lundi 6 février 2017

Changement d'angle de vue

Depuis toujours, j'ai considéré que pour pouvoir distribuer des richesses, il fallait d'abord les produire. Et que le système capitaliste (par opposition au système communiste/soviétique) était incontestablement plus performant pour cette production de richesses. C'était le point de vue de la performance.

Aujourd'hui, ma pensée a évolué. J'observe la société selon un autre angle de vue. Je considère que le problème fondamental est la concentration des richesses et des pouvoirs.

Dans un système soviétique, qu'on peut appeler "communisme d’État", il y a une grande concentration de pouvoirs (un seul parti politique, pyramidal, avec un chef suprême digne d'une monarchie absolue). Dans un système capitaliste tel qu'on le connaît aujourd'hui, il y a une concentration des richesses démentielle (et totalement artificielle). De nos jours, les 8 hommes les plus riches du monde possèdent autant de richesses que la moitié de l'humanité la plus pauvre (3.500.000.000 personnes !). Et même dans les pays riches, la répartition est très déséquilibrée : en France, 1% de la population possède autant que les 99% autres !

Je pense donc qu'un autre système doit être inventé. Je ne suis ni favorable à une dictature communiste (ou fasciste ou autre), ni favorable au capitalisme sans gardes-fous (celui que nous subissons depuis plus d'une trentaine d'années, depuis la dislocation de l'URSS). Or, Emmanuel Macron est (à mes yeux) l'incarnation de ce système hyper-capitaliste. Un système qui a besoin d'une éternelle croissance pour exister même au détriment de l'environnement, de l'épuisement des ressources non renouvelables et de la misère sociale pour certains et de richesses indécentes pour d'autres.

Les économistes sont nombreux et d'avis très divers mais le problème c'est qu'on n'entend à la télévision que ceux qui ont la faveur des propriétaires des médias (souvent des milliardaires eux-mêmes). Parmi les autres options que j'ai découvertes, il y aurait celle de la création monétaire par des banques nationales et non par des banques privées (qui prêtent de façon perpétuelle aux États et vivent des intérêts payés par les contribuables durant des générations et des générations). Si un État a besoin de monnaie, il n'a qu'à la créer lui-même sans payer éternellement cette création aux banques privées  ! Chaque année, en France, c'est la totalité de l'impôt sur le revenu (de l'ordre de 60 milliards d'euros) qui est consacrée au remboursement des intérêts de la dette ! Que de monnaie gaspillée alors qu'elle pourrait servir à construire des logements, des hôpitaux, des écoles, des universités, des usines non polluantes, etc.

Je suis donc favorable à un plan C.

Lors de l'élection française, un seul candidat propose une sortie de l'Union Européenne, cette entité supranationale qui décide de nos lois, de notre justice et de notre monnaie : c'est François Asselineau de l'UPR (qui, comme par hasard, est boycotté par les médias de masse alors que l'UPR est le 5ème parti de France en nombre d'adhérents). Avant de réfléchir collectivement à ce "plan C", je pense que les Français doivent se libérer de l'Union Européenne, de la Banque Centrale Européenne, et, parallèlement, sortir de la soumission militaire vis-à-vis de la puissance américaine  en sortant de l'OTAN.

Quant au "plan C", des penseurs (philosophes et autres) y ont déjà réfléchi. Celui que j'affectionne le plus se nomme Etienne Chouard. Voici son blog personnel http://etienne.chouard.free.fr/Europe

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