samedi 3 décembre 2016

Chârvâka, l’ancêtre du matérialisme, est Indien !

Au VIIe siècle avant J-C, deux siècles avant Démocrite, Chârvâka propose une philosophie athée, matérialiste, hédoniste (école Lokayata). Selon la philosophie du Chārvāka, toute connaissance dérive des sens, les écrits religieux n’ont aucun sens et sont du bavardage infantile. Pour les partisans les plus extrêmes de cette pensée, le raisonnement n’est une voie de connaissance du monde que si les pensées correspondent à des réalités perçues.Tous les livres de Chârvâka ont été brulés par les brahmanes. Ses principales idées nous sont connues seulement via des fragments cités par ses adversaires hindous etbouddhistes qui en firent la critique dans leurs écrits, parmi lesquels le Chhāndogya UpanisadMahābhārata (Shalya-parva et Shânti-parva), la pièce Prabodhachandrodaya de Krishnamishra, leSârvadarshanasamgraha (Résumé des conclusions de toutes les doctrines) de MâdhavâchryaNyâyasûtabhâshya de Pakshilasvâmin Vâtsyâyana, la Nyayakandali de Shrîdhara, la Nyāyamanjarî de Jayanta et le Bhāmati de Vâchaspatimishra.
Chârvâka est le nom d’un penseur indien du VIIe ou VIe siècle avant J.C., mais aussi de son système de pensée - aussi connu sous le nom de Lokâyata, de loka, le monde, soit la seule chose qui existe véritablement. Il s’agit d’une philosophie matérialiste, athée et hédoniste, qui réfute la théorie de la transmigration et n’admet que la perception comme moyen de connaissance. Ce penseur appartient à la génération qui, par sa remise en cause du brahmanisme et sa négation de l’existence des dieux védiques d’où découle l’absurdité des rites sacrificiels, a ouvert la voie au jaïnisme et au bouddhisme.
L’école philosophique antithéiste Chârvâka apparut en Inde vers le XIe siècle av. J.-C.. Elle est classée comme un système philosophique hétérodoxe et n’est pas considérée comme l’une des six écoles orthodoxes de l’hindouisme mais il est important de noter que c’est un mouvement matérialiste à l’intérieur de l’hindouisme.
L’une des plus anciennes références au chârvâka se trouve dans le Rig Veda. S’y rapporte aussi le conseil que le brahmane Jâbâli donne à Râma dans le Râmâyana : « Je plains ceux qui, renonçant aux plaisirs du monde, cherchent à acquérir des mérites pour être heureux dans l’Au-delà et se plongent dans une mort qui n’en finit pas ; je ne plains pas les autres... Sois sage, Râma, il n’y a de monde que celui-ci, c’est certain ! Jouis du présent et jette derrière toi ce qui ne te plaît pas. »
Aucun des textes originaux de cette école - en particulier le Bârhaspatyasûtra, aussi connu sous le nom de Lokâyatasûtra - n’a été préservé, probablement détruits par leurs adversaires brahmanes qui les avaient combattus. Ses principales idées nous sont connues seulement via des fragments cités par ses adversaires hindous et bouddhistes qui en firent la critique dans leurs écrits, parmi lesquels le Chhândogya Upanisad, le Mahâbhârata (Shalya-parva et Shânti-parva), la pièce Prabodhachandrodaya de Krishnamishra, le Sârvadarshanasamgraha (Résumé des conclusions de toutes les doctrines) de Mâdhavâchrya, le Nyâyasûtabhâshya de Pakshilasvâmin Vâtsyâyana, la Nyayakandali de Shrîdhara , la Nyâyamanjarî de Jayanta et le Bhâmati de Vâchaspatimishra.
Selon la philosophie du Chârvâka, toute connaissance dérive des sens, les écrits religieux n’ont aucun sens et sont du bavardage infantile. Pour les partisans les plus extrêmes de cette pensée, le raisonnement n’est pas une voie de connaissance du monde. Seule la perception importe et ce qui ne peut être perçu n’existe pas, en particulier un autre monde différent de celui offert par les sens. En cela, ils réfutent un concept comme celui de la mâyâ. Les Chârvâkas croient que le monde est composé de quatre éléments : la terre, l’eau, le feu et l’air, et tout ce qui existe dans le monde en est la composition, y compris la conscience, et que la libération est la destruction du corps, la mort étant la fin de tout, matière et conscience. Parmi les quatre buts de la vie décrits par les philosophes hindous, les chârvâkas considèrent que l’artha, l’enrichissement, et le kâma, la satisfaction des passions, sont les deux seuls buts légitimes, rejetant le dharma, le devoir envers l’équilibre du monde, et la moksha, la libération finale de l’âme individuelle.
Aucun des textes originaux de cette école - en particulier le Bârhaspatyasûtra, aussi connu sous le nom de Lokâyatasûtra - n’a été préservé, probablement détruits par leurs adversaires brahmanes qui les avaient combattus. Ses principales idées nous sont connues seulement via des fragments cités par ses adversaires hindous et bouddhistes qui en firent la critique dans leurs écrits, parmi lesquels la Chāndogya Upaniṣad, le Mahābhārata (Shalya-parva et Shânti-parva), la pièce Prabodhachandrodaya de Krishnamishra, le Sarvadarshanasamgraha (Résumé des conclusions de toutes les doctrines) de Mâdhava, le Nyâyasûtrabhâshya de Pakshilasvâmin Vâtsyâyana, la Nyayakandali de Shrîdhara, la Nyāyamanjarî de Jayanta et la bhāmatī de Vâchaspatimishra.
En usage plus général, c’est un système de philosophie indienne qui soutient le scepticisme et refuse les doctrines traditionnelles (comme celles de réincarnation, rendement des rituels etc.)
Selon la philosophie du Charvaka, toute connaissance dérive des sens, les écrits religieux n’ont aucun sens et sont du bavardage infantile. Pour les partisans les plus extrêmes de cette pensée, le raisonnement n’est pas une voie de connaissance du monde. Seule la perception importe et ce qui ne peut être perçu n’existe pas, en particulier un autre monde différent de celui offert par les sens. En cela, ils réfutent un concept comme celui de la mâyâ. Les Charvaka croient que le monde est composé de quatre éléments : la terre, l’eau, le feu et l’air, et tout ce qui existe dans le monde en est la composition, y compris la conscience, et que la libération est la destruction du corps, la mort étant la fin de tout, matière et conscience. Parmi les quatre buts de la vie décrits par les philosophes hindous, les chârvâkas (selon leurs détracteurs, seule source connue) considèrent que l’artha, l’enrichissement, et le kâma, la satisfaction des passions, sont les deux seuls buts légitimes, rejetant le dharma, le devoir envers l’équilibre du monde, et le moksha, la libération finale de l’âme individuelle
On notera la bêtise de la citation suivante...
"[Le premier véritable athée :] Et il me plait que cette généalogie de l’athéisme philosophique procède d’un prêtre : l’Abbé Meslier, saint, héros et martyr de la cause athée enfin repérable..." (Michel Onfray / né en 1959 / Traité d’athéologie / 2005)

Sourcehttp://www.matierevolution.fr/spip.php?article4145
 

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