mercredi 29 mars 2017

F.Asselineau - Pourquoi tant de haine médiatique? - Débat à la librairie Tropiques.

Échange entre François Asselineau, Dominique Pagani et Bruno Drweski, sur le thème: "Pourquoi tant de haine médiatique ?" à la Librairie Tropiques le 23 mars 2017.

- François Asselineau est le président fondateur de l'UPR et candidat à l"élection présidentielle de 2017.

- Dominique Pagani est un musicologue philosophe, spécialiste des pensées de Karl Marx, Hegel et Jean-Jacques Rousseau, notamment connu pour avoir été un des plus proches collaborateurs de Michel Clouscard.

- Bruno Drweski (Maître de conférences à l’Institut national des langues et civilisations orientales – INALCO
http://www.inalco.fr/enseignant-chercheur/bruno-drweski



Source de la vidéo :  https://www.youtube.com/watch?v=4TgEOcjVCx8

L'article correspondant sur le site de la librairie Tropiques:
http://www.librairie-tropiques.fr/2017/03/la-conspiration-qui-vient.html

Comme annoncé dans notre précédent article « conspirationniste », il nous a semblé utile et important de donner l’occasion à François Asselineau d’exprimer et argumenter ses positions, depuis le rétablissement des services publics, au besoin par renationalisation, jusques et y compris sa récusation de la construction européenne atlantiste et tout ce qui s’ensuit...( l’Euro, l’OTAN, la commission de Bruxelles, etc.)
Dominique Pagani et Bruno Drweski ( peu soupçonnables de partager les idées de Soral , le Pen, Zemmour, Raël, Villepin, Luc Besson, Tom Cruise, Dieudonné, Brigitte Bardot, Cohn-Bendit, P.Buisson ou F.Fillon) se sont proposés pour débattre avec François Asselineau sur ces questions d'éducation populaire, historique et ... politique ; de leur point de vue d'intellectuels marxistes, jugeant que ces accusations de « complotisme » ou « conspirationnisme rouge-brun » était une sottise essentiellement motivée par l’ignorance de notre propre histoire, aggravée par le négationnisme historique ambiant.

L’objet du débat fut également d’opposer à F.Asselineau nos objections politiques ou méthodologiques en matière de sortie des traités Européens, Zone Euro et OTAN aussi bien que celles qu’il oppose lui-même aux thèses des « souverainistes », du FN ou de J.L. Melenchon qui tous proposent des variantes de cette commune négation de l’Europe atlantiste de « la concurrence libre et non faussée » des biens... et des personnes.

3 commentaires:

Je a dit…

1h39mn30 : "François Baroin m'a accueilli et m'a demandé : Comment avez-vous fait pour avoir 500 parrainages ? Et comment avez-vous fait, vous, qui êtes une petite merde ... " :-)

Je a dit…

Plus tard dans la vidéo, François Asselineau compare l'Union Européenne au Saint-Empire romain germanique , celui des Ottoniens, et évoque le drapeau bleu avec les douze étoiles d'or.

Ce n'est pas un drapeau créé en 1986 pour symboliser les deux Etats-membres de l'Union Européenne d'alors c'est le drapeau de la Sainte-Vierge ! Une référence catholique pour une organisation internationale laïque ! Paradoxal !

Je a dit…

Le Saint-Empire romain est un regroupement politique, aujourd'hui disparu, de terres d’Europe occidentale et centrale au Moyen Âge, dirigé par l'Empereur des Romains. Il se considérait, du Xe siècle jusqu'à sa suppression par Napoléon, comme le continuateur légitime de l’Empire d’Occident des Carolingiens, mais également de l’Empire romain. L’adjectif Saint n’apparaît que sous le règne de Frédéric Barberousse (attesté en 1157) pour légitimer le pouvoir de manière divine.

Il fut également appelé du XVIe au XVIIIe siècle Saint-Empire romain de la nation teutonique (nationis Teutonicae), tendant à l'identifier avec l'Allemagne, ou bien après sa suppression, dans les livres d'histoire du XXe siècle, Saint-Empire romain germanique, appelé en latin Sacrum Imperium Romanum, en allemand Heiliges Römisches Reich, en italien Sacro Romano Impero, en néerlandais Heilige Roomse Rijk ; également appelé parfois Premier Reich ou Vieil Empire, pour le différencier de l’Empire allemand.

C'est sous la dynastie des Ottoniens, au Xe siècle, que l'Empire se forme à partir de l'ancienne Francie orientale carolingienne. La désignation Sacrum Imperium est attestée pour la première fois en 1157 et le titre Sacrum Romanum Imperium apparaît vers 1184 pour être utilisé de manière définitive à partir de 1254. Le complément Deutscher Nation (en latin Nationis Teutonicae, en français « de [la] Nation teutonique ») a été ajouté au XVe siècle. L'étendue et les frontières du Saint-Empire ont été considérablement modifiées au cours des siècles. Au temps de sa plus grande extension, l'Empire comprend presque tout le territoire de l'actuelle Europe centrale, des Pays-Bas, de la Belgique, du Luxembourg, de la Suisse ainsi que des parties de la France et de l'Italie. Son histoire et sa civilisation sont donc un héritage partagé par de nombreux États européens actuels.

L'époque moderne marque pour l'Empire l'impossibilité structurelle de mener des guerres offensives, d'étendre son pouvoir et son territoire. Dès lors, ses principales missions sont la défense du droit et la conservation de la paix. L'Empire doit assurer la stabilité politique et la résolution pacifique des conflits en endiguant la dynamique du pouvoir : il offre une protection, aux sujets contre l'arbitraire des seigneurs, et aux ordres moins importants contre toute infraction au droit commis par les ordres plus importants et par l'Empire même. À partir de 1648, des États voisins sont constitutionnellement intégrés comme États impériaux ; l'Empire remplit alors également cette fonction de paix dans la constellation des puissances européennes.

À partir du milieu du XVIIIe siècle, l’Empire ne peut plus protéger ses membres de la politique d’expansion des puissances intérieures et extérieures. C’est une des causes de son effondrement. Les conquêtes napoléoniennes et la création de la Confédération du Rhin démontrent la faiblesse du Saint-Empire. Le Saint-Empire romain disparaît le 6 août 1806 lorsque l’empereur François II dépose sa couronne pour n'être plus qu'empereur d'Autriche et, comme l'écrit Ferdinand Lot, le 6 août 1806, date de l'abandon par François II de sa qualité d'empereur des Romains, peut être considéré comme l'acte de décès légal de l'Empire romain.