mardi 14 mars 2017

Asselineau se pose en défenseur de l'indépendance nationale

François Asselineau, candidat à la présidentielle sous les couleurs de son parti UPR, a défendu lundi soir ses propositions de sortie de l'UE ou de renationalisations d'entreprises au nom de "l'indépendance nationale", et récusé tout complotisme.
François Asselineau, à Paris le 10 mars 2017




François Asselineau, candidat à la présidentielle sous les couleurs de son parti UPR, a défendu lundi soir ses propositions de sortie de l'UE ou de renationalisations d'entreprises au nom de "l'indépendance nationale", et récusé tout complotisme.

Pour la première fois candidat après une tentative ratée en 2012 de réunir ses 500 parrainages, M. Asselineau a justifié son programme de sortie de l'UE, de l'euro ou du commandement intégré de l'Otan au JT de TF1, "pas par nostalgie, xénophobie" mais parce qu'à ses yeux, "l'indépendance nationale, c'est la même chose que la démocratie".

Interrogé sur les éventuelles difficultés que poserait une sortie de la monnaie unique, ce partisan d'un "Frexit" a rétorqué: "Est-ce que vous vous rendez compte de ce qui se passe si on reste? 1.000 personnes basculent en dessous du seuil de pauvreté chaque jour et pratiquement un agriculteur se suicide chaque jour (...) L'euro est en train d'amener au désastre en Italie ou en Grèce".

Dénonçant aussi un document de la commission européenne sur la politique économique et sociale française en 2017, M. Asselineau a affirmé que, lui excepté, "le président que les Français vont élire sera obligé d'appliquer ces directives" impliquant "ubérisation généralisée" ou "baisse des prestations chômage, suppression du Smic".

Ce diplômé de HEC a plaidé pour "inscrire dans la Constitution que les grands services publics, EDF, GDF, la SNCF, la Poste, France Télécom, la Sécurité sociale ou les sociétés d'autoroutes doivent être nationalisés".

A une question sur les thèses aux relents complotistes qu'il relaye, comme sur Robert Schuman, co-fondateur de l'UE, qui aurait été agent de la CIA, cet ancien de cabinets ministériels de droite a invoqué le "magazine Historia qui met par exemple que la CIA a payé la construction européenne", entre autres.

Et ses thèses selon lesquelles l'émergence de Boko Haram ou Daech aurait été ourdie par les services de renseignements américains? "Votre collègue de BFM nous explique que le FBI a aidé des musulmans à commettre des attentats. Ce n'est pas moi, mais on me traite de complotiste", a-t-il répondu, invoquant aussi "Le Monde".

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