mardi 22 mai 2018

Ce qu’il faut au moins savoir sur la création monétaire


Il existe deux sortes de monnaie :
- la monnaie fiduciaire (billets et pièces) dont l’émission est réservée aux Banques Centrales (BCE, FED, Banque d’Angleterre…) . Cette monnaie est utilisée pour les paiements "de contact"
- la monnaie scripturale (c'est de la "monnaie-dette", monnaie de banque non matérielle : écritures, comptes informatiques, etc.) qui représente plus de 90% de l’ensemble de la monnaie en circulation. Comme son nom l'indique, elle s'exprime par de simples jeux d'écriture: "c'est une monnaie qui passe de compte en compte au lieu de circuler de la main à la main" (M. Ansiaux)

Les 3 fonctions de la monnaie :
* - Fonction d'unité de compte
** - Fonction d'intermédiaire des échanges (unité de paiement)
*** - Fonction de réserve de valeur (c'est une expression trompeuse, il vaudrait mieux dire "réserve temporaire de pouvoir d'achat")
M* est la monnaie proprement dite, M** est le revenu monétaire et M*** est le capital monétaire

Pour mieux comprendre comment est « créée » la monnaie, imaginons d’abord qu’il n’y a pas de banque centrale et qu’il n’existe qu’une seule banque commerciale.

A l’origine, le bilan de cette banque est vide


Un client, l’entreprise X demande un prêt de 100 000 € à cette banque unique, qui accepte ce crédit compte tenu des garanties de remboursement, capital et intérêt, que lui apporte l’entreprise X
En acceptant ce contrat, la banque se contente de créditer du montant emprunté le compte à vue (au passif de la banque) de l’entreprise X, en échange de la garantie de remboursement aux échéances prévues dans le contrat, en tant que créance (à l’actif de la banque)
Le bilan de la banque devient donc :


La double inscription simultanée d’un même montant à l’actif et au passif du bilan de la banque constitue donc l’acte par lequel elle crée la monnaie: c’est bien une capacité de dépenses supplémentaires pour l’entreprise X sans que personne d’autre ne renonce à son pouvoir d’achat.
Ce sont donc « les crédits qui font les dépôts » (et non l’inverse) et c’est l’expansion de l’actif de la banque qui entraîne celle de son passif
La monnaie créée est une dette pour la banque (inscrite au passif) et une créance pour l'entreprise X qui va l'enregistrer à l'actif de son bilan (" avoir en banque "), mais évidemment également au passif de son bilan (" dette envers la banque ").
La monnaie scripturale n’est finalement qu’une dette de banque commerciale qui circule, un élément du passif bancaire accepté comme moyen de payement; l’essentiel est que cette créance sur les banques soient reconnues comme une véritable monnaie.
«  la monnaie est créée par les banques, lors d’une demande satisfaite de crédit bancaire par des agents non bancaires » (André Chaîneau « Mécanismes politiques et monétaires »)

Résumons: ce processus de création monétaire a lieu quand:

1 - la banque autorise un compte débiteur ou octroi un crédit (crédit à la consommation, crédit à l'investissement, crédit immobilier, crédit de trésorerie)
2 - les agents économiques résidents échangent des devises contre de la monnaie intérieure (une devise étrangère est un titre de créance sur l'étranger)
3 - la banque achète un actif réel (immeuble par exemple) ou un actif financier (escompte de traites, achats d'actions, achat d'obligations publiques ou privées).
Il vaut la peine de s'appesantir un peu sur cette forme de création monétaire qui est la "monétisation" par une banque, de l'achat de titres publics ou privés.
Comme l'écrit Dominique Plihon dans " la monnaie et ses mécanismes " : " Désormais, les banques émettent de la monnaie non seulement à l'occasion de leurs opérations de crédit, mais également en contrepartie de leurs opérations de financement par achats de titres. Dans le cadre du régime d'économie d'endettement, la création monétaire s'effectuait principalement à l'occasion des opérations de crédit. Dans le nouveau régime, les banques créent également de la monnaie en contrepartie de leurs financements par acquisition de titres sur les marchés. Ainsi, les modalités de la création monétaire se sont diversifiées. Le crédit n'est plus qu'une des sources de la création monétaire. De plus, les crédits créent moins de dépôts dans la mesure où la part des dépôts diminue dans le bilan des banques et dans les actifs financiers détenus par les agents non financiers. Le fait que ces derniers se portent de plus en plus vers des actifs autres que les dépôts bancaires, tels que les parts de SICAV monétaires, constitue une " fuite " dans le système bancaire stricto sensu. Il en résulte une diminution du pouvoir de création monétaire des banques. […] La part des crédits bancaires dans les financements totaux a sensiblement baissé, passant de 71 % en 1978 à 39,1 % en 2003."
Dans le bilan des banques, les crédits à la clientèle qui représentaient 84% de l'actif en 1980 ne représentait plus que 30% en 2006, alors que le pourcentage des titres passait de 5% à 55%.

Mais si les banques possèdent ce pouvoir exorbitant de créer leurs propres ressources , cette possibilité est toutefois dépendante du bon vouloir des autres agents économiques:
 - les banques ne peuvent dire « oui » que si on leur demande de la monnaie; l’initiative émane donc des clients.
 - la création monétaire scripturale est subordonnée au degré de confiance.
Les crédits font les dépôts, mais symétriquement le remboursement d’un crédit induit une destruction monétaire.
Le fonctionnement du système bancaire est donc un processus  continu de créations et de destructions de monnaie.


Considérons maintenant une économie à 2 banques, A et B,
avec Claude client de A et Jean, client de B

La banque A accorde 1000 de nouveau crédit à Claude, et la banque B accorde 200 de nouveau crédit à Jean
Les bilans des 2 banques deviennent




Maintenant  Claude effectue des achats auprès de Pierre (également client de la banque A) pour 600, et auprès de Alain (client de la banque B) pour 400.
Simultanément Jean effectue des achats auprès de Pierre pour 100 et auprès d’Alain pour 100
Claude voit donc son compte en banque A débité de 1000, Jean voit son compte en banque B débité de 200, par contre Pierre (banque A) voit son compte crédité de 700, et Alain (banque B) voit son compte crédité de 500

Etat des comptes à la suite de ces opérations,
avant la compensation entre les deux banques


La banque A dispose alors d’une créance sur la banque B d’une valeur de 100 (payement de Jean à Pierre)
La banque B dispose d’une créance de 400 sur la banque A (paiement de Claude à Alain)
Les banques vont alors compenser leurs dettes, et au final, la banque A doit 300 à la banque B. Cette banque A va donc se « refinancer » auprès de la banque B (si elle l’accepte, sinon A devra utiliser les services de la Banque Centrale) en empruntant auprès de celle-ci et donc en acceptant une dette à son égard.

Le titre de cette dette interbancaire apparaît alors au passif de la banque A (qui va devoir se "refinancer" de 300) et à l’actif de la banque B

Cette nécessité de refinancement interbancaire provient de parts de marché inégales entre les banques A et B, tant dans la collecte de dépôt que dans la distribution des crédits.
Si, dans notre exemple précédent, la banque B n’accepte pas de refinancer la banque A, celle-ci devra faire appel à un refinancement de la Banque Centrale
Si chaque banque accorde des crédits en fonction de ses parts de marché de dépôts, les fuites depuis leurs propres comptes se compensent et le marché bancaire est équilibré
Prises dans leur globalité, les banques commerciales ont un pouvoir de création monétaire potentiellement illimité.
MAIS
Parallèlement à la monnaie scripturale des banques commerciales les agents (entreprises, ménages, collectivités) utilisent d'autres monnaies que les banques commerciales ne peuvent pas créer et qui créent ce qu'on appelle des " fuites " dans l'ensemble du système:
 Ces fuites sont de 4 natures :
1 – les billets et pièces: monnaie fiduciaire dont la création est réservée à la banque Centrale
2 -  les besoins en devises que la banque commerciale va devoir se procurer auprès de sa banque centrale
3 – les fuites vers le Trésor Public (ce qui n’est pas le cas aux USA où le T.P. dispose de comptes auprès des banques commerciales)
4 – la fuite (artificielle) des réserves obligatoires (chaque banque commerciale est obligée de maintenir sur son compte à la banque centrale une somme qui peut être ou non rémunérée. Ce montant des réserves obligatoires est calculé pour l’essentiel en proportion de la masse des dépôts des clients: par ce mécanisme, la Banque Centrale augmente donc le besoin de refinancement des banques commerciales. Dans la zone euro, ces réserves sont de 2% actuellement)
Les différents besoins de liquidités évoqués nécessitent du refinancement auprès de la banque Centrale, mettant ainsi le système bancaire en état de dépendance vis-à-vis de la banque centrale. 
Les banques sont en plus tenues à l’équilibre de leur bilan et aux règles limitant le montant de leurs créances (les crédits qu’elles accordent) par rapport au montant de leurs fonds propres (Bâle 2 et ratios Mc Donough imposant de 4 à 8% de fonds propres sur le total de leur passif)
Les banques servent également d'intermédiaires financiers (elles prêtent les dépôts confiés par des épargnants). Ces prêts sur épargne préalable représentent environ 40% des prêts des banques commerciales, mais cette épargne est elle-même issue de création monétaire à l'origine.
Au niveau d'une banque isolée, la formule du multiplicateur monétaire est:
k = 1 / b + f *(1 - b) + h *( 1 - b - f *(1 - b))
(avec f = la part de marché des autres banques , b = le pourcentage de besoins en billet et h = le pourcentage de réserves obligatoires).
Exemple: si une banque dispose de 100 en réserves excédentaires, que la part de marché des autres banques (f) est de 90%, la préférence pour les billets (b) de 12% et que le coefficient des réserves obligatoires (h) de 4%, la banque pourra créer 109,23 de crédits nouveaux.


Bilan simplifié de la Banque Centrale (banque des banques)
(Pour mémoire)


Cette monnaie centrale au passif a été créée en contrepartie de créances inscrites à l’actif



Le mécanisme de l’expansion monétaire
au niveau de l’ensemble des banques commerciales…

Comme nous l’avons vu, les banques disposent d’un privilège unique : l’expansion de leur actif (par émission de créances accordées aux Agents Non Financiers – ANF), entraine instantanément celle de leur passif à l’équivalence (les dépôts à vue). Les crédits précèdent bien les dépôts.
Mais l’expansion du passif est instable car les banques commerciales sont tenues d’assurer les « fuites » de leurs réserves en monnaie centrale, hors de leur circuit monétaire.
Ces fuites sont celles de la demande en monnaie banque centrale (monnaie de base, M0):
- la demande de monnaie fiduciaire (pièces et billets) qui est actuellement estimée à 15% dans la zone euro ;
- les réserves obligatoires (pourcentage des dépôts, actuellement de 2% dans la zone euro).

Exemple 
Dans la zone euro la demande de monnaie fiduciaire est constatée à 15% des dépôts, et les réserves obligatoires soient de 2% . Les « fuites » sont donc de 17% (16,7 pour être précis puisque les réserves de 2% sont calculées sur le retour des dépôts). Admettons que les banques disposent de réserves excédentaires auprès de la banque centrale pour un montant de 100.
S’il y a demande de crédit des Agents non financiers, elles peuvent accorder un nouveau crédit de 100, et, en assurant le total des fuites de 17, il leur restera 83 de réserves excédentaires.
Ces réserves vont, à leur tour, permettre 83 de nouveaux crédits, et le total des fuites sera de 14,1
Le solde des réserves deviendra 68,9.
Ces réserves vont à leur tour permettre 68,9 de nouveaux crédits, et le total des fuites sera de 11,7.
Le solde des réserves sera de 58,1
Ainsi de suite pour arriver à ce que les réserves excédentaires soient de 0, puisque le total des fuites sera de 100.
Dans cet exemple, au total, à partir de 100 de monnaie centrale:
  • les banques auront créé 599
  • 90 se retrouveront en monnaie fiduciaire dans le circuit économique
  • 10 se retrouvent en réserves obligatoires auprès de la banque centrale
  • le retour des dépôts dans le système bancaire sera de 509.

Il y a donc bien création de monnaie par le système bancaire à partir du montant de monnaie centrale dont elles disposent (base monétaire).
Cette création n’est pas sans limite: le potentiel de création de monnaie se réduit donc au fur et à mesure des crédits émis.
La formule générale du multiplicateur monétaire de l'ensemble du système bancaire est
k = 1 / b + h (1-b)
(avec b = pourcentage de besoins en billet et h = pourcentage de réserves obligatoires).
La création monétaire globale des banques dépend donc à la fois du désir d'encaisse liquide des agents économiques, de l’appétit de crédit de la société, mais aussi du pourcentage de la demande d'espèces par rapport aux dépôts.
Au niveau d’une banque isolée, celle-ci doit également tenir compte des déséquilibres des compensations auprès de ses concurrentes, qu’elle devra éventuellement couvrir en monnaie centrale et donc en augmentant ses réserves.
Les banques commerciales sont tenues également à des règles dites prudentielles afin que les crédits qu’elles font ne dépassent pas différents ratios par rapport aux fonds propres et aux dépôts de leur clientèle.
Pour limiter l’expansion du crédit et donc de la masse monétaire, la banque centrale peut agir pour réduire la liquidité générale ou augmenter les taux de refinancement de monnaie centrale.
Les crédits doivent être remboursés. Lorsqu’ils le sont la destruction monétaire suit exactement les mêmes règles que la création dans le sens contraire. L’activité monétaire de crédit joue donc dans les deux sens. Si globalement les banquiers freinent puis réduisent leurs crédits il y aura diminution de la masse monétaire. Néanmoins, la demande d’intérêt ne peut être globalement satisfaite que par de nouveaux crédits qui vont permettre aux ANF de payer ceux-ci.
Enfin, la question reste posée entre une dénomination « multiplicateur de crédit » ou «  diviseur de crédit », car le sens de la relation concernant les réserves des banques commerciales en banque centrale n’est pas formellement établi. Les banques commerciales sont-elles limitées par les véritables décisions de la banque centrale, ou étant mises devant le fait accompli, la banque centrale n’a-t-elle d’autre choix que de mettre à disposition des banques commerciales (refinancement ou baisse du coefficient de réserve obligatoire) les sommes qu’elles demandent pour assurer les fuites suite à leurs émissions de crédits ?
L’explication du processus est la suivante
1) la banque prête à une entreprise, contre un titre de créance
2) la masse M1 augmente du montant du prêt accordé,
3) du fait de l'augmentation de M1, les banques, après transfert des fonds, sont tenue de constituer une réserve obligatoire (2% en moyenne journalière) à la Banque Centrale,
4) en supposant que les fonds n'ont pas quitté la banque le premier jour, celle-ci va devoir se procurer la monnaie centrale et dispose à cet effet d'un titre qui lui permet d'obtenir 50 fois le montant requis (puisque le taux des réserves obligatoires est de 2%),
5) dès que les fonds quittent la banque, (comme cela paraît inéluctable) l'obligation de réserve relative à cette émission s'applique aux banques qui les reçoivent,
6) la banque émettrice dispose alors d'une créance qu'elle peut donner en garantie à la banque qui lui prêtera l'équivalent de la "fuite" à laquelle elle se trouve exposée, du fait du transfert,

Comme toutes les banques de dépôts procèdent à des émissions monétaires à tout moment, leur problème est de détenir des titres reconnus afin de parer à leurs fuites journalières et pour se procurer la monnaie centrale pour alimenter les réserves obligatoires. C'est pourquoi, elles s'arrangent toutes pour détenir dans leur portefeuille des titres du Trésor et prêtent de préférence à des entreprises "cotées"
On notera que les besoins en monnaie centrale (Réserves Obligatoires) naissent après l'émission et que les moyens pour se la procurer peuvent naître de cette émission


Les masses monétaires (agrégats)

Trois agrégats (poupées russes) représentent la masse monétaire circulant dans l’économie
- M1 incluant les pièces et les billets en circulation +  les dépôts à vue des clients
- M2 = M1 + dépôts remboursables avec un préavis inférieur ou égal à trois mois + dépôts à terme d’une durée initiale inférieure ou égale à deux ans ;
- M3 = M2 + pensions + titres d’OPCVM monétaires + instruments du marché monétaire + titres de créance de durée initiale inférieure ou égale à deux ans.


Les banques commerciales créent donc, par le crédit, environ 85% de M1 et 93% de M3
Un autre agrégat nommé M0 est rarement utilisé,  n’est PAS un agrégat de M1. C’est la “monnaie de base” ou “monnaie centrale” ou “base monétaire” définie comme : " billets et monnaie scripturale inscrits sur les comptes des banques en Banque Centrale."

Les contreparties
Les contreparties de la masse monétaire représentent l’ensemble des financements et indiquent à quelle occasion la monnaie a été créée
 (Encours début 2006, d’après « économie monétaire et financière » ed Breal)
Contreparties de la masse monétaire M3, en milliards d’euros
Crédits au secteur privé: 9657 (Crédits accordés par les IFM aux entreprises et ménages)
Crédits au secteur public: 2482 (Crédits accordés par les IFM aux administrations publiques locales et aux organismes de sécurité sociale)
Créances nettes sur l’extérieur : 459 (Incidence du solde des transactions courantes sur les avoirs des résidents de la zone euro)
Ressources non monétaires des Institutions Financières et Monétaires : - 5127 (Afin de faire apparaître les contreparties des seuls actifs monétaires, sont déduit les ressources d’épargne stable et les fonds propres)
Divers : - 358 (Point d’ajustement statistique mais aussi par exemple d’actifs immobiliers par les IFM pour compte propre, enregistrés sur cette ligne en contrepartie d’un accroissement de la monnaie au passif des IFM)
Total = M3 = 7113 Md€
(pour une quantité de monnaie fiduciaire - billets en circulation dans l’économie - de 528 Md€ )

La relation entre la masse monétaire M (M1, M2 ou M3), et la base monétaire H (monnaie centrale) est la suivante:
R= Réserves (scripturales) en Banque centrale
D = Dépôts (scripturaux) dans M
B = Billets dans M
donc M = H * [1 / B/M + R/D * (1 - B/M)] et le multiplicateur réel est k = [1 / B/M + R/D * (1 - B/M)]
…On peut maintenant se poser la question de savoir quel est le véritable coefficient multiplicateur entre la base monétaire et la masse monétaire M3
En prenant les chiffres de juin 2008 fournis par la Banque de France et la BCE, nous avons
M3 = 9022 dont billets et pièces 650. Montant scriptural de M3 = 8372
Réserves obligatoire en Banque Centrale: 207
Monnaie centrale (fuites): 650 + 207 = 857
Coefficient multiplicateur réel k = 10,53

Documents d'explications sur la création monétaire (extraits de livres)
Vous pouvez directement télécharger les pages des livres suivants :

"La monnaie et ses mécanismes" Dominique Plihon (ref: Plihon)
"Economie monétaire et financière" Bailly / Caire / Figliuzzi / Lelièvre (ref: Amphi)
"La Banque de France et la monnaie" Banque de France (ref: BDF)
"Théorie de la monnaie et de la banque" Schumpeter (ref : shumpeter)
"La monnaie" S. Brana / M. Cazals (ref : Brana)

"Déchiffrer l'économie" Denis Clerc (ref : Clerc - Fondateur de "Alternatives économiques" )
"La fin du capitalisme... et après?" Lucien Pfeiffer (ref : Pfeiffer - Inventeur du crédit bail, il dirigea l'Union des Banques à Paris)
"Monnaie et politiques monétaires" Michel Voisin (ref: voisin)
" INSTITUTIONS ET THÉORIE DE LA MONNAIE" (chapître 4 seulement "L’offre de monnaie") Cours Mario Dehove

En anglais:
"Modern Money Mecanisms"
Federal Reserve Bank of Chicago ( ref : MMM.pdf)

Sourcehttp://www.societal.org/monnaie/resume.htm

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