Ce vif désaccord est vraiment regrettable car, avec un peu plus de temps, et de calme, ces deux personnes auraient certainement pu s'entendre, se rendre compte que leurs propositions étaient tout simplement complémentaires.
Michel Onfray parlait des consommateurs de drogues et critiquait la répression qu'incarnait la sénatrice avec son appel à l'armée. Il demandait en outre aux politiques de proposer une autre société que celle de la consommation, de la valorisation par le pouvoir d'achat, bref : de faire rêver. Propositions pour un changement de société, sur le long terme, forcément.
Samia Ghali parlait des trafiquants de drogues, qui utilisent des armes de guerre pour s'entretuer et faire régner le non-droit dans certains quartiers de la ville. A court terme, elle n'avait pas d'autre choix, pour protéger la vie et la sécurité des citoyens, que de faire appel à la force. Vu son parcours personnel (issue des quartiers populaires, ayant eu plusieurs de ses proches tués par la drogue ou son trafic durant leur jeunesse ...), on ne peut imaginer que Samia Ghali ne connaisse parfaitement le problème et quelques solutions.
2 commentaires:
Samia Ghali est dans la pratique de la politique. Elle "voit" ce qui est nécessaire à ceux dont elle a la charge, quand elle n'en reçoit pas les demandes.
Michel Onfray est dans la théorie, qu'il fabrique dans sa tête, à partir de son idée du bien et du mal.
À chacun son métier.
Tout à fait d'accord avec vous.
A chacun son métier.
Le politique gère les problèmes de la cité au présent tandis que le philosophe donne les orientations pour le futur.
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