Politique
En France, il existe une école, l’École Nationale d’Administration, qui forme chaque
année une soixantaine d’individus d’excellence. Ce sont eux qui forment les
hauts-fonctionnaires de l’État mais aussi les dirigeants/administrateurs des
plus grandes entreprises privées. Cette élite est devenue une caste qui se
coopte, qui se favorise, qui détient le pouvoir à la fois politique et
économique : les “ENArques”. Ils ont certes la compétence mais ils ne la mettent
plus au profit de l’État (c’est-à-dire du grand public). Ils sont très efficaces
pour la création de richesse mais encore plus efficaces pour la concentration
des richesses dans un nombre réduit de bourses. C’est là que c’est litigieux car
les richesses sont créées par l’immense majorité des adultes en âge de
travailler et le sentiment général est celui d’une régression ; les Français ne
souhaitent pas revenir aux conditions de travail d’avant 1945 surtout quand ils
assistent à l’enrichissement indécent d’1% d’entre eux.
Mais comme les médias de masse leur rabâchent qu’il n’y a pas
d’alternative, ils ne savent plus pour qui voter. En fait, ils n’ont pas compris
que le vote n’est pas la solution; le vote est le problème. Parce que dans une
élection où on peut aider les candidats (partis politiques financés par de
“généreux donateurs”), ce sont toujours les candidats qui soutiendront la
minorité au pouvoir économique qui seront élus.
Économie
Ce que je critique, c’est le système où il y a une dichotomie entre propriétaires de l’outil de production (actionnaires) et utilisateurs de l’outil de production (travailleurs salariés).
Néanmoins, je refuse le marxisme que je trouve confiscatoire, autoritaire,
despotique et, au final, créateur d’une nouvelle oligarchie : celle du parti
unique, de la “nomenklatura” de l’Union Soviétique ... à l’image de ce à quoi on
assiste dans l’Union Européenne : école ENA unique (pour le cas français), "technocratie" ...
La solution que j’entrevois n’est absolument pas révolutionnaire. Elle
était même pratiquée (partiellement) par la plus grosse banque de dépôt française pour laquelle je
travaillais en début de ma carrière : rémunérer les salariés en parts sociales
(en actions de l’entreprise pour laquelle ils travaillent).
Je pense qu’il faudrait généraliser cette pratique jusqu’à ce qu’il n’y ait
plus du tout de différence entre actionnaires et salariés. Tout salarié d’une entreprise devrait être actionnaire
(copropriétaire/associé..) de l’entreprise. Et en quittant l’entreprise, il devrait vendre ses parts/actions.
Réflexion en cours (... Quid des retraités ?)
Cela permettrait d'effacer la distinction nuisible (en termes de conflits sociaux) entre "propriété lucrative" et "propriété d'usage", pour reprendre les termes de l'économiste et sociologue Bernard Friot. Parce qu'inévitablement, les actionnaires voudront toujours plus de dividendes et les salariés toujours plus de salaire.
Réflexion en cours (... Quid des retraités ?)
Cela permettrait d'effacer la distinction nuisible (en termes de conflits sociaux) entre "propriété lucrative" et "propriété d'usage", pour reprendre les termes de l'économiste et sociologue Bernard Friot. Parce qu'inévitablement, les actionnaires voudront toujours plus de dividendes et les salariés toujours plus de salaire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire