Source : https://youtu.be/DROqR_7EKvs
ou, avec correction du problème audio : https://youtu.be/rq1NccxAXR4
BIBLIOGRAPHIE Étienne Chouard entretien avec Thinkerview 4 août 2017 : http://etienne.chouard.free.fr/Europe/E.Chouard-ITV-Thinkerview-References.pdf
40 commentaires:
Le principal privilège des "aristocrates" modernes est la création monétaire. Elle est le monopole d'une poignée de banquiers privés alors qu'elle devrait appartenir au corps social tout entier.
Ceux qui sont censés nous représenter, ceux qui nous gouvernent, nous ont trahis en abandonnant le pouvoir de création monétaire à la Banque Centrale Européenne.
[Ceci s'applique aux 19 Etats-membres de la Zone euro]
Dans une société, il y a deux indicateurs qui dépendent de la monnaie : l'inflation et le chômage.
Quand il y a trop de monnaie, il y a de l'inflation.
Quand il n'y a pas assez de monnaie, il y a du chômage.
Le chômage est un outil de chantage sur les travailleurs [salariés]; pour qu'ils soient dociles, qu'ils ne demandent pas d'augmentation de salaire.
Pendant les Trente Glorieuses, il n'y avait pas de chômage et l'inflation était à peine de 4% sur la totalité de la période (30 ans).
De plus, les salaires étaient indexés sur les prix. Quand les prix augmentaient, les salaires augmentaient mécaniquement.
Ce sont les faux "Socialistes" qui ont supprimé cette indexation.
Les capitalistes "goinfres" ne veulent pas lâcher des salaires mais sans pouvoir d'achat, leurs salariés consomment moins et on se retrouve dans une situation de surproduction ... qui se retourne contre les capitalistes [propriétaires des outils de production].
La politique économique de Keynes évite cet écueil.
Techniquement, on sait exploiter l'énergie solaire, avec des miroirs, pour chauffer de l'eau, pour la transformer en courant électrique continu, pour acheminer l'électricité sur des milliers de kilomètres.
On n'a pas de problème technique pour abandonner les énergies fossiles; on a un problème politique.
Le tirage au sort des jurys citoyens est une école de civisme. Il extrait la "rouille de l'égoïsme" [Tocqueville] et pousse les individus à oeuvrer pour le bien commun.
Ces expériences de tirage au sort [passées et actuelles] sont très bien analysées par Sintomer.
Dans la plupart des ateliers constituants [de Gentils Virus], on arrive à une interdiction de la publicité; parce qu'elle pousse à la surconsommation, au gaspillage, à l'épuisement des ressources naturelles.
Un électeur est un enfnt politique. Il ne fait rien de plus que de se choisir un "maître", un élu.
Mais quand l'électeur se met à rédiger lui-même les règles du contrat social, il redevient un adulte politique, il redevient l'employeur dont l'élu n'est que l'employé.
Ainsi le citoyen a retrouvé sa souveraineté; tandis que l'électeur l'abandonne à chaque élection pour la confier [aveuglément] à quelqu'un d'autre [au meilleur menteur, généralement].
Il faut que les ateliers constituants se développent de façon désorganisée car si cela devenait un parti politique, hiérarchisé, les riches enverraient leurs agents et noyauteraient l'organisation pour finalement dévoyer l'idée de départ [comme cela s'est passé pour le Parti Socialiste].
Etienne Chouard réfléchit à des institutions communales d'abord, nationales ensuite et sans doute après mondiales sur le modèle de la fédération de commmunes de Proudhon.
Le fait que les grands marchands (notamment les marchands d'argent) dirigent notre société est très récent au regard de l'Histoire de l'humanité. Cela date d'à peine un peu plus de deux cents ans.
Cela a commencé avec la Banque d'Angleterre quand les banquiers ont accédé à la création monétaire.
Adam Smith [le père de la théorie économique classique] disait : "Méfiez-vous des marchands !".
Mais depuis 200 ans, les marchands ont écrit leur Constitution, ont mis en place l'élection, ont fait des élus leurs choses, qui écrivent des lois telles que "la responsabilité limitée", "la personnalité morale" [alors que c'est une personne physique qui devrait être responsable de ses actes], "les sociétés par action" [pour l'accumulation du capital"], etc.
Il faut discuter avec tout le monde, y compris ceux qui ne sont pas du même avis que nous, parce que c'est dans la contradiction qu'on progresse.
Ainsi, Etienne Chouard qui se présente comme démocrate/anarchiste a discuté avec des royalistes (Action Française), des national-socialistes (Alain Soral), etc., sans forcément adhérer à leurs idées.
C'est d'ailleurs le principe de la démocratie : on discute avec tout le monde, avec l'ensemble de la population "démos-"!
Les Antifas empêche Etienne Chouard de participer à des réunions avec des personnalités de gauche (en menaçant de "coups de pelle" ou en envoyant un dossier diffamatoire sur Chouard) mais le laisse participer à des réunions avec des personnalités de droite.
Ces Antifas sont des "trolls" qui travaillent pour discréditer les vrais démocrates, les vrais subversifs. Ces Antifas sont à la solde des puissants (tels que Soros) qui n'ont pas hésiter à financer des nazi en Ukraine pour réaliser un coup d'Etat, ou des islamistes en Irak, en Lybie et en Syrie pour mettre la main sur les ressources en hydrocarbures.
La crise au Venezuela ressemble "étrangement" à celle qu'a connu l'Ukraine (financée par les Etats-Unis d'Amérique). C'est très vraisemblablement la même chose : une ingérence américaine pour reprendre le contrôle des industries pétrolières du Venezuela (qu'Hugo Chavez avait nationalisées).
Jean Bricmont et Michel Collon aussi sont visés par les "Antifas".
Les "Antifas" ne sont pas de bonne foi; ils sont instrumentalisés.
"Le Saker Francophone" est recommandé par Etienne Choaurd à la 52ème minute de son entretien. Il présent ce site comme un bon site de réinformation.
Sur la page d'accueil du dit-site, il est écrit : "Le chaos du monde ne naît pas de l'âme des peuples, des races ou des religions, mais de l'insatiable appétit des puissants. Les humbles veillent."
Voici le lien : http://lesakerfrancophone.fr/
Les États-Unis bombardent les peuples du monde qui ne veulent pas être capitalistes.
Dans les années 1950-60, les Coréens (du Nord) se sont fait détruire, par bombardement, toutes leurs villes et tous leurs villages.
Les Coréens en ont gardé un douloureux souvenir et ils se sont organisés militairement pour que cela n'arrive pas à nouveau.
Ce "deuxième son de cloche" est intéressant à entendre pour relativiser le discours des grands médias ("le premier son de cloche") et pour comprendre de façon plus complète ce qui se passe là-bas.
Les Nord-coréens qui s'expriment dans les articles du "Saker francophone" disent aussi qu'ils ont développé l'arme nucléaire à titre dissuasif. Ils savent qu'en cas de guerre contre les États-Unis ou leurs alliés (Corée du Sud, Japon), ils seront détruits mais, grâce à l'arme nucléaire, ils auront la possibilité de faire suffisamment mal à leur assaillant pour qu'ils regrettent leur attaque.
Officiellement, l'arme nucléaire est une arme de dissuasion.
A-t-on le droit, maintenant que nous nous sommes équipés de l'arme nucléaire, d'empêcher d'autres peuples de se la procurer ?
Parce qu'eux aussi ne veulent sans doute pas être attaqués ... et aimeraient à ce titre dissuader ceux qui voudraient les attaquer.
Le "Décodex" est illégitime parce que tous les médias se trompent, et tous les médias écrivent de bons articles.
Blâmer globalement un média est inquisitoire.
Qui peut s'arroger le droit d'étiqueter un média "bon" ou "mauvais" ? Certainement pas le journal Le Monde.
Le suffrage universel est un faux suffrage universel.
Les citoyens devraient voter leurs lois, une par une; et non se contenter du rôle infantilisant d'électeurs qui se bornent à élire leurs maîtres.
Dommage qu'il y ait ce manque de lucidité : Etienne Chouard a voté Jean-Luc Mélenchon (écouter son "aveu" à 1h02) ... Pourtant il avait dit, lors d'un autre entretien, avec le Cercle des Volontaires, que Mélenchon allait "tsiprasiser", c'est-à-dire trahir, ses électeurs sur la question (cruciale !) de l'Union Européenne.
Un conflit d'intérêt est une situation où celui qui va juger/décider a un intérêt personnel contraire à l'intérêt général.
C'est le cas de tous les élus.
Bibliographie :
"L'éthique hacker" de Pekka Himanen
Les hackers ne sont pas que des informaticiens. Leurs quatre principes éthiques sont :
- ne pas travailler que pour l'argent
- travailler avec enthousiasme
- partager gratuitement
- l'autogestion (pas de direction centrale).
Cela ressemble à l'éthique anarchiste de Kroppotkine.
C'est l'antithèse de l'éthique protestante où l'argent est un peu comme le doigt de Dieu qui désigne les riches tels des élus.
Bibliographie :
"Pierre-Joseph Proudhon : l'anarchie sans le désordre" de Thibault Isabel (édition Autrement, 2017)
Principe fédératif, fédération de communes, banque populaire ...
C'est une quatrième voie entre le capitalisme et le marxisme, après le monarchisme.
L'anarchisme, c'est la vraie démocratie.
Chez les pirates, comme chez les Amérindiens, il y a un chef de guerre pour prendre des décisions rapides et être efficace. Mais en tant de paix, le quartier-maître et l'équipage surveillent le chef pour qu'il ne devienne pas un tyran. S'il s'amuse à donner des ordres en temps de paix, il est destitué.
Le roman dystopique d'Orwell, 1984, avec la guerre permanente, la surveillance généralisée, la novlangue ... s'inspirait de la dictature de l'URSS en 1948. Mais ce qui est en train de se passer dans les sociétés capitalistes actuelles est du même ordre.
La seule solution à cette dictature mondiale qui se met progressivement en place, c'est la vigilance des citoyens. Il faut que les citoyens écrivent eux-mêmes la Constitution !
Ce sont aussi les citoyens qui devraient être décideurs au sujet du développement de nouvelles technologies (nucléaire, nanotechnologies, transhumanisme, etc.).
Malheureusement, ce pouvoir de décision est souvent dans les mains des militaires.
Le système financier actuel n'est pas le seul possible.
L'actuel système financier est arrivé à une saturation de la dette des corps sociaux telle qu'il n'est plus supportable qu'avec des prêts à taux zéro.
Il faut lire la Suisse Myret Zaki à ce sujet notamment son bouquin "La finance de l'ombre a pris le contrôle" (édition Favre, 2016).
Voir aussi absolument le film documentaire Inside Job, un crayon à la main pour noter les noms des maîtres de la finance, des responsables des problèmes de nos sociétés.
Etienne Chouard a rédigé un commentaire sur le film Inside Job sur son blog, à l'adresse suivante : https://chouard.org/blog/2016/02/20/histoire-detaillee-dun-odieux-complot-celui-de-la-deregulation-financiere-inside-job-enquete-essentielle-pour-comprendre-la-prochaine-crise/
Les banques créatrices de monnaie devraient toutes être publiques.
Un Etat digne de ce nom n'emprunte pas de la monnaie; il la crée !
L'Etat créateur de monnaie devient l'employeur en dernier ressort. Quand il y a trop de chômage, c'est qu'on manque de monnaie dans le système économique. Alors, l'Etat crée de la monnaie, embauche les gens pour des travaux d'intérêt général, puis détruit au besoin le surplus de monnaie par l'impôt.
Bibliographie :
"Principes élémentaires de la propagande de guerre" d'Anne Morelli, éditions Aden, 2010.
1- "Nous ne voulons pas la guerre."
2- "C'est le camp adverse qui est responsable de la guerre."
3- "L'ennemi a le visage du diable."
4- "C'est une cause noble que nous défendons et pas des intérêts particuliers." (jamais on ne dit qu'on va voler le pétrole de l'Irak ou l'or de la Lybie, ni que Kadhafi et Strauss-Kahn voulaient créer une monnaie concurrente du dollar US)
5- "L'ennemi provoque sciemment des atrocités, et si nous commettons des bavures, c'est indépendant de notre volonté."
6- "L'ennemi utilise des armes non-autorisées."
7- "Nous subissons très peu de pertes; et l'ennemi des pertes énormes."
etc.
Grâce à cette propagande, les peuples d'Europe (à la veille de la Première Guerre mondiale) ont été poussés à vouloir se battre. Ils ont voulu le bain de sang qui les a décimés.
Le bitcoin est une alternative à l'or. C'est une monnaie qui est rare et qui va enrichir ses créateurs, qui sont déjà milliardaires. Nous, on n'a pas besoin de ça.
L'Etat doit récupérer le pouvoir de création monétaire qui a été confisqué par les banques privées; et lancer de grands travaux pour résorber le chômage.
C'est le principe du chartalisme.
Le chartalisme, du latin charta signifiant « papier, écrit » est une formalisation théorique permettant d'expliquer le fonctionnement d'une économie moderne. Dans le Chartalisme, la monnaie est principalement considérée comme un bon, un avoir, un coupon pour des taxes à payer. L'argent ainsi créé est appelé monnaie fiduciaire, sa valeur découle des taxes dont il permet de s'acquitter, puis du désir qu'ont les individus d'en épargner pour se les échanger avant même de payer ces taxes. L'État crée la monnaie en dépensant, et détruit cette monnaie en la taxant : la fiscalité sert alors à revendiquer la monnaie et à contrôler la masse totale de monnaie en circulation. La fiscalité devient un outil monétaire essentiel au maintien de la valeur d’échange de la monnaie.
Plus révolutionnaire encore.
L'éthérum est une monnaie libre. Soutenu par Stéphane Laborde auteur de "Théorie relative de la monnaie" (voir : http://trm.creationmonetaire.info/).
Si on est parrainé par cinq personnes, et qu'on ouvre un compte en éthérum, on reçoit chaque jour un dividende universel, parce qu'on fait partie du corps social, comme on a le droit de vote, on crée la monnaie. Nous devons acheter et vendre. La monnaie doit circuler.
Vivre en autosuffisance alimentaire, en eau et en énergie, impliquerait de vivre barricadé et de s'armer énormément face à ceux qui n'auront plus rien après l'effondrement (possible) de notre société.
Le "revenu de base" (à 500€ / mois) proposé par le "Parti Socialiste" est une misère. Les grands patrons vont se frotter les mains. Ils n'auront plus à payer leurs employés qu'1 euro symbolique.
Par contre, le "salaire à vie" de Bernard Friot est beaucoup plus émancipant.
Bibliographie :
"La gouvernance par les nombres" d'Alain Supiot.
Alain Supiot décortique l'utopie néolibérale qui est un projet de dépolitisation de la société. Cet auteur est entré au Collège de France et a donné une douzaine de conférences sur le sujet de la gouvernance par les nombres.
En Union Soviétique aussi, on rêvait de gouverner de façon scientifique.
"Le "toujours moins cher", à quel prix ?" de Vincent Le Coq et Anne-Sophie Poiroux
Sur la grande distribution. Le fléau de la grande distribution.
"Deux libertaires gascons unis par une pensée commune" de Bernard Charbonneau et Jacques Ellul.
L'anarchie n'est pas le désordre. L'anarchie, c'est la démocratie.
"Camp planétaire, un danger bien réel" de Denis Dupré.
Techniques de domestication humaines aujourd'hui.
"Henri Guillemin et la Commune" d'Annie Lacroix-Riz
Henri Guillemin est un contre-historien, un historien du côté du peuple.
C'est un intellectuel déniaisant, qui déconstruit les mensonges bourgeois et reconstruit la vérité.
Voir l'intervention d'Annie Lacroix-Riz en vidéo : http://www.dailymotion.com/video/x57mq8b
Annie Lacroix-Riz, l'historienne, raconte qu'Adolf Hitler n'est pas parvenu au pouvoir parce qu'il était un bon orateur mais parce qu'il était soutenu par les cartels de l'industrie et de la finance. Hitler a aussi fait fabriquer à son juriste Walter Hallstein une Europe qui ressemble à s'y méprendre à l'Union Européenne dans laquelle nous vivons aujourd'hui.
Hitler a été un premier essai des multinationales d'échapper à la politique mais ensuite, il leur a échappé. L'Union Européenne est un deuxième essai, plus subtil, plus malin.
Le projet de Jacque Frescot, "The Venus Projet", a oublié la dimension politique. C'est une société idéale, des cités très bien pensées techniquement, où les décisions sont confiées à des experts. C'est le gouvernement des scientifiques.
Enregistrer un commentaire