François Hollande n'aura pas attendu deux années pour décevoir ses électeurs socialistes, comme son prédécesseur François Mitterrand qui n'avait mené une politique de gauche que de 1981 à 1983. En quelques mois à peine, la grande majorité des Français se sent sinon trahie au moins profondément déçue.
Profitant d'un tapage médiatique autour de la question du "mariage pour tous" (comprendre le mariage homosexuel et l'adoption des enfants par des couples homosexuels), le gouvernement socialiste a annoncé la hausse de la TVA (ce qui a fait titrer Le Canard Enchaîné : "Adieu la TVA sociale, bonjour la TVA socialiste") et la baisse des cotisations/charges patronales pour créer près de 300 000 emplois (une mesure digne d'un gouvernement de droite), sans parler du retour aux quatre jours et demi d'école avec suppression de "l'aide personnalisée" consacrée aux élèves en difficulté.
Du coup, même les enseignants traditionnellement de gauche crient au scandale ! François Hollande a retourné sa veste (et son ministre Arnaud Montebourg "mangé son chapeau" comme l'a titré Le Monde ) et déçu beaucoup plus vite que François Mitterrand. Cette corporation viscéralement de gauche en vient à regretter Nicolas Sarkozy et à reconnaître que Marine Le Pen avait raison (!) en disant que "l'UMP et le PS, c'est la même chose". Le PS y ajoutant même l'hypocrisie.
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