Le cartel de la réserve fédérale: les franc-maçons et la maison Rothshchild
par Dean Henderson
Global Research, le 8 Juin 2011 Deuxième partie
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1ère partie de cette série d’articles
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
En 1789, Alexandre Hamilton devint le premier secrétaire au trésor
(NdT: ministre des finances) des Etats-Unis d’Amérique. Hamilton était
un des nombreux pères fondateurs qui étaient franc-maçons. Il avait des
relations étroites avec la famille Rothschild, qui était propriétaire de
la Banque d’Angleterre et était le leader du mouvement franc-maçon
européen. Georges Washington, Benjamin Franklin, John Jay, Ethan Allen,
Samuel Adams, Patrick Henry, John Brown, et Roger Sherman étaient tous
franc-maçons. Roger Livingston aida Sherman et Franklin a écrire la
déclaration d’indépendance des Etats-Unis. Il donna à George Washington
ses voeux de prises de fonction alors qu’il était le grand maître de la
grande loge maçonnique de New York. Washington lui-même était le grand
maître de la loge de Virginie. Des généraux de la révolution américaine,
33 étaient des franc-maçons.
Ceci était très symbolique puisque les maçons du 33ème degré
deviennent Illuminés. [1]Les pères fondateurs populistes emenés par John
Adams, Thomas Jefferson, James Madison et Thomas Paine, dont aucun
d’entre eux n’était franc-maçon, voulaient couper complètement les ponts
avec la couronne britannique, mais furent subjugués par la faction
maçonnique emenée par Washington, Hamilton et le grand maître de la loge
St Andrews de Boston, le général Joseph Warren, qui voulurent “défier
le parlement, mais rester loyal à la couronne.” La loge St Andrews était
au cœur de la franc-maçonnerie du nouveau monde et commença à
distribuer des degrés de chevaliers du temple en 1769.[2]
Toutes les loges maçonniques américaines sont jusqu’à aujourd’hui
garanties par la couronne britannique, qu’elles servent en tant que
centre de renseignement global et de réseau de contre-révolution et de
subversion. Leur initiative la plus récente est le programme maçonnique
d’identification infantile (NdT:CHIP pour Child Identification Program).
D’après Wikipedia, les programmes CHIP donnent l’opportunité aux
parents de créer gratuitement un kit de matériaux d’identification de
leur enfant. Ce kit contient une carte avec les empreintes digitales,
une description physique, une vidéo, un DVD de l’enfant, une impression
dentaire et un échantillon d’ADN.
Le premier congrès continental se rassembla à Philadelphie en 1774
sous la présidence de Peyton Randolph, qui succéda à Washington comme
grand maître de la loge de Virginie. Le second congrès eut lieu en 1775
sous la présidence du franc-maçon John Hancock. Le frère de Peyton,
William, lui succéda comme grand maître de la loge et devint le chef de
file des supporteurs de la centralisation et du fédéralisme à la
première convention de 1787. Le fédéralisme qui est au cœur de la
constitution américaine est identique au fédéralisme exprimé dans la
constitution franc-maçonne d'Anderson de 1723. William Randolph devint le
premier ministre de la justice de la nation et secrétaire d’état de
Georges Washington.
Sa famille retourna en Angleterre, loyale à la couronne. John
Marshall, le premier juge de la cour suprême de la nation était aussi un
franc-maçon.[3]
Quand Benjamin Franklin voyagea en France pour trouver un financement
pour les révolutionnaires américains, tous ses meetings eurent lieu
dans les banques Rothschild. Il passa des contrats d’armement avec le
franc-maçon allemand le baron Von Steuben. Ses comités de correspondance
opéraient au travers des couloirs de communication maçonniques et
étaient en parallèle d’un réseau d’espionnage britannique.
En 1776, Franklin devint le de facto ambassadeur en France. En 1779,
il devînt le grand maître de la loge française des Neuf Sœurs, à
laquelle appartenaient John Paul Jones et Voltaire. Franklin était aussi
un membre de la plus secrète loge royale des commandeurs du temple
ouest de Carcassonne, dont un des membres était Frederick Prince de
Galles. Tandis qu’il prêchait la tempérance aux Etats-Unis, il
s’encanaillait allègrement avec ses frères de loge en Europe. Franklin
servit de 1750 à 1775 comme receveur général, un rôle souvent relégué
aux espions britanniques.[4]
Avec le financement de Rothschild, Alexandre Hamilton fonda deux
banques à New York, dont la banque de New York.[5] Il mourut dans un
duel au pistolet avec Aaron Burr, qui fonda la banque de Manhattan avec
l’aide financière de Kuhn Loeb. Hamilton épitomisait (incarnait) le dédain que les
huit familles vouaient au commun des gens en disant: “Toutes les
communautés se divisent entre le peu et le nombreux. Les premiers sont
les riches et les bien-nés, les autres la masse du peuple… Les gens sont
turbulents et changent sans cesse; ils ne peuvent bien juger que très
rarement. Il faut donc donner à la première classe une part distinctive
et permanente du pouvoir. Ils équilibreront le manque de stabilité de la
seconde classe.”[6]
Hamilton ne fut que le premier d’une série de huit familles inféodées
à devenir secrétaire au trésor (NdT ministre des finances). Plus
récemment, le secrétaire au trésor de Kennedy était Douglas Dillon,
venant de la famille Dillon Read (maintenant partie de UBS Warburg). Les
secrétaires de Nixon, David Kennedy et William Simon, provenaient
respectivement de la banque continentale de l’Illinois (maintenant sous
contrôle de la Bank of America) et Salomon Frères (aujourd’hui partie de
Citigroup). Le secrétaire au trésor de Carter, Michaël Blumenthal, venait
de Goldman Sachs, celui de Ronald Reagan, Donald Regan, venait de
Merill Lynch (maintenant Bank of America), celui de Bush père Nicholas
Brady venait de Dillon Read (UBS Warburg), les deux secrétaires au
trésor de Clinton et de Bush fils, respectivement Robert Rubin et Henry
Paulson, venaient de Goldman Sachs; Tim Geithner, sous Obama, venait de
Kissinger Associates et ancien président de la banque fédérale de New
York.
Thomas Jefferson a toujours défendu l’idée que les Etats-Unis
devaient avoir une banque centrale publique de telle sorte que les
monarques européens et les aristocrates ne puissent pas utiliser
l’impression de la monnaie pour contrôler les affaires de la nation.
Jefferson visionnairement déclara: “Un pays qui attend de rester
ignorant et libre, attend ce qui n’a jamais existé et n’existera jamais.
Il n’y a pas un roi sur cent qui, s’il le pouvait, ne suivrait pas
l’exemple des pharaons en prenant d’abord tout l’argent du peuple, puis
toutes les terres pour faire du peuple et de ses enfants ses serviteurs à
tout jamais… Les établissements banquiers sont plus dangereux que les
armées ennemies. Ils ont déjà levé une aristocratie de l’argent.”
Jefferson observa la prise de contrôle des Etats-Unis par la
conspiration euro-bancaire, pesant dans la balance il déclara: “des
actes de tyrannie simple peuvent être attribués à la conjoncture du
moment, mais une série d’oppressions a débuté à un moment précis et de
manière inaltérable au cours des changement de ministères et qui prouve
de manière trop évidente le plan systémique de nous réduire tous en
esclavage.”[7]
Mais les arguments de Hamilton sponsorisés par Rothschild en faveur
d’une banque centrale états-unienne privée l’emportèrent. En 1791, la
Banque des Etats-Unis (NdT que nous nommerons dorénavant ici BEU) fut
fondée, avec les Rothschilds comme actionnaires principaux. La charte
de la banque devait expirer en 1811. L’opinion publique était en faveur
de révoquer la carte et de la remplacer par une banque centrale publique
de type jeffersonien. Le débat fut repoussé alors que la nation fut
plongée par les banquiers européens dans la guerre de 1812. Dans un
climat de peur et de détresse économique, la charte de la BEU fut
renouvelée jusqu’en 1816.
Old Hickory, Honest Abe & Camelot
En 1828, Andrew Jackson se présenta à la présidence des Etats-Unis.
Tout au long de sa campagne électorale, il fustigea les banquiers
internationaux qui contrôlaient la BEU. Jackson râlait: “Vous êtes un
nid de vipères. J’ai l’intention de vous exposer et par dieu éternel, je
vais vous extirper de là. Si le peuple comprenait le niveau d’injustice
amené par notre système bancaire, il y aurait une révolution avant
demain matin.” Jackson gagna les élections et révoqua la charte de la
BEU. “L’acte de la charte semble être basé sur l’idée éronnée que les
actionnaires actuels de la banque ont un droit prescriptif sur non
seulement les faveurs du gouvernement, mais aussi sur ses récompenses..
Pour leur profit, l’acte exclut le peuple américain de la compétition à
l’achat de ce monopole. Les actionnaires actuels et ceux qui héritent de
leurs droits en tant que successeurs, établissent un ordre privilégié,
habillé de grande puissance politique et jouissent d’immenses avangages
pécuniers de par leur connexion avec le gouvernement. N’y aurait-il pas
péril en la demeure si par les vertus d’un tel acte légal qui concentre
l’influence dans les mains d’un directoire auto-élu, dont les intérêts
s’identifient à ceux d’actionnaires étrangers ? N’y aurait-il pas sujet à
trembler pour l’indépendance de notre pays en guerre… pour contrôler
notre monnaie, recevoir nos budgets publics et retenir l’indépendance de
milliers de nos citoyens; ceci serait plus dangereux et plus formidable
que la puissance militaire et navale de l’ennemi. Il est regrettable
que les riches et puissants plient trop souvent pour leur seul profit
les actes du gouvernement… Pour rendre les riches plus riches et plus
puissants. Beaucoup de nos riches citoyens ne sont pas satisfaits de la
protection égalitaire et des bénéfices égaux, ils nous ont en revanche
induit à les rendre plus riches par actes du congrès. J’ai rempli mon
devoir envers mon pays.”[8]
Le populisme prévalut et Jackson fut ré-élu. En 1835, il fut la cible
d’une tentative d’assassinat. Le tireur était un certain Richard
Lawrence qui confessa qu’il “était en contact avec des puissances en
Europe”.[9]
En 1836, Jackson refusa toujours de renouveler la charte de la BEU.
Sous son mandat, la dette nationale états-unienne revint à zéro pour la
première et dernière fois de l’histoire de notre nation. Ceci rendit
furieux les banquiers internationaux, qui dérivent une grosse partie de
leurs revenus du repaiement des intérêts de la dette des nations. Le
président de la BEU Nicholas Biddle coupa le robinet des fonds au
gouvernement états-uniens en 1842, plongeant le pays dans une dépression
économique. Biddle était un agent de la banque de Paris, Jacob
Rothschild.[10] De plus, la guerre avec le Mexique fut également
déclanchée contre Jackson. Quelques années plus tard, la guerre civile
fut déclenchée avec les banquiers de Londres finançant le Nord et les
banquiers de France finançant le Sud.
La famille Lehman fit une fortune en passant des armes au Sud et du
coton au Nord. En 1861, les Etats-Unis étaient de nouveau endettés de
100 millions de dollars. Le nouveau président Abraham Lincoln se joua
lui aussi des banquiers européens en faisant imprimer les fameux
“Lincoln Greenbacks” pour payer les factures de l’armée du Nord.
Le journal des Rothschild “Times of London” écrivit: “Si
cette politique malicieuse qui a son origine dans la république
d’Amérique du nord, devait devenir à la longue une réalité fixe, alors
ce gouvernement pourra fournir sa propre monnaie sans coût. Il paiera
ses dettes et sera sans dette. Il aura tout l’argent nécessaire pour
subvenir à son commerce. Il deviendra prospère au-delà de tout ce qui a
été vu jusqu’ici dans l’histoire des gouvernements civilisés du monde.
Le savoir-faire et la richesse de tous les pays ira en Amérique du Nord.
Ce gouvernement doit être détruit ou il va détruire toutes les
monarchies de la planète.”[11]
Le Périodique, pamphlet des euro-banquiers “Hazard Circular”
fut dénoncé par les populistes en colère. Le Périodique déclarait: “La
grande dettre que les capitalistes vont créer est faite de la dette
générée par la guerre et doit être utilisée pour contrôler la valeur de
la monnaie. Pour ce faire, des bons du trésor doivent être imprimés et
utilisés comme base bancaire. Nous attendons maintenant le secrétaire au
trésor Salmon Chase qui doit faire cette recommandation. Cela ne
permettra pas de faire circuler les greenbacks comme monnaie, car nous
ne pouvons pas contrôler cela. Nous contrôlons les bons du trésor et à
travers eux le système bancaire.” La loi sur la banque nationale de 1863
réinstaura la banque privée centrale américaine et des bons de guerre
de Chase furent émis. Lincoln fut ré-élu l’année suivante, jurant de
répudier cette loi après avoir pris ses fonctions en 1865. Avant qu’il
ne puisse faire quoi que ce soit, Lincoln fut assassiné au théâtre Ford
par John Wilkes Booth. Booth avait des connexions importantes avec les
banquiers internationaux. Sa petite fille écrivit un livre “Cet acte fou”
qui décrit dans le détail les relations de Booth et ses contacts avec
“de mystérieux européens” juste avant l’assassinat de Lincoln.
Après avoir tiré sur Lincoln, Booth fut aidé par des membres d’une
société secrète connue sous le nom de Chevaliers du Cercle Doré (CCD).
Cette société avait d’étroites relations avec la société française des
saisons, qui produisit Karl Marx. Les CCD ont fomenté beaucoup de la tension
qui causa la guerre civile et le président Lincoln avait ciblé
particulièrement ce groupe. Booth était membre des CCD et était connecté,
par le truchement du secrétaire d’état de la confédération Judah
Benjamin, à la maison des Rothschild. Benjamin s’enfuit en Angleterre
après la guerre civile. [12]
Près d’un siècle après l’assassinat de Lincoln pour avoir fait
imprimer les greenbacks, le président John F. Kennedy se trouva lui
aussi sous les feux des huit familles.
Kennedy avait annoncé une “descente” sur les paradis fiscaux et
proposa une augmentation des impôts pour les grandes compagnies minières
et pétrolières. Il supportait l’élimination des vides juridiques qui
permettaient l’évasion fiscale des super-riches. Ses politiques
économiques furent publiquement attaquées par le magazine “Fortune”, le Wall Street Journal
et à la fois David et Nelson Rockefeller. Même le propre secrétaire au
trésor de Kennedy, Douglas Dillon, qui venait de la banque d’affaires
Dillon Read (UBS Warburg) s’opposa aux propositions de Kennedy. [13]
Le destin de Kennedy fut scellé en Juin 1963 quand il autorisa
l’impression par son département du trésor de la somme de 4 milliards de
dollars dans une tentative de contre-balancer le taux d’intérêt
usurier pratiqué par la clique des banquiers internationaux en contrôle
de la banque privée de la réserve fédérale. La femme de Lee Harvey
Oswald, qui fut abattu par Jack Ruby, lui-mème abattu, dit à l’écrivain
A.J. Weberman en 1994: “La réponse à l’assassinat de Kennedy est à
chercher avec la banque fédérale. Ne sous-estimez pas ceci. Il est faux
de blâmer l’assassinat sur Angleton et la CIA seulement. Ils ne sont
qu’un doigt de la même main. Les gens qui fournissent l’argent sont au
dessus de la CIA.”[14] Dû au zèle du nouveau président Lyndon Johnson
qui de suite hypertrophia la guerre du Vietnam, les Etats-Unis
s’enfoncèrent bien plus dans la dette. Ses citoyens furent terrorisés à
garder le silence. S’ils peuvent tuer le président; ils peuvent tuer
n’importe qui.
La maison Rothschild
La maison hollandaise des Orange fonda la Banque d’Amsterdam en 1609
comme étant la première banque centrale de l’histoire mondiale. Le
prince William d’Orange se maria dans la maison anglaise des Windsor,
prenant pour épouse Marie, la fille du roi James II. La confrérie de
l’ordre d’Orange, qui a fomentée récemment la violence protestante en
Irlande du Nord, mit William III sur le trône d’Angleterre d’où il régna
sur à la fois l’Angleterre et la Hollande. En 1694, William III fît
alliance avec l’aristocratie britannique pour lancer officiellement la
Banque d’Angleterre. La vieille dame de la rue du chas d’aiguille, comme
est connue la Banque d’Angleterre, est entourée de murs de 9 mètres de
haut. Trois étages en-dessous est stockée la réserve d’or la plus
importante au monde.[15]
Les Rothschilds et leurs partenaires consanguinement dégénérés des
huit familles prirent le contrôle graduellement de la banque
d’Angleterre. L’établissement quotidien de la valeur de l’or à Londres
s’effectua à la banque N.M. Rothschild jusqu’en 2004. Comme l’assistant
gouverneur de la banque d’Angleterre Georges Blunden le fit remarquer:
“La peur est ce qui rend la puissance de la banque si acceptable. La
banque est capable d’exercer son influence quand les gens sont
dépendants de nous et ont peur de perdre leurs privilèges, ou quand ils
ont peur.”[16]
Mayer Amschel Rothschild vendit les mercenaires allemands hessiens du
gouvernement britannique pour combattre contre les révolutionnaires
américains, envoyant les dividendes à son frère Nathan à Londres, où la
banque Nathan and Meyer Rothschild & fils (NdT: connue sous le
vocable N.M Rothschild) était établie. Mayer était un élève sérieux de
Cabala et commença sa fortune avec de l’argent sous-tiré d’un
administrateur royal de William IX opérant dans la région du
Hesse-Kassel et un franc-maçon connu.
Barings, contrôlée par Rothschild, domina le commerce de l’opium
chinois et des esclaves africains. Il finança l’achat de la Louisianne
(NdT: à Napoléon). Quand plusieurs états refusèrent de payer leurs
dettes, Barings soudoya Daniel Webster pour faire des discours prônant
le repaiement des dettes. Les états tinrent leur ligne de refus, et en
1842, la maison Rothschils coupa le robinet d’argent plongeant les Etats-Unis dans une dépression. Il a souvent été dit que la fortune des
Rothschilds dépendaient de la banqueroute des nations. Mayer Amschel
Rothschild déclara: “Je ne m’intéresse pas de savoir qui contrôle les
affaires d’une nation, aussi loin que je puisse contrôler sa monnaie.”
La guerre ne fut pas néfaste à la fortune familiale non plus. La
maison des Rothschild finança la guerre de Prusse, la guerre de Crimée
et la tentative britannique de saisir le canal de Suez aux Français.
Nathan Rothschild fît un gros pari financier sur Napoléon à la bataille
de Waterloo, tout en finançant également la campagne péninsulaire du duc
de Wellington contre ce même Napoléon. Les deux guerres aux Etats-Unis
contre le Mexique et la guerre civile, furent de véritables mines d’or
pour la famille.
Une biographie de la famille Rothschild mentionne une réunion à
Londres où un “syndicat banquier international” décida de monter le Nord
contre le Sud des Etats-Unis comme partie intégrante de la stratégie du
“diviser pour mieux régner”. Le chancelier allemand Otto Von Bismark
dit une fois: “La division des Etats-Unis en des fédérations de force
égale fut décidée bien avant la guerre civile. Les banquiers craignaient
que les Etats-Unis déçoivent leur domination financière du monde. La
voix des Rothschilds prévalut.” Le biographe de la famille, Derek Wilson,
dit que la famille était le banquier officiel européen pour le
gouvernement états-unien et un grand supporteur de la BEU.[17]
Un autre biographe Neill Fergusson nota un “vide substantiel et non
expliqué” dans la correspondance des Rothschilds entre 1854 et 1860. Il a
dit que toutes les copies des lettres émanant des Rothschilds de
Londres pendant la période de la guerre civile américaine “furent
détruites sur ordre de partenaires successifs”.[18]
Des troupes françaises et britanniques avaient encerclé les
Etats-Unis au faîte de la guerre civile. Les britanniques envoyèrent 11
000 soldats au Canada, contrôlés par la couronne britannique et qui
protégeaient les agents confédérés. Napoléon III de France installa un
membre de la famille autrichienne des Hapsbourg, l’archiduc Maximilien,
comme empereur marionnette du Mexique, où les troupes françaises se
massèrent à la frontière du Texas. Seul l’envoi et le déploiement à la
25ème heure de deux navires de guerre russes par le Tsar Alexandre II,
allié des Etats-Unis en 1863, empêcha une re-colonisation des
Etats-Unis.{19]
La même année le Chicago Tribune écrivit: “Belmont (Auguste Belmont
était un agent des Rothschilds et avait une course de chevaux de la
triple couronne nommée après lui) et les Rothschilds… qui ont acheté les
bons de guerre confédérés…”
Salmon Rothschild dit de Lincoln mort: “Il rejette toute forme de
compromis. Il a l’apparence d’un paysan et ne peut raconter que des
histoires de bars.” Le baron Jacob Rothschild était tout aussi flatteur à
l’égard des citoyens américains, il commenta un jour au ministre
états-unien envoyé en Belgique Henry Sanford à propos du plus du demi-million de citoyens américains qui moururent lors de la guerre civile:
“Quand votre patient est désespérément malade, vous essayez des mesures
désespérées, y compris les saignées.” Salmon et Jacob ne faisaient que
continuer une tradition familale. Quelques générations auparavant Mayer
Amschel Rothscild avait dit à propos de sa stratégie d’investissement:
“Lorsque les rues de Paris sont inondées de sang… J’achète.”[20]
Les fils de Mayer Rothschild étaient connus sous le nom des cinq de Francfort.
Le plus vieux Amschel, s’occupa de la banque de Francfort avec son
père, tandis que Nathan géra les affaires de Londres. Le plus jeune
Jacob fut envoyé à Paris, tandis que Salomon dirigea la branche de
Vienne et Karl celle de Naples. L’écrivain Frederick Morton estime que,
dès 1850, les Rothschilds pesaient 10 milliards de dollars.[21] Quelques
chercheurs pensent que leur fortune aujourd’hui s’élèverait à plus de
cent mille milliards de dollars.
Les Warburgs, Kuhn Loebs, Goldman Sachs, Schiffs, Rothschilds, se
sont mariés entre eux et forment une heureuse famille bancaire. La
famille Warburg qui contrôle la Deutsche Bank et la BNP se lia avec les
Rothschilds en 1814 à Hambourg, tandis que la puissante Jacob Schiff des
Kuhn Loeb partagea ses quartiers avec les Rothschilds dès 1785. Schiff
immigra aux Etats-Unis en 1865. Il joignit ses forces avec Abraham Kuhn
et maria la fille de Salomon Loeb. Loeb et Kuhn épousèrent les sœurs de
l’un et l’autre; ainsi fut scellée la dynastie Kuhn-Loeb. Felix Warburg se
maria avec la fille de Jacob Schiff. Deux filles Goldman marièrent deux
fils de la famille Sachs, créant ainsi Goldman Sachs. En 1806, Nathan
Rothschild maria la plus âgée des filles de Levi Barent Cohen, un
financier de renom à Londres.[22] Ainsi Abby Joseph Cohen de Merill
Lynch et le secrétaire à la défense de Clinton William Cohen, sont des
descendants probables des Rothschilds.
Aujourd’hui, les Rothschilds sont à la tête d’une empire financier
extensif, qui implique des parts importantes dans la plupart des banques
centrales mondiales. Le clan d’Edmond de Rothschild possède la Banque
Privée SA à Lugano en Suisse et la banque Rothschild AG de Zürich.
La famille de Jacob Lord Rothschild possède la puissante Rothschild Italia
De Milan. Ils sont les membres fondateurs du club très exclusif des
Iles à dix mille milliards de dollars, qui contrôle les géants
industriels tels la Royal Dutch Shell, les industries chimiques
impériales, la banque Lloyds de Londres, Unilever, Barclays, Lonrho, Rio
Tinto Zinc, BHP Billiton et la branche DeBeers anglo-américain. Le club
domine la distribution mondiale de pétrole, d’or, de diamants et de
bien d’autres matières premières vitales.[23]
Le Club des Iles donne le capital du Quantum Fund NV de George Soros,
qui fît des gains substantiels en 1988-99 après l’effondrement des
monnaies en Thailande, Indonésie et Russie. Soros fut un actionnaire
principal de la compagnie pétrolière de Georges W. Bush Harken Engergy.
Le Club des Iles est dirigé par les Rothschilds et inclut la reine
Elisabeth II d’Angleterre et d’autres aristocrates européens et membres
de familles royales.[24]
L’entité dépositrice du plus de richesses pour les Rotshschilds aujourd’hui est peut-être la Rothschilds Continuation Holdings AG,
une holding bancaire secrète, basée en Suisse. Vers la fin des années
1990, les tenants de l’empire global Rothschild étaient les barons Guy
et Elie de Rothschild en France et Lord Jacob et Sir Evelyn Rothschild
en Grande-Bretagne.[25]
Evelyn était le président de la revue “Economist” et un directgeur de DeBeers et IBM GB.
Jacob fut derrière la campagne d’Arnold Schwarzenegger pour les
élections de gouverneur de Californie. Il prît contrôle des parts de
Khodorkovsky avec Yokos Oil juste avant que le gouvernement
russe ne l’arrête. En 2010, Jacob rejoignit Ruppert Murdoch dans un
partenariat d’extraction pétrolier en Israël par Genie Energy, une
compagnie subsidiaire de IDT Corporation.[26]
Quelques mois plus tard, Sarah Palin s’aloua les services de l’ex-PDG de IDT comme chef de personnel.[27]
Sarah Palin est-elle le choix de Rothschild pour 2012 ?
Notes
[1] The Temple & the Lodge. Michael Bagent & Richard Leigh. Arcade Publishing. New York. 1989. p.259
[2] Ibid. p.219
[3] Ibid. p.253
[4] Ibid. p.233
[5] The Robot’s Rebellion: The Story of the Spiritual Renaissance. David Icke. Gateway Books. Bath, UK. 1994. p.156
[6] Democracy for the Few. Michael Parenti. St. Martin’s Press. New York. 1977. p.51
[7] Fourth Reich of the Rich. Des Griffin. Emissary Publications. Pasadena, CA. 1978. p.171
[8] Ibid. p.173
[9] Rule by Secrecy: The Hidden History that Connects the Trilateral Commission, the Freemasons and the Great Pyramids. Jim Marrs. HarperCollins Publishers. New York. 2000. p.68 [10] The Secrets of the Federal Reserve. Eustace Mullins. Bankers Research Institute. Staunton, VA. 1983. p.179
[11] Human Race Get Off Your Knees: The Lion Sleeps No More. David Icke. David Icke Books Ltd. Isle of Wight. UK. 2010. p.92
[12] Marrs. p.212
[13] Idid. p.139
[14] Ibid p.141
[15] Icke. The Robot’s Rebellion. p.114
[16] Ibid. p.181
[17] Rothschild: The Wealth and Power of a Dynasty. Derek Wilson. Charles Schribner’s Sons. New York. 1988. p.178
[18] The House of Rothschild. Niall Ferguson. Viking Press New York 1998 p.28
[19] Marrs. p.215
[20] Ibid
[21] “What You Didn’t Know about Taxes and the Crown”. Mark Owen. Paranoia. #41. Spring 2006. p.66
[22] Marrs. p.63
[23] “The Coming Fall of the House of Windsor”. The New Federalist. 1994
[24] “The Secret Financial Network Behind ‘Wizard’ George Soros”. William Engdahl. Executive Intelligence Review. 11-1-96
[25] Marrs. p.86
[26] “Murdoch, Rothschild Invest in Israeli Oil Shale”. Jerusalem Post. November 22, 2010
http://www.globalresearch.ca/PrintArticle.php?articleId=25179 Page 6 of 7
The Federal Reserve Cartel: Freemasons and The House of Rothschild 6/9/11 11:48 AM
[26] “Murdoch, Rothschild Invest in Israeli Oil Shale”. Jerusalem Post. November 22, 2010
[27] “Sarah Palin hires chief of staff for PAC », Huffington Post. February 2011
Source : https://resistance71.wordpress.com/2011/06/10/oligarchie-financiere-les-huit-familles-derriere-le-cartel-banquier-international-2eme-partie/
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