Les partis permettent de rassembler, c'est une grande chose ! ( humour )
Mais
comme ils sont plusieurs, et concurrents, ils rassemblent les
naufragés, ici ou là, sur un chapelet d'îles dont le principe de base
est la surdité à tout ce qui est ailleurs, ne serait ce qu'à quelques
encablures. Donc : ils divisent.
Et les maîtres du
monde, qui tenant la monnaie ( le moteur nucléaire de la soumission
présente des peuples ) et d'autres pouvoirs essentiels ( exemple : la
bouffe ), peuvent tirer les ficelles en coulisse, ceux là se réjouissent
de cette division, qui les protège, quelle que soit la faction qui à
l'instant t gagne. Si c'est la faction Rothschild, tant mieux pour eux,
mais ce levier supplémentaire ne leur est même pas nécessaire.
Certains
partis, de ceux qui s'affichent a la isquerza del corazon, sont plus
visibles que d'autres, et redonnent l'espoir que la maxime "el pueblo
unido jamas sera vencido" pourrait un jour se révéler réaliste. Mais
non, par essence, même un parti vainqueur divise, et par nature, je veux
dire génétiquement, il n'est pas démocrate. Aucun parti ne peut être
sincèrement démocrate, c'est impossible : la course au pouvoir le marque
à vie, et inscrit en son mental égrégore [1] le principe de la
gouvernance oligarchique. Penser juste ne suffit pas, avoir de belles
idées sur ce qu'un gouvernement devra faire, non plus : le salut n'est
que dans l'acceptation du partage rigoureux du pouvoir de codécision,
entre tous les citoyens, dans la plus stricte égalité, qui devrait
définir le terme central de la devise républicaine, dont présentement on
se demande ce qu'il vient foutre sur les frontons. Le salut est dans le
noyau dur de la pensée démocrate : la prise de risque = l'acceptation
qu'en régime de co-délibération universelle mon ton son excellente option
soit parfois minoritaire, ponctuellement, mais pas systématiquement, et
dans la certitude qu'un peuple qui se tromperait réparerait son erreur
bien plus vite que ceux qui le trompent actuellement ne réparent leurs
trahisons.
Un parti bien pensant qui se destine à
gouverner, voire à réécrire la constitution, finira toujours, s'il
réussit à vaincre, finira toujours par abuser de son pouvoir : ne peut
être non abusif que le pouvoir intégralement partagé.
[1] Un égrégore (ou eggrégore) est, dans
l'ésotérisme, un concept désignant un esprit de groupe influencé par les
désirs communs de plusieurs individus unis dans un but bien défini.
Cette force a besoin d'être constamment alimentée par ses membres au
travers de rituels établis et définis.
mardi 26 juin 2018
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire