vendredi 2 novembre 2012

La campagne contre l'islamophobie « Nous aussi sommes la nation » est déjà un échec

Cette campagne de communication moderne est l’œuvre du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), qui tente de décrisper le débat national autour de la place de l’islam en France.

La première image s'inspire du Serment du Jeu de paume en 1789, peinture de Jacques-Louis David.


Mais cette récupération de, ou cet hommage à, l'histoire française ne fera pas oublier une autre image très contemporaine : les drapeaux tunisiens, marocains et algériens flottant sur la place de La Bastille le 7 mai 2012 pour saluer la victoire de François Hollande à l'élection présidentielle.


Imaginez des drapeaux français flottant dans l'un de ces pays au soir d'une élection présidentielle ! On qualifierait les porte-drapeaux de termes tels que "colons" ou "envahisseurs" ... et on les traiterait violemment comme tels.


La deuxième image s'intitule « Une famille française, 2012 ». Elle montre deux « Français de souche », convertis à l’islam : elle, enseignante, un foulard élégant en guise de hijab, lui charcutier (sans porc) en région parisienne, leurs deux filles sur les genoux.
Forcément, on y verra le signe d’un prosélytisme islamique, ou en tout cas la promotion d’une vision religieuse au sein d’une France farouchement laïque.

Pour illustrer l'intégration, il aurait fallu préférer à cette image celle d'un couple de "Français d'origine maghrébine" en train de déguster un pastis ou un verre de vin et des tranches de saucisson !

Pour être exhaustif, voici la troisième image de cette campagne  soutenue financièrement par la fondation Open Society de Georges Soros


Pour se résumer, cette campagne dit donc : "Nous sommes déjà là, acceptez-nous comme nous sommes !" mais on aurait préféré voir et comprendre : "Français de souche ou Français d'origine immigrée, nous sommes tous égaux". Car historiquement, c'est ça la nation française ! L'homogénéité par l'effacement des différences régionales ... et a fortiori des différences liées à l'origine étrangère des nouveaux Français.

D'ailleurs, pour le Dictionnaire de la langue française, la nation est un : « Ensemble de personnes vivant sur un territoire commun, conscient de son unité ( historique, culturelle, etc.) et constituant une entité politique ».
Pour le Dictionnaire Hachette , la nation est : une communauté humaine caractérisée par la conscience de son identité historique ou culturelle, et souvent par l'unité linguistique ou religieuse. C'est aussi une communauté, définie comme entité politique, réunie sur un territoire et organisée institutionnellement en Etat.

Source: http://www.rue89.com/2012/10/31/nous-aussi-sommes-la-nation-un-slogan-contre-lislamophobie-236658

1 commentaire:

Je a dit…

En privilégiant les "Français de souche" qui abandonnent leur culture pour adopter celle d'une communauté immigrée, George Soros œuvre en réalité pour le sabotage de l'unité nationale.

En effet une nation est une communauté humaine caractérisée par la conscience de son identité historique ou culturelle, et souvent par l'unité linguistique ou religieuse. C'est aussi une communauté, définie comme entité politique, réunie sur un territoire et organisée institutionnellement en État.

Or, la construction d'un Nouvel Ordre Mondial, c'est-à-dire d'un super-État dictatorial dirigé par les banques et les entreprises transnationales, nécessite l'affaiblissement des États voire leur effacement ; comme c'est en cours au sein de l'Union Européenne (avec le transfert des pouvoirs régaliens des États à l'autorité de la Commission Européenne.

Sous des couverts humanistes et de tolérance, le choix des images (diversité et renoncement, plutôt qu'intégration à la nation) montre l'intention malveillante de George Soros et de tous ceux dont il coordonne les actions.

J'ai d'ailleurs entendu Robert Badinter affirmer explicitement que les nations étaient les ennemis du peuple juif ... oubliant au passage que l’État juif d'Israël crée de facto une nation juive. Est-elle aussi ennemie des communautés juives de la diaspora ? Peut-être.