jeudi 30 janvier 2020

Brexit: le Parlement européen ratifie l’accord de retrait

Les heureux : l'Union Populaire Républicaine (UPR)


Ce 29 janvier 2020, vers 18h48, le parlement européen a voté à une majorité écrasante en faveur du Brexit. Sur les 683 eurodéputés inscrits :
– 621 ont voté pour l’accord de retrait du Royaume-Uni,
– 49 ont voté contre
– 13 se sont abstenus.
C’était l’ultime étape dans le long processus du Brexit. Il est désormais définitivement acquis qu’il aura lieu vendredi 31 janvier 2020 à minuit heure continentale (et 23h00 heure de Londres).
Une date historique qui signe le début de la fin de la prétendue « construction européenne ».

François Asselineau

Source :  https://www.upr.fr/actualite/avec-le-vote-du-parlement-europeen-le-brexit-est-definitivement-acquis/

Les malheureux : Le Figaro 

Propriété de la société d'armement Dassault Aviation - Groupe Dassault- qui appartenait à feu le milliardaire feu Serge Dassault et désormais à ses fils Olivier Dassault , Laurent Dassault, Thierry Dassault 

La tristesse et les regrets ont prévalu tout au long de cette journée et lors des débats qui ont précédé ce vote auquel certains élus se sont résolus à contrecœur.


Correspondante à Bruxelles
Il y avait beaucoup d’émotion, de chagrin et de larmes, mercredi soir, dans l’hémicycle du Parlement européen, lorsque la quasi-totalité des eurodéputés se sont levés pour entonner, main dans la main, la chanson écossaise Auld Lang Syne, «ce n’est qu’un au revoir». L’accord de retrait venait tout juste d’être ratifié.

Ce texte, qui a mobilisé tant d’énergie de part et d’autre de la Manche, est passé avec une très large majorité de 621 voix, 49 contre et 13 abstentions. À la Commission, on se montrait tout de même vigilant ces derniers jours. «Le texte passera, mais on sait aussi que certains eurodéputés pourraient être tentés de voter contre ou de s’abstenir parce qu’ils refusent de voir le Royaume-Uni quitter l’Union», confiait-on.

Le Français Bernard Guetta est de ceux-là. Membre de Renew, il s’interrogeait depuis quelques jours. Et, deux heures avant le vote, il ne savait toujours pas s’il allait s’abstenir ou voter contre. «Si la raison froide l’emporte, je m’abstiendrai. Si la profondeur du sentiment l’emporte, je voterai contre», indiquait-il alors. «Je ne suis pas le seul à avoir ces états d’âme. Beaucoup hésitent, chez les Verts surtout», ajoutait celui qui a finalement choisi l’abstention. Au PPE, l’ancien ministre polonais des Affaires étrangères, Radosław Sikorski, fait partie de ceux qui ont voté contre. Mais l’écrasante majorité des élus ont suivi les consignes de vote de leur groupe respectif.

«Tirer les leçons du Brexit»

Les débats, parfois houleux, se sont tenus dans un hémicycle souvent très clairsemé. Ils n’ont pas été longs. Deux heures montre en main pour sceller le sort de la première étape d’une saga qui a débuté il y a trois ans et demi. Depuis le début de la semaine, Ursula von der Leyen, Charles Michel et David Sassoli, les présidents des trois institutions européennes - Commission, Conseil européen et Parlement européen -, veillent à ne pas donner trop de relief à cet événement historique. La sobriété est de mise. «C’est un divorce. Est-ce que l’on fête un divorce? Non», argumente un eurodéputé.

De tous les orateurs, Guy Verhofstadt a été le plus véhément et le plus critique vis-à-vis de l’UE. Le Brexit «est un échec dont nous sommes l’auteur», a martelé l’ex-premier ministre belge. Appelé à présider la Conférence sur l’avenir de l’Europe, il a demandé à en finir avec ces aménagements qui avaient été consentis au Royaume-Uni et qui au final ont, selon lui, affaibli l’Union. Souhaitant «beaucoup de succès» aux Britanniques, le négociateur en chef du Brexit, Michel Barnier, a souligné qu’il fallait «prendre le temps de tirer les leçons du Brexit».
Au parti Ukip et au parti Brexit, nous aimons l’Europe. Mais nous haïssons l’Union européenne
Nigel Farrage
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a rappelé, comme elle l’a fait souvent au cours des dernières semaines, à quel point elle regrettait le départ du Royaume-Uni. «Je veux que l’UE et le Royaume-Uni restent de bons partenaires et de bons amis», a-t-elle insisté. «Nous vous aimerons toujours et nous ne serons jamais loin», a-t-elle ajouté avant de mettre en garde Londres sur le respect des dispositions concernant l’Irlande du nord et le début des négociations sur la relation future. «Nous envisageons un accord de libre-échange sans droits de douane et sans quotas. Mais (…) nous n’exposerons certainement pas nos entreprises à une concurrence déloyale.»
Nigel Farrage a bien évidemment fait son show, agitant, comme les autres membres du Brexit Party, le drapeau britannique. «Au parti Ukip et au parti Brexit, nous aimons l’Europe. Mais nous haïssons l’Union européenne», a-t-il indiqué avant de quitter l’hémicycle.

Dans les couloirs, dans les réunions des groupes opposés au départ du Royaume-Uni, beaucoup d’eurodéputés peinaient à cacher leur tristesse. Les socialistes avaient confectionné des écharpes aux couleurs du Royaume-Uni et de l’UE sur lesquelles on pouvait lire «Always united». Une plénière bien morose, donc. D’autant qu’avant le vote sur le Brexit les eurodéputés avaient célébré le 75e anniversaire de la libération d’Auschwitz. Venue témoigner, l’Italienne Liliana Segre, 89 ans, rescapée de ce camp, a tenu à «saluer» les eurodéputés britanniques sur le départ. Elle a vanté «ces drapeaux de toutes les couleurs de pays frères» flottant devant un Parlement où «on se parle»,«on discute les yeux dans les yeux». Un hommage à l’Europe.

Source https://www.lefigaro.fr/international/brexit-le-parlement-europeen-ratifie-l-accord-de-retrait-20200129

mercredi 29 janvier 2020

Lutte contre les contenus haineux sur Internet


Loi Avia : https://www.legifrance.gouv.fr/affichLoiPreparation.do;jsessionid=C4582CF542015379B1E41255E7050281.tplgfr37s_3?idDocument=JORFDOLE000038745184&type=general&typeLoi=prop&legislature=15

Marlène Schiappa aime-t-elle un peu trop les enfants ?

En compilant l'actualité concernant les rapports qu'entretient Marlène Schiappa avec l'enfance, le moins qu'on puisse dire c'est qu'ils sont ambigus. Dans cette vidéo je m'emploie à mettre bout à bout ces éléments troublants.



Source : https://www.youtube.com/watch?v=THpFsuYDCB8

Ce que vous cache la presse française sur l'Algérie !

Cette vidéo vous expliquera comment la presse française censure toute l'information venant d'Algérie afin de soutenir le régime. Pas un mot sur les arrestations arbitraires des détenus politiques malgré leur combat démocratique ! Pas un mot sur les violences de vendredi dernier causées par des voyous qui s'attaquaient à des femmes et des enfants ! Pas un mot sur les menaces de morts couvertes par le régime sur les réseaux sociaux et les médias publics et privés ! Bref, la presse française protège la mafia algérienne au pouvoir car elle a reçu les ordres pour le faire des plus hautes instances de l'état.
 




Source : https://www.youtube.com/watch?v=rVBnM9b23Xs

Le leader scientifique du changement climatique perd son procès contre un climato-sceptique

Michael Mann, « leader scientifique sur le changement climatique », menant l’assaut contre Donald Trump

Michael Mann, climatologue et géophysicien à la Penn State University, est le créateur de la « courbe en forme de bâton de hockey » en 1998, qui semble montrer que les températures mondiales montent en flèche parce que l’humanité brûle des combustibles fossiles et rejette trop de CO2 dans l’atmosphère. Ses travaux inspirent le GIEC depuis 2001.

La courbe de Michael Mann a été publiée pour la première fois en 1998. Elle a servi de preuve, dans le Rapport de l’ONU sur le climat de 2001, que le danger du réchauffement est imminent, et a été utilisée dans le film d’Al Gore, An Inconvenient Truth



De la Penn State au pénitencier

  • Un climato-sceptique a cependant eu l’audace d’accuser Mann d’être un charlatan, et d’avoir fabriqué sa fameuse courbe. Par un jeu de mots qui a déclenché la rage du célèbre scientifique, le climatologue-sceptique a déclaré que la place de Mann était au pénitencier de l’Etat, et non dans l’Etat de Pennsylvanie (“Mann belongs in the state pen, not Penn State.” )
  • Mann l’a poursuivi en diffamation (1), lui réclamant plusieurs millions de dollars de dommages et intérêts.
  • Mann vient de perdre son procès (2) devant la Cour suprême de la Colombie-Britannique, et a été condamné à indemniser le climatologue-sceptique.
Michael E. Mann, professeur américain de renommée mondiale, a fait un procès en diffamation contre un climatologue canadien, le Dr Tim Ball.
A la fin du dernier millénaire, Mann était l’enfant chéri du GIEC, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat de l’ONU. Le GIEC a vanté le graphique de Mann comme étant la preuve irréfutable du réchauffement planétaire causé par l’homme. Dans les médias, Mann est considéré comme le « leader mondial » de la lutte contre le réchauffement.
Mais un climatologue canadien à la retraite, le Dr Tim Ball, a osé mettre en cause le grand prêtre du culte réchauffiste, et lui a opposé ses propres travaux, tout en lui demandant la source des siens.


Il est d’usage pour les scientifiques de permettre à d’autres scientifiques d’accéder à leurs calculs. Mais la « science » du climat est devenue un domaine religieux. Il est politisé par l’immense pouvoir qu’il confère à une minorité de dirigeants, qui imposent au reste de l’humanité occidentale (les deux grands pollueurs de la planète, l’Asie et l’Inde, sont épargnés) des contraintes de comportements et modes de vie dont ils s’affranchissent.
Pour cela, les règles normales de la méthode scientifique ne sont pas appliquées : il est requis de croire sans douter, de suivre sans questionner, d’obéir sans rechigner. Ce que n’a pas fait le Dr Ball.

Refus de montrer la source de ses calculs

  • En 2003, une étude canadienne affirmait que la courbe en « bâton de hockey » de Mann était « principalement une mauvaise manipulation de données, constituée de données obsolètes et de calculs incorrects des composantes principales ». 
  • Lorsque les données furent corrigées par Mann, elles montrèrent une période chaude au XVe siècle qui dépassait celle du XXe siècle.
  • La question se posait alors : est-ce que Mann, dont les travaux sont à la base de toute la propagande sur le climat, avait intentionnellement falsifié son graphique pour faire du profit et causer du tort à autrui ?
  • La seule façon d’en avoir le cœur net était que Mann montre ses chiffres, ce qu’il refusait de faire. Jusqu’à l’arrivée du Dr Ball.
L’équipe juridique du Dr Ball a adroitement attaqué sur la base de la « défense de la vérité », de sorte que l’affaire s’est résumée à la question de savoir si les accusations de Ball (« Mann appartient au pénitencier de l’État et non à l’État de Penn ») représentaient Mann de façon juste et précise, c’est-à-dire que Mann a sciemment et criminellement présenté ses allégations sous un faux jour statistique.
  • Dans le processus de divulgation préalable des pièces au procès, les parties doivent fournir les preuves clés de ce qu’ils avancent, et qui prouve ou réfute leur réclamation.
  • Mann devait présenter les chiffres de régression R2 (ses calculs) pour son graphique.
  • Il refusa, en prétendant qu’il avait des « droits de propriété » sur ses chiffres.
Et Mann a perdu son procès (3) parce qu’il a refusé de montrer en audience publique ses chiffres de régression, c’est-à-dire les « calculs » qui ont servi à établir son célèbre graphe en forme de « bâton de hockey ».
Mann, en réalité, a surpris les juges en refusant de se conformer à l’ordre du tribunal de remettre toutes les données de son graphique contesté.
Son procès en diffamation contre Tim Ball a dont été rejeté en raison du « retard inexcusable » de Mann. Le juge a donné raison à M. Ball, défenseur, et le professeur Mann a préféré se laisser condamner à payer une amende et tous les frais de justice, plutôt que de produire le fondement scientifique de son affirmation largement acceptée que le monde est sur le point de connaître un « réchauffement planétaire » létal.

Conclusion

Le 15 octobre 2004, un article publié dans la très sérieuse Revue technologique de l’université MIT (4), apportait les preuves que la courbe en forme de bâton de hockey de Mann – qui sert depuis de preuve irréfutable de l’approche de l’apocalypse climatologique, et reliait l’activité humaine au changement climatique était un « artefact de médiocre mathématique ».
L’article, signé par Richard Muller, explique que : »les scientifiques canadiens Stephen McIntyre et Ross McKitrick ont découvert un défaut mathématique fondamental dans le programme informatique qui a servi à produire le bâton de hockey ».
Il précise que « McIntyre et McKitrick ont obtenu une partie du programme que Mann a utilisé, et ils ont trouvé de sérieux problèmes, en ce sens qu’il traite la normalisation des données d’une manière qui ne peut être décrite que comme une erreur. »
Cette procédure, explique Muller, « tend à mettre l’accent sur toutes les données qui ont la forme d’un bâton de hockey et à supprimer toutes les données qui n’en ont pas ».
Soudain, ajoute Muller, « le bâton de hockey, l’emblème de la communauté du réchauffement climatique, s’avère être un artefact de mauvaises mathématiques. »
McIntyre et McKitrick envoyèrent leur analyse détaillée au magazine Nature pour publication. Leur document fut refusé. 
Subséquemment, des scientifiques se plaignirent que McIntyre et McKitrick n’ont pas publié leurs résultats dans une revue avec comité de lecture, et rejetèrent leurs travaux.
« Il est de notre responsabilité, en tant que scientifiques, concluait Muller, d’examiner les données d’une manière impartiale et de tirer les conclusions qui s’ensuivent. Quand nous découvrons une erreur, nous l’admettons, nous en tirons des leçons et, peut-être, nous découvrons une fois de plus la valeur de la prudence. »
Il écrivait cela en 2004. Nous sommes en 2019. Michael Mann est toujours le pape du réchauffement climatique. Il est toujours interdit de chercher des erreurs dans les études scientifiques sur le changement climatique.
© Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
  1. https://www.desmogblog.com/sites/beta.desmogblog.com/files/Mann-Ball%20Libel%20Claim.pdf
  2. https://principia-scientific.org/why-did-michael-mann-lose-his-global-warming-lawsuit/
  3. https://principia-scientific.org/wp-content/uploads/2019/09/mann-judgement-canada.pdf
  4. https://www.technologyreview.com/s/403256/global-warming-bombshell/

Source : http://jlduret.ecti73.over-blog.com/2019/11/le-leader-scientifique-du-changement-climatique-perd-son-proces-contre-un-climato-sceptique.html?fbclid=IwAR0B-9ulGsXy9NsrKBQkRwYsbpTnEVAb_N9F924xR7sDg0rIjk-JoDyOwD8

dimanche 26 janvier 2020

2019 : "Histoire de ta bêtise" - François Bégaudeau

Notes de lecture

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2011 : "Comprendre l'Empire - Demain la gouvernance globale ou la révolte des Nations ?" - Alain Soral

Notes de lecture

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1997 : "Les francs-maçons" - Historia Spécial

Notes de lecture

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1840 : "Qu'est-ce que la propriété ?" de Pierre-Joseph Proudhon

"Qu'est-ce que la propriété ?" (1840) de Proudhon est un livre très éclairant. Il distingue la propriété (confiscatoire) de la possession (usage actuel). En d'autres termes, pour reprendre la terminologie de notre contemporain Bernard Friot, il distingue "la propriété lucrative" (qui devrait être interdite) et "la propriété d'usage" (qui seule devrait être protégée par la loi, dans une société juste donc égalitaire en droit).

Notes de lecture

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1764 : Du contrat social - Jean-Jacques Rousseau



Notes de lecture

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samedi 25 janvier 2020

"L'ennemi de classe, c'est l'aristocratie stato-financière"

Dans le capitalisme industriel, en simplifiant à peine, il y a les propriétaires (actionnaires), d'une part, qui ne travaillent pas mais font travailler les autres, et les travailleurs non-propriétaires, d'autre part. 

C'est inévitablement la guerre entre ces deux camps car la richesse, produite exclusivement par les travailleurs, est partagée entre les actionnaires et les travailleurs. Or, chacun veut que sa part soit la plus grosse possible. Logique. 

Et quand les travailleurs grognent trop contre les propriétaires parce qu'injustement ce sont ces derniers qui  prennent les décisions (confer article 17 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789), ces propriétaires appellent l’État, c'est-à-dire la police et éventuellement l'armée, à leur secours. 

Les banques privées en font de même quand elles perdent à leur jeu (risqué mais très lucratif)  de spéculation financière : elles appellent la Banque Centrale (donc les contribuables) à leur secours. 

Notre ennemi (à moins que vous soyez rentier vous-même), c'est l'oligarchie (je préfère ce terme à "aristocratie" car "aristos" signifie "meilleur" en grec) stato-financière (pour reprendre l'expression d'Emmanuel Todd) ; en d'autres termes : les banques privées et l’État complice qui a le monopole de la violence.

Conseil de lecture https://www.humanite.fr/emmanuel-todd-lennemi-de-classe-cest-laristocratie-stato-financiere-683672?fbclid=IwAR22tCZU3TS10VH3ZHOP5b0O7Q402n0d9CrqQkcv9dq_eNQr5Nwk3Gqswjg