Le mépris

Le 29 Juin 2017, au détour d'un discours, Emmanuel Macron dit ceci : "Une gare, c'est un lieu où l'on croise des gens qui réussissent, et des gens qui ne sont rien."

Durant son discours pour l’inauguration de la Station F de Xavier Niel le 29 juin 2017 à la Halle Freyssinet à Paris, Emmanuel Macron a livré sa vision du monde, celle des élites au pouvoir : les territoires, quels qu’ils soient (ville, pays, continent), sont des lieux de « passage » où les individus doivent lutter pour « réussir », sous peine de n’être « rien ».



Source : https://youtu.be/yVw0zCu4X30

François Hollande avait déjà traité les gens modestes de "sans dent". Encore ministre de l'économie, Emmanuel Macron avait tristement égalé son président en parlant des "illettrées" pour évoquer les ouvrières d'une usine en difficulté économique. Mais maintenant qu'il est lui-même président, Emmanuel Macron fait pire : il distingue les "entrepreneurs qui réussissent" et les autres, tous les salariés et chercheurs d'emploi, en les appelant : "ceux qui ne sont rien". J'ai mal à la France ...

Si "ceux qui ne sont rien" ne contribuent pas à la production de richesses, alors, je propose que "les gens qui réussissent" (à accumuler des richesses) les produisent tout seuls. Par exemple : une grève générale des travailleurs et les propriétaires (du capital) au travail à la place de leurs employés.