lundi 31 octobre 2016

Les confidences du député Lassalle, candidat des "sans-voix" en 2017

Les confidences du député Lassalle, candidat des "sans-voix" en 2017
Jean Lassalle, député et maire de Lourdios-Ichères (Pyrénées-Atlantiques), ancien proche de François Bayrou, est candidat hors parti à la présidentielle. Ici, le 2 octobre 2016, à Lourdios-Ichères. (Laurent Ferrière / Hans Lucas)
Candidat hors parti à la présidentielle, l’élu des Pyrénées-Atlantiques, qui se veut le porte-parole des "sans-voix", publie jeudi 27 octobre "Un berger à l'Elysée" (éditions La Différence). "L’Obs" vous offre quelques pages en avant-première.


Il y a du Mélenchon chez Jean Lassalle. A première vue, rien de commun entre ces deux-là. Quel lien entre le champion de l'autre gauche, éternel flingueur du PS, et le député des Pyrénées-Atlantiques, ancien centriste du MoDem, longtemps dans l'ombre de son ami François Bayrou, qui avait entrepris, en 2013, un tour de France à pied pour "écouter le peuple" ?

Et pourtant. De nombreuses convergences apparaissent lorsqu'il s'agit d'identifier l'origine des maux français. Dans "Un berger à l'Elysée", à paraître jeudi 27 octobre (aux éditions La Différence), Lassalle, candidat "hors parti" à la présidentielle, pose le constat d'un pouvoir politique inopérant, tenu en joue par une "spéculation financière devenue folle" et en passe de "détruire notre civilisation déjà chancelante". Celui d'un système démocratique qui, par conséquent, a cessé d'agir dans l'intérêt du peuple, qui, lui, ne se sent plus représenté. Encore moins au sein d'une Europe "sous l'emprise des marchés", devenue machine à fabriquer des normes.

Fils de berger et élu rural, Jean Lassalle signe aussi un plaidoyer pour les territoires "abandonnés" et les agriculteurs français, profession décimée par les effets conjugués du productivisme et de la libre concurrence. Député atypique, connu pour sa grève de la faim en 2006, mais aussi pour avoir entonné un chant béarnais en plein hémicycle, il entend aujourd'hui proposer un "nouveau contrat social" et "remettre l'Etat à l'écoute des Français". Extraits.

Le "Bisounours" et le grand capitaine de multinationale


"Beaucoup ne croient pas que ma candidature puisse aller au bout. Mais au printemps dernier, alors que je venais de l’annoncer, un grand capitaine de multinationale m’a invité à déjeuner. Après les échanges d’usage, il m’a expliqué combien était grande son influence sur quelques-uns des médias les plus en vue de notre pays ; il m’a proposé tout de go de m’en ouvrir largement les portes ainsi que son aide financière. Il m’a semblé que son concours était largement supérieur à ce que prévoit la loi électorale.

"Mon père n’était qu’un berger, lui ai-je répondu, mais je me rappelle son conseil : 'Méfie-toi si quelqu’un te donne de l’argent sans que tu saches pourquoi il te le donne. Quand tu l’oublieras, lui te retrouvera, et pas forcément au moment où ça t’arrangera le plus.'
- C’est bien ce que je pensais, vous êtes avant tout un Bisounours, comment croyez-vous que MM. Hollande et Sarkozy obtiennent des budgets de campagne électorale de 30 millions d’euros ?
- Est-il nécessaire de mettre autant d’argent dans une campagne électorale pour s’adresser aux Français, surtout pendant une période de crise comme celle que nous vivons ?
- Vous mélangez tout ! Aujourd’hui, pour peser et à plus forte raison pour gagner, il faut montrer les moyens financiers qu’on est capable de mobiliser."
Je sentais qu’il était agacé.
"Ces concours providentiels ne lient-ils pas de manière inexorable le futur président et même son outsider en leur faisant perdre leur indépendance au nom du peuple ? Pensez-vous que nous puissions encore réitérer, dans un pays aussi méfiant et en voie de paupérisation que le nôtre, des histoires du genre frégates de Taïwan, Clearstream ou autres ?
- Sornettes ! Pour qui vous prenez-vous ? Nous vivons dans un monde globalisé. La politique a toujours été, et restera toujours, une affaire de gros sous et aujourd’hui d’exposition médiatique. Vous ne disposez ni de l’un, ni de l’autre !
- Où me conduit votre proposition ? Si je l’accepte, ne faites-vous pas de moi immédiatement votre obligé, enfin votre chose ?
- Monsieur a la nuque raide. Ça ne fait rien. Vous verrez, on va vous mettre l’édredon. Il va couvrir vos coups de gueule, et on n’entendra même pas votre dernier soupir."
Je pressentais que mon épopée ne serait pas un long fleuve tranquille, mais je n’avais pas vu que le rapide était si proche."

François Bayrou et le "renoncement" du centre


"J’ai entretenu une longue complicité avec François Bayrou. Nous avons fait connaissance un peu avant mes vingt ans. Nous avons été élus ensemble, en 1982, à l’assemblée départementale. J’étais un maire et un conseiller général indépendant.
Je n’appartenais à aucun parti.
Quand je me suis présenté de nouveau en 1988, je l’ai rejoint au Centre des démocrates sociaux, le CDS. La moitié de ma famille était communiste, l’autre gaulliste : moi, j’étais réfugié politique au centre ! J’y retrouvais mon aspiration profonde à la démocratie sociale, qui donnait son nom au parti ; et j’y rejoignais des hommes et des femmes d’une grande bienveillance, qui saisissaient la profondeur de mon engagement.
Nous avons cheminé en compagnons de route dans la vie politique, de jour comme de nuit.
J’ai accompagné avec cœur et conviction ses trois campagnes présidentielles. Il y a dix ans, dans un élan spectaculaire, il s’en est manqué de peu qu’il soit élu. Il avait pris la mesure de la mutation qui déjà secouait notre vieux monde.
[...]
Nous avons réussi à faire entrer, dans l’esprit de nos contemporains, l’idée que "centre" ne signifiait pas "ventre mou", "entre deux", "incapable de choisir". Nous en avons fait au contraire, de manière déterminée, une troisième voie. Il ne craignait ni l’écrasement physique entre les deux blocs qui mettaient tout en œuvre pour nous réduire à une force d’appoint, ni les quolibets. Rien ne nous fut épargné, notamment par l’UMP, que Jacques Chirac et Alain Juppé avaient précisément créée pour intégrer de force le centre, et l’espoir qu’il représentait.
Nous avions voulu, pour notre famille politique, l’indépendance. J’ai toujours su qu’elle allait nous coûter cher et je n’ai pas été déçu.
L’indépendance n’a pas de prix. Comment détrôner la toute-puissance financière si l’on reste lié aux partis qu’elle enchaîne ?
Hélas, le centre est rentré dans le rang. Il s’est refermé sur lui-même. Il a renoncé à entraîner dans son sillage, et à libérer la France du système qui l’asservit."

Des paysans précipités dans la crise


"Nos agriculteurs étaient des hommes indépendants et fiers de leur métier, ils le sont toujours, mais la PAC les a réduits à l’état de sous-traitants de grandes entreprises qui leur fournissent les semences, les intrants, et leur achètent leur production à des prix de plus en plus dérisoires.
Mon grand-père, à soixante ans à l’époque, faisait cent vingt kilomètres à pied aller-retour, pour œuvrer avec passion à l’essor du mutualisme agricole et du Crédit du même nom. Il pensait que ces institutions échapperaient au système bancaire traditionnel, pour ne dépendre que de leurs adhérents. Hélas ! Depuis que le capitalisme financier a tout envahi, la plupart des coopératives ont grossi et fusionné au point d’échapper complètement aux paysans. Elles se sont spécialisées sur la spéculation financière et le trading, elles sont devenues des banques aussi prédatrices que celles qui portent ce nom. Elles prennent la marge et laissent la misère aux paysans. Elles se sont trahies elles-mêmes.
[…]
Une exploitation sur quatre a disparu entre 2000 et 2010. Il en reste moins de 500.000, dont à peine 200.000 réellement productives. Parmi les exploitants, de moins en moins de jeunes. Qui prendra la suite ? Combien d’emplois agricoles dans dix ans, à ce rythme ? Que deviendra notre pays sans agriculture ?
Les décisions prises loin de leurs champs, de leurs bourgs ou de leurs biotopes, ont précipité les paysans dans la crise. Quelques décennies plus tard, nous ne pouvons que constater les dégâts. Combien aujourd’hui s’en sortent dignement ? Combien sont endettés jusqu’à ne plus pouvoir le dire ? Combien croulent sous une paperasserie qui n’est pas leur affaire ? Combien mettent la clé sous la porte, ayant perdu tout espoir ? Combien, hélas, mettent fin à leurs jours, dans le silence devenu glacial de nos campagnes, seulement déchiré l’espace d’un instant par le glas ?"

Bien accueilli dans un quartier ? "Personne ne le croira"


"Je dois être le seul homme politique à avoir traversé les trente quartiers les plus fracturés de notre pays. C’est là que se retrouve le sentiment d’abandon le plus cruel, le sentiment de ne plus faire partie de la même France.
À Montbéliard, en juillet 2013, je suis accompagné par un journaliste. Sur le coup de minuit, nous décidons d’aller faire une petite visite nocturne dans le quartier dit de la Petite-Hollande.
Le premier groupe que nous croisons, une trentaine de personnes, est en train de dîner sur un parking. C’est l’époque du ramadan. Sans autre civilité, ils nous invitent. Ils m’observent un peu, mais toute méfiance tombe lorsque l’un deux s’écrie : "Mais c’est le député qui marche !"
Chacun raconte sa vie. Tous habitent ce quartier. Ils évoquent leurs familles séparées, dont certains membres se sont vus refouler, tandis que d’autres ont été empêchés de les rejoindre. Ils seraient tous prêts à travailler, "mais où ? Ça ferme partout".
Quelques mètres plus loin dans un angle plus sombre, une quinzaine d’hommes sont assis sur le sol détrempé. Des bouteilles de whisky et de pastis à même le sol. L’alcool délie les langues, la prise de contact s’avère plus rapide mais plus tendue : est-ce que nous sommes de la police ? L’embarras se dissipe. Ils ont entre quinze et trente ans, sont de diverses origines, et ont pris l’habitude de venir tous les soirs. Deux ou trois d’entre eux, qui n’habitent pas le quartier, travaillent. Les autres, avec des sourires entendus, affirment qu’ils se débrouillent. Ils souhaiteraient nous garder plus longtemps avec eux :
"Vous pourrez dire demain que vous étiez cette nuit à la Petite-Hollande et que vous y avez été très bien accueilli ! me lance l’un d’eux.
Il peut toujours le dire, répond un autre, personne ne le croira."
Ils éclatent de rire.
Le lendemain matin, au petit déjeuner, nous apprenons qu’il y a eu des incidents dans la nuit à la Petite-Hollande. Vers 4 heures du matin, une maison et une voiture ont été incendiées. La police et les pompiers ont dû intervenir."

Un système "voué à engendrer le malheur et la mort"


"Le monde bascule sous nos yeux, emporté par une spéculation financière devenue folle, sans contre-pouvoirs. Nous l’y avons bien aidé. Notre pays vit sous le joug terrifiant de la dictature financière.
Quand le mur de Berlin est tombé, quand les peuples de l’Est ont été libérés de l’empire soviétique, et ceux de l’Ouest, de sa menace, le débat politique s’est éteint. Tous les partis au pouvoir ont fait le même choix : celui de laisser l’argent mener le monde. La langue politique s’y est perdue. Celle de l’argent a pris sa place.
La chute du Mur a fait croire à beaucoup que le risque de guerre était écarté, que la paix et la prospérité étaient assurées. Voilà que la terreur revient, et ils sont surpris. Mais un système qui ignore les hommes, qui refuse de considérer l’intérêt commun, qui esquive le débat, est voué à engendrer la violence, le malheur et la mort.
Ce système, financiarisé comme il ne l’a jamais été dans l’Histoire, est en train de détruire notre civilisation déjà chancelante. Il nous enfonce dans une nouvelle guerre mondiale, déjà largement engagée."

Le maire, dernier rempart du "désespoir"


"Qui pourra un jour réinventer ce rôle primordial de proximité entre l’État et le citoyen, que le maire incarne au quotidien ? À qui nos compatriotes s’adresseront-ils lorsque ces derniers auront disparu ?
Combien d’heures passent le maire et son équipe à veiller à ce que Pierre n’attaque pas Jacques, éviter qu’Adeline et Serge ne harcèlent Myriam ? À écouter, à parler sans cesse, pour que ces cinq-là ne se retrouvent pas devant les tribunaux. Écouter. Oui, écouter celui que le désespoir a gagné sans que rien en apparence ne le laisse présager. Écouter, écouter encore, pour extirper de la tête de Paul son idée fixe de se suicider. Il ne se voit pas d’avenir, sans travail, sans amour. Seul. Il aurait pu se confier à un prêtre. Trop tard, trop loin. Il se serait plus facilement encore confié à son médecin, si ce dernier n’était trop loin, depuis longtemps déjà. Il aurait même fini par se confier au gendarme, ou à une assistante sociale. Trop tard. Eux aussi sont partis ou sur le point de le faire.
Combien de situations le maire n’a-t-il pas arrangé avec le brigadier de gendarmerie, l’assistante sociale, le prêtre ou le médecin ? Il ne reste plus que lui, avant les psys de la ville. Trop loin. Trop tard. À qui se confier désormais ?
Au nouveau président de la communauté de communes, pour qui on n’a jamais demandé à Paul de voter, et qui réside 50 kilomètres trop loin ?"

(Copyright Editions La Différence)

Audrey Salor

Audrey Salor

Journaliste

Le renouvellement de la classe politique est actuellement impossible.

500 parrainages

Les primaires dans les grands partis politiques français sont annoncées comme permettant un choix plus démocratique. Mais c'est une mascarade ! Pour être candidat effectif, il faut avoir reçu un certain nombre de parrainages, ce qui revient à dire : "avoir été reconnu par les personnes déjà en place comme étant digne de devenir l'un des leurs; ou comme l'étant déjà".

Si l'on appartient à un petit parti politique ou qu'on est simplement un citoyen qui s'implique dans la vie politique, il est actuellement quasiment impossible de se présenter à l'élection présidentielle car, une fois de plus, intervient cette règle anti-démocratique des "parrainages" ! Il faut que 500 élus (des membres de cette classe politique qui s'est érigée en nouvelle aristocratie de la République) disent publiquement qu'ils autorisent tel ou tel individu à se présenter face au suffrage universel.

C'est terrible ! Le suffrage a beau être universel, si on n'a pas d'autre choix que de voter pour un aristocrate ou un individu adoubé par les aristocrates, c'est biaisé.

La nécessité de finances importantes et de promotion médiatique pour participer et espérer gagner un élection.
Le (pourtant déjà) député Jean Lassalle apporte un témoignage édifiant :

« Beaucoup ne croient pas que ma candidature puisse aller au bout. Mais au printemps dernier, alors que je venais de l’annoncer, un grand capitaine de multinationale m’a invité à déjeuner. Après les échanges d’usage, il m’a expliqué combien était grande son influence sur quelques-uns des médias les plus en vue de notre pays ; il m’a proposé tout de go de m’en ouvrir largement les portes ainsi que son aide financière. Il m’a semblé que son concours était largement supérieur à ce que prévoit la loi électorale.
"Mon père n’était qu’un berger, lui ai-je répondu, mais je me rappelle son conseil : 'Méfie-toi si quelqu’un te donne de l’argent sans que tu saches pourquoi il te le donne. Quand tu l’oublieras, lui te retrouvera, et pas forcément au moment où ça t’arrangera le plus.'
- C’est bien ce que je pensais, vous êtes avant tout un Bisounours, comment croyez-vous que MM. Hollande et Sarkozy obtiennent des budgets de campagne électorale de 30 millions d’euros ?
- Est-il nécessaire de mettre autant d’argent dans une campagne électorale pour s’adresser aux Français, surtout pendant une période de crise comme celle que nous vivons ?
- Vous mélangez tout ! Aujourd’hui, pour peser et à plus forte raison pour gagner, il faut montrer les moyens financiers qu’on est capable de mobiliser."
Je sentais qu’il était agacé.
"Ces concours providentiels ne lient-ils pas de manière inexorable le futur président et même son outsider en leur faisant perdre leur indépendance au nom du peuple ? Pensez-vous que nous puissions encore réitérer, dans un pays aussi méfiant et en voie de paupérisation que le nôtre, des histoires du genre frégates de Taïwan, Clearstream ou autres ?
- Sornettes ! Pour qui vous prenez-vous ? Nous vivons dans un monde globalisé. La politique a toujours été, et restera toujours, une affaire de gros sous et aujourd’hui d’exposition médiatique. Vous ne disposez ni de l’un, ni de l’autre !
- Où me conduit votre proposition ? Si je l’accepte, ne faites-vous pas de moi immédiatement votre obligé, enfin votre chose ?
- Monsieur a la nuque raide. Ça ne fait rien. Vous verrez, on va vous mettre l’édredon. Il va couvrir vos coups de gueule, et on n’entendra même pas votre dernier soupir."
Je pressentais que mon épopée ne serait pas un long fleuve tranquille, mais je n’avais pas vu que le rapide était si proche ».

 Jean Lassalle, candidat à la présidence de la république française de 2017. 25/10/16
Sourcehttp://tempsreel.nouvelobs.com/politique/election-presidentielle-2017/20161023.OBS0196/les-confidences-du-depute-lassalle-candidat-des-sans-voix-en-2017.html

samedi 29 octobre 2016

Au moins 77 candidats en piste pour la présidentielle !

Dans une vraie démocratie, on s'étonnerait qu'il n'y ait que 77 candidats à briguer un poste politique auquel plus de 40 millions de citoyens pourraient prétendre. Mais en République Française, c'est un étonnement inverse.

1) Selon lopinion.fr ...


Il n’y a jamais eu autant de candidats déclarés. Il y a ceux qui passent par des primaires, ceux qui candidatent direct, ceux qui rêvent d’un éventuel coup de projecteur médiatique. De « Super Châtaigne » à Oscar Temaru, en passant par MAM ou encore Bastien Faudot, cela se bouscule au portillon. Objectif « Perron de l’Elysée ».

Combien seront-ils sur la ligne de départ de la présidentielle ? Le 20 mars prochain, le Conseil Constitutionnel dévoilera la liste officielle des canddidats. En 2012, ils étaient dix à avoir obtenu les 500 parrainages ...

Source :  http://www.lopinion.fr/edition/politique/moins-77-candidats-en-piste-presidentielle-113154

2) Le parisien.fr détaille une quarantaine de profils.

Bien entendu, on remarquera le peu de profondeur des descriptions (un tel se présente parce que son labrador est mort;  un autre est "lunaire", "un ovni" parce qu'il préconisait d'aller sur Mars, ce que Barack Obama vient pourtant d'annoncer pour les Etats-Unis; un autre est prétendument d'extrême-droite alors qu'il reprend les thèmes du Conseil National de la Résistance au sein duquel siégeaient les communistes français ...). 
On devinera également l'importance que revêt le mariage homosexuel pour ces journalistes parisiens vu que nombre de candidats sont présentés simplement en fonction de leur prise de position vis-à-vis de cette loi récente.
Pour plus de neutralité, il faudra cliquer sur les noms (hyperliens) des candidats et voir les descriptions plus complètes de l'encyclopédie interactive Wikipédia.

Quel âge ont-ils? Ont-ils un mandat en cours ? Se sont-ils déjà présentés à l'élection présidentielle ? Sont-ils énarques ? Qui ont-ils soutenu en 2012 ? LeParisien.fr a tiré le portrait des candidats officiellement déclarés à la succession de François Hollande à l'Elysée. Certains seront stoppés par la primaire de leur parti, d'autres abandonneront, et quelques noms s'ajouteront une fois les votations citoyennes organisées sur Internet terminées.

Le 17 mars 2017, tous devront avoir déposé les 500 parrainages nécessaires au Conseil constitutionnel pour valider leur candidature au premier tour, prévu le 23 avril 2017. En attendant, découvrez la liste, évolutive, des prétendants.


Candidats

Source : http://www.leparisien.fr/elections/presidentielle/candidats-et-programmes/portfolio-qui-sont-les-candidats-a-la-presidentielle-2017-09-09-2016-6107313.php

 A 70 ans, «MAM» a été plusieurs fois ministre, dont trois fois d’affilée à des fonctions régaliennes. Sans mandat dans l’hexagone depuis 2011, la députée européenne assure avoir «pris du recul et (être) allée à la rencontre des Français, sans caméra ni média». L’ancienne présidente du RPR compte ainsi s’épargner le passage par la primaire : «Cela ne m’intéresse pas car ce n’est pas au niveau des enjeux. Certains se présentent à la primaire pour se faire connaître ou pour négocier un poste de ministre. Cela n’a pas de sens».
 

 Ce sera, à 46 ans, sa deuxième candidature à l'élection présidentielle. La porte-parole de Lutte ouvrière, professeur d'économie et de gestion dans un lycée de Seine-Saint-Denis, avait obtenu 0,56% des voix au soir du premier tour en 2012. Cinq ans plus tôt, Arlette Laguillier obtenait, elle, 1,33% des voix. Le parti trotskiste a refusé de participer à la primaire du PS. «Nous n'avons jamais fait partie de la gauche gouvernementale, d'un gouvernement qui se prétend de gauche et qui usurpe l'étiquette socialiste», déclarait Arthaud en mars dernier.
 

En 2012, son discours de présentation à la présidentielle avait duré cinq heures. Mais François Asselineau, 59 ans, n'avait pas obtenu ses parrainages. Inspecteur général des finances engagé à droite, l'ancien conseiller de Paris (2001-2008) a quitté tous les partis qui l'ont accueilli, du Rassemblement pour la France (RPF) de Philippe de Villiers et Charles Pasqua à l'UMP au Rassemblement pour l'indépendance de la France (RIF). Souverainiste, il reproche à Marine Le Pen de copier certaines de ses idées, mais refuse l'étiquette d'extrême-droite.
 

A 62 ans, le député européen Jean-Luc Bennahmias est président du Front démocrate, qu'il a créé. Cet ex-Vert a longtemps été proche du MoDem et de François Bayrou avant de s'engager, en 2014, pour Patrick Mennucci, candidat socialiste aux municipales de Marseille face à une union du centre-droit. En septembre 2015, il participe à la création de l'Union des démocrates et écologistes, un mouvement de centre-gauche qui inclut sa nouvelle formation. C'est sous cette étiquette que Jean-Luc Bennahmias se présente à la primaire PS.
 

 A 75 ans, Jacques Cheminade est connu depuis 1995 pour être le candidat lunaire des présidentielles. Si ses idées sont tournées en dérision dans la presse, il a réussi par deux fois à réunir les parrainages suffisants pour se présenter. Il n'a toutefois jamais recueilli plus de 1%. Souvent qualifié d'«ovni» politique, il ne se revendique lui-même d'aucun parti. Pour 2017, Jacques Cheminade part en campagne en appelant à se «libérer de l’occupation financière». Et se décrit comme un «gaulliste de gauche». Certains observateurs le classent toutefois plutôt à l'extrême-droite.
 

 A 51 ans, l'ex-président de l'UMP a annoncé sa candidature à la primaire à droite le 14 février 2016, s'estimant sorti de l'affaire Bygmalion. Le député-maire de Meaux n'a jamais caché ses ambitions présidentielles pour 2017. Ce tenant de la « droite décomplexée » sort de 18 mois de silence médiatique et de rencontres sur le terrain après avoir été poussé à la démission de la présidence de l'UMP en mai 2014. Il affirme que sa candidature n'est « pas une revanche ». 

François de Rugy
 A 43 ans, le vice-président de l'Assemblée nationale François de Rugy s'est distingué en quittant Europe Écologie -Les Verts en août 2015. Favorable à un retour des écologistes au gouvernement, il dénonce la «dérive gauchiste» et l'absence de débat interne dans son ex-parti. Il créé le Parti écologiste dans la foulée, avec le sénateur Jean-Vincent Placé. En mai dernier, avec cinq autres députés, il quitte le groupe écologiste de l'Assemblée, provoquant sa dissolution. Il a depuis rejoint le groupe socialiste et compte participer à la primaire PS.


Nicolas Dupont-Aignan
 A 55 ans, le député souverainiste Nicolas Dupont-Aignan se présente pour la 2e fois à l’élection présidentielle. En 2012, il avait recueilli 1,79 % des suffrages exprimés. Cette fois encore, le maire d’Yerres (Essonne) candidate sous l’étiquette du parti qu’il a fondé en 2008, après avoir quitté l’UMP, «Debout la France». Ne souhaitant pas participer à la primaire de la droite, Dupont-Aignan appelle les Français à ne plus «voter pour des hommes politiques frelatés». En 2015, les listes DLF ont obtenu tout de même 3,81 % des suffrages aux régionales, et jusqu’à 6,57% en Île-de-France.


Bastien Faudot
 Bastien Faudot était aux côtés de Jean-Pierre Chevènement en 2002, quand la gauche a accusé l'ancien ministre souverainiste de gauche d'avoir causé la défaite de Lionel Jospin, et la présence de Jean-Marie Le Pen au 2nd tour de la présidentielle. Faudot, fils d'un ouvrier et d'une coiffeuse, avait 24 ans. Le conseiller départemental du Territoire de Belfort, candidat d'un MRC orphelin, réclame toujours l'abandon des traités européens et la fin de l'austérité.


François Fillon
 A 61 ans, l'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy pendant 5 ans, s'est lancé le premier, en mai 2013, dans la primaire à droite. Il a longtemps menacé de se présenter hors primaire si l'organisation de celle-ci ne présentait pas les garanties d'ouverture voulues. Mois après mois, il engrange les soutiens d'élus et de parlementaires mais, à la traîne dans les sondages, il ne cesse de marteler qu'il ira « jusqu'au bout ». Tout en reconnaissant n'avoir pas tout fait pendant ses cinq ans à Matignon pour réformer la France, il cogne de plus en plus fort sur Nicolas Sarkozy.


Gérard Filoche
 A 71 ans, l'ancien inspecteur du travail Gérard Filoche est à la gauche du PS. L'ex-militant communiste a toujours été le poil à gratter du Parti socialiste. Il n'hésite pas à critiquer le gouvernement et ses billets sont régulièrement publiés dans Marianne ou l'Humanité. En 2013, il émeut par ses larmes de colère lorsque l'ex-ministre socialiste Jérôme Cahuzac admet posséder un compte à l'étranger. Son programme de candidat à la primaire de gauche est sans surprise très axé sur le droit du travail.


Michel Fize
 Le sociologue retraité du CNRS, spécialiste de la jeunesse, s'est lancé dans la présidentielle en octobre pour être «le candidat des sans voix», les animaux. L'intellectuel parisien de 65 ans s'est récemment découvert une indignation brûlante contre l'abandon et l'euthanasie de nos amis les bêtes. Un déclic survenu après la mort de son labrador, à qui il a consacré une biographie. Michel Fize s'est toutefois déjà frotté à la politique puisque il a siégé au conseil régional d'Ile-de-France et est toujours membre de l'exécutif national du Mouvement des progressistes (MDP) de Robert Hue.


Henri Guaino
 Henri Guaino, 59 ans, s'est déclaré le 13 juin 2016 après, dit-il, «avoir beaucoup réfléchi ». «Il manque sur l'échiquier politique cette famille qui s'appelait le Gaullisme», explique l'ancien conseiller spécial à l'Elysée de Nicolas Sarkozy. Celui qui a été aussi conseiller de Philippe Seguin puis de Charles Pasqua, a longtemps critiqué le système de la primaire. Après avoir échoué à recueillir les parrainages nécessaires pour y concourir, il a choisi de se lancer directement dans la course à la présidentielle, en dehors de la primaire, qu'il a qualifiée «d'escroquerie démocratique».
 

Stéphane Guyot
 "Citoyens du vote blanc". Il représente une fraction de plus en plus grande d'électeurs, les partisans du vote blanc. Ni nul ni par défaut, juste le blanc de la neutralité. En 2012, Stéphane Guyot, 47 ans, fleuriste à Paris, n'a pas réuni les parrainages nécessaires pour être candidat à l’élection présidentielle. Au premier tour, 6 % de bulletins blancs avaient été enregistrés. Cette nouvelle candidature est destinée à prouver qu'un «vaste rassemblement de volontaires anonymes, bénévoles mais déterminés, sans dogmatisme ni idéologie» peut faire mieux que les politiques «professionnels».
 

Arnaud Montebourg
 Candidat à la primaire socialiste en 2011, il obtient 17,2% des voix. A 53 ans, l'ancien ministre du Redressement productif est candidat à la présidentielle depuis août 2016 mais explique attendre de connaître les modalités de la primaire de 2016 avant d'annoncer, en octobre, qu'il y participera. Après avoir été écarté du gouvernement en 2014, il s'est frotté au monde de l'entreprise pour légitimer ses idées en matière de relance économique. Notamment la nationalisation de certaines entreprises, et une préférence pour les entreprises nationales le temps de réindustrialiser la France.
 

Yannick Jadot
A 49 ans, le député européen écologiste Yannick Jadot est peu connu en France. Il est pourtant celui qui a failli faire tomber EDF dans une affaire d'espionnage. En 2011, l'entreprise est accusée d'avoir commandité le piratage de son ordinateur alors qu'il est directeur des campagnes de Greenpeace. En 2013, EDF est relaxé. L'un des cadres est toutefois condamné à 6 mois de prison ferme et 10 000 euros de dommages-intérêts. Le militant est aussi l'un des défenseurs d'une primaire rassemblant toute la gauche. Mais faute de règles lui convenant, il est candidat à la primaire EELV.
 

Alain Juppé
A 70 ans, l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac et maire de Bordeaux est le plus âgé des candidats LR, ce que ses adversaires ne manquent pas de remarquer en «off». Il a annoncé sa candidature fin août 2014 par un simple billet publié sur son blog. Parti dans une course de fond, il est le favori des sondages depuis plusieurs mois. Son pari : au-delà du centre qui lui est plutôt favorable, capter à gauche une partie des déçus de François Hollande.
 

Nathalie Kosciusko-Morizet
L'ex-candidate à la mairie de Paris annonce sa candidature à la primaire à droite le 8 mars 2016, à l'occasion de la Journée mondiale pour les droits des femmes. L'ancienne ministre de l’Écologie publie dans la foulée un livre intitulé «Nous avons changé de monde», qui n'est pas un succès de librairie. Avant de se lancer, la députée de l'Essonne avait réactivé son club, La France droite, qui revendique 3 000 adhérents. Évincée de la direction de LR par Nicolas Sarkozy, NKM a peiné à réunir le soutien des parlementaires qui craignent de se griller auprès du président LR.
 

Carl Lang
Carl Lang, 59 ans, passe 30 ans au FN avant d'en être poussé dehors en 2008. Depuis l'ancien député européen a fondé le Parti de France et compte récupérer les sympathisants d'extrême droite déçus par Marine Le Pen, à qui il reproche d'être trop... à gauche. Son mouvement s'est rapproché de Jean-Marie Le Pen pour tenter de présenter des candidats aux prochaines législatives. En 2012, il avait tenté d'être candidat à la présidentielle mais n'avait pas obtenu ses 500 parrainages. Celui qui est aujourd'hui sans mandat et exerce des activités de kiné est encore engagé dans la course aux signatures.
 

Pierre Larrouturou
 A 52 ans, l'économiste Pierre Larrouturou a fait plusieurs allers-retours entre le PS et EELV avant de cofonder en 2013 son propre parti, Nouvelle Donne. Mais il en a été exclu en août 2016. Ancien conseiller régional d'Île-de-France sous l’étiquette écolo, il garde une grande sensibilité environnementale. Mais c'est pour sa vision de la politique sociale qu'il est surtout connu. L'ancien militant d'ATD-Quart Monde prône le partage du temps de travail, c'est à dire une diminution du temps de travail pour réduire le chômage en embauchant. Notamment à travers une semaine de 4 jours. Il est l'auteur de nombreux essais.
 

Jean Lassalle
A 61 ans, le député centriste des Pyrénées-Atlantiques est connu pour sa longue marche à travers la France et sa grève de la faim de 39 jours en 2006 à l’Assemblée nationale. Le vieux compagnon de route de François Bayrou a surpris tout le monde mi-août 2016 en annonçant qu’il quittait le MoDem. Or il était depuis 2013 le seul représentant du mouvement dans l’hémicycle. Jean Lassalle a, dans la foulée, officialisé sa candidature à la présidentielle, hors de la primaire à droite. Habitué des tours de France, le député s’est donc mis en quête de ses 500 parrainages.
 

Bruno Le Maire
L'ancien directeur de cabinet de Dominique de Villepin, devenu ministre de l'Agriculture dans le gouvernement de François Fillon, a longuement planifié son entrée en course dans la primaire à droite, avant de l'officialiser le 23 février 2016 à Vesoul. Le député de l'Eure, âgé de 46 ans, joue la carte du «renouveau» en politique, comme lors de sa candidature à la présidence de l'UMP à l'automne 2014. Il avait convaincu 29,18% des adhérents.
 

Marine Le Pen
A 48 ans, Marine Le Pen règne seule sur le Front national depuis son élection en 2011 et plus encore depuis l’éviction de son père en 2015. La députée européenne, eurosceptique, candidate pour la deuxième fois à l’élection présidentielle. En 2012, elle récolte 17,90 % des voix au premier tour. Depuis, elle s’est présentée, en vain, aux législatives de 2012 et aux régionales de 2015. Obtenant toutefois 42,2 % des suffrages au second tour, elle est désormais conseillère régionale du Nord-Pas-de-Calais-Picardie.
 

A 67 ans, l’ancien conseiller municipal de Versailles, le vicomte Henry de Lesquen, enchaîne les déclarations homophobes et racistes. Ex-membre du RPR, ce défenseur du national-libéralisme quitte le parti dès 1985 et regrette d’abord le rejet du Front national par la droite. S’il soutient un temps Marine Le Pen, le patron de Radio Courtoisie la qualifie désormais de «femme de gauche», bien trop entourée d’homosexuels à son goût. Il se lance dans la course à l'Élysée avec le slogan «Français de souche, levez-vous».  

A 65 ans, la sénatrice PS de Paris Marie-Noëlle Linemann a déjà été plusieurs fois députée européenne, secrétaire d'Etat et ministre. Fin mars 2016, elle publie un livre réquisitoire contre François Hollande, «Merci pour ce changement !», dans lequel elle réclame à son parti une primaire. Elle y annonce d'emblée sa candidature. Au PS, elle est connue pour combat acharné contre ce qu'elle considère comme des dérives libérales. Et son ami Jean-Luc Mélenchon de la décrire ainsi: «Après la bombe atomique, il restera les cafards et Marie-Noëlle Lienemann.»
 

Hervé Mariton
Candidat à la primaire à droite depuis septembre 2015, l'un des plus vifs opposants au mariage homosexuel avait aussi concouru à la présidence de l'UMP en 2014. Hervé Mariton, 58 ans, avait alors recueilli moins de 7% des suffrages. Il s'estime le seul «libéral crédible» de la primaire et dit tirer son autre force de n'avoir pas participé au gouvernement entre 2007 et 2012, contrairement à ses adversaires. Au vu de sa faible popularité dans les sondages, sa candidature apparaît davantage comme le moyen d'obtenir un maroquin ministériel en 2017.
 

Jean-Luc Mélenchon
Il y a quarante ans, il prenait sa carte au Parti socialiste. Il n'en est plus question depuis 2008 et le congrès de Reims, après lequel il cofonde le Parti de gauche. Il est le candidat du Front de Gauche en 2012 et se hisse en 4e position, avec 11,1% des voix. Dès le début du mandat de François Hollande, l'eurodéputé entre dans une opposition virulente contre l'exécutif. Il tente de se rapprocher des écologistes, des frondeurs socialistes, de Nouvelle Donne et rêve d'un destin à la Alexis Tsipras mais fait cavalier seul depuis l'officialisation de sa candidature, en juillet 2015.
  

Paul Mumbach
 Il devait d'abord former un binôme avec le Breton Christian Troadec. Finalement Paul Mumbach, 64 ans, maire de Dannemarie (Haut-Rhin, 2 000 habitants environ) s'est lancé seul au creux de l'hiver 2016. A la tête du parti des Fédérés, créé par ses soins en 2015, Mumbach veut représenter «les maires en colère» contre la baisse des dotations et la réforme territoriale, «30 000 sur 36 000» édiles, assure-t-il. Partisan d’une décentralisation forte, Paul Mumbach veut baisser les impôts, réduire les charges, supprimer le Sénat et le conseil économique et social.
 

En mai 2016, le Mouvement des progressistes de Robert Hue, ancien patron du PC, a annoncé présenter la candidature de Sébastien Nadot à la présidentielle. A 43 ans, ce professeur agrégé d'éducation physique et titulaire d'un doctorat en histoire se définit comme un «citoyen en campagne», un «acteur du quotidien». D'abord soutien de François Hollande, le mouvement de Robert Hue a ensuite pris ses distances avec le président.
  

Jacques Nikonoff
A 64 ans, Jacques Nikonoff porte le drapeau de l'altermondialisme d'une main de fer. Ce haut fonctionnaire débute son parcours professionnel comme ouvrier soudeur. Le chômage le pousse vers les études, au point d'intégrer l'ENA à 32 ans. Il est affecté à la Caisse des dépôts puis représente la haute institution aux États-Unis. Communiste, il préside Attac où sa méthode autoritaire est contestée. Antilibéral, il défend la sortie de l'UE, de la zone euro et de l'OTAN. Si son parcours le positionne plutôt à gauche, il se prononce dans l'Essonne pour Dupont-Aignan aux législatives de 2012.
 

Jean-Frédéric Poisson
Opposant notoire à la loi sur le mariage pour tous, Jean-Frédéric Poisson, 53 ans, s'est déclaré candidat à la primaire à droite en septembre 2015, pour défendre les idées de «justice sociale, culture chrétienne et racines de la France». Aussi membre de LR, il a succédé à Christine Boutin à la tête du PCD (Parti Chrétien-Démocrate). Désigné par son parti, il n'a pas besoin, selon les règles de la primaire à droite, de recueillir les parrainages pour y participer.
 

Philippe Poutou
Le réparateur de machines-outils et responsable syndical CGT de 49 ans a été désigné par le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) à plus de 95% candidat à la présidentielle. Ce sera sa deuxième participation : en 2012, autoproclamé «porte-parole de ceux qui trinquent», Poutou avait recueilli 1,15% des suffrages. Depuis mars 2016, il collecte les 500 signatures nécessaires pour se présenter. Participer à une primaire de gauche? «Pas concerné. C’est le monde auquel on n’appartient pas… ce monde de partis institutionnels», répond-il.
 

A 63 ans, l'eurodéputée Michèle Rivasi, a annoncé début août 2016 sa candidature à la primaire EELV «après le regretté mais respectable retrait de Nicolas Hulot». Professeur des sciences de la vie et de la Terre, elle est engagée depuis longtemps dans des combats environnementaux et sanitaires. Elle a notamment fondé la Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (Criirad) après la catastrophe de Tchernobyl. L'ancienne députée de la Drôme est auteure de plusieurs essais, dont le dernier sur le «racket des laboratoires pharmaceutiques».
 

Nicolas Sarkozy
A 61 ans, le président du parti Les Républicains a officialisé fin août 2016 sa candidature et démissionné de la tête du parti. L’ancien chef de l’Etat a choisi un discours très à droite pour cette campagne. Rêvant d'une revanche sur 2012, il multiplie dans ses discours les attaques contre François Hollande. Même si l'affaire Bygmalion plane sur la campagne de la primaire, Nicolas Sarkozy s'affiche serein et dénonce des «manoeuvres».
 

Rafik Smati
Premier à se lancer dans la course présidentielle en novembre 2014, Rafik Smati, 41 ans, est un entrepreneur des Hauts-de-Seine. Son nom est inconnu, mais il a monté Dromadaire, le site de cartes postales électroniques qui a connu le succès il y a une petite dizaine d'années. Avec « Objectif France », son mouvement lancé au pied de la Bastille, il propose un programme gaulliste de gauche, un mandat non renouvelable de neuf ans, pour en finir avec « les sondages et la navigation à court terme », un régime draconien pour la finance spéculative, ou la création de deux Europe.
 

Oscar Temaru
 Depuis qu'il s'est dit candidat à l’élection présidentielle en janvier 2016, l'ancien président de la Polynésie française (2004-2013), 71 ans, chef de file de la gauche indépendantiste de l'archipel, se démène pour avoir ses signatures : en Polynésie bien sûr, en Nouvelle Calédonie, en Guadeloupe, et jusqu'en Corse où il a récemment été reçu par les élus nationalistes. L'éternel opposant à Gaston Flosse veut obtenir dans cette course le poids de rendre sa souveraineté à la Polynésie française.
 

Christian Troadec
A 50 ans, le conseiller régional de Bretagne, conseiller départemental du Finistère et figure du régionalisme politique Christian Troadec rêve cette fois d'un destin plus national. Apparenté divers gauche, il est l’ex-porte-parole des Bonnets rouges, le mouvement breton qui s'est notamment battu contre l’écotaxe. En avril 2016, il s'est présenté comme le «candidat régionaliste» à l’élection présidentielle. Au delà de la politique, Christian Troadec est également le cofondateur du festival des Vieilles Charrues.


Antoine Waechter
A 67 ans, Antoine Waechter est peu connu des jeunes générations mais n'est pas novice dans la course à l'Elysée. Il était, en 1988, le candidat investit des Verts. Il recueille 3,78% des voix au 1er tour. Mais c'est en 1997 qu'il se distingue, lors des législatives, avec un clip de campagne où il se fait interviewer par... un castor. Il perd, mais sera ensuite élu vice-président du conseil régional d'Alsace puis conseiller régional jusqu'à l'an dernier. Fin mars 2016, il se déclare candidat à la présidentielle sans passer par la primaire EELV.


Rama Yade
A 40 ans, l’ancienne ministre de François Fillon a du mal à revenir sur le devant de la scène politique. Après avoir connu une ascension remarquée pendant le quinquennat Sarkozy, Rama Yade a quitté l’UMP pour chercher sa place au centre, en vain. En avril 2016, elle se lance dans la course à la présidentielle avec son mouvement «La France qui ose», hors de la primaire de droite organisée par Les Républicains. Elle estime que, depuis 2002, «rien n’a changé» et qu’«on rejoue toujours la même pièce de théâtre, avec les mêmes mauvais acteurs».


Karima Delli
A 37 ans, Karima Delli est la nouvelle tête de EELV. Candidate à la primaire écolo depuis fin août, elle croit dur comme fer que sa famille politique peut gagner la présidentielle. Selon elle, pas de doute, les Français « trient leurs déchets, s’intéressent au sort de la planète, s’émeuvent de la condition animale, font attention à leur alimentation... Ils sont écolos ! » Donc la députée européenne l’assure, «la société est prête, fini les scores à 2 % ! »


Geoffroy Didier
Geoffroy Didier, vice-président de la région Île-de-France, s'est lancé le 29 mars 2016 à la surprise générale dans la primaire à droite. Le cofondateur de la Droite forte a longtemps été un « sarkoboy » et se présente comme «la relève», biberonné dans les dossiers de son mentor Brice Hortefeux. La candidature de cet accro aux plateaux de télévisions en agace plus d'un chez les Républicains, beaucoup y voyant de l'opportunisme. Geoffroy Didier, qui plaide pour un renforcement de l'armée, des moyens de la police et pour une limitation des allocations à 75% du Smic, n'est pas parvenu à réunir les parrainages nécessaires.
 

Cécile Duflot
A 41 ans, l'ancienne ministre Cécile Duflot est candidate à la primaire d'Europe Écologie-Les Verts mais assure ne pas être intéressée par la présidence de la République. Selon elle, sa démarche a simplement pour but de parler d'écologie alors que le parti a perdu de nombreux membres, dont certains ont rejoint le gouvernement. Elle, en revanche, l'a quitté à l'annonce de la nomination de Manuel Valls au poste de Premier ministre, se considérant en désaccord avec son orientation politique. Elle a également expliqué être «déçue d'avoir participé à l'aventure de 2012».


Frédéric Lefebvre
A 52 ans, l'ancien «sniper» de Nicolas Sarkozy est aujourd'hui un député des Français de l'étranger aux avis très consensuels. Il s'est déclaré le 21 janvier 2016 candidat à la primaire à droite en adressant un courrier à tous les maires de France. «Je ne suis pas un candidat de plus, mais celui qui porte un projet différent», leur disait-il. S’il n’a pas recueilli les parrainages nécessaires, il a néanmoins déposé sa candidature auprès de la Haute Autorité au titre de son micro-parti Nouveaux horizons. Cette candidature ne devrait toutefois pas être retenue.


Nadine Morano
Candidate à la primaire à droite, Nadine Morano, 52 ans, n’a pas réussi à obtenir le nombre de parrainages suffisants. L’ancienne secrétaire d’État à la Famille puis ministre déléguée à l'Apprentissage, s'est apparemment réconciliée avec Nicolas Sarkozy, avec qui elle était en froid depuis sa sortie sur « la France pays de race blanche », qui lui avait valu de perdre sa place de leader aux régionales dans la région du Grand Est. Elle se revendique de l'héritage du général de Gaulle.
 

Jacques Myard
Diplomate de formation, Jacques Myard, 68 ans, s'est déclaré à la primaire à droite le 5 avril 2016. «J'entends poser la question de la souveraineté de la France», avait justifié le député-maire de Maisons-Laffitte (Yvelines) qui n’a finalement pas obtenu les parrainages nécessaires. Réputé pour être fort en gueule et attiré par la lumière médiatique, il est l'un des parlementaires des républicains à s'être rendu en Syrie pour rencontrer Bachar al-Assad.

Sourcehttp://atelier.leparisien.fr/sites/presidentielle-2017-candidats/

3) Et d'après Wikipédia ...

Candidatures

Lutte ouvrière

  • Nathalie Arthaud, déjà candidate en 2012, est à nouveau investie par le parti d'extrême gauche Lutte ouvrière lors du congrès du parti, le 13 mars 2016.

Nouveau Parti anticapitaliste

  • Philippe Poutou, déjà candidat en 2012, est une nouvelle fois investi par le parti d'extrême gauche NPA, le 20 mars 2016.

Front de gauche

Le Front de gauche est une étiquette politique et n'est pas structuré en tant que parti. Jean-Luc Mélenchon a lui-même annoncé la « mort » du mouvement le , ce que Pierre Laurent a démenti par la suite.
  • Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français (PCF), président du Parti de la gauche européenne et sénateur de Paris, souhaite une « candidature commune d'alternative à gauche » avec « les autres forces du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon compris ; les écologistes ; et au PS, ceux qui sont prêts à rentrer dans ce processus ». Le PCF exclut de participer à la primaire organisée par le PS et hésite entre soutenir le vainqueur de cette primaire selon son profil (notamment s'il s'agit d'Arnaud Montebourg), Jean-Luc Mélenchon ou son propre candidat : dans ce dernier cas de figure, André Chassaigne s'est montré disponible et Pierre Laurent n'exclut pas de se présenter.
  • Jean-Luc Mélenchon, député européen, déjà candidat en 2012 sous l'étiquette Front de gauche (11,1 % des voix au premier tour), se déclare candidat pendant le journal de 20h de TF1 le . Au 21 avril 2016, un sondage Ifop-Fiducial le crédite de 11 à 12,5 % d'intentions de votes pour le premier tour. Il rejette l'idée de participer à une primaire à gauche et décide de présenter une candidature « hors parti », en dehors du cadre du Front de gauche. Marie-George Buffet plaide pour que le PCF le soutienne. La campagne de Jean-Luc Melenchon, soutenue par le Parti de gauche qu'il a fondé et la Nouvelle Gauche socialiste, commence dès le début de l'année 2016 sous l'étiquette « La France insoumise ». En octobre 2016, il indique avoir recueilli 270 promesses de signature sur les 500 requises.

Parti socialiste et alliés

En janvier 2016, le collectif « Notre primaire », composé d’intellectuels et d’écologistes, lance un appel à l'organisation d'une primaire à gauche qui nourrit des débats sur cette opportunité. Le Parti socialiste décide en juin 2016 l'organisation d'une primaire les 22 et 29 janvier 2017 avec les partis alliés au sein de la « Belle Alliance populaire » (Parti radical de gauche et écologistes favorables au gouvernement). Jean-Christophe Cambadélis souhaite la participation de François Hollande, qui devrait effectivement y prendre part selon la presse. L'intéressé a indiqué qu'il prendrait sa décision en décembre 2016. Jusqu'ici, aucun président de la République française en exercice n'a participé à une primaire. En juin 2016, le Parti radical de gauche annonce qu'il « suspend sa participation » à la « Belle Alliance populaire », mettant notamment en cause « la décision unilatérale du PS d’organiser des primaires [sic] entre les composantes de la BAP en vue de l’élection présidentielle de 2017 ».
Les personnes suivantes se sont déclarées candidates à la primaire :
Les personnes suivantes ont publiquement exprimé leur intérêt :
Les commentateurs politiques évoquent régulièrement d'autres personnalités, notamment :
Martine Aubry, ancienne ministre de l'Emploi et de la Solidarité, a annoncé qu'elle ne serait pas candidate.

Europe Écologie Les Verts

Suite à la défection de Nicolas Hulot, le parti Europe Écologie Les Verts a décidé d'organiser une primaire ouverte les 19 octobre et 7 novembre 2016 afin de désigner son candidat.
À l'issue du 1er tour de la primaire, Yannick Jadot et Michèle Rivasi obtiennent suffisamment de votes remportent pour se présenter au second tour de la primaire.
Karima Delli et Cécile Duflot étaient également candidates à la primaire.
Les candidats restant en lice pour le second tour de la primaire écologiste du 7 novembre 2016 sont :

Candidats du centre

François Bayrou, président du Mouvement démocrate et maire de Pau, déjà candidat en 2002, 2007 et 2012, envisage une candidature, sauf si Alain Juppé remporte la primaire des Républicains, auquel cas il le soutiendra.
Jean-Christophe Lagarde, président de l'Union des démocrates et indépendants, député de la Seine-Saint-Denis et maire de Drancy, a publiquement exprimé son intérêt.
Jean Lassalle, vice-président du MoDem, député des Pyrénées-Atlantiques et maire de Lourdios-Ichère, annonce sa candidature le 14 mars 2016 sur France Info.
Le 28 février 2016, lors de son congrès annuel, l'Alliance centriste (composante de l'UDI) a annoncé par les voix de Jean Arthuis et Philippe Folliot l'intention de présenter son propre candidat à la primaire de la droite et du centre de novembre. Début septembre, Jean Arthuis renonce à participer à cette primaire et l'Alliance centriste acte le principe d'une participation à l'élection présidentielle. Le 20 mars, un vote des adhérents de l'UDI se prononce à plus de 60 % contre la participation à la primaire de la droite.

Les Républicains et alliés

Les candidats définitifs à la primaire ouverte de la droite et du centre organisée par Les Républicains, qui définira les 20 et 27 novembre 2016 le candidat commun unique entre Les Républicains (LR), le Parti chrétien-démocrate (PCD) et le Centre national des indépendants et paysans (CNIP) à l'élection présidentielle de 2017, sont les suivants :
Les personnes suivantes se sont déclarées candidates à l'élection présidentielle de 2017, sans passer par la primaire :

Debout la France

Nicolas Dupont-Aignan, déjà candidat en 2012, président de Debout la France, député de l'Essonne, maire d'Yerres et président de la communauté d'agglomération du Val d'Yerres, annonce sa candidature le 15 mars 2016.

Front national

Marine Le Pen, déjà candidate en 2012, présidente du Front national, députée européenne et conseillère régionale des Hauts-de-France, a déclaré sa candidature sur le plateau de TF1 le 8 février 2016.

Solidarité et progrès

Autres candidats

La majorité des actes de candidatures suivants ont peu de chance de se présenter effectivement à l'élection, faute de parrainages suffisants d'élus :
  • Daniel Adam, philosophe, militant des droits de l'homme, porte-parole du mouvement « Le Peuple Président » et membre de l'Institut des hautes études sur la Justice originaire de Moyeuvre-Grande en Lorraine. Il déclare à l'issue d'une assemblée générale de cet institut être candidat à la présidentielle. Il se présente comme un « candidat de dignité morale ».
  • François Asselineau, président-fondateur de l'Union populaire républicaine (UPR), cherche à se présenter après une première tentative en 2012.
  • Yves Bontaz, homme d'affaires et candidat à la candidature en 2007 et en 2012, s'est de nouveau déclaré.
  • Jacques Borie, déjà candidat à la candidature en 2012, ancien membre du Parti radical de gauche, candidat aux européennes de 2009 et 2014 avec Europe Démocratie Espéranto.
  • Naea Bourgeois, ancien directeur de cabinet de Francis Sanford, s'est déclaré candidat à Papeete en réaction à celle d'Oscar Temaru.
  • Renaud Camus, écrivain d'extrême droite à l'origine du concept du grand remplacement. Souveraineté, identité et libertés (SIEL), le parti dont il est membre et qui appartient au Rassemblement bleu Marine, indique qu'il « soutient la candidature de Marine Le Pen tout en regardant avec bienveillance celle de Renaud Camus ».
  • Olivier Delafon, ancien homme d'affaires et châtelain de Montjalin, est candidat au nom de son parti Nouvelle France.
  • Bastien Faudot, porte-parole national du Mouvement républicain et citoyen (MRC), conseiller départemental du Territoire de Belfort et conseiller municipal de Belfort, est désigné candidat par les adhérents du parti chevènementiste le .
  • Yves Gernigon, président du Parti Fédéraliste Européen a annoncé sa candidature.
  • Stéphane Guyot, déjà candidat à la candidature en 2012, s'est de nouveau déclaré pour le Parti du vote blanc
  • Carl Lang, déjà candidat à la candidature en 2012, est de nouveau candidat (a priori soit pour son parti, le Parti de la France, soit pour l'Union de la droite nationale).
  • Henry de Lesquen est candidat « national-libéral ». Une pétition (qui rassemble 83 000 signatures en ) est lancée contre sa candidature, notamment pour des propos racistes.
  • Jean-Pierre Mélia, ancien participant à l'émission Pékin Express, a annoncé sa candidature pour son parti Le Vrai Rassemblement.
  • Alain Mourguy, candidat pour son mouvement, l'Union des gens de bon sens.
  • Paul Mumbach, maire (régionaliste) de Dannemarie (Haut-Rhin), président de l'association des maires ruraux du Haut-Rhin, cofondateur de la Fédération démocratique alsacienne (formation hostile à la création de la région ACAL) et président-fondateur du mouvement des « Fédérés », annonce sa candidature en février 2016, après avoir reçu le soutien du président du Mouvement Franche-Comté. L'élu alsacien, qui avait initialement soutenu la candidature de Christian Troadec, s'est déclaré prêt à s'effacer au profit du régionaliste breton si celui-ci clarifie son positionnement politique.
  • Sébastien Nadot, professeur et historien du sport, a été investi par le Mouvement des progressistes de Robert Hue.
  • Jacques Nikonoff, économiste altermondialiste, ancien dirigeant d'ATTAC et du Mouvement politique d’émancipation populaire (M’PEP), président du Parti de la démondialisation (Pardem) créé le 20 février 2016, présente sa candidature en juin au titre du « Rassemblement pour la démondialisation ».
  • Robert de Prévoisin, délégué général de l'Alliance royale, s'est déclaré candidat à la présidence de la république lors de l'université d'été de son parti le 3 et 4 septembre 2016. Il devient ainsi le seul candidat royaliste de cette élection.
  • Olivier Régis, ancien membre des Républicains.
  • William Rouanet, candidat pour son mouvement L'Autre voie de l'écologie.
  • David Saforcada, déjà candidat à la candidature en 2012, a de nouveau été choisi par le conseil national de France Bonapartiste.
  • Gérard Schivardi, candidat à l'élection présidentielle française de 2007, a exprimé son intérêt d'être candidat, soutenu par le Parti ouvrier indépendant démocrate (scission du POI).
  • Rafik Smati est candidat pour son mouvement, Objectif France.
  • « Super Châtaigne », personnage masqué résidant en Ardèche, actif localement depuis 2012 et décrit comme « écolo et antilibéral », a annoncé sa candidature début 2016 avec son association « Les Affranchis », en se revendiquant comme le « justicier du citoyen ».
  • Sébastien Taupin, ingénieur de 22 ans et président du mouvement citoyen centriste Le Réveil de la France (LRF), a annoncé sa candidature en binôme avec son frère jumeau Nicolas Taupin en mars 2016.
  • Le général Didier Tauzin après avoir annoncé plusieurs fois qu'il pourrait être candidat avec son mouvement Rebâtir la France a confirmé sa candidature.
  • Oscar Temaru, ancien président de la Polynésie française.
  • Serge Tinland, sans étiquette.
  • Emmanuel Toniutti a annoncé sa candidature publiquement à Manosque, devant 700 personnes, lors de la conférence qu’il a donnée lors de la soirée de l'Union des entreprises des Alpes-de-Haute-Provence le 5 octobre 2016 sur « Le monde change, et la France ? ».
  • Christian Troadec, maire de Carhaix-Plouguer et conseiller départemental du Finistère, soutenu par Régions et peuples solidaires, est candidat au nom du régionalisme.
  • Maxime Verner, déjà candidat à la candidature en 2012, s'est de nouveau déclaré, en passant cette fois par la Primaire.org, dont il est le premier candidat qualifié. Il décide néanmoins de ne pas participer à l'ensemble du processus de sélection, et reprend sa liberté début octobre.
  • Antoine Waechter, fondateur et président du Mouvement écologiste indépendant (MEI), déjà candidat en 1988 (avec l'investiture des Verts), a été désigné candidat par le conseil national du MEI les 19 et 20 mars 2016.
  • Rama Yade, ancienne secrétaire d'État sous le Gouvernement François Fillon (2), s'est déclarée candidate le 21 avril sur le plateau de TF1 pour « la France qui ose », une alliance de plusieurs mouvements dont l'Alliance écologiste indépendante, le Parti libéral démocrate, Démocratie 21, le Rassemblement éco-citoyen et le Cercle de la Diversité.

Primaires « citoyennes »

LaPrimaire.org

LaPrimaire.org, sous la direction de l'association Democratech, met en place l'organisation d'une primaire ouverte, à toute personne normalement éligible, au sein de la société civile. La liste des candidats sélectionnés pour la primaire a été publiée fin juin 2016 et la sélection du candidat définitif pour l'élection présidentielle aura lieu en décembre 2016.
Les candidats encore en lice sont les suivants :
  • Régis André, entrepreneur ;
  • Nicolas Bernabeu, médecin ;
  • Jean-Michel Billaut, personnalité française de l'Internet, fondateur de l'Atelier BNP Paribas ;
  • Daniel Bussard, gestionnaire ressources humaines ;
  • Michel Bourgeois, avocat et écrivain ;
  • Jean-Marc Fortané, vétérinaire ;
  • Charlotte Marchandise Franquet, formatrice ;
  • Philippe Mazuel, fonctionnaire du ministère de l'Économie et des Finances et président du Parti des citoyens européens ;
  • Thomas Nonnez, professeur et auto-entrepreneur ;
  • Michaël Pettini, médecin ;
  • Roxane Revon, professeure et metteur en scène ;
  • Ariane Vitalis, écrivaine.

Autres initiatives

La Vraie Primaire est une autre primaire ouverte à tous les citoyens se donnant pour objectif l'émergence d'un candidat issue de la société civile. Lancée fin mars par deux consultants, Emile Servan-Schreiber et Alexandre Malfaye, elle n'a à la mi-juin que deux candidats, ceci s'expliquant par le fait qu'il faille payer des frais d'inscription de 500 €, au contraire de LaPrimaire.org où l'inscription est gratuite.
La Primaire des Français, lancée le 11 avril 2016, est un projet réunissant les mouvements Génération Citoyens, Le Rassemblement citoyen - Cap21, Nous Citoyens, Bleu Blanc Zèbre, Le Pacte civique et La Transition, dans l'optique de présenter un candidat par le biais d'une primaire citoyenne. L'un des mouvements, La Transition, avait déjà prononcé le souhait d'organiser des primaires pour sélectionner son candidat dans la société civile.

 Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lection_pr%C3%A9sidentielle_fran%C3%A7aise_de_2017