L’UPR exprime son dégoût et son extrême
indignation devant la déclaration d’Emmanuel Macron, plaisantant sur le drame de
l'immigration illégale à Mayotte qui provoque chaque année des milliers de
morts.
Il a en effet indiqué que le "kwassa-kwassa pêche peu, mais il amène du
Comorien", assimilant ainsi des désespérés, risquant leur
vie, à une espèce générique de poissons.
Le président de la République a fait cette
déclaration indigne de sa fonction lors d'une visite au Centre régional
opérationnel de surveillance et de sauvetage atlantique (CROSS) d'Etel, dans le
Morbihan. Celle ci a été relevée par les journalistes de Quotidien puis relayée
par plusieurs autres titres de presse.
L'UPR tient à rappeler que, selon des sources déjà anciennes, de 12 000 à 20 000 Comoriens ont péri en tentant
d'entrer à Mayotte à bord des kwassa-kwassa, petites embarcations fragiles à
l'origine de nombreuses noyades dans le canal du
Mozambique.
L’UPR souligne que, si un autre responsable
politique avait eu l'indécence de tenir des propos aussi abjects, il eût
probablement fait l'objet de poursuites judiciaires de la part du Gouvernement,
et l'ensemble de la classe médiatique aurait fait part de son émotion et de son
indignation.
L'UPR demande solennellement au président de la
République de présenter ses excuses publiques, tout particulièrement aux
Français d’origine comorienne dont il était allé hypocritement briguer les
suffrages lors de son meeting à Marseille le 1er avril 2017.
Nous rappelons qu'Emmanuel Macron n'en est pas à sa première déclaration chargée de cynisme et de mépris pour
la misère humaine.
En effet, alors tout juste nommé ministre de
l’Économie, M. Macron avait utilisé des termes odieusement blessants à l'égard des employées de
l'entreprise Gad, qu'il avait décrites comme "illettrées", avant de s'en
excuser.
Il s'était également emporté il y a un an face à
un ouvrier en lui lançant que "le meilleur moyen de se payer un costard, c'est
de travailler".
Lors de la campagne présidentielle, M. Macron
avait encore créé une polémique en qualifiant le Pas-de-Calais de territoire où "il y a beaucoup de tabagisme et
d’alcoolisme."
En conclusion, l’UPR
appelle tous les Français de cœur à sanctionner le parti de M. Macron (La
République en Marche) aux élections législatives en empêchant ce personnage,
bouffi d'orgueil par la courtisanerie qui l'entoure, de disposer dangereusement
et sans contrepoids de tous les pouvoirs de l’État.
Dominique
FRUT
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