L'humanité, dans son organisation sociale, a évolué à travers les âges.
Les premières communautés nomades n'avaient de propriété privée ("d'usage") que le strict nécessaire à la survie. On parle aujourd'hui des "peuples premiers" pour ceux qui continuent à suivre ce mode de vie sociale, anarchiste (au sens politique du terme, sans État coercitif, terme que j'utilise sans connotation péjorative).
Puis est venue la sédentarisation et l'affirmation "Cette terre est à moi !" (alors que les Amérindiens, par exemple, disent : "J'appartiens à cette terre"). Le système féodal, aristocratique, avec des militaires chargés de défendre les propriétés terriennes (voire chargés de prendre celles des voisins) est né à partir de là.
Nous vivons désormais dans une nouvelle société basée sur la propriété "lucrative" des industries, des réseaux de distribution des produits, et des valeurs d'échange (la monnaie). Cette société est très bien décrite dans le livre du Chinois Hongbing Song "La guerre des monnaies - La Chine et le Nouvel Ordre Mondial". Nous y sommes depuis 200 ou 300 ans.
L'avenir peut être différent. A nous de l'inventer, ou de l'imaginer, et d'autres, dans un futur plus ou moins lointain, l'appliqueront peut-être. Tous les philosophes des Lumières n'ont pas eu la chance de voir la monarchie absolue remplacée par les républiques des grands bourgeois.
dimanche 25 décembre 2016
De l'importance d'imaginer le futur
Libellés :
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