mercredi 16 mai 2018

Jeremy Bentham

Jeremy Bentham né le à Londres et mort dans cette même ville le est un philosophe, jurisconsulte et réformateur britannique. Théoricien majeur de la philosophie du droit, radicaliste dont les idées ont grandement influencé le développement du conséquentialisme, il est surtout reconnu comme étant le père de l'utilitarisme avec John Stuart Mill.
Précurseur du libéralisme, il s'exprime en faveur de la liberté individuelle, de la liberté d'expression, de la liberté économique, de l'usure, de la séparation de l’Église et de l'État, du droit des animaux, de l'égalité des sexes, du droit au divorce, de la décriminalisation des rapports homosexuels, de l'abolition de l'esclavage, de l'abolition de la peine de mort, et de l'abolition des peines physiques, y compris celle des enfants.
Bien que très clairement favorable à l'extension des droits individuels, il s'oppose à l’idée de lois ou de droits naturels, des « non-sens sur des échasses », et à l’idée de contrat social.
Il est un des théoriciens les plus influents par son œuvre et sa pensée novatrice, mais aussi par celle de ses disciples, dont son secrétaire et collaborateur James Mill, père de John Stuart Mill, le jurisconsulte John Austin, et Robert Owen, père du socialisme utopique.


Sourcehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Jeremy_Bentham

Ancien enfant prodige, admis à l'université d'Oxford à l'âge de 12 ans, il conçoit la morale comme une arithmétique des plaisirs et des peines dont il doit résulter le maximum de bonheur possible pour l'humanité.

"La chaîne de la vertu enserre la création sensible tout entière."

Le fondateur de la philosophie utilitariste s'est montré particulièrement bienveillant vis-à-vis des animaux, pour son époque. Bien que Bentham ne demandât pas de renoncer à l'alimentation carnée, il préconisait d'éviter les souffrances inutiles. (cf. Le Point-Références "L'homme et l'animal" juin-juillet 2017)

13 commentaires:

Je a dit…

Un philosophe est une personne dont les écrits ou la parole sont reconnus par des écoles, groupes, religions, ou académies… Il existe ainsi une dimension de reconnaissance entre le philosophe et le groupe qui le juge en tant que tel. Au sens populaire, est « philosophe » celui qui éveille le sens de la sagesse chez les autres.

En un sens large, on appelle philosophe celui qui pense de façon conceptuelle, radicale, critique, systématique les grands principes et valeurs de la vie et de la connaissance : Platon, Aristote, Descartes, Pascal, Leibniz, Spinoza, Hume, Kant, Hegel, Nietzsche, Bergson, Wittgenstein, Heidegger… représente l'idée que se fait l'occident de la philosophie car Bouddha et Confucius (entre autres) sont également considérés comme des philosophes. Certains textes religieux peuvent contenir des notions d'ordre philosophique.

La signification du mot varie avec les époques, les contextes socio-historiques, et en fonction du rapport entre la « philosophie » comme traditions, corpus de textes, discipline, institutions, et d'autres institutions ou disciplines (sciences, théologie, sociologie, économie, psychologie, ethnologie, esthétique…). Au sens antique, est « philosophe » la personne qui « cherche la vérité et cultive la sagesse », comme Socrate et Platon, Épicure et Lucrèce, Épictète et Sénèque. Au sens moderne, un philosophe est un intellectuel qui a contribué dans une ou plusieurs branches de la philosophie, de l'éthique, de la logique, de la métaphysique, de la théorie sociale et de la philosophie politique.

Au sens « professionnel », est « philosophe » un enseignant ou un chercheur en philosophie. Certains philosophes-auteurs étaient ou sont également philosophes-enseignants ; c'est particulièrement fréquent depuis deux siècles, mais c'était également le cas, dans des contextes évidemment très différents, de Platon ou d'Aristote. Certains penseurs ou auteurs rangés au rang des « philosophes » dans les programmes scolaires ne revendiquaient pas cette étiquette, ou la rejetaient explicitement, parfois au nom d'une autre discipline : Freud, Marx… ; sont également considérés aujourd'hui comme des scientifiques, et que certains d'entre eux considéraient leurs activités scientifiques comme philosophiques ou vice-versa. On peut citer Pythagore, Aristote, Avicenne, Descartes, Pascal, Leibniz ou Russell.

Je a dit…

Un jurisconsulte, mot dérivé du latin juris consultus : « consultant en droit », désigne traditionnellement les professeurs et auteurs du domaine juridique, plus spécialement les théoriciens et penseurs du droit sont à l'origine de la doctrine qui est considérée, depuis la Rome du IIe siècle av. J.-C., comme une des trois sources du droit avec la loi et le jurisprudence.

Ce terme considéré comme désuet est actuellement remplacé par celui de juriste qui est beaucoup plus général.

Je a dit…

La philosophie du droit (à ne pas confondre avec la théorie du droit, distinction opérée notamment par Hans Kelsen dans la Théorie pure du droit) est l'étude et l'analyse des concepts et principes fondamentaux du droit et des lois.

Discipline située à l'intersection entre philosophie, études juridiques et sciences politiques, elle est désignée, en anglais, sous le nom de « jurisprudence ». Parmi les principaux courants de la théorie du droit, on peut citer le positivisme juridique, dont Hans Kelsen (1881-1973) a fourni les titres de noblesse, le droit naturel (Ronald Dworkin), le réalisme (le juge Oliver Holmes aux États-Unis ou Axel Hägerström en Suède), qui se rapproche parfois de la sociologie du droit, en mettant l'accent sur les pratiques effectives des acteurs juridiques. En France, la discipline est représentée en particulier par Michel Villey (1914-1988), Michel Troper, Paul Amselek ou Jean-François Kervégan.

Je a dit…

Le radicalisme au Royaume-Uni est une idéologie politique née à la fin du XVIIIe siècle et qui perdura tout au long du XIXe siècle. Elle peut être classée à l'extrême-gauche de l'échiquier politique britannique de l'époque[réf. nécessaire]. Elle fut le modèle pour le radicalisme français qui lui emprunta sa dénomination dans les années 1830 quand le terme « républicain » était interdit en France.

Les radicaux britanniques apparurent dans les années 1760, soit au moment du décollage de la révolution industrielle. Leurs principales revendications étaient le suffrage universel masculin, l'égalité religieuse (principalement l'émancipation des catholiques), la suppression de l'esclavage dans les colonies et le libre échange.

Ils connurent une éclipse durant la révolution française où ils furent considérés comme jacobins et pourchassés. À la fin des guerres napoléoniennes, les corn laws entraînèrent une forte hausse du prix des céréales et donc une crise sociale. Les radicaux organisèrent alors l'agitation politique en multipliant meetings et manifestations dont une entraîna le massacre de Peterloo. Les lois d'exception qui suivirent (Six Acts) pourchassèrent à nouveau les radicaux.

Cependant, le gouvernement britannique accorda diverses réformes dans les années 1820 : abaissement des droits de douane, autorisation de faire grève (1828), émancipation des catholiques et en 1832, une première réforme électorale sur fond d'agitation radicale qui continuait à réclamer le suffrage masculin lors de manifestations. À Bristol, la répression fit dix morts et une centaine de blessés. Pour les radicaux, comme Francis Place, cette réforme ne faisait que supprimer les pires excès du système précédent. Ils furent donc à l'origine du chartisme.

Le chartisme se scinda au début des années 1840 entre une branche modérée qui voulait poursuivre le mouvement sur la base des pétitions et du lobbying au parlement et une branche plus radicale qui poussait à l'action révolutionnaire, en lien avec la question irlandaise. Une partie des radicaux militèrent aussi pour l'abolition des corn laws.

Dans les années 1850-1860, une partie des radicaux se rapprocha du parti whig pour former le parti libéral en 1859. Ceux qui restèrent à l'extrême-gauche du parti libéral apportèrent un soutien appuyé à Gladstone principalement pour protester contre la politique coloniale de Benjamin Disraeli. Ils furent cependant déçus par la politique de Gladstone au gouvernement au début des années 1880. Le renouveau de l'agitation, lié aux problèmes sociaux des ouvriers et à la question irlandaise, résulta dans le Bloody Sunday de 1887. Les plus radicaux s'engagèrent dans les mouvements socialistes qui naissaient à ce moment-là, comme la Social Democratic Federation de Henry Hyndman.

Je a dit…

Le conséquentialisme fait partie des éthiques téléologiques et constitue l'ensemble des théories morales qui soutiennent que ce sont les conséquences d'une action donnée qui doivent constituer la base de tout jugement moral de ladite action. Ainsi, d'un point de vue conséquentialiste, une action moralement juste est une action dont les conséquences sont bonnes. Plus formellement, le conséquentialisme est le point de vue moral qui prend les conséquences pour seul critère normatif. On oppose généralement le conséquentialisme aux éthiques déontologiques, lesquelles mettent l'accent sur le type d'action plutôt que sur ses conséquences, et à l'éthique de la vertu, laquelle se concentre sur le caractère et les motivations de l'agent.

Je a dit…

L’utilitarisme est une doctrine en philosophie politique ou en éthique sociale qui prescrit d'agir (ou de ne pas agir) de manière à maximiser le bien-être collectif, entendu comme la somme ou la moyenne de bien-être (bien-être agrégé) de l'ensemble des êtres sensibles et affectés. Les utilitaristes perçoivent donc le gaspillage de bien-être (production de bien-être total ou moyen inférieur au maximum possible) comme une injustice.

L'utilitarisme est une théorie conséquentialiste, évaluant une action (ou une règle) uniquement en fonction des conséquences escomptées. En tant que doctrine, elle est qualifiée d'eudémoniste, mais à l'opposé de l'égoïsme, l'utilitarisme insiste sur le fait qu'il faut considérer le bien-être de tous et non le bien-être de l'acteur seul. Elle se distingue donc de toute morale idéaliste, plaçant la raison à la source des actions, ou encore de toute morale rationnelle telle que celle de Kant. L'utilitarisme se conçoit donc comme une éthique devant être appliquée tant aux actions individuelles qu'aux décisions politiques et tant dans le domaine économique que dans les domaines sociaux ou judiciaires.

Je a dit…

John Stuart Mill (20 mai 1806 à Londres - 8 mai 1873 à Avignon) est un philosophe, logicien et économiste britannique. Parmi les penseurs libéraux les plus influents du XIXe siècle, il est un partisan de l'utilitarisme, une théorie éthique préalablement exposée par Jeremy Bentham, dont Mill propose sa compréhension personnelle. En économie, il est l'un des derniers représentants de l'école classique. Précurseur du féminisme, Mill propose en outre un système de logique qui opère la transition entre l'empirisme du XVIIIe siècle et la logique contemporaine. Il est enfin l'auteur du premier grand traité sur la démocratie représentative intitulé : Considérations sur le gouvernement représentatif (1861).

Je a dit…

Le libéralisme est une doctrine de philosophie politique qui affirme « la garantie des droits individuels contre l'autorité arbitraire d'un gouvernement (en particulier par la séparation des pouvoirs) ou contre la pression des groupes particuliers (monopoles économiques, partis, syndicats) ».

Le mot libéralisme fait son apparition au début du XIXe siècle. Les racines du libéralisme sont plus anciennes. L'opposition à l'absolutisme du souverain s'est développée dans l’Europe des Lumières (XVIIIe siècle), mais aussi auparavant par la scolastique de l'École de Salamanque (XVIe siècle) faisant obligation morale au souverain de respecter les droits fondamentaux de chaque être humain au motif de sa nature de créature de Dieu, douée de raison, ou plus anciennement par les chartes médiévales (telles la Magna Carta) introduisant des droits fondamentaux dont le respect est exigé du souverain, ou encore par certains pans de la philosophie thomiste, eux-mêmes précédés par le principe de justice naturelle d'Aristote. La date des débuts formels du libéralisme ou de ses composantes politiques, économiques ou religieuses diffère selon les auteurs. De nombreux auteurs font commencer le libéralisme avec la Lettre sur la tolérance de John Locke (1689) qui complète les racines préexistantes.

Le libéralisme repose sur l’idée que chaque être humain possède des droits fondamentaux naturels précédant toute association et qu'aucun pouvoir n'a le droit de violer. En conséquence, les libéraux veulent limiter les obligations sociales imposées par le pouvoir et plus généralement le système social, telles que la morale, au profit du libre choix et de l'intérêt de chaque individu indépendamment des autres.

La question de l'articulation entre « libéralisme économique » et « libéralisme politique » reçoit des réponses variées.

Je a dit…

Le droit naturel (en latin jus naturale) est l'ensemble des normes théoriques prenant en considération la nature de l'homme et sa finalité dans le monde. Le droit naturel s'oppose au droit positif, et diffère du concept de loi naturelle. En outre, le droit naturel se distingue des droits naturels : ces derniers se réfèrent à des droits subjectifs, tels que les droits de l'homme. On parle de droits naturels pour ceux-ci parce qu'on présume que ces droits seraient issus de la nature humaine, et qu'ils seraient donc inhérents à chacun, indépendamment de sa position sociale, de son ethnie, de sa nationalité, ou de toute autre considération.

Les premières formulations du concept de droit naturel viennent de l'école de Salamanque, et ont ensuite été reprises et reformulées par les théoriciens du contrat social (Hobbes, Locke, Rousseau) à partir de la notion nouvelle pour l'époque d'état de nature.

Les théoriciens et les défenseurs de la notion de droit naturel sont appelés « jusnaturalistes », et la doctrine correspondante « jusnaturalisme ».

Au sens large, le droit naturel désigne toute recherche objective de normes de droit en fonction des seules caractéristiques propres à l'être humain, indépendamment des conceptions du droit déjà en vigueur dans les sociétés humaines. Juridiquement le droit naturel est une « règle considérée comme conforme à la nature (de l'homme ou des choses) et à ce titre reconnue comme de droit idéal. » Le droit naturel s'oppose au positivisme juridique.

Le droit naturel étant supposé exister partout même s'il n'est pas effectivement appliqué et sanctionné, il n'est donc pas nécessairement un droit opposable ; étant fondé sur la nature humaine et non sur la réalité sociale dans laquelle vit chaque individu, le droit naturel est réputé universellement valable même dans les lieux et aux époques où il n'existe aucun moyen concret de le faire respecter.

L'expression « droit naturel » est susceptible d'acceptions légèrement différentes :

- recherche du juste par une analyse rationnelle et concrète des réalités sociales dans leur contexte mondial, orientée par la considération de la finalité de l'homme dans l'Univers ;
- principes immuables, découverts par la raison, permettant d'éprouver la valeur des règles de conduite admises par le droit objectif, qui dérivent du comportement « naturel » (instinctif) des êtres.

Je a dit…

Le contractualisme aussi appelé théorie du contrat, est un courant moderne de philosophie politique qui pense l'origine de la société et de l'État comme un contrat originaire entre les hommes, par lequel ceux-ci acceptent une limitation de leur liberté en échange de lois garantissant la perpétuation du corps social.

Le contrat social présuppose un état de nature avec lequel il rompt, état préexistant à toute société organisée. Cet état de nature ne correspond nullement à une réalité historique qui aurait précédé l'instauration des lois, mais à l'état théorique et hypothétique de l'humanité soustraite à toute loi.

La théorie du contrat social, en rompant avec le naturalisme politique des philosophes classiques (platoniciens et aristotéliciens), introduit la notion d'égalité politique, formelle et matérielle à partir de l'époque moderne.

Cette théorie est à l'origine d'une grande partie des idées de la Révolution française, inspirées par le contrat social de Jean-Jacques Rousseau. La théorie du contrat social s'est opposée à la société d'ordres et aux corporations d'Ancien Régime, héritières des communautés de métiers du Moyen Âge.

Je a dit…

Robert Owen, né le 14 mai 1771 à Newtown (comté de Montgomeryshire) (pays de Galles) et mort le 17 novembre 1858 dans la même ville, était un entrepreneur et théoricien socialiste britannique. Ses idées et ses réalisations ont inspiré un courant « socialiste utopique » baptisé « owenisme », influent durant la première moitié du XIXe siècle. Il est considéré comme le « père fondateur » du mouvement coopératif et du socialisme britannique.

Je a dit…

L'expression « socialisme utopique » désigne l'ensemble des doctrines des premiers socialistes européens du début du XIXe siècle (qui ont précédé Marx et Engels) tels Robert Owen en Grande-Bretagne, Saint-Simon, Charles Fourier, Étienne Cabet et Philippe Buchez en France. Ce courant est influencé par l'humanisme. Parfois lié au christianisme social comme chez Philippe Buchez, il s'éloigne néanmoins radicalement du christianisme institutionnel chez Saint-Simon, qui construit un système athée. Le socialisme utopique s'inscrit à l'origine dans une perspective de progrès et de confiance dans l'homme et la technique. Il connaît son apogée avant 1870, avant d'être éclipsé, au sein du mouvement socialiste, par le succès du marxisme. La notion de socialisme utopique a été conçue par Friedrich Engels et reprise par les marxistes (qui l'opposent à la notion de socialisme scientifique) ; le qualificatif d'utopique, accolé au socialisme, est donc né d'une intention polémique avant d'être ensuite consacré par l'usage. Les doctrines qu'englobe le socialisme utopique ne sont, pour les adversaires de ces idées, pas plus utopiques que toute autre doctrine tendant vers la réalisation d'une société idéale n'ayant encore jamais existé (y compris les doctrines marxistes qui annoncent, à terme, l'avènement d'une société sans classes).

Le socialisme utopique se caractérise par la volonté de mettre en place des communautés idéales selon des modèles divers, certaines régies par des règlements très contraignants, d'autres plus libertaires ; certaines communistes, d'autre laissant une plus grande part à la propriété individuelle. Le socialisme utopique se caractérise surtout par sa méthode de transformation de la société qui, dans l'ensemble, ne repose pas sur une révolution politique, ni sur une action réformiste impulsée par l'État, mais sur la création, par l'initiative de citoyens, d'une contre-société socialiste au sein même du système capitaliste. C'est la multiplication des communautés socialistes qui doit progressivement remplacer la société capitaliste.

Des milliers d'expériences de création de communautés socialistes s'inscrivant dans la filiation du socialisme utopique peuvent être relevées à travers l'histoire. À l'image du familistère créé par Godin en 1854 à Guise, qui s'inspire directement du phalanstère de Charles Fourier, qui a compté jusqu'à 1 748 personnes en 1889, et qui a fonctionné durablement jusqu'en 1968, le socialisme dit « utopique » a donné lieu à la création de nombreux projets sociaux à échelle humaine, durables et réalistes. L'idée selon laquelle le socialisme dit « utopique » n'aurait réalisé que des expériences à des échelles limitées (des communautés de quelques centaines de personnes au plus) et sur des durées généralement limitées est un point de vue sur l'histoire du socialisme qui est très influencé par Marx.

Je a dit…

L’usure désigne l'intérêt d'un prêt au taux abusif. Anciennement, l'usure désignait tout intérêt indépendamment du taux. Le prêt consiste en un capital ou une marchandise vendue à crédit. Le taux à partir duquel les intérêts deviennent usuraires est défini par l'État ou bien fixé par la coutume.

Voir plus à : https://fr.wikipedia.org/wiki/Usure_(finance)