Nous avons traduit ici un article de Dean Henderson qui
décortique le panier de crabes de la haute finance internationale pour
nous. Il confirme ici que les banques centrales n’ont de « centrale »
que le nom, et qu’elles sont des entités privées, dirigées pour le
profit [de quelques-uns] et [pour] mettre le contrôle total de l’économie mondiale dans le moins
de mains possible.
Les banques sont un outil d’oppression sans précédent et des
armes de destruction massive qui doivent être éradiquées si nous
désirons vivre libre. Le néo-esclavagisme orchestré par le cartel des
banques privées et bel et bien en marche. Il suffit de lui dire NON pour
que tout s’arrête et que nous reprenions notre destinée en main.
Oui, c’est aussi con que cela: être capable de dire NON ! en masse et s’y tenir…
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— Résistance 71 —
Le cartel de la réserve fédérale: les huit familles
par Dean Henderson
Global Research, le 1er Juin 2011 (Part one of a four-part series)
url de l’article original:
http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=25080
Les quatre cavaliers du sytème bancaire américain (Bank of
America, JP Morgan Chase, Citigroup and Wells Fargo) possèdent les
quatre cavaliers du pétrole (Exxon Mobil, Royal Dutch/Shell, BP Amoco et
Chevron Texaco) en tandem avec Deutsche Bank, la BNP, Barclays et
d’autres anciens pontes européens de l’argent. Mais leur monopole sur
l’économie globale ne s’arrête pas aux limites des champs pétroliers.
D’après les déclarations d’entreprises 10K enregistrées avec la SEC
(NdT: la commission des cotations boursières, le “shériff” de Wall
Street, ou ce qui devrait l’être), les quatre cavaliers de la banque
sont parmi les 10 actionnaires majeurs de pratiquement toutes les
entreprises figurant dans le ghotha du Fortune 500 [1]
Alors qui sont donc les actionnaires de ces banques centralisant
l’argent ? Cette information est gardée de manière plus ferme. Mes
demandes aux agences régulatrices bancaires concernant la question de
savoir qui possède les actions des top 25 compagnies américaines tenant
les actions des banques ont initialement reçu un status couvert par le
Freedom of Information Act (NDT: loi sur la liberté de l’information,
qui aux Etats-Unis prévoit d’empêcher le secret de l’information), avant
d’être finalement refusées sous couvert de raisons de “sécurité
nationale”. Ceci est très ironique, sachant que bon nombre
d’actionnaires résident en Europe.
Un des monuments de la richesse de l’oligarchie globale qui possède
ces compagnies de holding bancaire est la US Trust Corporation, fondée
en 1853 et maintenant propriété de Bank of America. Un des récents
directeurs de l’US Trust Corporation et administrateur honoraire était
Walter Rothschild. D’autres directeurs furent Daniel Davison de JP
Morgan Chase, Richard Tucker d’Exxon Mobil, Daniel Roberts de Citigroup
et Marshall Schwartz de Morgan Stanley. [2] J.W. McCalister, un membre
éminent de l’industrie du pétrole avec des entrées dans la maison des
Saouds, écrivit dans le Grim Reaper, qu’il a obtenu des
informations de banquiers saoudiens, qui citaient le fait que 80% de la
banque fédérale de New York, de loin la plus puissante branche de la
réserve fédérale, étaient détenus par juste huit familles, dont quatre
résident aux Etats-Unis. Ce sont les familles Goldman Sachs,
Rockefellers, Lehmans et Kuh Loebs de New York, les Rothschild de Paris
et de Londres, les Warburg de Hambourg, les Lazards de Paris et les
Israël Moses Seifs de Rome.
CPA Thomas D. Schauf confirme les dires de McCallister, ajoutant que
10 banques contrôlent les douze branches de la réserve fédérale. Il
nomme N.M Rothschild de Londres, Rotshschild Bank de Berlin, la banque
Warburg de Hambourg, la banque Warburg d’Amsterdam, Lehmans Brothers de
New York, Lazard Brothers de Paris, la banque Kuhn Loeb de New York, la
banque Israel Moses Seif de Rome, Goldman Sachs de New York et la banque
JP Morgan Chase de New York. Schauf également cite William Rockefeller,
Paul Warburg, Jacob Schiff et James Stillman comme étant les individus
qui ont le plus d’actions à tire individuel dans la réserve fédérale.
[3] Les Schiffs sont étroitement liés à Kuhn Loeb, les Stillmans de
Citigroup, qui se marrièrent dans le clan Rockefeller au début du
siècle.
Eustace Mullins arriva aux même conclusions dans son livre “Les
secrets de la réserve fédérale”, dans lequel il montre des diagrammes
connectant la Fed et ses banques membres avec les familles Rothschild,
Warburg, Rockefeller et autres. [4] Le contrôle exercé par ces familles
sur l’économie globale ne peut pas être exagéré et est couvert
volontairement du sceau du secret. Leur bras médiatique est prompt à
discréditer toute information exposant ce cartel de banques privées
comme étant une “théorie du complot”. Pourtant, les faits demeurent.
La maison Morgan
La banque de la réserve fédérale est née en 1913, la même année durant laquelle
mourut J. Pierpont Morgan et que la fondation Rockefeller fut créée. La
maison Morgan présidait sur la finance américaine depuis le coin de Wall
Street et Broad, agissant déjà en quasi banque centrale américaine
depuis 1838, quand Georges Peabody la fonda à Londres.
Peabody était un partenaire d’affaires des Rothschilds. En 1952,
l’enquêteur sur le Fed Eustace Mulins émit la supposition que les Morgans
n’étaient de fait que les agents de Rothschild. Mullins écrivit que les
Rothschilds “…préféraient opérer de manière anonyme aux Etats-Unis
derrière la façade de la JP Morgan and co”. [5] L’écrivain Gabriel Kolko
écrivit “Les activités des Morgan en 1895-96 à vendre des bons du
trésor or américains en Europe étaient basées sur une alliance avec la
maison Rothschild.” [6]
La pieuvre financière Morgan enroula rapidement ses tentacules autour
du monde. Morgan Grenfell opérait depuis Londres. Morgan et Co depuis
Paris. Les cousins des Rothschilds Lambert montèrent Drexel et compagnie
à Philadelphie.
La maison des Morgans était impliquée avec les Astors, DuPonts,
Guggenheims, Vanderbilts et les Rockefellers. Elle finança le lancement
de AT&T, de General Motors, General Electric et DuPont. Tout comme
les banques de Londres Rothschild et Barings, Morgan devint partie
prenante dans la structure de bon nombre de pays.
Dès 1890, la maison Morgan prêtait à la banque centrale d’Egypte,
finançait les chemins de fer russes, renflouait les obligations du
gouvernememt provincial du Brésil et finançait des travaux publics
argentins. Une récession économique en 1893 renforça la puissance
financière de Morgan. Cette année là, Morgan sauva les Etats-Unis d’une
panique bancaire, formant un groupement pour remonter les réserves
fédérales avec un envoi d’une valeur de 62 millions de dollars d’or des
Rothschilds. [7]
Morgan fut la force motrice derrière l’expansion occidentale des
Etats-Unis, finançant et contrôlant les chemins de fer qui avançaient
vers l’Ouest. En 1879 les chemins de fer centraux de New York, financés
par Cornelius Vanderbilt-Morgan donnèrent des prix préférentiels à John
D. Rockefeller pour son monopole pétrolier de la Standard Oil, scellant
ainsi la relation Rockefeller/Morgan.
La maison Morgan alors tombe sous le contrôle familial Rothschild et
Rockefeller. Un titre du New York Herald clame “Les géants du chemin de
fer forment un trust gigantesque”. J. Pierpont Morgan qui déclara un
jour “la compétition est un péché” se réjouissait maintenant, “pensez un
peu que tout le traffic ferrovière en compétition à l’Ouest de St Louis
est placé sous le contrôle d’une trentaine d’hommes.” [8] Morgan et le
banquier d’Edward Harriman Kuhn Loeb obtenaient un monopole sur les
chemins de fer, tandis que les dynasties banquières Lehman, Goldman
Sachs et Lazard rejoignaient les Rockefellers à contrôler la base
industrielle états-unienne. [9]
En 1903, les huit familles établirent le Banker’s Trust. Benjamin
Strong, du même organisme, fut le premier gouverneur de la banque de la
réserve fédérale de New York. La création de la réserve fédérale en 1913
fusionna la puissance des huit familles à la puissance militaire et
diplomatique du gouvernement américain. Si leurs prêts internationaux
n’étaient pas repayés, les oligarques pouvaient maintenant déployer les
fusiliers marins américains (NdT: traduction la plus proche pour “US
Marines ») pour collecter les dettes. Morgan, Chase et Citibank
formèrent une alliance internationale syndiquée de prêteurs sur gage.
La maison Morgan était dans les petits papiers de la maison Windsor
britannique et de la maison italienne de Savoie. Les Kuh Loebs,
Warburgs, Lehmans, Lazards, Israël Moses Seifs et Goldman Sachs étaient
également très proches des maisons royales européennes. Dès 1895, Morgan
contrôlait le flot d’or qui entrait et sortait des Etats-Unis. La
première vague des fusions américaines étaient dans sa prime enfance et
était promue par les banquiers. En 1897, il y eut 69 fusions
d’entreprises industrielles. En 1899, il y en eut 1200. En 1904, John
Moody, le fondateur de Moody’s Investor Services, dit qu’il était alors
impossible de séparer les intérêts des Rockefellers et des Morgans. [10]
La méfiance du public envers l’alliance se propagea. Beaucoup les
considéraient comme des traitres à travailler avec le vieux système
financier européen. La Standard Oil de Rockefeller, les aciers
américains de Andrew Carnegie et les chemins de fer de Edward Harriman
étaient tous financés par le banquier Jacob Schiff de Kuhn Loeab, qui
lui travaillait en relations étroites avec les Rothschilds d’Europe.
Plusieurs états de l’ouest des Etats-Unis bannirent les banquiers. Le
populiste William Jennings Bryan fut trois fois le candidat présidentiel
démocrate de 1896 à 1908. Le thème central de sa campagne
anti-impérialiste fut de dire aux citoyens que les Etats-Unis étaient en
train de tomber dans le piège de “l’esclavage financier au capital
britannique”. Teddy Roosevelt battit Bryan en 1908, mais fut forcé à la
suite de ce feu de brousse anti-impérialiste de faire passer le décret
anti-trust. Il s’attaqua ensuite au trust de la la Standard Oil.
En 1912 eurent lieu les auditions Pujo, qui s’occupèrent des
concentrations de pouvoir à Wall Street. La même année, Mme Harriman
vendit ses parts substantielles de la banque du New York Guaranty Trust à
J.P Morgan, créant ainsi Morgan Guaranty Trust. Le juge Louis Brandeis
convainquit le président Woodrow Wilson de terminer les situations
d’inter-relations de comités directeurs. La loi anti-trust Clayton fut
passée en 1914.
Jack Morgan, le fils et successeur de J. Piermont, répliqua en
demandant aux clients de Morgan Remington et Winchester d’augmenter la
production d’armement. Il décida que les Etats-Unis devaient entrer dans
la première guerre mondiale. Pressé par la fondation Carnégie et
d’autres instances de l’oligarchie, Wilson céda. Comme Charles Tansill
écrivit dans “L’Amérique s’en va en guerre”: “Même bien avant que la
poudre ne parle, la firme française des frères Rothschild câbla à Morgan
and co à New York suggérant le flottement d’un prêt de 100 millions de
dollars, dont une partie substantielle serait laissée aux Etats-Unis
pour payer les dépenses françaises pour des achats de produits
américains.”
La maison Morgan finança la moitié de l’effort de guerre américain,
tout en recevant des commissions pour avoir introduit des sous-traitants
comme General Electric, DuPont, les aciers Américain, Kennecott et
ASARCO. Tous étaient des clients de Morgan. Morgan finança également la
guerre des Boers britannique en Afrique du Sud et la guerre
franco-prussienne. La conférence de la paix de Paris en 1919 fut
présidée par Morgan, qui mena les efforts de reconstruction à la fois de
l’Allemagne et des alliés. [11]
Dans les années 1930, le populisme refît surface après que Goldman
Sachs, Lehman et autres banques eurent profité du crash de 1929. [12] Le
président du comité bancaire du parlement américain Luois McFadden
(démocrate-New York) dit de la grande dépression: “Ce ne fut pas un
accident. Ce fut planifié… Les banquiers internationaux pensèrent à
créer une situation de désespoir afin de pouvoir en émerger comme nos
dirigeants absolus.”
Le sénateur Gerald Nye (démocrate-Dakota du nord) présida une enquête
sur les munitions en 1936. Nye conclua que la maison Morgan précipita
les Etats-unis dans la première guerre mondiale pour protéger des
emprunts et pour créer un essort de l’industrie de l’armement. Nye
produisit plus tard un document dont le titre était “La prochaine
guerre”, qui réferrait cyniquement au “truc de le vielle déesse
démocratie”, par lequel le Japon pourrait être dupé dans une seconde
guerre mondiale. En 1937, le secrétaire à l’intérieur Harold Ickes, mit
en garde de “l’influence des 60 familles américaines”. L’historien
Ferdinand Lundberg plus tard écrivit un livre ayant le même titre. Le
juge de la cour suprême de justice William O. Douglas décria
“l’influence de Morgan… la plus pernicieuse dans la finance et
l’industrie aujourd’hui.”
Jack Morgan répondit en rapprochant les Etats-Unis de la seconde
guerre mondiale. Morgan avait des relations très étroites avec les
familles Iwasaki et Dan, les clans les plus riches du Japon, qui
possédaient Mitsubishi et Mitsui respectivement, depuis que ces deux
compagnies émergèrent des shogunats du XVIIème siècle. Quand le Japon
envahit la Manchourie et massacra les paysans de Nankin, Morgan minimisa
l’incident. Morgan avait aussi d’étroites relations avec le fasciste
italien Benito Mussolini, tandis que le nazi allemand Dr. Hjalmer
Schacht était la liaison entre la banque Morgan et l’Allemagne durant la
seconde guerre mondiale. Après la guerre, les représentants de Morgan
rentrèrent Schacht à la Bank for International Settlements (BIS) à Bâle
en Suisse. [13]
La maison Rockefeller
La BIS est la banque la plus puissante du monde, une banque centrale
globale pour les huit familles qui contrôlent les banques centrales de
presque toutes la nations occidentales et des pays en voie de
développement. Le premier président de la BIS fut le banquier de
Rockefeller Gates McGarrah, un officiel de la Chase Manhattan Bank et de
la réserve fédérale. McGarrah était le grand-père de l’ex-directeur de
la CIA Richard Helms. Les Rockefellers, tout comme les Morgans, avaient
des relations très étroites avec Londres. David Icke écrit dans “Les
enfants de la matrix”, que les Rockefellers et les Morgans n’étaient que
des “prête-noms” pour les Rothschilds. [14]
La BIS est une propriété de la réserve fédérale, de la banque
d’Angleterre, de la banque d’Italie, banque du Canada, banque de Suisse,
banque de Hollande, banque fédérale allemande et la banque de France..
L’historien Carroll Quigley écrivit dans son épique livre “Tragédie
et Espoir” que la BIS faisait partie d’un plan, celui de “créer un
système mondial de contrôle financier dans des mains privées et capable
de dominer le système politique de chaque pays et l’économie du monde
dans son entiereté… un contrôle s’exerçant de manière féodale par les
banques centrales du monde agissant de concert à travers des accords
secrets.” Le gouvernement américain avait une méfiance historique à
l’égard de la BIS, et fit pression sans succès pour qu’elle soit
abandonnée en 1945 à la conférence de Bretton-Woods. Au contraire de
cela, la puissance des huit familles fut exacerbée avec la création par
la conférence de Bretton-Woods du FMI et de la banque mondiale. Le
banque fédérale américaine ne prit des parts à la BIS qu’en Septembre
1994. [15]
La BIS détient au moins 10% des fonds de réserve d’au moins 80
banques centrales au monde, du FMI et autres institutions
multilatérales. Elle sert d’agent financier pour les accords
internationaux, collecte les informations sur l’économie globale et sert
de prêteur ou de dernier rempart pour éviter un effondrement financier
global général. La BIS fait la promotion d’un agenda de fascisme
monopolistique capitaliste. Elle donna un prêt de soudure à la Hongrie
dans les années 1990 pour assurer la privatisation de l’économie de ce
pays. Elle servit de canal de financement d’Adolf Hitler pour les huit
familles, emmené par Henry Schroeder des Warburgs et la banque
Mendelsohn d’Amsterdam. Un certain nombre de chercheurs assument que la
BIS est en fait le centre du blanchiment d’argent du trafic de drogue
global. [16]
Ce n’est pas une coïncidence si la BIS a son QG en Suisse, la cache
financière préférée pour la richesse de l’aristocratie globale et
quartier général de la loge franc-maçonne P2 italienne Alpina et Nazi
International. D’autres institutions que contrôlent les huit familles
incluent le Forum Economique Mondial (Davos NdT), la Conférence Monnétaire
Internationale et l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).
Bretton Woods fut une aubaine pour les huit familles. Le FMI et la
banque mondiale étaient centrales à ce “Nouvel Ordre Mondial”. En 1944,
les premiers bons de la banque mondiale furent amenés par Morgan Stanley
et la First Boston. La famille française Lazard devint plus impliquée
dans les intérêts de la maison Morgan. Lazard Frères, la banque
d’investissement la plus importante de France, est la propriété de
Lazard et des familles David-Weill, vieille tradition bancaire de Gênes
représentée par Michelle Davive. Un directeur récent et PDG de Citigroup
fut Sanford Weill.
En 1968, Morgan Guaranty lança Euro-Clear, une banque basée à
Bruxelles spécialisée dans le système de négoce des sécurités
Eurodollar. Ce fut la première aventure automatique. Certains appelèrent
Euro-Clear “la bête”. Bruxelles sert de QG pour la nouvelle banque
centrale européenne (BCE) et pour l’OTAN. En 1973, les officiels de
Morgan se rencontrèrent secrètement aux Bermudes pour opérer la
résurrection illégale de la vieille maison Morgan, 20 ans avant que la
loi Glass Steagal fut abandonnée. Morgan et les Rockefeller donnèrent
l’apport financier de départ pour Merrill Lynch, la propulsant dans le
top 5 des banques d’investissement américaines. Merrill Lynch est
maintenant une partie de Bank of America.
John D. Rockefeller utilisa sa richesse du pétrole pour acquérir
Equitable Trust, qui avait absorbé plusieurs grandes banques et
entreprises dans les années 1920. La grande dépression de 1929 aida
Rockefeller à consolider sa puissance. Sa banque Chase, mergea avec la
banque de Manhattan de Kuhn Loeb pour former la banque Chase Manhattan,
ainsi cimentant une relation familiale de longue durée. Les Kuhn-Loeb
avaient financé, avec les Rothschilds, la quête de Rockefeller pour
devenir le roi du pétrole. La banque National City Bank de Cleveland
donna les fonds à John D. Rockefeller dont il avait besoin pour
s’embarquer dans le monopole de l’industrie pétrolière américaine. La
banque fut identifiée dans une enquête du congrès comme étant une des
trois banques des Rothschilds aux Etats-Unis dans les années 1870; quand
John D. créa pour la première fois la Standard Oil dans l’état de
l’Ohio. [17]
Un des associés de Rockefeller dans la Standard Oil était Edward
Harkness dont la famille fut amenée à contrôler Chemical Bank. Un autre
fut James Stillman, dont la famille contrôlait Manufacturers Hanover
Trust, Les deux banques ont mergé sous l’ombrelle de JP Morgan Chase.
Deux des filles Stillman marièrent deux des fils de William Rockefeller.
Les deux familles contrôlent une grosse part de Citigroup également.
[18]
Dans les affaires des assurances, les Rockefellers contrôlent
Metropolitan Life, Equitable Life, Prudential and New York Life. Les
banques de Rockefeller contrôlent 25% de tous les biens des 50 plus
grandes banques commerciales des Etats-Unis et 30% de tous les biens des
50 plus grosses compagnies d’assurance aux Etats-Unis. [19] Les
compagnies d’assurance, la première aux Etats-Unis fut créée par les
franc-maçons, jouent un rôle important dans la donne de l’argent de la
drogue aux Bermudes.
Les entreprises sous contrôle des Rockefeller incluent Exxon Mobil,
Chevron Texaco, BP Amoco, Marathon Oil, Freeport McMoran, Quaker Oats,
ASARCO, United, Delta, Northwest, ITT, International Harvester, Xerox,
Boeing, Westinghouse, Hewlett-Packard, Honeywell, International Paper,
Pfizer, Motorola, Monsanto, Union Carbide et General Foods.
La fondation Rockefeller a des liens très étroits avec les fondations
Carnegie et Ford. D’autres aventures philanthropiques de la famille
incluent le fond des frères rockefeller, Rockefeller Institute for
Medical Research, General Foundation Board, Rockefeller University et
l’Université de Chicago, qui vomit régulièrement un flot continu
d’économistes d’extrême-droite, apologistes du capital international,
incluant Milton Friedman.
La famille possède 30 Rockefeller Plaza, où l’arbre de Noël national
est allumé chaque année et le Centre Rockefeller. David Rockefeller fut [déterminant] dans la construction des tours du WTC. La maison de famille
des Rockefeller est un complexe dans la partie bourgeoise de New York
appelée Pocantico Hills. Ils possèdent également un duplex de 32 pièces
sur la 5ème avenue à Manhattan, un manoir à Washington DC, le ranch
Monte Sacro au Vénézuéla, des plantations de café en Equateur, plusieurs
fermes au Brésil, une grande propriété à Seal Harbor, dans le Maine et
des stations balnéaires dans les Caraïbes, Hawaïï et à Porto Rico. [20]
Les familles Dulles et Rockefeller sont cousines. Allen Dulles créa
la CIA, assista les nazis, couvrit l’assassinat de Kennedy par la
commission Warren et fît une alliance avec la confrérie des Frères
Musulmans pour créer des assassins conditionnés. [21]
Son frère John Foster Dulles, fut président des trusts bidon de la
Goldman Sachs avant l’effondrement de la bourse en 1929 et aida son
frère à renverser des gouvernements au Guatémala et en Iran. Tous deux
étaient membres de la société secrète Skull & Bones, du Conseil en
Relation Etrangère (CFR) et franc-maçons au 33ème degré. [22]
Les Rockefellers furent déterminants dans la formation du club de Rome et
son agenda de dépopulation, dans leur propriété familale de Bellagio en
Italie. Leur propriété de Pocantico Hills donna naissance à la
Commission Trilatérale. La famille est une pourvoyeuse de fonds
importante pour le mouvement eugéniste, qui accoucha d’Hitler, du
clonage humain et de la forme courante d’obsession génétique sur l’ADN
qui court dans les cercles scientifiques américains.
John Rockefeller Junior fut à la tête du conseil de la population
jusqu’à sa mort. [23] Son fils du même nom est un sénateur élu pour la
Virginie de l’Ouest. Son frère Winthrop Rockefeller fut lieutenant
gouverneur d’Arkansas et demeure l’homme le plus puissant de cet état.
Dans une interview avec le magazine Playboy en Octobre 1975, le
Vice-président Nelson Rockefeller, qui était aussi gouverneur de l’état
de New York, articula les vues globalistes et arrogantes de sa famille
de cette façon: “Je crois absolument dans une planification mondiale
totale de l’économie, des affaires sociales, de la politique, de
l’armée…”
Mais de tous les frères Rockefeller, c’est le fondateur de la
commission trilatérale et président de la banque Chase Manhattan David
qui propulsa l’agenda fasciste de la famille sur la scène globale. Il
défendît le Shah d’Iran, le régime d’apartheid d’Afrique du Sud, et la
junte militaire de Pinochet au Chili. Il fut le plus grand financier du
CFR, de la commission trilatérale et (pendant la guerre du Vietnam), du
comité pour une paix effective et durable en Asie, une aventure
affairiste pour ceux qui faisaient leur argent et vivaient du conflit.
Nixon lui proposa d’être son secrétaire au trésor (ministre des
finances, NdT), mais Rockefeller déclina l’offre, sachant que sa
puissance était bien supérieure en étant à la tête de la banque Chase
Manhattan. L’écrivain Gary Allen écrivit dans son livre “Le dossier
Rockefeller” en 1973: “David Rockefeller a rencontré 27 chefs d’état,
incluant les dirigeants de la Chine et de l’URSS.”
En 1975, après Le coup de la Nugan Hand Bank et de la CIA contre le
premier ministre australien Gough Whitlam, son successeur nommé par la
couronne britannique se dépêcha d’aller aux Etats-Unis où il rencontra
Gerald Ford après avoir rencontré David Rockefeller. [24]
[à suivre…]
[1] 10K Filings of Fortune 500 Corporations to SEC. 3-91
[2] 10K Filing of US Trust Corporation to SEC. 6-28-95
[3] “The Federal Reserve ‘Fed Up’. Thomas Schauf. http://www.davidicke.com 1-02
[4] The Secrets of the Federal Reserve. Eustace Mullins. Bankers Research Institute. Staunton, VA. 1983. p.179
[5] Ibid. p.53
[6] The Triumph of Conservatism. Gabriel Kolko. MacMillan and Company New York. 1963. p.142
[7] Rule by Secrecy: The Hidden History that Connects the Trilateral Commission, the Freemasons and the Great Pyramids. Jim Marrs. HarperCollins Publishers. New York. 2000. p.57
[8] The House of Morgan. Ron Chernow. Atlantic Monthly Press NewYork 1990
[9] Marrs. p.57
[10] Democracy for the Few. Michael Parenti. St. Martin’s Press. New York. 1977. p.178
[11] Chernow
[12] The Great Crash of 1929. John Kenneth Galbraith. Houghton, Mifflin Company. Boston. 1979. p.148
[13] Chernow
[14] Children of the Matrix. David Icke. Bridge of Love. Scottsdale, AZ. 2000
[15] The Confidence Game: How Un-Elected Central Bankers are Governing the Changed World Economy. Steven Solomon. Simon & Schuster. New York. 1995. p.112 [16] Marrs. p.180
[17] Ibid. p.45
[18] The Money Lenders: The People and Politics of the World Banking Crisis. Anthony Sampson. Penguin Books. New York. 1981
[19] The Rockefeller File. Gary Allen. ’76 Press. Seal Beach, CA. 1977
http://www.globalresearch.ca/PrintArticle.php?articleId=25080 Page 7 of 8
The Federal Reserve Cartel: The Eight Families 6/2/11 9:26 AM
[19] The Rockefeller File. Gary Allen. ’76 Press. Seal Beach, CA. 1977
[20] Ibid
[21] Dope Inc.: The Book That Drove Kissinger Crazy. Editors of Executive Intelligence Review. Washington, DC. 1992
[22] Marrs.
[23] The Rockefeller Syndrome. Ferdinand Lundberg. Lyle Stuart Inc. Secaucus, NJ. 1975. p.296
[24] Marrs. p.53
Dean Henderson is the author of Big Oil
& Their Bankers in the Persian Gulf: Four Horsemen, Eight Families
& Their Global Intelligence, Narcotics & Terror Network and The
Grateful Unrich: Revolution in 50 Countries. His Left Hook blog is at http://www.deanhenderson.wordpress.com
Source : https://resistance71.wordpress.com/2011/06/03/oligarchie-financiere-les-huit-familles-derriere-le-cartel-banquier-prive-international-lennemi-des-peuples-a-un-nom-et-des-visages/
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