François Hollande vient de confirmer qu’il accorderait le droit de vote aux étrangers dès la première année de son mandat.
Cette
mesure devrait être adoptée, selon "l’agenda du changement" présenté
par le candidat socialiste, entre la fin du mois d’août 2012 et juin 2013.
Par
pur cynisme et calcul électoral, les socialistes ont fait du droit de vote aux
étrangers une priorité - rappelons que ce fut la première loi adoptée par la
nouvelle majorité socialiste au sénat le 8 décembre dernier.
Hollande veut
remplacer le vote populaire par le vote communautaire.
Les
résultats du premier tour de l’élection présidentielle confirment que la gauche
a perdu une grande partie de l’électorat populaire. Au sein des états-major du
PS, cela fait déjà plusieurs années que l’on s’interroge sur la manière de
compenser cette perte.
En
juin dernier, la fondation Terra nova,
organisation très proche du PS, publiait une note établissant la stratégie électorale de la
gauche pour les prochaines élections. On pouvait y lire, notamment : "
La France de la diversité est presque intégralement à gauche.
L’auto-positionnement des individus révèle un alignement des Français d’origine
immigrée à gauche – de l’ordre de 80-20. On retrouve des scores de cette
ampleur dans les bureaux de vote des quartiers populaires."
Les socialistes ont poussé encore plus loin cette analyse en établissant une véritable cartographie électorale en fonction de la nationalité des étrangers. Toujours dans cette note, on peut lire que le vote en faveur de la gauche " se vérifie quelle que soit l’origine nationale. Il est le plus massif pour les Français d’origine africaine (tant sub-saharienne que maghrébine) et se renforce nettement pour la seconde génération par rapport à la première (de l’ordre de 10 points). La seule exception est la première génération d’origine asiatique, qui reste polarisée à droite par anticommunisme."
Dès
lors, on comprend mieux la détermination des socialistes qui espèrent ainsi se
constituer avec le vote des étrangers, une nouvelle clientèle électorale plus
fidèle et plus facile à manœuvrer que l’électorat populaire qui lui a tourné le
dos.
D’ailleurs, dès dimanche dernier, la manœuvre a fonctionné, puisque 700 imams ont appelé, lors de la prière du vendredi soir, leurs fidèles à voter pour François Hollande, déclarant même que le vote blanc ou l’abstention sont haram, c’est-à-dire interdit par l’Islam.
Qu’attendent-ils en échange ? Quelles promesses leur ont fait les socialistes ? La régularisation massive des sans-papiers ?, comme le proposent Jean-Luc Mélenchon et Eva Joly, les principaux alliés de François Hollande. Ce serait totalement conforme à la stratégie arrêtée par le PS. En effet, Terra nova soulignait une limite à la stratégie proposée : le poids des minorités en France était pour eux trop limité (Sic). "Les minorités constituent une population en expansion mais au poids démographique faible : seuls 5 % des Français ont deux parents immigrés ; on peut estimer à 15 % les Français issus de la diversité. Rien à voir avec les Etats-Unis, où la part des minorités atteint près de 30 %.", regrette-t-elle. On comprend ainsi la tentation de la gauche de régulariser tous les sans-papiers pour créer un appel d’air susceptible d’accroître l’immigration en France. Un tel projet, quand il sera mis en place, permettra à la gauche de se maintenir au pouvoir en s’appuyant sur un électorat qui lui est acquis.
Ne bradons pas
la citoyenneté française qui s’incarne dans le droit de vote
Malheureusement
ce cynisme électoral risque de mettre à terre un des derniers fondements de
notre modèle républicain. Depuis des siècles, la citoyenneté française
s’incarne dans le droit de vote qui fait le lien entre la citoyenneté et la
nationalité.
Accorder
le droit de vote aux étrangers serait un coup de canif de plus dans notre
modèle républicain déjà bien fragile !
Parce
que nous ne pouvons pas accepter qu’un étranger qui n’a jamais souhaité devenir
Français, en faisant l’effort sincère de s’intégrer, puisse, malgré tout, voter
et être élu en France, nous devons nous mobiliser pour dire non au droit de
vote des étrangers et empêcher François Hollande de le mettre en place.
C’est
pourquoi, je vous invite à diffuser massivement ce texte qui lève le voile sur
la stratégie de François Hollande et du parti socialiste.
1 commentaire:
"Ne bradons pas la citoyenneté française qui s’incarne dans le droit de vote" dit l'article.
Il est vrai que la citoyenneté, en général, s'incarne dans le droit de vote. Mais le droit de vote (des lois) n'existe en France que pour les députés et les sénateurs. Pour tous les autres, pseudo-citoyens, seul le droit d'élire existe. Nous ne sommes pas des citoyens. Nous ne sommes que des électeurs.
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