fondamentales que sont le français et les mathématiques. Actuellement, ces deux dernières disciplines n'occupent plus, dans les programmes officiels, que la moitié du volume horaire hebdomadaire. Je n'adhère pas à cette tendance mais c'est la loi, et, en tant que fonctionnaire, je m'y plie.

Pourtant, lors d'une récente réunion (un "conseil de cycle" selon la terminologie de l’Éducation Nationale), j'ai été vivement critiqué par mes collègues à cause des moindres résultats obtenus par mes anciens élèves en français et mathématiques; tout en reconnaissant que leur culture générale était de loin supérieure aux autres. C'est ainsi que j'ai découvert que j'étais le seul à appliquer la loi à laquelle je n'adhérais pourtant pas ! Toute l'hypocrisie d'une corporation qui sait pertinemment que son idéologie ne fonctionne pas sur le terrain (en tout cas pas avec un public issu des milieux sociaux défavorisés) et qui pourtant s'entête à voter pour les mêmes mauvais décideurs ... et, parallèlement, qui met ses enfants dans les écoles privées (en évitant bien soigneusement le fameux brassage social revendiqué à tout bout de champ).

Puisque l'idéologie politique est omniprésente dans les décisions prises à l'école primaire (en faisant fi des évidences, de l'inefficacité des méthodes qu'on s'entête à appliquer), il m'est apparu indispensable de rappeler le nom des deux seuls partis qui préconisent une réforme de l’Éducation Nationale, pour un retour aux matières essentielles (français et mathématiques) : Debout la République de Nicolas Dupont-Aignan et le Front National de Marine Le Pen. Autant dire que j'ai cloué bien des becs ... mais que je ne me suis pas fait des amis.

Extraits des programmes pour l'élection présidentielle 2012

Il est tout simplement inadmissible qu’un pays comme la France laisse de côté 30 % de ses enfants en acceptant qu’ils ne maîtrisent pas les fondamentaux et qu’ils démarrent dans la vie avec un si gros handicap. Aussi, j’augmenterai le nombre d’heures hebdomadaires consacrées au français dans le cycle élémentaire de 10 à 16 h (comme en 1969) et je dédoublerai au maximum les classes de CP pour faciliter l’apprentissage de la lecture et limiter toute prise de retard.

Les coupes arbitraires d’effectifs et la dévalorisation de la condition enseignante ont créé un profond malaise dans un corps enseignant pourtant dévoué. Je propose donc de mettre fin à la règle du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux pour permettre de recruter plus d’enseignants là où il y en a besoin (notamment du CP au CE2 pour assurer un meilleur apprentissage des fondamentaux) et mieux récompenser l’enseignement dans les zones difficiles.

Nicolas Dupont-Aignan

La politique du « 1 sur 2 » (non remplacement d’un enseignant partant à la retraite sur deux) cessera : l’intégralité des départs à la retraite sera remplacée. Il n’y aura cependant pas de créations de postes supplémentaires, dans un souci de responsabilité budgétaire.

Les efforts de réduction d’effectifs seront concentrés sur l’administration centrale du ministère de l’Éducation nationale.
Augmentation en conséquence du nombre d’heures consacrées à ces matières, qui a sans cesse baissé depuis les années 1970. En 1976, un élève qui sortait du collège avait reçu 2800 heures d’enseignement du français depuis son entrée en CP. En 2004, c’était 2000 heures, soit 800 de moins, l’équivalent de deux ans et demi de cours.
L’école primaire doit donc être réformée en profondeur. Il faut en particulier revoir le statut de l’école, créer un nouveau type d’établissement public sur le modèle des collèges et lycées.
Un statut du directeur d’école devra lui donner les moyens d’accomplir complètement ses missions. Une revalorisation de la rémunération et une amélioration du régime de décharge sont indispensables pour pallier les problèmes actuels de recrutement, qui sont préoccupants.

Marine Le Pen

Source : http://justemonopinion-jeronimo.blogspot.com/2012/03/les-meilleures-propositions-selon-moi.html

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