mardi 27 février 2018

[FedPapers] Nouvelles révélations sur l'Europe

Chère lectrice, cher lecteur,

Nouvelle révélation dans l’affaire des FedPapers :



Cet épais document est la retranscription, perdue pendant 5 ans, de la réunion de 2012 durant laquelle la Fed, la banque centrale américaine, a décidé de sa stratégie pour retirer progressivement son soutien massif et nocif aux marchés financiers (le détail ici).

Cette fois-ci, cela vient de Steven Kamin.




Steve est un directeur à la Fed. Surtout, il vient du coeur du sérail : étudiant, il a passé sa thèse d'économie au MIT, le Massachusett Institute of Technology... Tout comme Mario Draghi, Ben Bernanke, Mervyn King et Richard Fischer, tous gouverneurs ou anciens gouverneurs de banques centrales (Zone Euro, Royaume-Uni, États-Unis, Israël).

Une vraie mafia que ces gens-là.

Nous sommes P.88 des FedPapers et Steve est en train de rigoler de vous.

En privé Steve a de l'humour.

Il blague sur le prix Nobel de la Paix accordé à l'Europe en 2012. 


Avec le million d'euros accordé en même temps que le prix, l'Europe pourrait peut-être sauver de la faillite la microscopique Principauté d'Andorre... Ou avec beaucoup de levier peut-être même le rocher de Monaco.

Pour le reste dit-il :

«Les politiques européens ne font rien pour endiguer la crise économique.»
Quelques pages plus loin, c'est John Williams, le gouverneur de la Fed de San Francisco, qui fait part de ses craintes sur l'Europe.

Les lecteurs de longue date du Vaillant ne seront pas étonnés : selon John Williams, la Zone Euro est au bord de l'implosion.

L'Italie et l'Espagne n'arrivent pas à suivre le rythme économique dicté par l'Allemagne.

Selon John Williams, le coût du travail n'y a baissé que de 5% depuis la crise alors qu'il devrait encore être diminué d'au moins 20% !

Ces économistes qui nous gouvernent ne voient que les indicateurs. Peu importe l'explosion sociale, peu importe la misère cachée derrières les froids rapports et les mauvaises blagues d'universitaires orgueilleux. 

«Ces intimidants défis menacent l'Europe pour de nombreuses années et je continue à être très inquiet pour l'Europe qui fait peser un risque sur l'économie mondiale.»
 Il y a des élections dimanche en Italie. Et c'est exactement ce qui s'y joue. Ces phrases de 2012 sont plus d'actualité que jamais et permettent de comprendre comment les politiques des banques centrales ont délibérément sapé les fondements mêmes de nos démocraties. 

Elle le savent bien : les banques centrales aujourd’hui préparent le prochain krach comme le révèlent les FedPapers

Le week-end prochain est à haut risque avec le vote pour ou contre la grande coalition allemande ainsi que les élections italiennes. Deux événements qui peuvent faire replonger l’Europe dans une crise bancaire dont elle ne s’est jamais sorti. C’est maintenant qu’il vous faut agir.  

Olivier Perrin 

Le Capitaine Haddock est Marseillais !


Les Etats-Unis ont été en guerre 222 des 239 années de leur existence

“Nous sommes un peuple de la guerre. Nous aimons la guerre parce que nous sommes très bons à la faire. En fait, c’est la seule chose que nous savons faire dans ce putain de pays: faire la guerre, on a eu beaucoup de temps de pratique et aussi parce que c’est sûr que nous ne sommes plus capables de construire une machine à laver ou une voiture qui vaille un pet de lapin ; par contre si vous avez plein de bronzés dans votre pays, dites leur de faire gaffe parce qu’on va venir leur foutre des bombes sur la gueule…”
(humoriste, acteur et scénariste américain)

Les Etats-Unis ont été en guerre 93% du temps de leur existence depuis leur création en 1776 c’est à dire 222 des 239 années de leur existence

Le pays n’a été en paix que 21 ans depuis sa création en 1776
Écrit par Danios en 2011 et repris par le Washington Blog
Février 2015
Ci-dessous j’ai reproduit une chronologie année par année des guerres des Etats-Unis, ce qui révèle quelque chose de vraiment intéressant: Depuis que les Etats-Unis ont été fondés en 1776, ils ont été en guerre 214 ans sur les 235 ans de leur existence (NdT: texte de 2011, une mise à jour a été faire en fin d’article donnant le chiffre avancé). En d’autres termes, il n’y a que 21 années de calendrier durant lesquelles les Etats-Unis n’ont mené aucune guerre.
Pour mettre ceci en perspective:
* Prenez n’importe quelle année au hasard depuis 1776 et il y a 91% (93% avec les chiffes ajustés à 2015) de chances que les Etats-Unis étaient impliqués dans une guerre au cours de cette année là.
* Aucun président des Etats-Unis ne se qualifie vraiment comme étant un président de temps de paix. De fait, tous les présidents des Etats-Unis qui se sont succèdés peuvent être tous considérés comme des “présidents en guerre”.
* Les Etats-Unis ne sont jamais restés une décennie complète sans être en guerre.
* La seule fois où les Etats-Unis sont demeurés 5 ans sans être en guerre (1935-40) fut durant la période isolationniste de la Grande Dépression.

*  *  *

Chronologie année par année des guerres majeures dans lesquelles les Etats-Unis ont été impliqués (1776-2011)

1776 – American Revolutionary War, Chickamagua Wars, Second Cherokee War, Pennamite-Yankee War
1777 – American Revolutionary War, Chickamauga Wars, Second Cherokee War, Pennamite-Yankee War
1778 – American Revolutionary War, Chickamauga Wars, Pennamite-Yankee War
1779 – American Revolutionary War, Chickamauga Wars, Pennamite-Yankee War
1780 – American Revolutionary War, Chickamauga Wars, Pennamite-Yankee War
1781 – American Revolutionary War, Chickamauga Wars, Pennamite-Yankee War
1782 – American Revolutionary War, Chickamauga Wars, Pennamite-Yankee War
1783 – American Revolutionary War, Chickamauga Wars, Pennamite-Yankee War
1784 – Chickamauga Wars, Pennamite-Yankee War, Oconee War
1785 – Chickamauga Wars, Northwest Indian War
1786 – Chickamauga Wars, Northwest Indian War
1787 – Chickamauga Wars, Northwest Indian War
1788 – Chickamauga Wars, Northwest Indian War
1789 – Chickamauga Wars, Northwest Indian War
1790 – Chickamauga Wars, Northwest Indian War
1791 – Chickamauga Wars, Northwest Indian War
1792 – Chickamauga Wars, Northwest Indian War
1793 – Chickamauga Wars, Northwest Indian War
1794 – Chickamauga Wars, Northwest Indian War
1795 – Northwest Indian War
1796 – Pas de guerre majeure
1797 – Pas de guerre majeure
1798 – Quasi-War
1799 – Quasi-War
1800 – Quasi-War
1801 – First Barbary War
1802 – First Barbary War
1803 – First Barbary War
1804 – First Barbary War
1805 – First Barbary War
1806 – Sabine Expedition
1807 – Pas de guerre majeure
1808 – Pas de guerre majeure
1809 – Pas de guerre majeure
1810 – U.S. occupies Spanish-held West Florida
1811 – Tecumseh’s War
1812 – War of 1812, Tecumseh’s War, Seminole Wars, U.S. occupies Spanish-held Amelia Island and other parts of East Florida
1813 – War of 1812, Tecumseh’s War, Peoria War, Creek War, U.S. expands its territory in West Florida
1814 – War of 1812, Creek War, U.S. expands its territory in Florida, Anti-piracy war
1815 – War of 1812, Second Barbary War, Anti-piracy war
1816 – First Seminole War, Anti-piracy war
1817 – First Seminole War, Anti-piracy war
1818 – First Seminole War, Anti-piracy war
1819 – Yellowstone Expedition, Anti-piracy war
1820 – Yellowstone Expedition, Anti-piracy war
1821 – Anti-piracy war (see note above)
1822 – Anti-piracy war (see note above)
1823 – Anti-piracy war, Arikara War
1824 – Anti-piracy war
1825 – Yellowstone Expedition, Anti-piracy war
1826 – Pas de guerre majeure
1827 – Winnebago War
1828 – Pas de guerre majeure
1829 – Pas de guerre majeure
1830 – Pas de guerre majeure
1831 – Sac and Fox Indian War
1832 – Black Hawk War
1833 – Cherokee Indian War
1834 – Cherokee Indian War, Pawnee Indian Territory Campaign
1835 – Cherokee Indian War, Seminole Wars, Second Creek War
1836 – Cherokee Indian War, Seminole Wars, Second Creek War, Missouri-Iowa Border War
1837 – Cherokee Indian War, Seminole Wars, Second Creek War, Osage Indian War, Buckshot War
1838 – Cherokee Indian War, Seminole Wars, Buckshot War, Heatherly Indian War
1839 – Cherokee Indian War, Seminole Wars
1840 – Seminole Wars, U.S. naval forces invade Fiji Islands
1841 – Seminole Wars, U.S. naval forces invade McKean Island, Gilbert Islands, and Samoa
1842 – Seminole Wars
1843 – U.S. forces clash with Chinese, U.S. troops invade African coast
1844 – Texas-Indian Wars
1845 – Texas-Indian Wars
1846 – Mexican-American War, Texas-Indian Wars
1847 – Mexican-American War, Texas-Indian Wars
1848 – Mexican-American War, Texas-Indian Wars, Cayuse War
1849 – Texas-Indian Wars, Cayuse War, Southwest Indian Wars, Navajo Wars, Skirmish between 1st Cavalry and Indians
1850 – Texas-Indian Wars, Cayuse War, Southwest Indian Wars, Navajo Wars, Yuma War, California Indian Wars, Pitt River Expedition
1851 – Texas-Indian Wars, Cayuse War, Southwest Indian Wars, Navajo Wars, Apache Wars, Yuma War, Utah Indian Wars, California Indian Wars
1852 – Texas-Indian Wars, Cayuse War, Southwest Indian Wars, Navajo Wars, Yuma War, Utah Indian Wars, California Indian Wars
1853 – Texas-Indian Wars, Cayuse War, Southwest Indian Wars, Navajo Wars, Yuma War, Utah Indian Wars, Walker War, California Indian Wars
1854 – Texas-Indian Wars, Cayuse War, Southwest Indian Wars, Navajo Wars, Apache Wars, California Indian Wars, Skirmish between 1st Cavalry and Indians
1855 – Seminole Wars, Texas-Indian Wars, Cayuse War, Southwest Indian Wars, Navajo Wars, Apache Wars, California Indian Wars, Yakima War, Winnas Expedition, Klickitat War, Puget Sound War, Rogue River Wars, U.S. forces invade Fiji Islands and Uruguay
1856 – Seminole Wars, Texas-Indian Wars, Southwest Indian Wars, Navajo Wars, California Indian Wars, Puget Sound War, Rogue River Wars, Tintic War
1857 – Seminole Wars, Texas-Indian Wars, Southwest Indian Wars, Navajo Wars, California Indian Wars, Utah War, Conflict in Nicaragua
1858 – Seminole Wars, Texas-Indian Wars, Southwest Indian Wars, Navajo Wars, Mohave War, California Indian Wars, Spokane-Coeur d’Alene-Paloos War, Utah War, U.S. forces invade Fiji Islands and Uruguay
1859 Texas-Indian Wars, Southwest Indian Wars, Navajo Wars, California Indian Wars, Pecos Expedition, Antelope Hills Expedition, Bear River Expedition, John Brown’s raid, U.S. forces launch attack against Paraguay, U.S. forces invade Mexico
1860 – Texas-Indian Wars, Southwest Indian Wars, Navajo Wars, Apache Wars, California Indian Wars, Paiute War, Kiowa-Comanche War
1861 – American Civil War, Texas-Indian Wars, Southwest Indian Wars, Navajo Wars, Apache Wars, California Indian Wars, Cheyenne Campaign
1862 – American Civil War, Texas-Indian Wars, Southwest Indian Wars, Navajo Wars, Apache Wars, California Indian Wars, Cheyenne Campaign, Dakota War of 1862,
1863 – American Civil War, Texas-Indian Wars, Southwest Indian Wars, Navajo Wars, Apache Wars, California Indian Wars, Cheyenne Campaign, Colorado War, Goshute War
1864 – American Civil War, Texas-Indian Wars, Navajo Wars, Apache Wars, California Indian Wars, Cheyenne Campaign, Colorado War, Snake War
1865 – American Civil War, Texas-Indian Wars, Navajo Wars, Apache Wars, California Indian Wars, Colorado War, Snake War, Utah’s Black Hawk War
1866 – Texas-Indian Wars, Navajo Wars, Apache Wars, California Indian Wars, Skirmish between 1st Cavalry and Indians, Snake War, Utah’s Black Hawk War, Red Cloud’s War, Franklin County War, U.S. invades Mexico, Conflict with China
1867 – Texas-Indian Wars, Long Walk of the Navajo, Apache Wars, Skirmish between 1st Cavalry and Indians, Snake War, Utah’s Black Hawk War, Red Cloud’s War, Comanche Wars, Franklin County War, U.S. troops occupy Nicaragua and attack Taiwan
1868 – Texas-Indian Wars, Long Walk of the Navajo, Apache Wars, Skirmish between 1st Cavalry and Indians, Snake War, Utah’s Black Hawk War, Red Cloud’s War, Comanche Wars, Battle of Washita River, Franklin County War
1869 – Texas-Indian Wars, Apache Wars, Skirmish between 1st Cavalry and Indians, Utah’s Black Hawk War, Comanche Wars, Franklin County War
1870 – Texas-Indian Wars, Apache Wars, Skirmish between 1st Cavalry and Indians, Utah’s Black Hawk War, Comanche Wars, Franklin County War
1871 – Texas-Indian Wars, Apache Wars, Skirmish between 1st Cavalry and Indians, Utah’s Black Hawk War, Comanche Wars, Franklin County War, Kingsley Cave Massacre, U.S. forces invade Korea
1872 – Texas-Indian Wars, Apache Wars, Utah’s Black Hawk War, Comanche Wars, Modoc War, Franklin County War
1873 – Texas-Indian Wars, Comanche Wars, Modoc War, Apache Wars, Cypress Hills Massacre, U.S. forces invade Mexico
1874 – Texas-Indian Wars, Comanche Wars, Red River War, Mason County War, U.S. forces invade Mexico
1875 – Conflict in Mexico, Texas-Indian Wars, Comanche Wars, Eastern Nevada, Mason County War, Colfax County War, U.S. forces invade Mexico
1876 – Texas-Indian Wars, Black Hills War, Mason County War, U.S. forces invade Mexico
1877 – Texas-Indian Wars, Skirmish between 1st Cavalry and Indians, Black Hills War, Nez Perce War, Mason County War, Lincoln County War, San Elizario Salt War, U.S. forces invade Mexico
1878 – Paiute Indian conflict, Bannock War, Cheyenne War, Lincoln County War, U.S. forces invade Mexico
1879 – Cheyenne War, Sheepeater Indian War, White River War, U.S. forces invade Mexico
1880 – U.S. forces invade Mexico
1881 – U.S. forces invade Mexico
1882 – U.S. forces invade Mexico
1883 – U.S. forces invade Mexico
1884 – U.S. forces invade Mexico
1885 – Apache Wars, Eastern Nevada Expedition, U.S. forces invade Mexico
1886 – Apache Wars, Pleasant Valley War, U.S. forces invade Mexico
1887 – U.S. forces invade Mexico
1888 – U.S. show of force against Haiti, U.S. forces invade Mexico
1889 – U.S. forces invade Mexico
1890 – Sioux Indian War, Skirmish between 1st Cavalry and Indians, Ghost Dance War, Wounded Knee, U.S. forces invade Mexico
1891 – Sioux Indian War, Ghost Dance War, U.S. forces invade Mexico
1892 – Johnson County War, U.S. forces invade Mexico
1893 – U.S. forces invade Mexico and Hawaii
1894 – U.S. forces invade Mexico
1895 – U.S. forces invade Mexico, Bannock Indian Disturbances
1896 – U.S. forces invade Mexico
1897 – Pas de guerre majeure
1898 – Spanish-American War, Battle of Leech Lake, Chippewa Indian Disturbances
1899 – Philippine-American War, Banana Wars
1900 – Philippine-American War, Banana Wars
1901 – Philippine-American War, Banana Wars
1902 – Philippine-American War, Banana Wars
1903 – Philippine-American War, Banana Wars
1904 – Philippine-American War, Banana Wars
1905 – Philippine-American War, Banana Wars
1906 – Philippine-American War, Banana Wars
1907 – Philippine-American War, Banana Wars
1908 – Philippine-American War, Banana Wars
1909 – Philippine-American War, Banana Wars
1910 – Philippine-American War, Banana Wars
1911 – Philippine-American War, Banana Wars
1912 – Philippine-American War, Banana Wars
1913 – Philippine-American War, Banana Wars, New Mexico Navajo War
1914 – Banana Wars, U.S. invades Mexico
1915 – Banana Wars, U.S. invades Mexico, Colorado Paiute War
1916 – Banana Wars, U.S. invades Mexico
1917 – Banana Wars, World War I, U.S. invades Mexico
1918 – Banana Wars, World War I, U.S invades Mexico
1919 – Banana Wars, U.S. invades Mexico
1920 – Banana Wars
1921 – Banana Wars
1922 – Banana Wars
1923 – Banana Wars, Posey War
1924 – Banana Wars
1925 – Banana Wars
1926 – Banana Wars
1927 – Banana Wars
1928 – Banana Wars
1930 – Banana Wars
1931 – Banana Wars
1932 – Banana Wars
1933 – Banana Wars
1934 – Banana Wars
1935 – Pas de guerre majeure
1936 – Pas de guerre majeure
1937 – Pas de guerre majeure
1938 – Pas de guerre majeure
1939 – Pas de guerre majeure
1940 – Pas de guerre majeure
1941 – World War II
1942 – World War II
1943 – Wold War II
1944 – World War II
1945 – World War II
1946 – Cold War (U.S. occupies the Philippines and South Korea)
1947 – Cold War (U.S. occupies South Korea, U.S. forces land in Greece to fight Communists)
1948 – Cold War (U.S. forces aid Chinese Nationalist Party against Communists)
1949 – Cold War (U.S. forces aid Chinese Nationalist Party against Communists)
1950 – Korean War, Jayuga Uprising
1951 – Korean War
1952 – Korean War
1953 – Korean War
1954 – Covert War in Guatemala
1955 – Vietnam War
1956 – Vietnam War
1957 – Vietnam War
1958 – Vietnam War
1959 – Vietnam War, Conflict in Haiti
1960 – Vietam War
1961 – Vietnam War
1962 – Vietnam War, Cold War (Cuban Missile Crisis; U.S. marines fight Communists in Thailand)
1963 – Vietnam War
1964 – Vietnam War
1965 – Vietnam War, U.S. occupation of Dominican Republic
1966 – Vietnam War, U.S. occupation of Dominican Republic
1967 – Vietnam War
1968 – Vietnam War
1969 – Vietnam War
1970 – Vietnam War
1971 – Vietnam War
1972 – Vietnam War
1973 – Vietnam War, U.S. aids Israel in Yom Kippur War
1974 – Vietnam War
1975 – Vietnam War
1976 – Pas de guerre majeure
1977 – Pas de guerre majeure
1978 – Pas de guerre majeure
1979 – Cold War (CIA proxy war in Afghanistan)
1980 – Cold War (CIA proxy war in Afghanistan)
1981 – Cold War (CIA proxy war in Afghanistan and Nicaragua), First Gulf of Sidra Incident
1982 – Cold War (CIA proxy war in Afghanistan and Nicaragua), Conflict in Lebanon
1983 – Cold War (Invasion of Grenada, CIA proxy war in Afghanistan and Nicaragua), Conflict in Lebanon
1984 – Cold War (CIA proxy war in Afghanistan and Nicaragua), Conflict in Persian Gulf
1985 – Cold War (CIA proxy war in Afghanistan and Nicaragua)
1986 – Cold War (CIA proxy war in Afghanistan and Nicaragua)
1987 – Conflict in Persian Gulf
1988 – Conflict in Persian Gulf, U.S. occupation of Panama
1989 – Second Gulf of Sidra Incident, U.S. occupation of Panama, Conflict in Philippines
1990 – First Gulf War, U.S. occupation of Panama
1991 – First Gulf War
1992 – Conflict in Iraq
1993 – Conflict in Iraq
1994 – Conflict in Iraq, U.S. invades Haiti
1995 – Conflict in Iraq, U.S. invades Haiti, NATO bombing of Bosnia and Herzegovina
1996 – Conflict in Iraq
1997 – Pas de guerre majeure
1998 – Bombing of Iraq, Missile strikes against Afghanistan and Sudan
1999 – Kosovo War
2000 – Pas de guerre majeure
2001 – War on Terror in Afghanistan
2002 – War on Terror in Afghanistan and Yemen
2003 – War on Terror in Afghanistan, and Iraq
2004 – War on Terror in Afghanistan, Iraq, Pakistan, and Yemen
2005 – War on Terror in Afghanistan, Iraq, Pakistan, and Yemen
2006 – War on Terror in Afghanistan, Iraq, Pakistan, and Yemen
2007 – War on Terror in Afghanistan, Iraq, Pakistan, Somalia, and Yemen
2008 – War on Terror in Afghanistan, Iraq, Pakistan, and Yemen
2009 – War on Terror in Afghanistan, Iraq, Pakistan, and Yemen
2010 – War on Terror in Afghanistan, Iraq, Pakistan, and Yemen
2011 – War on Terror in Afghanistan, Iraq, Pakistan, Somalia, and Yemen; Conflict in Libya (Libyan Civil War)
Dans la vaste majorité de ces guerres, les Etats-Unis furent à l’offensive. Danios admet que quelques unes de ces guerres furent défensives ; mais il laisse aussi de côté toutes les opérations secrètes de la CIA renversant des régimes (la liste est longue) et d’autres actes qui pourraient aussi être considérés comme actes de guerre.
Faisons une mise à jour de ce qu’il s’est passé depuis 2011, date de cette analyse:
2012 – War on Terror in Afghanistan, Iraq, Somalia, Syria and Yemen
2013 – War on Terror in Afghanistan, Iraq, Somalia, Syria and Yemen
2014 – War on Terror in Afghanistan, Iraq, Somalia, Syria and Yemen; Civil War in Ukraine
2015 – War on Terror in Somalia, Somalia, Syria and Yemen; Civil War in Ukraine
Donc, nous pouvons ajouter 4 années supplémentaires de guerre. Ceci veut dire 222 sur 239 ou 93% du temps, les Etats-Unis ont été en guerre. (On peut pinailler sur le chiffre exact, mais le haut pourcentage de temps où les Etats-Unis ont été en guerre est clair et sans erreur possible…)
En fait, quasiment toutes les opérations militaires qui ont été lancées depuis la fin de la seconde guerre mondiale, l’ont été par les Etats-Unis.
De plus, les dépenses militaires des Etats-Unis (NdT: son budget de “l’offensive” pour son ministère de l’offensive…) écrasent celles de toutes les autres nations du monde mises ensemble.
Pas étonnant donc que le monde pense de manière dominante que les Etats-Unis sont la menace mondiale #1 pour la paix globale.
Note de Résistance 71 :
Il y a encore des Etats-Uniens (plus qu’on le croit) qui se posent toujours la question suivante: “Pourquoi tous ces gens dans le monde nous détestent-ils ?” A cette question la propagande yankee leur a bourré le crâne depuis des lustres en leur disant: “C’est parce qu’ils sont jaloux de nous, jaloux de notre liberté, jaloux de notre grandeur, jaloux de notre culture.”
Pathétique non ?…

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

vendredi 23 février 2018

Le GNIS, c’est qui, le GNIS ?

21 janvier 2014 / Sonia (Lutopik) 

Le Groupement national interprofessionnel des semences a été créé sous le régime de Vichy. Il dispose de prérogatives importantes. Et représente les grandes firmes semencières, dont l’intérêt n’est pas vraiment celui des paysans.

Le Groupement national interprofessionnel des semences est un organisme à la fois professionnel et officiel, placé sous tutelle du ministère de l’Agriculture. Il veille aux intérêts des grosses entreprises du secteur, participe à l’élaboration des lois qui régissent le commerce des graines et surveille leur application. Un triple rôle propice aux conflits d’intérêts.

Créé sous Vichy en 1941, le Groupement national interprofessionnel des semences et des plants (GNIS) est chargé « d’organiser la production et la commercialisation des semences et plants ». En 1962, ses pouvoirs sont élargis avec la création en son sein du SOC, le Service officiel de contrôle. Il a pour mission de contrôler la qualité et de certifier les semences. Il répond à une demande du ministère de l’Agriculture, qui « voulait rendre obligatoire le contrôle des semences par une entité indépendante », explique François Burgaud, directeur des relations extérieures du GNIS.

Une indépendance toute relative

Le choix du GNIS comme « entité indépendante » est surprenant, ce groupement ayant pour objectif de « défendre les intérêts de la filière semences ». Mais François Burgaud ne voit pas le problème et se veut rassurant : « Pour plus de garanties, il y a un fonctionnaire détaché à la tête du SOC. De plus, le conseil d’administration du GNIS ne donne pas d’instructions au SOC », précise-t-il. La mission de surveillance du GNIS ne s’arrête pas là. L’État a également délégué à l’interprofession la charge de faire respecter la réglementation sur le commerce des semences. Des agents du GNIS sont ainsi commissionnés par la Répression des fraudes pour rechercher et constater les infractions.

Non seulement le GNIS certifie les semences, fait respecter les règles auxquelles sont soumis ses membres, mais il participe aussi à la construction de la législation. Difficile dans ces conditions de ne pas imaginer de conflit d’intérêts… Car il a beau s’en défendre, ce rôle est inscrit dans un article de la loi de 1941 toujours en vigueur : « les propositions du groupement interprofessionnel deviennent obligatoires pour tous les membres des professions intéressées dès qu’elles ont reçu, selon le cas, l’acquiescement du ministre secrétaire d’État à l’Agriculture ou du commissaire du Gouvernement ».
Le GNIS représente aussi souvent la France lors des rencontres internationales consacrées aux semences. À Bruxelles, le gouvernement français a envoyé en tant qu’experte nationale Isabelle Clément-Nissou, auparavant directrice des relations internationales du GNIS, pour élaborer le projet de loi européen sur le commerce des semences.

Pour justifier le strict encadrement du commerce des semences, François Burgaud explique que « c’est un secteur trop important pour laisser le libre jeu aux marchés. Si toute la récolte de blé française est mauvaise une année, c’est dramatique ». De la grosse multinationale au maraîcher qui vend occasionnellement des plants sur les marchés, tous les acteurs de la filière doivent adhérer au GNIS. Une obligation jugée abusive par de nombreux petits agriculteurs ou semenciers qui estiment qu’une adhésion forcée à un groupement professionnel est contraire à la liberté d’association. Le GNIS, lui, se défausse sur l’État : cette obligation d’inscription « serait scandaleuse si c’était une décision du GNIS. Mais c’est l’État qui l’impose, pour des raisons sanitaires et de surveillance des bonnes pratiques. Et puis ça intéresse la France de savoir ce qui circule sur son territoire », justifie François Burgaud.

Si tout le monde est obligé de prendre sa carte au GNIS, celui-ci ne représente pourtant qu’une petite partie de ses adhérents : les gros semenciers. C’est pour eux qu’est faite la législation, notamment l’obligation d’inscription au catalogue des variétés autorisées à la commercialisation et généralement protégées par des titres de propriété intellectuelle. Alors que de nombreux agriculteurs et petits semenciers demandent un assouplissement des règles pour la commercialisation des semences paysannes, le GNIS se range du côté des entreprises agrochimiques et fait la chasse à ceux qui vendent des variétés non inscrites au catalogue.

Ainsi, au printemps dernier en Ariège, sur le marché de Lavelanet, quatre maraîchers qui proposaient quelques plants à la vente ont été menacés d’une amende de 450 € parce qu’ils ne détenaient pas la carte du GNIS et qu’ils vendaient des plants de variétés non inscrites au catalogue officiel. Grâce à la mobilisation rapide du Réseau Semences Paysannes et de la Confédération paysanne d’Ariège, une manifestation est organisée à Toulouse et l’affaire s’arrête là. Car le GNIS le sait bien, depuis qu’il a intenté un procès à l’association Kokopelli en 2005, la médiatisation de telles affaires lui est toujours défavorable.


Source :  https://reporterre.net/Le-GNIS-c-est-qui-le-GNIS

Athéisme vs Christianisme

Face à l'univers qui nous entoure, il me semble tout à fait naturel de s'interroger. La différence entre les scientifiques et les religieux repose dans la question qui est posée :
- "Comment ?" pour les premiers
- "Pourquoi ?", pour les seconds.

Le simple fait de demander "Pourquoi ?" sous-entend qu'il y a un sens à  tout ce que nous observons, un dessein, une volonté consciente organisatrice de l'univers.

Jean d'Ormesson l'exprimait habillement en disant : "Entre le chaos et le mystère, j'ai choisi le mystère." C'était un agnostique mais qui appelait son mystère "Dieu" (faute d'un terme plus approprié et aussi parce qu'il était d'éducation catholique).

Reconnaissant que les religions permettent également de lever l'angoisse de la mort (avec une "âme éternelle" qui se réincarnera ou qui sera récompensée à la fin des temps voire dès la mort du corps), je ne suis pas hostile aux religions.

Par contre, je suis hostile aux attaques de certains individus ou religions vis-à-vis de celles et ceux qui ne pensent pas comme eux. Alors, je publie ici deux images (avec des textes en anglais) qui montrent l'exaspération de certains athées face à l'ignorance et l'intolérance des évangélistes chrétiens (notamment ceux issus des États-Unis d'Amérique).


Citation d'Aldous Huxley, auteur du roman dystopique "Le Meilleur des mondes"


Dire qu'au moment où Aldous Huxley écrivait sa dystopie "Le meilleur des mondes", ce n'était que de la science-fiction. Aujourd'hui, c'est la réalité ! "Du pain et des jeux" disaient les dirigeants romains pour dominer la plèbe.

Lire à ce sujet, d'Edward Bernays : "Propaganda - Comment manipuler l'opinion en démocratie" (1928; téléchargeable en pdf). C'est l'inventeur; Aldous Huxley s'en est largement inspiré. 

jeudi 22 février 2018

Quand "Science et Vie Junior" parle de politique ...

Je suis abonné au magazine "Science et Vie Junior" et, à plusieurs reprises déjà, j'ai constaté que des articles politiques (adressés sournoisement à des adolescents !) se glissaient dans ses pages.

Les articles en question :
- encensaient l'Union Européenne (cette entité supranationale créée par des industriels et des banquiers qui est l'incarnation du pouvoir des grands marchands sur les politiques nationales)
- et décriaient les "conspirationnistes" et autre "théorie du complot" (c'est-à-dire ceux qui dénoncent l'influence indécente des lobbies) comme le font tous les grands médias français, propriété des dix individus parmi les plus riches du pays (tous milliardaires).

Comme ces articles n'étaient pas signés (contrairement à tous les autres articles de vulgarisation scientifique), je me suis demandé qui  parlait, qui donnait son opinion politique bien subjective.

Première étape de l'enquête : le magazine Science et Vie Junior appartient au groupe Mondadori France qui est une filiale du groupe Mondadori.

Deuxième étape : ce groupe, qui a été fondé par Arnoldo Mondadori en 1907, est le plus grand groupe de presse italien. Il est la propriété à 50,24% de Fininvest. Il est dirigé par une certaine Marina Berlusconi.

Troisième étape : Maria Elvira Berlusconi dite Marina Berlusconi (née le à Milan) est une femme d'affaires italienne, présidente de Fininvest et du groupe Arnoldo Mondadori Editore.
Elle est la fille de l'homme d'affaires et homme politique Silvio Berlusconi et de sa première épouse, Carla Elvira Dall'Oglio.

En conclusion, quand "Science et Vie Junior" parle de politique, c'est l'opinion de la famille Berlusconi qui s'exprime. C'est bon à savoir ! 

mardi 20 février 2018

Comment détruire un service public


Voyage en Misarchie

Avez-vous déjà imaginé une société sans État ? Sortie du capitalisme marchand ?

Emmanuel Dockès, juriste de profession, s'est essayé à cet exercice. Dans cet essai, il nous présente une vision non totalitaire de la société, la "Misarchie".

« En Misarchie, l’État a été remplacé par une juxtaposition de « districts », des « communs » auxquels les habitants adhèrent automatiquement, en fonction de leur présence sur un lieu donné et des services publics à organiser. Ceux-ci sont complétés par des « associations » (associations à but non lucratif, entreprises…) auxquelles l’adhésion est libre et volontaire. Ces structures s’appuient sur une loi fondamentale, sur laquelle se superposent les législations des districts ou des associations. »

Pour en savoir plus lire «Voyage en misarchie» : http://bit.ly/2GgLcHI

Crédit vidéo : France Télévisions

dimanche 18 février 2018

Comment muter en citoyen adulte ? - Etienne Chouard



Etienne Chouard est enseignant en économie à Marseille. Il s'est distingué en 2005 en s'opposant au traité constitutionnel européen. Depuis il cherche la cause principale des injustices sociales et défend l'idée d'une assemblée constituante d'origine citoyenne.

0'30 – Loi Macron et article 49-3 ;
6'08 – compétence des représentants politique ;
8'18 – 3ème et 4ème République ;
10'45 – Nouvelles technologies et Démocratie ; 
18' – Problème technique ou politique ? ; 
19'30 – Pouvoir politique vs pouvoir économique ; 
22'10 – Inflation législative et démission du politique ; 
26'10 – Création monétaire et chartalisme ; 
34'05 – Conseils de lecture :
David Graeber – 5000 ans d'histoire de la dette
David Graeber – La démocratie aux marges
David Graeber – Bureaucratie
Rousseau – Du contrat social
Rousseau – Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes
Rousseau – Discours sur les sciences et les arts
Kropotkine – L'entraide
Kropotkine – Morale anarchiste
Kropotkine – La conquête du pain
Alain – Propos sur le pouvoir
Jean-Paul Marat – L'ami du peuple

 Source : https://www.youtube.com/watch?v=GTk-nuX70MQ

Une alternative monétaire enthousiasmante : LA MONNAIE LIBRE – entretien avec Stéphane Laborde, concepteur de la Théorie Relative de la Monnaie (TRM)

Chers amis,

Comme vous le savez peut-être, je réfléchis depuis plus de dix ans aux alternatives monétaires, en y cherchant le moyen de notre émancipation politique et économique : selon moi, aucune réelle souveraineté politique n’est concevable sans une réelle souveraineté monétaire ; autrement dit, toutes les alternatives monétaires ne sont pas émancipantes pour le corps social.

Il y a bien longtemps que je vous parle de la monnaie libre, comme une des deux plus prometteuses alternatives monétaires que je connaisse, avec le chartalisme (qui va beaucoup plus loin que la « monnaie pleine »).

Stéphane Laborde, grand amateur de mathématiques et d’échecs, a conçu la Théorie Relative de la Monnaie (TRM), et cette théorie assez épatante vient de prendre corps et vie, au printemps 2017, à travers une vraie MONNAIE, LIBRE, qui s’appelle Ğ1 (prononcer june) mémorisée et sécurisée dans une base de données partagée (libre, évidemment) gérée sur duniter.org.

Je vous présente ici un entretien récent avec Stéphane, à la maison, au cours duquel il nous explique cette nouvelle possibilité monétaire offerte aux humains, dans la plus rigoureuse liberté et la plus parfaite égalité :
- soit on le veut et on les rejoint, tout simplement,
- soit on ne le veut pas et ça fonctionnera quand même, sans nous ; pas besoin d’attendre que nous soyons tous convaincus.

Pas besoin non plus d’attendre le feu vert d’une autorité privilégiée : on peut s’en servir ici et maintenant, sans attendre. C’est pour ça que c’est enthousiasmant, et c’est une de ses grandes forces, et même une exclusivité décisive, de la monnaie libre : on peut tous s’en servir, tout de suite, librement.

Je vois trois grandes forces à cette alternative monétaire :
• La pertinence de son fondement : une production invariante de valeur économique de référence par tous les êtres humains vivants qui le souhaitent.
• La permanence égalitaire et autonome de sa production, et donc de sa répartition.
• La liberté absolue d’y adhérer ou pas, dès aujourd’hui : il suffit de le vouloir pour commencer le changement.

Il me semble que la TRM, devenue aujourd’hui bien réelle et bien pratique avec la Ğ1 (june), devrait être découverte, travaillée et apprivoisée par tous les citoyens qui cherchent à se libérer de la tyrannie bancaire, et ce malgré la corruption profonde de l’État par les usuriers (ceux qui ont volé aux peuples la création monétaire).

Etienne Chouard

Voyez vous-même : http://chouard.org/blog/2018/02/13/une-alternative-monetaire-enthousiasmante-la-monnaie-libre-entretien-avec-stephane-laborde-concepteur-de-la-theorie-relative-de-la-monnaie-trm/

Vidéos (en cinq parties)







Sources des vidéos 

#1 : https://youtu.be/HT5GtDTnhNU
#2 : https://youtu.be/OXY63_KQDyo
#3 : https://youtu.be/jsk4b-0MpXc
#4 : https://youtu.be/AaUkUMpqZmI
#5 : https://youtu.be/9pZqlS5QSWY

jeudi 15 février 2018

Citation de l'auteur canadien Jean-Michel Wyl

Voir aussi : http://www.linternaute.com/biographie/jean-michel-wyl/

Réfléchir, c'est déjà commencer à désobéir.

Réfléchir (à une nouvelle structure pour la société, à une nouvelle constitution), c'est déjà commencer à désobéir.

La confédération de communes est un projet décrit par Jean Meslier au début du XVIIIème siècle, puis repris par d'autres philosophes comme le contemporain Murray Bookchin et même un projet voulu (mais jamais appliqué pour cause d'assassinat) par le Mahatma Gandhi (qui désirait, pour l'Inde, non pas un État fédéral "Union Indienne" -mis en place par les plus puissants partis politiques- mais une "République des villages"). 

Personnellement, j'adhère complètement à cette structure à "subsidiarité ascendante" qui permettrait d'appliquer localement la démocratie (la vraie, celle des délibérations, des assemblées de village, de quartier). 

Notre auto-formation citoyenne via les ateliers constituants (inaugurés par Etienne Chouard) peut/doit se compléter par cette vision d'ensemble, démocratique, confédérative, "municipaliste", "communaliste".

lundi 5 février 2018

Chris Hedges - la pathologie des super-riches

Un extrait d'une interview de Chris Hedges, journaliste et activiste américain.


Sourcehttps://youtu.be/_4Cvcz97YRg

La République des grands bourgeois

Le système politique dans le quel nous vivons est fondé sur l'élection. 

Mais ce n'est pas le type d'élection démocratique (façon athénienne) où les citoyens votaient eux-mêmes les lois. 

Non, dans les républiques modernes (depuis la Révolution française grosso modo), les élections servent à désigner des "maîtres" qui prendront les décisions à la place des électeurs (on ne peut plus utiliser décemment le terme "citoyen"). C'est le premier biais. 

Le deuxième (qui est sans doute aussi important), c'est que les candidats aux élections peuvent être aidés financièrement. Il y a donc de "gros" candidats (qui sont très riches eux-mêmes ou aidés par les très riches) et les "petits" candidats (qui ne gagnent jamais mais qui donnent l'illusion de la pluralité du choix). Comme les élus sont financés par les plus riches, ils prennent des décisions qui vont toujours convenir aux plus riches. Une classe privilégiée (les grands bourgeois) a ainsi succédé à une précédente classe privilégiée (les nobles et les ecclésiastiques). 

Le système républicain est biaisé, conçu pour écarter du pouvoir les personnes les plus modestes, et pour concentrer tous les pouvoirs dans celles d'une oligarchie : les grands marchands.

Le problème n'est pas qu'il y ait des gens riches; c'est que ces gens riches aient un contrôle absolu sur le système politique et qu'ils en abusent. Par exemple, l'utilisateur/consommateur subi ce que le législateur a laissé passer (obsolescence programmée, produits cancérigènes, etc.) pour le plus grand profit des industriels, des grands marchands et des banquiers qui, eux, consomment certainement des produits sains et chers.

Dans des entreprises coopératives ou équivalentes (où les travailleurs sont aussi les propriétaires), les gains seraient mieux distribués. Le pouvoir de corruption diminuerait parce que dilué dans la masse. Ce ne serait pas suffisant pour résoudre les problèmes politiques décrits ci-dessus mais cela contribuerait à améliorer la situation. 

Tout est dans la concentration des pouvoirs. Plus il y a concentration, plus il y a risque d'abus de pouvoirs.

La Terreur économique

Définition :

" Les Montagnards ("révolutionnaires non modérés") prennent le pouvoir en 1793. Pour faire face à la situation et poussés par les sans-culottes parisiens ("révolutionnaires souvent de milieu ouvrier ou artisan portant un pantalon"), ils instaurent la Terreur économique et politique. Un Comité de salut public mené par Robespierre, bloque les prix et le salaires. Il terrorise, pourchasse et guillotine les suspects (nobles, prêtres, opposants à la Révolution ...)."

Ainsi donc, la "Terreur économique" consiste à "bloquer les prix" (pour empêcher qu'ils ne montent en temps de pénurie) et "bloquer les salaires" (pour éviter qu'ils ne baissent face à des carnets de commande affectés eux-aussi par la situation de guerre ou de menaces intérieure -contre-révolutionnaires vendéens- et extérieure -armées autrichienne et anglaise-).

On comprend que les grands bourgeois, marchands et industriels, aient détesté cet empêcheur-de-faire-du-profit-sur-le-dos-des-sans-culottes qu'était Robespierre !

L'Histoire est écrite par les vainqueurs.   


Source de l'extrait : Vu dans un manuel scolaire destiné aux élèves de CM1 ("Histoire Géographie Histoire des arts", CM1 Cycle 3, collection Les Ateliers Hachette, édition Hachette éducation", programmes 2008, page 86)

jeudi 1 février 2018

[Déjà un an de censure par diffamation] Droit de réponse d’Étienne Chouard aux allégations mensongères du journal Le Monde sur son prétendu «Décodex»

Le 1er février est le jour anniversaire de la création en France par le journal Le Monde d’un lamentable outil-de-censure-des-concurrents-gênants, intitulé « Décodex ».
Je commémore ce jour de deuil pour la liberté de la presse en France par cette demande de publication d’un droit de réponse :
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Droit de réponse d’Étienne Chouard aux allégations mensongères du journal Le Monde sur son prétendu « Décodex »
Le Monde me fait l’immense honneur de se pencher sur mes travaux, que je mène depuis plus de dix ans, sur le gouvernement représentatif, sur les critères de la démocratie, sur le processus constituant nécessairement populaire, sur le tirage au sort en politique et sur la souveraineté monétaire et politique, pour qu’advienne enfin une vraie liberté, une vraie égalité et une vraie fraternité au sein des peuples et entre les peuples du monde entier.
Son intérêt est cependant tout relatif en ce qu’il s’accompagne d’une mise à l’index d’écrits qu’il n’a probablement jamais consultés.
C’est ainsi que mes deux pages http://etienne.chouard.free.fr/Europe/ et http://chouard.org/blog/ (Blog du Plan C) ont été classées parmi les sites peu fiables par le tristement célèbre DÉCODEX, fruit bizarre d’accords financiers entre le quotidien français et de grands groupes américains du type Google (Cf. Le Monde, « Google finance de plus en plus l’innovation dans les médias français », édition du 17 novembre 2016, annonçant la création d’un « futur service de démontage des rumeurs »).
Le motif avancé ? « la diffusion des théories sur un prétendu « nouvel ordre mondial » sans preuve ni vérification » (sic).
Pourtant, aucune des trois "enquêtes" mentionnées en dessous dudit classement ne fait état d’un quelconque écrit par lequel j’affirmerais l’existence d’un prétendu « nouvel ordre mondial ».
Ni l’article de l’Express du 17 novembre 2014, ni celui des Inrockuptibles du 23 novembre 2014, ni celui de l’Obs du 26 mars 2012, tous trois cités comme sources du DÉCODEX, n’autorisent le jugement péremptoire, malveillant, définitif, des journalistes du Monde sur ma personne et mes idées.
« Décodex », usine à « fake news »
Au surplus, l’emploi de l’expression « nouvel ordre mondial » pourrait-il seulement justifier ladite mise à l’index quand on sait qu’elle est communément employée tant par Le Monde lui-même — qui l’évoque dans des milliers (!) de pages (source) — que par d’éminentes personnalités intellectuelles ou politiques (Kissinger, Attali, Sarkozy, George Bush père, etc.) ?
Le seul point commun de ces trois « enquêtes », d’inégales factures, est la richesse immense des propriétaires des médias qui les ont publiées, soit précisément les personnes qui peuvent légitimement se considérer menacées par les thèses politiques profondément populaires que je défends avec ardeur.
La haine que le DÉCODEX exprime est celle des riches contre le peuple compris dans sa définition concrète, réelle et prolétaire, qui est à l’origine des grèves et des révolutions.
Je défends principalement une idée originale et puissante d’auto-émancipation des peuples par rapport à leurs exploiteurs, à travers des ateliers constituants populaires : je prétends que ce n’est pas aux hommes au pouvoir d’écrire les règles du pouvoir, ce n’est pas aux professionnels de la politique d’écrire ou de réviser la constitution.
Seuls les citoyens sont légitimes et capables pour rédiger, pour réviser et pour protéger une constitution digne de ce nom.
L’enjeu sociétal majeur de cette idée est de retirer aux plus riches le contrôle politique des sociétés humaines, 1) en remplaçant le faux « suffrage universel » (élire des maîtres parmi des candidats que les riches peuvent aider) par un vrai suffrage universel (voter les lois), et 2) en contrôlant sévèrement les cinq pouvoirs (législatif, exécutif, judiciaire, monétaire et médiatique) par des Chambres de contrôles tirées au sort.
Il est notamment une idée puissante que je défends de toutes mes forces et qui déplaît peut-être souverainement aux richissimes propriétaires du Monde (et qui expliquerait peut-être la campagne de dénigrement que je subis depuis le grand succès de la courte vidéo de mon passage à Ce soir ou jamais au début septembre 2014, plus de 35 millions de vues sur Facebook, vidéo dans laquelle je dénonce précisément l’achat des journaux par des milliardaires pour gagner les élections et nous imposer leur droit), ce qui défrise peut-être les subordonnés des riches propriétaires du Monde, donc, c’est cette idée que l’information du peuple ne devrait jamais pouvoir être appropriée par personne et qu’une constitution digne de ce nom prévoirait assurément que tout journal doit appartenir à ses journalistes et ne peut en aucun cas être acheté comme une marchandise (que ce soit par une entreprise ou par un particulier).
Le dénigrement, qui est l’âme de ce DÉCODEX, ridicule entreprise de censure animée par des journalistes quelque peu fatigués par avance des enquêtes qu’ils n’ont pas commencées, exprime le véritable but poursuivi qui n’est ni la vérité ni l’information du public : il s’agit de discréditer une opinion politique en la déclarant non fiable sans même l’avoir jamais discutée.
Étienne CHOUARD.
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Pour résumer, le journal d’information dit « de référence », Le Monde, une fois annexé par trois milliardaires, laisse tranquille ses faux « concurrents » (qui sont plus des complices que des concurrents depuis qu’ils ont été achetés eux aussi par les mêmes milliardaires), et dénigre gravement ses principaux concurrents (les journalistes amateurs, indépendants), ce qui est à la fois 1) déloyal et 2) illégal.
Donc, je demande au journal Le Monde d’afficher sur la page diffamatoire (permanente) de son prétendu Décodex un droit de réponse (permanent), sous la forme très brève suivante :
Droit de réponse d’Étienne Chouard aux allégations mensongères du journal Le Monde sur son prétendu « Décodex » : http://chouard.org/blog/2018/02/01/droit-de-reponse-d-etienne-chouard-aux-allegations-mensongeres-du-journal-le-monde-sur-son-pretendu-decodex-2/