lundi 28 octobre 2013

Plusieurs homonymes de [le] ou [lɛ]

Le français n'est pas une langue facile, ou disons plutôt que c'est une langue riche. Voici un exemple avec plus d'une quinzaine d'homonymes/homophones se prononçant [le] ("lé") ou [lɛ] ("lè):

- les (article défini)
- l'es (le + être, comme tu es)
- l'est (le + être comme il/elle/on est)
- l'ai (le apostrophe + avoir, au présent de l'indicatif : j'ai)
- l'aie (le apostrophe + avoir, au subjonctif présent : que je l'aie)
- l'aies (le apostrophe + avoir, au subjonctif présent : que tu l'aies)
- l'ait (le apostrophe + avoir, au subjonctif présent : qu'il/elle/on l'ait)
- l'aient (le apostrophe + avoir, au subjonctif présent : qu'ils/elles l'aient)
- (du) lait (de vache)
- laid ou laids (adjectif, contraire de beau, au singulier ou au pluriel)
- (la) laie (la femelle du sanglier)
- (des) lais (terrains que la mer, en se retirant, laisse à découvert)
- un lai (petit poème du Moyen Âge)
- lai (adjectif; frère lai, sœur laie, religieux non prêtre, religieuse non admise aux vœux solennels, qui assuraient des services matériels dans les couvents).
- (un) ou (des) lés (largeur d’une étoffe ou d’un papier peint entre ses deux lisières. Exemples : Un lé de velours, de taffetas, de toile. — Draps de lit de deux lés.)
- lès (du latin latus (« à côté de »). Près de ; généralement employé dans des noms de communes. Exemples :Villeneuve-lès-Maguelone, Bourg-lès-Valence.)

dimanche 27 octobre 2013

Les personnages du jeu vidéo Street Fighter inspirés de personnes réelles

Balrog, connu au Japon comme Mike Bison, inspiré du boxeur Mike Tyson, champion du monde poids lourds. 
Blanka inspiré par le catcheur Tiger Mask
Dee Jay inspiré par le kick-boxeur Billy Blanks, inventeur du Tae Bo 
Edmond Honda dit "Fujinoyama" ou simplement "Sumo"
Elena
Fei Long inspiré par Bruce Lee
Gouken 
M. Bison, connu au Japon comme Vega
Oro 
Ryu avec des références à Takeda Shingen
Sakura Kasugano
Vega, connu au Japon comme Balrog
Zangief inspiré du lutteur Victor Zangiev

et aussi, tirés de Final Fight :

et pour finir : 

Les vainqueurs "poids lourds" des Jeux SportAccord de Combat 2013

En 2010, lors de la première édition des Jeux SportAccord de Combat, à Beijing, c'est la Russie qui s'était imposée comme meilleure nation (avec 18 médailles d'or) devant le pays organisateur, la Chine (avec 15 médailles d'or) et l'Ukraine (7 médailles d'or + 5 d'argent et 11 de bronze) ... la France terminant 4ème (avec 7 médailles d'or + 5 d'argent et 8 de bronze).

Cette année 2013, la Russie recevait la deuxième édition de cette grande compétition réunissant les arts martiaux et les sports de combat les plus diffusés dans le monde. Au classement par nation, la Russie (1ère avec 43 médailles d'or) s'impose encore plus largement que lors de la première édition devant la France (2ème avec 12 médailles d'or) et le Japon (3ème avec 11 médailles d'or).

En individuel, voici quels sont les grands vainqueurs (dans la catégorie de poids la plus lourde mise en jeu), discipline par discipline.

Boxe
+91 kg RUS RUS - Russian Federation KUZMIN Sergey 

Escrime 
épée messieurs  EST EST - Estonia NOVOSJOLOV Nikolai 
sabre messieurs KOR KOR - Republic of Korea GU Bongil

Judo
équipe messieurs


JPN JPN - Japan JAPAN (  EBI Yasuhiro,  MAENO Shogo,  MOMOSE Masaru,  SAITO Ryo,  YOSHIDA Yuya )

Ju-Jitsu
combat +94kg IRI IRI - Islamic Republic of Iran AKBARI Mojtaba
ne-waza +85kg ROU ROU - Romania MOLDOVEANU Camil Dragos

Karaté
kumité +84kg AZE AZE - Azerbaijan ATAMOV Shahin

Kendo
messieurs KOR KOR - Republic of Korea LEE Kangho
messieurs Special Invitational JPN JPN - Japan FURUKAWA Kazuo 

Kick-Boxing 
Full Contact -91kg RUS RUS - Russian Federation DMITRENKO Aleksandr 
Low Kick -81kg BIH BIH - Bosnia and Herzegovina EMKIC Igor
Point Fighting -84kg IRL IRL - Ireland MC MENAMEY Robbie  

Muay Thaï
-91kg  RUS RUS - Russian Federation VAKHITOV Artem 

Sambo
+100kg  
RUS RUS - Russian Federation ISAEV Evgenii

Savate
Canne de Combat FRA FRA - France LATT Benjamin Laurent Olivier
Combat -90kg RUS RUS - Russian Federation SACHIVKO Alexey 

Sumo
Heavyweight MGL MGL - Mongolia ULAMBAYAR Byambajav
Open Division RUS RUS - Russian Federation MARGIEV Vasilii  

Taekwondo
équipe messieurs kyorugi 
 IRI IRI - Islamic Republic of Iran IRAN (  ABDOLLAHI Farzad,  ASBAGHIKHANGHAH Behnam,  HAJIZAVAREH Masoud,  KAZEMIFOUSHAZDEH Mohammad,  NASSRAZADANY Alireza,  RAJOLY Kourosh )
 
Lutte
Lutte à la ceinture +90kg KGZ KGZ - Kyrgyzstan AKANOV Nurbek
Lutte libre équipe messieurs 
 RUS RUS - Russian Federation RUSSIAN FEDERATION
(  BEKBULATOV Ilyias,  BOGOMOEV Aleksandr,  GADISOV Abdusalam,  MAGOMEDOV Makhamagazi,  SHAKHRUDINOV Magomed,  TSARGUSH Denis,  ZHALSAPOV Bazar )
Grappling Gi -92kg RUS RUS - Russian Federation BILAROV Abdurakhman 
Grappling NoGi -84kg POL POL - Poland GLABUS Maciej
Lutte gréco-romaine équipe
RUS RUS - Russian Federation RUSSIAN FEDERATION
(  ANDRUSIK Sergey,  CHEKHIRKIN Alexander,  DENISOV Yury,  KHUGAEV Alan,  LABAZANOV Ibragim,  MANKIEV Bekkhan,  TOTROV Rustam
  
Pankration -84kg
UKR UKR - Ukraine GUZIEV Sergii  







Wushu







Sanda -90kg EGY EGY - Egypt YOUSSEF Mohamed
Taolu - Changquan, Daoshu, Gunshu CHN CHN - People's Republic of China YU Lei 
Taolu - Taijiquan & TaijijiaCHN CHN - People's Republic of China HUANG Yingqi

Là encore, chez les hommes forts (et/ou habiles), la Russie écrase les autres nations. Loin derrière, on peut toutefois noter la présence de la Corée, du Japon, de l'Iran et de la Chine.   



Source : http://worldcombatgames2013.sportresult.com/Hide/en/-240/Medal/MedalsByDate?date=10%2F26%2F2013%2016%3A07%3A03&medalKind=DefaultSports
sur http://www.worldcombatgames.com/

jeudi 17 octobre 2013

Citations de Nelson Mandela (2)

  1. J'ai appris que le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre.
  2. L’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde.

mercredi 16 octobre 2013

A 1 contre 6 666.

399 920 004 : nombre des anges, selon Martinus Borrhaus (Job, ch.II, p;25) : 9 ordres de 6 666 légions de 6 666 anges.

2 665 866 746 664 : nombre de diables, pour Sigmund Feyerabend (Theatrum diabolorum).

A 1 contre 6 666, la bataille entre anges et démons (l'Armageddon) semble inégale !

lundi 7 octobre 2013

Jeux des îles sans la lutte … c’est moche !

Pas seulement à la Réunion, mais dans le monde entier, la violence prend de l’ampleur, plus particulièrement au niveau de la jeunesse. La délinquance est là, les causes sont multiples et les sociologues se font un malin plaisir de cibler l’éducation des parents, l’absence d’adultes dans les écoles ou encore le manque de loisirs actifs pour occuper cette jeunesse en dehors du temps scolaire… Sans entrer dans les détails de ces approches, il est certain qu’offrir la possibilité à un jeune d’intégrer un groupe dans le cadre d’une association, de s’adonner deux à trois fois par semaine à une discipline sportive qui demande effort et respect de l’autre et de se projeter dans des compétitions pour éventuellement obtenir des résultats régionaux voire nationaux, c’est le placer dans la situation de se construire en tant que futur adulte.
Sur le plan international, au sein du CIO, la lutte olympique a traversé ces derniers temps une mini-tempête qui l’a obligée à se remettre en question pour pouvoir continuer à faire partie des disciplines olympiques jusqu’en 2024. Chose faite. Ce sport qui remonte à la nuit des temps, ancré au plus profond des entrailles de l’humanité par le fait même qu’il canalise agressivité et violence tout en inculquant des valeurs de respect : de l’autre, des règles, de la vie sociale en général. Ce sport, combien populaire à travers le monde, populaire dans le sens de « près du peuple » ne fera pas partie des disciplines retenues par les responsables des Jeux des îles en 2015 à la Réunion. Les raisons évoquées peuvent être multiples : ce sont les pays (comités olympiques) qui votent ; le budget a été revu à la baisse - nous respectons le choix des pays -… Mais nous savons tous que dans ce genre de décision, la réalité est tout autre. Tout d’abord, connaissant la diversité de nos îles dans l’océan Indien et le petit nombre de pays participants, est-il convenable de vouloir à tout prix reproduire, sur le modèle des grands événements internationaux, des mini-jeux Olympiques dans notre zone ? Quand on connaît la réalité de nos îles voisines, peut-on imaginer que Madagascar, les Comores, les Maldives ou les Seychelles puissent « jouer » à jeu égal dans tel ou tel sport ? Certaines disciplines sportives demandent des infrastructures et des équipements de haut niveau qui peuvent être présents à la Réunion, un peu moins à Maurice, puis ?
L’intérêt d’un sport comme la lutte, c’est qu’il n’est pas très gourmand en matière de pratique et de développement et qu’à l’échelle française et internationale, il a permis à des jeunes Réunionnais ou Mauriciens de s’exprimer au plus haut niveau, en faisant ainsi parler de nos îles. Est-ce le cas de tous les sports retenus pour les prochains Jeux des îles ? Pratiquer, s’identifier, se projeter représentent le processus dans lequel s’inscrivent les jeunes lutteuses et lutteurs de l’océan Indien.
En écartant la lutte du programme de ces Jeux, c’est tout un projet d’éducation, de construction et de carrière pour certains qui, du jour au lendemain, est remis en question. Les jeunes des salles de lutte de Tananarive (Madagascar), Vacoas (Maurice), Moroni (Comores) ou Saint-Joseph (la Réunion) ont reçu là, après l’absence de leur sport en 2011, une gifle dont ils auront beaucoup de mal à se remettre. La faute à qui ? A la fédération internationale qui n’a pas su renforcer la vulgarisation de ce sport dans la zone ? Au comité régional local qui n’a pas su anticiper cette décision ? Aux décideurs de la Réunion qui n’ont pas su imposer cette discipline chez eux ? Un peu de tout cela sans doute. Cependant, quand on connaît les dessous des tractations qui interviennent lors du choix des disciplines sportives, on est en droit de se poser la question : des jeux pour des pays ou îles riches ou pauvres ? Des sports pour des fédérations ou ligues riches ou pauvres ? Un événement sportif pour la jeunesse de tout un peuple ou le plaisir, les intérêts de certains ? Ce qui est sûr, c’est que la lutte olympique, absente depuis 2007 aux Jeux de Tananarive, aura beaucoup de mal à s’en remettre.
Pas grave sans doute pour les jeunes Réunionnais qui bénéficient d’une multitude de pratiques sportives, plus ou moins éducatives ; mais combien grave pour le jeune du quartier défavorisé de Besarety à Tana ou de Port-Louis à Maurice.
Ainsi va l’évolution du sport dans nos sociétés (pas forcément modernes pour tout le monde), avec ses victoires, ses émotions, ses larmes et ses défaites… qui peuvent aller parfois jusqu’à la désespérance.

Frédéric Rubio (spécialiste de lutte)

Source :  http://www.clicanoo.re/388782-jeux-des-iles%C2%85-c-est-moche.html

samedi 5 octobre 2013

Calendrier climatique à la Réunion

Sous prétexte que les bacheliers désirant poursuivre leurs études en France métropolitaine perdraient plusieurs mois d'étude, on n'applique pas le calendrier climatique à la Réunion.

En d'autres termes, l'année scolaire commence en août-septembre (à peu près comme en France métropolitaine) mais est ensuite interrompue pendant un mois et demi en décembre-janvier. Comme il fait chaud et très humide jusqu'en mars, les élèves reprennent les cours mais dans un état léthargique et en ayant oublié une grande partie du premier trimestre. C'est un gâchis annuel abominable.

De la petite section de maternelle à la terminale, cela représente 15 trimestres gâchés pour ne pas dire perdus; soit près de 4 années complètes ! Le pire c'est que l'Université de la Réunion délivre des cours dans presque tous les domaines au moins jusqu'au niveau Bac + 2. Pas d'obligation d'aller en France métropolitaine, donc.

Et quand bien même tous les bacheliers souhaiteraient s'exporter, ces quelques mois de transition seraient pour eux l'occasion de se confronter au monde du travail, d'expérimenter la pénibilité des métiers que l'on peut exercer sans qualification particulière (hôtesse de caisse, vendeuse, etc.) et ainsi d'apprécier la valeur de l'argent gagné à la sueur de son front. Quelle motivation extraordinaire pour réussir ses études supérieures ensuite !

J'insiste donc : à quand un calendrier climatique ?! Un calendrier scolaire qui commencerait à la fin de l'été, de l'été austral bien sûr, à la Réunion : en février ou mars !

Une bande dessinée, commercialisée à la Réunion, qualifiée de "négrophobe"

La présence en librairie de la bande dessinée "Le temps béni des colonies" déchaîne les passions et la colère dans le milieu afro-réunionnais.



Cet album est signé par Hobopok (un Français métropolitain qui a jadis effectué son service militaire à la Réunion) pour le magazine de bande dessinée satirique "Le cri du margouillat". Il est constitué de comic strips, ou simplement strips, c'est-à-dire de bande dessinée de quelques cases. Ces strips, qui relatent les aventures sadomasochistes d'un colon blanc, Bwana, et de son esclave noir, Coco, ont été recueillis et publiés au sein d'un album en 1998 à la Réunion aux éditions Centre du monde.

Bien que cette BD soit annoncée comme "humoristique", "satirique" et même "corrosive", rien n'y fait aux yeux de certains qui la lisent au premier degré comme une apologie du colonialisme et du racisme des Blancs envers les Noirs.

Il faut savoir que, d'après les pseudo-indépendantistes réunionnais (des jeunes qui sont nés bien après l'abolition de l'esclavage de 1848, bien après la départementalisation de 1946 et qui vivent dans une société de consommation très moderne et influencée par la culture étatsunienne), le colon d'aujourd'hui c'est le Français métropolitain, le Zoreille/Zorey comme on dit en créole.

Depuis 1981, la France est dans un état d'esprit de repentance vis-à-vis de son passé colonial et nombreux sont ceux qui s'engouffrent dans cette brèche. En France métropolitaine, certains jeunes gens, descendants d'Algériens, se font une joie de clamer qu'ils détestent le pays dans lequel ils vivent (et qui est pourtant est le leur et celui qui les nourrit). Ici, d'autres reprennent des slogans et des idées qui appartiennent à un débat obsolète : entre indépendantistes d'obédience communiste révolutionnaire (il faut voir ce que les Vergès sont devenus) et fidèles à la mère-patrie (famille Debré entre autres) qui obtinrent la départementalisation, supprimant ainsi le statut humiliant de colonie. Ils revendiquent aussi une identité communautaire qui ne correspond historiquement pas à la société française (depuis la Révolution de 1789) mais plutôt à la société anglo-saxonne où "chacun reste à sa place", sans se mélanger, comme aux États-Unis d'Amérique ou à l'île Maurice voisine (longtemps britannique).

L'erreur majeure de ces Afro-réunionnais, souvent au bas de l'échelle sociale, est de s'en prendre à ceux qu'ils traitent de nouveaux colons : les Français métropolitains. Par définition, une colonie est exploitée à outrance et sa population maltraitée. Mais au contraire, à la Réunion, la France investit des sommes pharaoniques. La route des Tamarins, par exemple, a été le plus grand chantier de l'Union Européenne (coûtant plus d'1,5 milliard d'euros avec plusieurs ponts construits par la fameuse société Eiffage). L'aide sociale est ici généralisée : près de la moitié de la population en vit. Et, parmi ceux qui travaillent, la moitié de la masse salariale provient des fonctionnaires (au service de tous).

Si on s'intéresse à l'histoire, on apprend que l'île de la Réunion était déserte jusqu'au début du XVIIème siècle. Depuis qu'elle est peuplée, elle a toujours appartenu à la France. Il n'y a pas eu d'invasion ni de peuple indigène massacré. De plus, le métissage est grand sur cette île : entre descendants de colons esclavagistes, descendants d'esclaves malgaches ou africains de l'est, et descendants d'engagés (travailleurs) indiens, principalement. Il y a nettement plus de sang de "colon" chez les Afro-réunionnais eux-mêmes que chez ceux qu'ils traitent aujourd'hui de colons, les Français métropolitains fraîchement débarqués.

Le racisme "négrophobe" est aussi une caractéristique intra-familiale insidieuse à la Réunion (heureusement pas chez tous les Créoles !). A la naissance, on regarde les extrémités des doigts du bébé pour savoir quelle sera la teinte définitive de l'individu qui vient de naître. Certains offrent une affection inversement proportionnelle à la teneur en mélanine.

Pire : la mentalité "je suis propriétaire de l'autre" issue directement de l'esclavage, se retrouve dans certains dictons "J'ai planté la graine alors je suis le premier qui récolte" (traduit du créole réunionnais au français) employés par des pères incestueux. Cela explique en partie pourquoi la Réunion est l'un des cinq départements et territoires français les plus touchés par la pédophilie (avec la Polynésie en tête de cette triste liste, deux autres départements d'outre-mer et, en France métropolitaine, le Nord), une pédophilie dans 80% des cas intrafamiliale.

Concernant le racisme entre Blancs et Noirs.

Le devoir de mémoire et la condamnation de la Traite des Noirs pointent légitimement les atrocités commises par les Blancs, mais un commerce n'est pas fait que d'acheteurs. Il y a aussi les vendeurs et les fournisseurs de "matière première". A la Réunion, les vendeurs furent les commerçants arabes et swahilis des marchés de Zanzibar et de l'île de Moçambique. Les fournisseurs furent les roitelets Noirs et autres sultans (des Comores par exemple) qui vendaient leurs propres sujets en échange de toutes sortes de marchandises et de techniques venant d'Europe; pour continuer à mieux asservir leurs peuples. Il ne faut pas l'oublier. Il faut aussi se souvenir qu'en Méditerranée, c'était la Traite des Blancs (et des Blanches) qui était menée par les Turcs Ottomans.

J'ai donc la très nette impression que les revendications et la haine des Afro-réunionnais se trompent de cible. Et en plus, elles font le jeu de politiciens qui n'aspirent qu'à diviser pour mieux régner. En manipulant leur électeurs, ces despotes "démocratiques" empochent les sommes colossales versées par l’État français si haï et n'en redistribuent que des miettes au petit peuple ignorant.

J'irai même jusqu'à dire que la xénophobie de certains Réunionnais (qui n'ont pas les compétences et diplômes pour s'exporter) vis-à-vis des Zoreilles est tout simplement de la jalousie. Mieux éduqués, ces derniers obtiennent des postes qui échappent aux Réunionnais en question, générant toutes sortes de frustrations et déchaînant haine et insultes.

Pour finir, je reviens à la bande dessinée. Elle se présente comme humoristique. Son intention est donc claire. Il faut la lire au second degré ! Faut-il être Noir pour faire de l'humour sur les Noirs ? Arabe pour faire de l'humour sur les Arabes ? Juif pour faire l'humour sur les Juifs ? La mouvance du "politiquement correct", tout droit venue des États-Unis, nous poursuit-elle jusqu'au cœur de l'océan Indien ? Ainsi les Afro-réunionnais condamnent-ils Dieudonné Mbala Mbala qui a caricaturé un extrémiste sioniste; quelques semaines après avoir caricaturé un extrémiste islamiste (sans que les média français n'en fassent le moindre écho) ?

Tout ça est sensé être de l'humour ! Une forme de liberté d'expression. De liberté tout court, messieurs les défenseurs de la liberté qui brandissent comme symbole l'abolition de l'esclavage !

Si ça ne vous fait pas rire (après tout, peut-être que cette BD est mauvaise ou du moins pas à votre goût), le mieux que vous puissiez faire pour qu'elle ne se vende pas ... c'est de ne pas l'acheter.

jeudi 3 octobre 2013

Beau gosse (10) : Sean Connery

Sir Sean Connery Kt., né le 25 août 1930 à Édimbourg, en Écosse, est un acteur britannique.
Sean Connery est célèbre pour avoir interprété le rôle de James Bond à sept reprises, la première fois dans James Bond 007 contre Dr No. Il a remporté de nombreux prix, dont un Oscar pour son rôle de policier irlandais dans Les Incorruptibles en 1987 et un BAFTA pour son interprétation du moine Guillaume de Baskerville dans Le Nom de la rose la même année, ainsi que deux Golden Globes.
En 2000, Sean Connery a été anobli par la reine d'Angleterre Élisabeth II pour célébrer sa carrière au cinéma et ses services rendus aux arts britanniques. Fier de ses origines écossaises, il a choisi, quelle que soit la nationalité du personnage qu'il a joué, de toujours conserver son accent écossais et affiche publiquement son soutien à l'indépendantisme écossais.



Les Roms dans la République Française

Jean-Marc Ayrault, notre premier ministre, déclarait hier à l'assemblée nationale que "Les Roms peuvent s'intégrer dans la République Française du moment qu'ils en respectent les lois.".

Mais, monsieur Ayrault, s'ils sont si impopulaires (93% des Français souhaitant en effet qu'ils quittent la France et retournent sur les routes de Roumanie) n'est-ce justement pas parce que, majoritairement, ils ne respectent pas les lois françaises (mendicité organisée, non-scolarisation des enfants, vols, trafics en tous genres ...) ?! Demandez les statistiques de police à Manuel Valls si vous n'avez pas encore eu l'occasion de voir la réalité de la rue par vous-même !

mercredi 2 octobre 2013

Un vestige de numération non-décimale dans la langue française : quatre-vingt

Quatre-vingts (80) provient de l’ancien système vigésimal de numération (4×20), système qui était utilisé dans une grande partie de l’Europe au Moyen-Âge et en gaulois, notamment pour le commerce car plus pratique pour limiter le nombre d’unités nécessaires et ne nécessitant pas de savoir compter les grands nombres.
Le système décimal positionnel n’a pu s’imposer d’abord que pour les besoins scientifiques et techniques après l’adoption (très tardive) du zéro nécessaire au système positionnel (permettant d’exprimer des nombres de grandeur et de précision arbitraire), puis la réduction et la simplification du nombre de chiffres nécessaires pour exprimer tous les nombres dans le système décimal en utilisant des chiffres arabo-indiens (chiffres importés en Europe par les commerçants et mathématiciens arabes notamment en Andalousie) au lieu des traditionnels nombres romains.
Cependant même après la conversion très lente des unités de mesures et unités monétaires dans le monde, la généralisation de la décimalisation reste encore aujourd’hui inachevée (même en France qui en a été pourtant le principal défenseur), et il subsiste encore des traces de l’ancien système dans la langue française dont tous les nombres n’ont pas été décimalisés avec succès (et notamment pas les plus grand nombres beaucoup moins employés et dont l’évolution a été plus lente).

Sourcehttp://fr.wiktionary.org/wiki/quatre-vingts