mercredi 21 novembre 2012

Dispersions régionales de l'humanité

Extrait de la thèse : "Modélisation de la démographie des populations humaines préhistoriques à l'aide de données environnementales et génétiques" par Nicolas Ray


 L'hypothèse d'une origine africaine récente est donc favorisée par un grand nombre de chercheurs actuels. En se basant sur ce modèle, plusieurs tentatives de synthèse phylogéographique, paléoanthropologique et paléoclimatologique ont abouti à des hypothèses de routes d'expansions menant aux colonisations régionales de toutes les parties du monde. Une représentation schématique possible de ces routes d'expansion est présentée dans la Figure 2.2. Ce schéma, tiré de Cavalli-Sforza et Feldman (2003), est une synthèse des travaux de Underhill et al. (2001) et de Lahr et Foley (1994; 1998).
      

Fig. 2.2. : Schéma potentiel de dispersions globales de l'Homme moderne
Tiré de Cavalli-Sforza et Feldman (2003)
      Les dates supposées d'arrivées sont indiquées.
      Selon cette théorie, une petite population, originaire plus probablement d'Afrique de l'est, aurait connue une expansion démographique et spatiale aux alentours de 100 ka. Cette expansion aurait été suivie plus tard par une ou plusieurs autres expansions (entre 40 ka et 60 ka) qui auraient permis aux Hommes modernes de s'étendre au-delà du continent africain et d'arriver en Asie en passant soit par le Levant, soit par la Péninsule Arabe via la détroit d'Afar (sud de la Mer Rouge) (Lahr et Foley, 1998).

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