- 30 nov. 2016
- Par Politiqui
- Blog : Le blog de Politiqui
Il était une fois, une oligarchie de marchands, devenus banquiers avec le temps.
La population mécontente, chercha des solutions.
Elle regarda la télévision, et vota pour Flamby ou Nabot. Cela ne fonctionna pas.
La population toujours mécontente chercha toujours des solutions, elle alla voir sur internet, et découvrit cet article odieux :
Il était une fois, une oligarchie de marchands, devenus banquiers avec le temps, qui ont réussi à endetter des pays entiers pour assouvir leurs envies de pouvoir et de richesse.
La population mécontente, chercha des solutions. Elle regarda la télévision, suivit les conseils des grands experts, et vota pour Flamby ou Nabot.
Cela ne fonctionna pas.
La population toujours mécontente, chercha toujours des solutions, elle alla voir sur internet, et découvrit cet article odieux qui dit des mauvaises choses sur Épouvantail et Girouette, ses candidats préférés selon la télévision :
L'oligarchie banquière a toujours une longueur d'avance sur la population. L'extrême droite et l'extrême gauche se revendiquent antisystème pour changer la politique, mais avec un peu de recul géopolitique, que cachent-ils vraiment ?
Marine Le Pen
Quand on est soucieux de la perte de souveraineté, de l'immigration incontrôlée, et de l'insécurité, le choix du Front National correspond à ces sujets. Mais malheureusement pour eux, tous ceux qui pensent que le Front National va changer quelque chose se trompent. Tout le programme du FN ne peut s'appliquer car ce parti n'est pas un parti euro-sceptique. Aucune profession de foi ne stipule que le FN sortira de l'UE par l'article 50 du TUE. Marion-Maréchal, Philippot, ou Louis Aliot disent tous des discours différents sur l'UE, l'OTAN, et l'Euro, ce qui produit une grande incohérence et une preuve de l'escroquerie du FN. Voici en vidéo, leurs 21 contradictions :
https://www.youtube.com/watch?v=LwvnNJO6RBo
Vidéo des contradictions du FN © UPR
Inutile de rappeler que Marine Le Pen est députée européenne depuis 2004 et qu'elle n'a pas voté contre le TAFTA par abstention, et voté OUI aux secrets des affaires avec les 11000€ que lui donne Bruxelles.Financièrement, le FN est dans une grande crise de budget et cache sous le tapis l'immense dette empruntée aux grandes banques avec deux micro-partis Jeanne et Cotelec. Sans parler des comptes en Suisse, de l'amitié avec Cahuzac, l'affaire des Panama Papers, l'héritage de Hubert Lambert, et les millions de dons par certains banquiers. Un parti antisystème ne peut pas être endetté à ce point-là. Il n'y a aucune crédibilité.
D'ailleurs le discours du FN, comme celui de Zemmour arrange parfaitement les intérêts de l'oligarchie. On manipule les pauvres blancs et les pauvres d'origine étrangère pour diviser les nations pendant que les ultra-riches s'en sortent. On appelle cela Le Choc des Civilisations de Samuel Huntington (politologue américain), ou Le Grand Échiquier de Zbigniew Brzeziński (conseiller à la sécurité nationale du président des États-Unis Jimmy Carter dans les années 70). C'est une stratégie d'ingérence très efficace notamment dans les pays européens où la dictature de l'UE continue à vassaliser les pays au profit des multinationales anglo-saxonnes. Et oui ... les électeurs FN ne sont que les idiots utiles de l'oligarchie américaine.
Les liens avec les USA sont nombreux. Le FN a été financé par le mouvement CAUSA International avec le député Pierre Ceyrac dans les années 70 et 80. Ce mouvement créé par la secte Moon pour combattre le communisme a été soutenu par les services secret sud-coréen KCIA et ceux américains CIA avec l'accord de Bush. Rappelons que le Front National a été fondé à l'origine autour du groupuscule "ordre nouveau", il est sorti de sa caverne, uniquement grâce à l'intervention de François Mitterrand dans les années 1980. Le 13 février 1984, Jean-Marie fait son entrée à "L'Heure de Vérité", et des millions de français le découvrent, à quatre mois des élections législatives, dans un timing bien décidé. Le FN est un parti épouvantail tout comme Le Front de Gauche est une escroquerie du côté socialiste.
La fille bourgeoise du château de Montretout a également accepté de venir devant l'oligarchie financière américaine pendant son adoubement du gala de 2015 du Magazine Time en la nommant parmi les 100 personnalités les plus influentes dans le monde. Le groupe Bilderberg réunissant l'élite financière et politique et même le Dîner du Siècle réunissant l'élite journalistique, connaissent bien l'escroquerie du FN et ne se privent pas de faire sa promotion en le diabolisant malhonnêtement, ou en médiatisant ses interventions sous climat d'attentat. Tout cela sans parler des partis comme l'Union Populaire Républicaine.
Le FN a également choisi de sortir de leur période de crise financière (2 129 638 euros de prêts du FN minimum selon la cnccfp) en allant demander de l'aide aux lobbies néo-sionistes. Même si la candidate avocate-d'affaires refuse de s'afficher au dîner du Crif pour remplir son carnet d'adresse, elle va en catimini à l'AIPAC outre-Atlantique (sorte de super Crif américain). Son compagnon Louis Aliot fait également des séjours en Israël ou Palestine occupée. En reniant ses valeurs et ses électeurs, ces actions pourraient être une raison supplémentaire du mécontentement entre le père et la fille.
D'ailleurs Marine Le Pen ainsi que de nombreux leaders autoproclamés du FN sont francs-maçons comme Gilbert Collard, Vieil ami du Grand Orient de France et de la Grande Loge nationale française.
Inutile d'ignorer l'existence de ces lobbies, car l'actualité avec les déclarations de Jean-Frédéric Poisson, et même Dieudonné, contredisent la propagande. Les médias sont tenus par une dizaine de milliardaires dont Patrick Drahi qui a décidé de renoncer à sa nationalité française pour ne garder que celle israélienne. Patrick Drahi dirige BFM, RMC, et aussi SFR-Numéricable. Il participe à cette ingérence de puissances extérieures dans notre pays, de la même façon que les fausses ONG du milliardaire George Soros participent aux ingérences dans toute l'Europe.
Jean-Luc Mélenchon
Quand on est informé sur l'arnaque de la création monétaire, la complicité de nos gouvernements, et les inégalités des richesses, Mélenchon peut paraître convainquant. C'est vrai qu'il a une certaine colère qui fait plaisir à entendre. Mais quand il dénonce les hypocrites sur une place de Toulouse, il oublie malheureusement de se compter dans le lot…
Mélenchon a créé un programme presque démocratique. Son projet a repris le travail de l’Humain d’Abord de l’élection de 2012, puis il a été complété par La France insoumise qui a élaboré le programme d’aujourd’hui.
La démocratie présentée dans la France insoumise est basée sur plusieurs étapes : La première consiste à prendre en compte 3000 doléances citoyennes de février à août 2016.
La deuxième était d’organiser des auditions faisant un condensé des propositions avec des intellectuels et elles sont publiées en ligne : https://www.youtube.com/playlist?list=PL49hPUZTPboUlcm-7_uPeWjbkGSkkEEVd
Parmi tous les thèmes de ces auditions, il y en a une sur l’Union Européenne https://www.youtube.com/watch?v=OFrXp5x7pyE&index=11&list=PL49hPUZTPboUlcm-7_uPeWjbkGSkkEEVd
avec Aurélien Bernier (auteur de Désobéissons à l’Union Européenne) et Coralie Delaume (auteur du blog L’arène Nue) coordonnée par l’économiste Jacques Généreux (qui arrive en retard), et la juriste Charlotte Girard.
Cette vidéo a été vue moins de 4000 fois, ce qui prouve qu'au moins 126 000 insoumis(es) sur les 130 000 se contrefoutent de vérifier le processus démocratique de l’écriture du programme citoyen, mais suivent les paroles du leader Jean-Luc Mélenchon dans tous les médias qui ne refusent pas de l’inviter.
On a l'impression que les coordinateurs Généreux et Girard essayent de vendre leur programme à des intellectuels, tout en déviant des questions posées et de la description du problème dans son ensemble.
Dans ses livres, Aurélien Bernier estime que les difficultés électorales de la gauche radicale proviennent d'un manque de clarté sur trois sujets clés : le libre-échange, la construction européenne et la souveraineté nationale. Et la campagne de Jean-Luc Mélenchon n'a pas éclairci ce flou. D'ailleurs 45% du Parti de Gauche a voté contre le programme de Mélenchon en juillet 2015.
à 21:38 Aurélien Bernier dit que le Parti de Gauche esquive le problème de l'Union Européenne, c'était un sujet qui fâchait à l'époque.
à 22:23 Aurélien Bernier avertit le Parti de Gauche sur les nuances entre ce qui est écrit dans le programme et les interventions de Mélenchon.
à 22:52 Aurélien Bernier évoque le fait que la "Désobéissance" à des traités européens était floue.
Il parle également du Débat entre Mélenchon et Jacques Sapir :
http://www.dailymotion.com/video/x11xmux_faut-il-sortir-de-l-euro-jl-melenchon-et-jacques-sapir-en-debattent_news
Pour Aurélien Bernier, il ne peut pas y avoir de désobéissance aux traités européens (25:01). Le mot d'ordre "Sortir des traités" n'est pas suffisant, et celui de "Renégocier les traités" sont une escroquerie qui nous a été servie à toutes les sauces par les socialistes, les républicains, et même Tspiras (26:09)
Il fait alors des propositions intéressantes comme sortir le droit européen de la constitution française, puis négocier avec Merkel. Et aussi d'autres qui se rapprochent beaucoup d'un parti très peu connu mais constamment censuré :
Tout d'abord, Bernier propose de faire une rupture institutionnelle et lutter contre les multinationales en renationalisant les grandes entreprises (à 31:10).
Les deux coordinateurs esquivent le sujet en disant que l’on peut quand même ne pas respecter le droit et prendre des amendes par la commission européenne. Désobéir aux traités. C'est quand même invraisemblable ! Pourquoi ne pas juste sortir de l'Union Européenne par l'article 50 du TUE ?
Ensuite, à 57:33, Aurélien Bernier parle de la sortie de l'euro puis propose de développer des politiques de coopérations avec les autres pays, et Aurélien Bernier suppose que les autres gouvernements de gauche pourront être convaincus.
Mais aucune personne dans la salle n'était présente pour expliquer que la sortie de l'euro ne peut se faire que par la sortie de l'UE. C'est à dire par l'application de l'article 50 du TUE. De plus, pour convaincre de modifier les traités européens, il faut l’unanimité des états membres par l'article 48 du TUE, et dans ce cas, les 27 pays de l’UE actuelle ne seront pas d'accord. Notamment le Luxembourg et Malte.
Ne pas vouloir sortir de l’Euro est un désastre pour l’économie française et ce sont plusieurs économistes et prix Nobel qui le disent comme Joseph Stiglitz, Paul Krugman, Jacques Sapir, et aussi Bernard Lieter le fondateur de l’ECU, l’ancêtre de l’Euro.
Jacques Généreux essaye de répondre sur la sortie de l’Euro en déviant du sujet en parlant de nouvelle monnaie commune. Mais pourquoi l’Espagne devrait forcément être dans la même zone monétaire que la France ? Cela n’a pas toujours été comme cela quand la France avait le franc et l’Espagne la peseta (1:03:00).
Finalement (à 1:27:39) Aurélien Bernier remet sur la table le sujet de la renationalisation des multinationales fraudeuses, mais les coordinateurs ne répondront pas à cette proposition.
La troisième étape du projet de la France Insoumise se passait en septembre 2016. Le Parti de Gauche a reçu les contributions de toutes les organisations politiques souhaitant s’associer au mouvement. Comme le parti communiste qui n’a pas souhaité s’associer, ainsi que les 20 000 adhérents communistes éventuels en plus des 13 000 que regroupe le Parti de Gauche. Le programme est alors négocié et envoyer aux 130 000 militant(e)s insoumis(es) sur internet qui pourront alors déterminer les mesures prioritaires. Mais ils n’ont pas de droit de véto. C’est un circuit qui est aussi démocratique que l’Union Européenne l’est aujourd’hui avec le Conseil de l’Europe qui donne les grands axes, et la commission qui décide de tout. C’est-à-dire une fausse démocratie.
La dernière étape est de faire campagne dans toute la France en organisant 16 universités populaires avec des thèmes différents, et pour recueillir les doléances citoyennes pour faire un programme pour le peuple, par le peuple.
Une seule convention parlant de l’Union Européenne et c’est celle du Mardi 3 janvier 2017 : Frédéric Lebaron : Retour sur l’histoire de l’Union Européenne. On verra de ce qu’y en retourne.
La seule raison valable pour voter pour Mélenchon est le projet de 6ème République et la création d'une constituante. Mais pour l'instant le programme de la France insoumise n'est pas fini, et le processus d'écriture du programme ne semble pas très démocratique. Les promesses n'engagent que ceux qui les tiennent. Et nous ne sommes pas certains de la démission de Mélenchon une fois élu en cas d’attentats, ou d’attaques sous faux-drapeau.
Ce qui est un peu plus suspect, c'est que Jean-Luc Mélenchon ne décrit pas cette oligarchie qu'il dit combattre. Contrairement à d'autres, pourquoi n'entendons-nous pas parler régulièrement de Goldman Sachs ? De Soros ? De Jean-Claude Juncker ? Du groupe Bilderberg ? Du club Le Siècle ? De ses amis Young Leaders de la French American Fundation ? De la Réserve Fédérale des États-Unis (FED) ? Ou JP Morgan, Citi bank, etc ? De la privatisation de la création monétaire par une oligarchie ? Pourquoi a-t-il nié connaître le Siècle ?
Pourquoi des communistes ne lui font pas confiance et l'accusent de s'être autoproclamé candidat du Parti de gauche ? L'auteur de Délit d'élus, Philippe Pascot ne lui fait pas confiance non plus. Il l'a rencontré dans la salle de maquillage de l'émission de Jean-Jacques Bourdin avec Éric Brunnet pour témoigner, et reçoit une phrase méprisante de la bouche de Jean-Luc Mélenchon :
"Ah si, ouais, je me souviens de toi, t'es le mec qui était dans l'Essonne, t'es le seul mec que je n'ai pas pu acheter."
Et si Mélenchon était là pour saboter le Parti de Gauche ? Cela justifierait le fait qu'il ait défendu ardemment le traité de Maastricht, qu'il ait voté par "erreur" OUI à l'introduction de farine animale dans l'élevage en tant que bon infiltré député européen depuis 2009. Il touche 126 000 euros par an pour son poste au Parlement Européen depuis 2009 ce qui fait presque de lui un millionnaire en comptant ses biens immobiliers à Paris et dans le Loiret. Sans parler de ses 37 ans au parti socialiste, et ses 2 postes de sénateur socialiste. Même les tracts sont payants sur le site de Mélenchon, cela n'aide pas trop le militantisme.
Cela justifierait également le fait qu'il ait côtoyé des patrons de presse comme Serge Dassault, et des frères comme Henri Guaino ou Patrick Buisson. Son père, Georges Mélenchon, connaît bien le système médiatique depuis son travail à radio Tanger de Charles Michelson, également fondateur d'Europe 1.
Selon le journaliste d'investigation Emmanuel Ratier et sa revue Faits et Documents n°295 page 2 paragraphe 5 du 15 au 31 mai 2010 :
"une bonne partie de son itinéraire et de sa réussite s'explique par son appartenance de très longue date au Grand Orient de France (la loge la plus politisée et manipulatrice). L'infiltration des lambertistes au sein du GODF est d'ailleurs une vieille tradition. Il siège au sein de la Fraternelle parlementaire et intervient très régulièrement dans les loges pour porter la bonne parole politique."
Pourquoi Mélenchon dit à la télé française qu'il quittera l'UE, puis adoucit ses propos le lendemain (23/09/16 "essayer de renégocier les traités") devant les cadres de l'UE à Berlin. Cela rappelle le discours du Bourget de son vieil ami Young Leader de la French American Fundation qui est allé confesser lui aussi le lendemain que la finance n'est finalement pas son ennemi. François Hollande a gagné les élections, notamment avec l'aide des votes de Mélenchon qui n'a rien négocié avec François Hollande en appelant à voter contre Sarkozy.
Devant Ruquier, il a fait le même jeu, et a trompé tous ses sympathisants. Quand on sait les enjeux de la présidentielle, on comprend pourquoi il réagit de la sorte :
https://www.youtube.com/watch?v=FH4YN2YRU58
Contradictions de Mélenchon © UPR
Cette vidéo est une preuve que ses ambitions potentiellement sournoises, l'empèchent de proposer des mesures réellement intéressantes pour la France et son économie sous tutelle. Les Plans B de Jean-Luc Mélenchon pour l'Union Européenne sont inapplicables techniquement.
Mélenchon est très fort en communication car il a été bien entraîné. Cela commence par mai 68, aux côtés de Daniel Cohn-Bendit qui a reconnu avoir été financé par des fonds américains à cette époque. Jean-Luc est un socialiste trotskiste comme Jean-Claude Juncker et José Manuel Barroso de la commission européenne qui a intégré la banque Goldman Sachs. Mélenchon a été formé à l’OCI (Organisation Communiste Internationaliste), une organisation trotskiste dirigé par Pierre Boussel, ashkénaze russe, et le fondateur du lambertisme. Les trotskistes ont été financés par les américains contre l'URSS pour la détruire de l’intérieur. En France, l’objectif était d’infiltrer et de détruire le parti communiste français ouvrier.
Enfin, pourquoi, ne peut-on pas avoir plus d'information sur des fonds opaques comme les œillets rouges qui ont prêté 2,3 millions au Parti de Gauche selon la cnccfp ?
Mélenchon est donc un leurre. En réalité, il ne veut pas sortir de l'UE ni contrôler les frontières contre la potentielle ingérence organisée car cela fait trop "FN" pour son électorat. Il souhaite "renégocier" les traités mais sans dire quels articles il souhaite remplacer, et sans expliquer la teneur de l'article 48 qui bloque mathématiquement toute renégociation. Il ne précise jamais l'influence des États-Unis , des espions français Robert Schuman et Jean Monnet payés par la CIA, ni celle d'anciens bureaucrates nazis derrière le projet de la construction européenne.
Demander la négociation des traités prendra encore plus de temps que la sortie Frexit par l'article 50 du TUE. Et en attendant, l'UE sera intransigeante envers un faux "eurosceptique" et fera pression sur Mélenchon en attaquant économiquement la France : fin des rachats d'actifs pourris des banques françaises ce qui les mettra à mal l'épargne de français, plus du tout d'aides aux agriculteurs, augmentation de la dette souveraine française nous empêchant d'emprunter et de payer les fonctionnaires et les retraites, amendes de 0,5% du PIB (14 milliards) pour avoir désobéi aux traités, et tout un tas de rejouissances qu'ils ont testées avec succès en Grèce.
Mélenchon verra également l'émergence d'une forte opposition dans le pays grâce aux analyses du seul parti euro-sceptique (UPR) et aux partis européistes (LR-PS-EELV-DLF-NPA) qui se seront recomposés suite à leur défaite, tout en recevant de l'argent pour attaquer Mélenchon. Ce faisant, Mélenchon et tous ses amis socialistes infiltrés, qu'il aura placés aux ministères, à l'assemblée, et dans la constituante, perdront leur côte de popularité. Dans l'attente de la permission de l'UE, le programme économiquement instable poussera le peuple à se retourner contre Mélenchon car ils subiront de plein fouet les attaques de Bruxelles. Le "Tsipras français" ne pourra plus activer son fameux plan B "un retrait des traités" (ce qui ne veut pas dire sortir de l'UE), il sera déjà trop tard pour sortie de l'UE. La France aura donc été en position d'illégalité, aura payé de lourdes amendes, et se retrouvera en position de faiblesse face aux multinationales anglo-américaines qui se feront un plaisir de continuer l'oppression en forçant des traités trans-atlantiques comme le TAFTA (TTIP), ou en "cheval de Troie" comme le CETA.
Bref, c'est un populiste qui dit ce que le peuple veut entendre, quitte à manger du Quinoa pour faire plaisir aux jeunes hipsters sans esprits critique.
La réelle résistance contre les élites
Après avoir analysé tout l'échiquier politique depuis des années, avec Nous Citoyens, En Marche, Elpis, Nouvelle Donne, Debout La France, Rebâtir la France, ou encore Le Peuple Président, un seul parti a le programme réaliste pour lutter contre l'oligarchie financière, mais ce parti est censuré férocement par les médias dominants depuis bientôt 10 ans.
Ce parti a 0€ de dette et se fait traiter de petit parti complotiste fasciste par tous les mêmes médias corrompus qui font la promotion de l'UE. C'est l'UPR et il a maintenant 13 222 adhérents. Bientôt le 3ème parti de France en nombre d'adhérents (4 fois plus que EELV, 6 fois plus que le NPA, et 190 000 suffrages aux régionales de 2015), et www.upr.fr est le premier site politique le plus visité avec des conférences pédagogiques plus qu'impressionnantes. Florian Philippot a même été surpris en train de prendre des notes à l'une d'elle ...
Il faut changer l'Europe : https://www.youtube.com/watch?v=qOjbhpBuOZE
Les origines de la création de l'UE : https://www.youtube.com/watch?v=zti4aV2WL5w
Qui gouverne la France : https://www.youtube.com/watch?v=bZZf703Ck3o
La Tragédie de l'Euro : https://www.youtube.com/watch?v=2Op3yVHH6dM
Les Euro-régions : https://www.youtube.com/watch?v=bYZ-hsF3CSs
Histoire France : https://www.youtube.com/watch?v=k34iCt7ghiU
A quoi sert la politique ? https://www.youtube.com/watch?v=aG0Ozdc1m9o
L'actualité décryptée comme le coup d'état en Turquie : https://www.youtube.com/watch?v=yfWi-YMw9Bs
Toutes les vidéos de la chaîne : https://www.youtube.com/user/UPRdiffusion
L'UPR est un parti qui sort du clivage gauche-droite parce qu'il veut redonner l'indépendance monétaire (Frexit de l'Euro de la Banque Centrale Européenne de Francfort), l'indépendance diplomatique (Frexit de l'OTAN qui intervient guerre après guerre en Libye, ou en Syrie par exemple), et son indépendance législative (Frexit de l'UE, lobbyistes de Bruxelles). L'UPR a été classée dans les listes des partis Divers par le ministère de l'intérieur.
Le souverainisme veut dire que le peuple doit être souverain, c'est la véritable démocratie (Article 3 de la constitution). D'ailleurs le slogan est "Rétablir la démocratie".
Les accusations de complotisme ne sont pas fondées étant donné les déclarations du nouveau président des États-Unis Donald Trump, celles de Hillary Clinton, et celles de Laurent Fabius. Ils ont admis que les USA et la France fournissaient des armes à Daesh via l'armée syrienne libre ou Al Nosra.
Quant à François Asselineau, c'est un français intello studieux qui a fait des grandes études d'administration vice-major de promo ENA et HEC, où il a découvert l'envers du décors de la politique en regardant de loin les magouilles des futurs politiciens mafieux et véreux. Il a fait son chemin en travaillant en grande partie aux affaires étrangères, puis en tant qu'inspecteur des finances. C'est un bon moyen de savoir qui tire les ficelles. Il a fait de la pédagogie pour les Français en dénonçant le traité de Maastricht et celui de Lisbonne dans les partis euro-sceptiques qui germaient à l'époque. Mais c'est la création de l'UPR et son programme solide pour lutter contre cette Union Européenne faite par les multinationales pour les multinationales, qui donne cet élan aujourd'hui aux français de se rassembler contre l'oligarchie médiatique et financière. Malgré la censure monstrueuse depuis 9 ans, l'UPR est parmi les 5 premiers partis en France en nombre d'adhérents (probabilité d'avoir des nombres truqués pour les autres partis politiques). Avec récemment la plus forte augmentation d'adhésion (114 par jour) et ses 13 222 adhérents (chiffre vérifiable par huissier de justice).
François Asselineau n'est ni de droite, ni de gauche, il n'est pas responsable de qui a employé ses connaissances aux affaires étrangères, il informe simplement ses compatriotes et subit des critiques dignes d'une propagande en *iste, d'extrémiste, souverainiste, euro-phobe, conspirationniste, anti-américaniste. Il aurait pu être grand patron de banque avec son parcours et avoir un salaire astronomique, mais il a choisi de créer un parti sans financements extérieurs, et parcourir la France en squattant chez des militants de l'UPR pour organiser des conférences très pédagogiques. Ses détracteurs ne regardent généralement pas les conférences, et n'écoutent pas ses arguments. Ils préfèrent critiquer de tous les noms par mépris et feignardise.
Conclusion
La population découvrit beaucoup d'informations dans tous les liens de cet article.
Une partie de la population devint encore plus mécontente. Elle se mit à insulter l’auteur et son opinion. Car comme le dit bien un écrivain bien connu : « Plus une société s’éloigne de la vérité, plus elle va détester ceux qui la disent ».
Une autre partie de la population éteignit la télévision et alla voir sur internet si ces solutions sont réalistes.
Elle découvrit que la tâche n’était pas si simple parce qu’une grande majorité était occupée à regarder la télévision.
Elle décida donc de rejoindre l’état d’esprit de résolution des problèmes pour montrer aux autres que les solutions sont réalistes en se réunissant.
Elle partagea l’article et en discuta à tout son entourage.
L’oligarchie inquiète, décida de cacher ce regroupement. L’oligarchie demanda à Épouvantail et Girouette de copier malhonnêtement le discours de résolution de problème.
Mais la population s’en rendit compte, et l’oligarchie échoua.
Attention : cet article n'est pas un communiqué de l'UPR, mais simplement un point de vue personnel sur les partis qui nous sont proposés pour 2017. Le parti du vote blanc est également un excellent projet, mais l'UPR a certifié comptabiliser le vote blanc dans son programme, ainsi que l'inéligibilité des élus militée par Philippe Pascot. Adhérer à l'UPR pour montrer aux médias que les français en ont marre de l'oligarchie dirigeante est pour moi le meilleur moyen de gagner contre les élites en 2017. Le vote UPR en 2017 n'est bien évidemment pas une finalité, mais c'est une étape nécessaire pour l'indépendance et la liberté d'action de la politique en France. Il y aura beaucoup de référendums à faire pour rendre la politique plus démocratique, pour se réapproprier la création monétaire, et aussi organiser une constituante après référendum.
Si cela ne marche pas, alors la France sera toujours dirigée depuis Bruxelles et Washington. Il faudra que les citoyens se regroupent autour de monnaies locales (transparentes si possible), pour résister encore face aux grandes multinationales atlantistes et leur euro qui détruit petit à petit l'écologie et la société.
Expression contradictoire de Le Pen et Mélenchon © UPR
10 commentaires:
Un deuxième billet du même auteur "Politiqui" daté du 7 décembre 2016 :
Voici un raisonnement pragmatique sur l'étude juridique du programme de Mélenchon.
" Bilan définitif de ma lecture du programme de France Insoumise :
A/ Les chapitres 2; 3; 5; 6 et 7 abordent tous les cinq une politique en infraction à celles des GOPE (article 121 du TFUE), ainsi que divers autres articles sur lesquels je passe le détail, donc ils ont une valeur NULLE en l'absence de soit :
-Une SORTIE de l'union européenne (par l'article 50 du TUE).
-Un CHANGEMENT des traités qui abrogerait ces articles.
J'insiste bien que sans l'un ou l'autre de ces prérequis, la totalité de ces 5 chapitres doivent être considérés INEXISTANTS. Ils ne pourront pas être appliqués en raison des directives européennes auxquelles ils contreviennent (autrement on s'exposerait à des sanctions financières et administratives lourdes).
B/ Pour ce point justement, on peut s'attarder au chapitre 4 qui prétend "sortir des traités", en réalité il propose :
1- De d'abord essayer de "changer les traités".
=> Or comme on l'a déjà dit et répété à l'UPR, l'article 48 du TUE empêche toute modification. Il faudrait pour ça obtenir l'unanimité des 27 états membres, ce qui est impossible MÊME avec ce fameux argument de "volonté populaire". L'Allemagne seule a un poids suffisant pour s'opposer à toute réforme et non content de faire plier l'Allemagne il faudrait également parvenir à convaincre sans faute les 25 autres états membres, parmi lesquels des états d'extrême-droite qui n'accepteront jamais un programme de gauche radicale. Je rappelle qu'UN SEUL état qui refuserait de ratifier la proposition de Mélenchon suffirait à faire capoter TOUT LE PROJET. Cette démarche prendrait au bas mot 10 ans à aboutir et ne peut aboutir qu'à l'échec. Ce n'est rien d'autre qu'un stratagème qui permettra à Mélenchon de faire SEMBLANT d'essayer tout au long de son mandat (même double) sans jamais avoir l'occasion de passer au fameux "plan B". Et d'ailleurs quand bien même il parviendrait à changer cette Europe là, ça ne serait finalement rien d'autre qu'imposer la politique française aux 26 autres états membres, ce qui est une logique néo-coloniale : nous n'avons pas à imposer notre politique à 26 peuples auxquels elle ne convient pas ! Rendez-vous bien compte que ce qui est proposé ici c'est en réalité une proposition d'extrême-droite, ça me semble important de le souligner. Si on prône le respect de la démocratie chez nous, on ne peut décemment pas le faire au détriment de celle des autres pays : il faut non seulement respecter la volonté du peuple français mais également celle des autres peuples des pays d’Europe, donc appliquer en France une politique qui nous convient sans l'imposer aux autres. C'est le principe même d'une politique commune qui est absurde, pas la politique qui est imposée.
2- Il ne PROPOSE PAS de SORTIR des traités, contrairement au titre volontairement trompeur.
=> En effet ça y parle de "désobéir" aux traités, ce qui n'a aucun sens : soit il s'agit de continuer de verser notre contribution à l'UE, auquel cas on sera obligé de respecter les traités sinon on ne recevra pas nos subventions en retour. Soit il s'agit de ne plus les verser auquel cas EN QUOI ÇA CONSISTE À AUTRE CHOSE QUE SORTIR ? Et surtout : pourquoi dès lors ne pas le proposer clairement ? Pourquoi s'obstiner à tourner autour du pot en proposant une sortie qui n'en n'est pas une ? La réponse est en fait simple : Mélenchon NE VEUT PAS sortir de l'Europe, il veut seulement FAIRE CROIRE que c'est le cas. S'il proposait clairement d'en sortir, alors il s'engagerait réellement à le faire, or puisqu'il ne le fait pas, ça lui permet qu'en cas d'absolue nécessité (malgré les précautions citées précédemment, le fameux "Plan A") il pourra continuer éternellement de faire semblent d'essayer d'appliquer son "plan B" en vain, sans jamais réellement saisir l'article 50 qui est en réalité LA SEULE ET UNIQUE solution pour appliquer sans sanctions les mesures qu'il propose ici en terme de "désobéissance". Sur le papier il présente la chose exactement comme s'il allait sortir (car si on ne contribue plus, qu'on ne reçoit plus de subventions et qu'on ne respecte pas les recommandation, que reste-t-il de notre appartenance aux traités ?). Mais dans les fais IL NE S'Y ENGAGE PAS, il propose de ne pas saisir l'article 50 et de "désobéir" à la place, comme si cela serait possible et sans conséquence. C'EST DE LA MANIPULATION QUALIFIÉE ! Même la prétendue sortie de l'OTAN est une manipulation car c'est l'article 42 des traités de l'UE nous impose cette soumission à l'OTAN.
C/ Pour finir, il reste donc ce fameux Chapitre 1 sur la constituante, dont on peut remarquer que le programme ne mentionne aucunement les modalités de constitution de cette assemblée (pourtant essentielles), en réalité il propose de :
1- Recourir à l'article 11 de la constitution (actuelle) pour définir ces modalités.
=> Or l'article 11 de la constitution porte sur le référendum présidentiel. Référendum qui en l'état ne permet que de voter oui ou non, au cas par cas de propositions. Ça impliquerait donc de réaliser des dizaines de référendums successifs en demandant à chaque fois "vous voulez qu'on la constitue comme ça, oui ou non? Et comme ça, oui ou non ? Et comme ça alors, oui ou non ?" jusqu'à (éventuellement) aboutir aux fameuses modalités de constitution d'une assemblée, ce qui prendrait des années, sinon un temps infini. Là encore Mélenchon noie le poisson : c'est un stratagème pour gagner du temps et faire croire ensuite qu'on a échoué "malgré" une bonne volonté et non pas parce que c'était prévu dès le départ. Alors qu'à l'évidence s'il voulait que cette proposition aboutisse il aurait suffit de préciser DANS CE PROGRAMME les modalités de constitution de l'assemblée (par exemple par tirage au sort, ou n'importe quelle autre modalité convenue en accord avec ses partisans). S'il ne l'a pas fait, c'est tout simplement qu'il ne VEUT PAS le faire, en terme de Hacking c'est un procédé qui s'appelle le Backdoor : on laisse croire qu'on propose une chose le temps de l'élection, mais une fois élu on aura prévu un moyen pour en reprendre contrôle.
2- Ne pas prendre le risque que cette proposition le contraigne à s'engager à sortir de l'UE.
=> La constitution DOIT mentionner que la France fait partie des traitées européens pour contourner le problème de la délégation de sa souveraineté à une institution supra-nationale, sans quoi l'appartenance de la France à l'UE deviendrait de facto anti-constitutionnelle (techniquement elle ne serait pas caduque, mais on se trouverait face à un problème juridique nouveau). A l'évidence la volonté de Mélenchon ne peut donc pas être de laisser au peuple la liberté complète de rédiger cette constitution pour prévenir ce risque, autrement ça le contraindrait à s'engager clairement à sortir de l'UE et je viens de démontrer précédemment que ce n'était pas le cas. Dans ce programme il a donc prévu de laisser une brèche qui lui permettra soit de ne jamais aboutir à l'assemblée constituante promise, soit d'y aboutir en s'assurant de pouvoir lui tenir la main pour qu'elle n'omette pas d'y faire figurer cette fameuse mention "la France fait partie intégrante des traités européens".
Conclusion : La grande majorité du programme repose sur la question de la sortie des traités européens, sans laquelle elle est inapplicable et donc vaine, or c'est PRÉCISÉMENT sur cette question que le programme botte en touche systématiquement : il tourne autour du pot et déploie des trésors d'ingéniosité pour ne jamais s'engager à sortir et pour mettre en place des stratégies qui permettront perpétuellement de faire semblant d'essayer, sachant pertinemment que ces tentatives seront pourtant vouées à l'échec. Il est absolument flagrant que des efforts monumentaux ont été déployés pour NE SURTOUT PAS proposer quoi que ce soit qui engagerait réellement à sortir. Ce qui, mis en comparaison avec l'évidente volonté de LAISSER CROIRE que c'est bien ce qui est proposé, démontre sans la moindre ambiguïté qu'il y a une une tromperie volontaire et assumée de l'électorat.
France Insoumise n'est ni plus ni moins qu'une entreprise d'enfumage caractérisé et comprenez bien que c'est en tant qu'ancien presque-électeur de Mélenchon et homme de gauche que je soutiens cette conclusion. Mon but ici n'est pas de plomber "la gauche", au contraire, c'est de m'assurer qu'on puisse RÉELLEMENT appliquer au plus vite un programme de gauche, je constate que ce n'est surement pas chez France Insoumise qu'on trouvera cette solution et j'espère sincèrement que ses électeurs s'en rendront compte à temps.
Suite et fin de ma série sur Mélenchon et le programme de France Insoumise. Désolé en passant à tous mes amis qui soutiennent cette candidature, j'ai bien conscience de vous avoir agacé avec ces attaques, mais comprenez bien que si je l'ai fait c'est pas que je ne suis en désaccord avec les valeurs que vous défendez, c'est justement parce que vous êtes manipulés si vous croyez que ce programme défend réellement nos valeurs communes. Ce que je veux c'est qu'on reste tous unis pragmatiquement vers l'objectif qu'on défend et je le répète : la CONDITION à sa réalisation c'est de faire élire l'UPR, il n'existe aucune autre alternative et toute autre action que voter UPR revient à agir contre cet objectif, que ça nous plaise ou non, c'est un état de fait. "
écrit par le Penseur Sauvage (https://www.facebook.com/profile.php?id=100011829319291)
Sur Bilderberg
Nous nous sommes attachés cette année à divulguer la liste des participants français à la réunion annuelle du groupe Bilderberg (Established 1954) de l’oligarche criminelle transnationale ainsi que la liste des politiciens de tout poil en activité, c’est-à-dire commettant un acte de trahison envers les peuples de leurs nations respectives en se réunissant à huis-clos, sans agenda officiel, en dehors de leur mandat représentatif et en complotant secrètement avec des politiciens, hommes et femmes d’affaires des secteurs privés et publics de différentes nations et ce en l’absence totale de transparence. Ceci constitue un acte de trahison !
Que les peuples se rappellent des noms de ces TRAÎTRES…
Participants français au Bilderberg 2016, Dresde 10-12 juin 2016 :
- Henri de Castries, Chairman Bilderberg Group, PDG groupe AXA
- Patricia Barbizet, PDG Artémis
- Nicolas Baverez, associé, Gibson, Dunn & Crutcher
- Olivier Blanchard, du Peterson Institute
- Emmanuelle Charpentier, Directrice Max Planck Institute for Infection Biology
- Laurent Fabius, président du Conseil Constitutionnel
- Etienne Gernell, directeur d’édition, Le Point
- Edouard Philippe, Maire du Havre (LR)
- Christine Lagarde, directrice du FMI
Politiciens, politiciennes, élu(e)s des peuples ou ministres en fonction :
- Ahmed Aboutelab, maire de la ville de Rotterdam, Hollande
- Thomas Arenkiel, secrétaire permanent au ministère de la défense du Danemark
- Magdalena Andersson, ministre des finances de la Suède
- José Manuel Barroso, ex-président de la Commission Européenne
- Borge Brende, ministre des Affaires Etrangères de la Norvège
- Sharon Dijksma, ministre environnement de la Hollande
- Kristalina Georgieva, Vice-présidente de la Commission Européenne
- Helen Goodman, députée travailliste, Grande-Bretagne
- Lindsey Graham, sénateur, USA
Lire la liste complète sur resistance71.wordpress.com
Pour le journal Le Monde, qui publie son article sur son blog Big Browser (un jeu de mot avec Big Brother), l’agitation populaire et contre-informationnelle autour de la réunion Bilderberg n’est qu’un « fantasme » autour d’un « huis clos » de « banquiers et PDG » qui discutent de « thèmes classiques et un peu déprimants ».
Il n’y a pas de vrai mystère (même si les journalistes ne sont pas conviés à ces séances de « networking »), pas d’activité politique dans le dos des peuples. Toute cette agitation à la imite de la paranoïa est infondée.
D’ailleurs, le Guardian, le journal britannique bien comme il faut, y envoie Charlie Skelton, un journaliste-comédien pour détendre l’atmosphère. Une sorte de Cyrille Eldin britannique, c’est tout de suite plus dédramatisant.
Conclusion : pas de panique, les peuples, huis clos ne rime pas avec complot.
- La rédaction d’E&R -
Fantasmes et « précariat » : bienvenue à la réunion annuelle du groupe Bilderberg
[...]
Censé « favoriser le dialogue entre l’Europe et l’Amérique du Nord », ce sommet des riches, des puissants et des très discrets est considéré par ses détracteurs comme un groupe opaque où serait décidé, dans des chambres insonorisées, un « nouvel ordre mondial » – au choix par les Illuminati, les francs-maçons, les reptiliens.
[...]
Que se passe-t-il vraiment pendant les trois jours de réunion du groupe Bilderberg ? Personne ne le sait vraiment. Les organisateurs répètent qu’il s’agit de discussions informelles et de réunions sur les grands sujets géopolitiques qui agitent la planète. Les seules informations publiques sont les très larges thèmes de discussion et la liste des participants.
[...]
Il ne s’agirait donc que d’une longue session de networking dans les très, très hautes sphères entre « un nombre assez important d’accros au travail extrêmement riches et puissants ». Et puis, « aucune résolution ne sera prise, aucun vote n’est organisé, aucune mesure n’est proposée », disent les organisateurs, pour essayer de dissiper les fantasmes. Mais ça ne marche jamais.
[...]
Comme tous les ans, des manifestants iront aussi à Dresde, camper autour des policiers avec des pancartes disant, en substance, « si vous n’avez rien à cacher, pourquoi est-ce que vous vous cachez autant ? ».
[...]
Cette année, les thèmes de discussion sont très classiques et un peu déprimants. « Questions d’actualité », grands dossiers économiques et géopolitiques (par exemple « La Chine »), crise migratoire en Europe et, surtout, la montée des populismes, au choix aux États-Unis, aux Pays-Bas, aux Philippines, en Autriche ou en France
Pour en discuter, les organisateurs ont invité le professeur d’économie britannique Guy Standing, défenseur d’un revenu universel pour tous, qui sera sûrement assis entre des PDG milliardaires et des banquiers libéraux pour qui l’austérité reste quand même la meilleure option pour sauver l’économie.
Il exposera, devant les riches et puissants, le concept de « précariat », un néologisme formé de « précaire » et « prolétariat » qui désigne une nouvelle classe socio-économique formée des plus bas salaires, des travailleurs à mi-temps, des travailleurs étrangers, des jeunes surdiplômes et sous-employés… Une « classe sociale en devenir », qui n’a connu que la précarité dans sa vie professionnelle, et qui promeut électoralement ces idées qualifiées de populistes.
La soixante-quatrième réunion annuelle du groupe de Bilderberg se tiendra du neuf au douze juin à Dresde en Allemagne. Environ cent trente participants ont confirmé leur venue. Au menu des discussions, l’élection américaine, la crise des migrants et d’une manière générale tout ce qui intéresse l’élaboration du mondialisme.
Fondé en 1954, le groupe de Bilderberg se caractérise par le caractère informel des discussions qu’il organise. Aucune réunion ne fait l’objet de minutes, ni de procès-verbal, ni même de communiqué final. Rien ne s’y écrit. Les membres ont le droit de diffuser des informations qu’ils y recueillent, mais sans mentionner la source. Il s’agit en fait de conversations tenues entre une centaine de gens importants, un tiers environ venant d’Amérique, deux tiers d’Europe, un tiers d’hommes politiques, deux tiers de journalistes, entrepreneurs, militaires, économistes, scientifiques parfois.
Le gratin du mondialisme participe à la réunion de Dresde
Cette année, la présidence de la réunion sera assurée par le Français Henri de Castries, président des assurances Axa. Les Français présents ne sont pas tous très connus. On relève les noms de Patricia Barbizet (Artemis), Nicolas Baverez, Olivier Blanchard (Peterson Institute), Emmanuelle Richard, directrice de l’institut Max Planck pour l’étude des maladies infectieuses, Laurent Fabius, Étienne Gernelle, directeur du Point et Édouard Philippe, maire du Havre. Parmi les politiciens étrangers, il faut noter une forte participation néerlandaise, avec le roi Willem-Alexander, le premier ministre Mark Rutte et le maire de Rotterdam, Ahmed Aboutaleb. On remarque aussi l’ancien président de la commission européenne Manuel Barroso, le ministre allemand de l’intérieur Thomas de Maizière, le premier ministre belge Charles Michel, un bon paquet de ministres des finances, dont celui de république fédérale, Wolfgang Schäuble, et le vice premier ministre turc, Mehmet Simsek. Il n’est pas rare en outre, et conforme à l’usage du Bilderberg, qu’un ou plusieurs invités dont le nom ne figure pas sur la liste vienne se joindre aux travaux.
Quand le Bilderberg se penche sur la crise
Il est toujours difficile de faire des conjectures sur des conversations qui n’ont pas encore eu lieu et qui resteront en tout état de cause discrètes. Mais le groupe de Bilderberg, dans le communiqué de presse qui annonce sa réunion de Dresde, a dressé la liste des dix points qui seront principalement examinés par les participants.
Les voici, sans paraphrase ni délayage, et dans l’ordre : l’actualité du jour ; la Chine ; l’Europe : migration, croissance, réforme, perspective, unité ; Proche orient ; Russie ; Tour d’horizon sur les États-Unis, économie : croissance, dette, réforme ; Sécurité informatique ; Géopolitique de l’énergie et prix des matières premières ; Précarité et classe moyenne ; Innovation technique.
Enregistrer un commentaire