Le régime électif que nous, le peuple, subissons depuis la Révolution de 1789, a été conçu par la grande bourgeoisie pour remplacer l'aristocratie.
Au départ, le droit de vote était confisqué par les hommes riches (suffrage censitaire). Il a ensuite été étendu (à tous les hommes adultes puis aux femmes) et est devenu le "suffrage universel" mais c'est alors le droit de se présenter qui a été confisqué : principalement pour l'élection présidentielle puisqu'il faut être "adoubé" par d'autres élus (100 au départ, sous la pression de Georges Pompidou malgré la réticence de Charles De Gaulle; puis 500 depuis 1976 sur décision de "son altesse" Valery Gisccrad d'Estaing; demain encore plus peut-être) pour pouvoir se présenter !
Quand bien même un candidat réellement motivé par le bien public (le programme de l'UPR mérite à ce titre d'être lu) parviendrait à passer entre les mailles du filet, il lui faudrait trouver un financement colossal (des dizaines de millions d'euros) et une très importante audience télévisée pour espérer gagner l'élection. Or, qui peut "donner" d'aussi importantes sommes d'argent ? Qui possède les médias français ? Les ultra-riches ! Le candidat qui sortirait vainqueur serait redevable de ses "généreux" donateurs bien plus que des électeurs.
Alors, une autre voie est peut-être à envisager pour accéder à la démocratie.
L'abstention massive :
- pour ne plus légitimer l'outil électoral, les résultats et donc les élus.
- pour légitimer la demande de changement de système représentatif.
Les manifestations (légitimées par l'abstention) comme ce fut le cas en Islande :
- devant chaque institution du pouvoir : Elysée, Ministères (pouvoir exécutif), Assemblée, Sénat, le Congrès à Versailles (pouvoir législatif), Palais Royal (pouvoir judiciaire), etc
- journalières et permanentes tant que le peuple n'a pas été entendu.
- Le but, qu'ils acceptent tous de démissionner.
La création d'un Conseil de Transition
- Il aura la responsabilité de mettre en œuvre les nouveaux outils démocratiques de représentation.
- Il devra être composé de citoyen(ne)s.
Reste à savoir qui en fera partie.
Faudra-t-il tirer au sort sur des listes comme les jurés d'assises ? Faudra-t-il exclure certaines personnes ? Selon quels critères ?
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