Personnellement, je suis hostile à la nécessité de quelconques parrainages : 500, 200 ou même moins. Un citoyen devrait avoir le droit de se présenter à une élection pourvu qu'il n'ait jamais commis de délit ou de crimes. Est-ce qu'il y aura trop de candidatures ? Au moins, on se rapprocherait de l'idéal démocratique : tous citoyens, aucun élu !
De toute façon, les partis politiques sont par nature anti-démocratiques. Ce sont des "machines à gagner des élections". La philosophe Simone Weil les dénonçaient en 1940 : http://justemonopinion-jeronimo.blogspot.com/2016/11/note-sur-la-suppression-generale-des.html
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Paris
(AFP) - L'écrivain et cinéaste Alexandre Jardin, qui a annoncé début
décembre son intention de se présenter à la présidentielle et peine à
obtenir ses signatures de parrainage, accuse les partis politiques sans
distinction de vouloir "verrouiller" l'élection.
"J'accuse
tous les partis politiques en place de s'être mis d'accord pour
verrouiller l'élection présidentielle", a déclaré l'écrivain contacté
vendredi par l'AFP.
Alexandre
Jardin estime que les partis ont "sciemment" modifié la loi sur les
parrainages pour "obliger chaque élu local à rendre public son
parrainage afin de pouvoir exercer des représailles sur eux".
C'est
une "loi confiscatoire", a insisté l'auteur du "Zèbre", prix Fémina en
1988. La modification de la loi sur les parrainages "a enlevé de fait la
possibilité d'émerger hors parti", a-t-il déploré.
Fin
décembre, le candidat à la présidentielle revendiquait une quinzaine de
parrainages sur les 500 nécessaires pour briguer les suffrages des
Français. "Pour les signatures, ça avance", a-t-il indiqué vendredi sans
donner de chiffres.
"D'évidence,
les maires m'appuient car ils savent que je veux travailler avec eux et
défendre les territoires", a-t-il dit. Mais, a-t-il ajouté, "un grand
nombre a peur du système, c'est palpable".
Le
fondateur de l'association "Bleu, Blanc, Zèbre" (BBZ) a accusé "un
grand nombre" de présidents de communautés de communes, d'agglomération
et de métropole de se comporter en "hommes de main" des partis en
exerçant du "chantage" sur les maires notamment ruraux.
Les
responsables politiques gouvernementaux et non gouvernementaux veulent
"capturer à leur profit notre système démocratique", s'est-il indigné.
"Je les accuse tous de s'être servi de la démocratie pour la violer et se servir".
"La
manipulation du système, ça suffit", a-t-il lancé avant de rendre
hommage au président de l'Association des maires ruraux de France, Vanik
Berberian, qui a récemment rappelé que le fait de parrainer un candidat
ne pouvait souffrir "d?un quelconque chantage aux subventions futures".
Alexandre
Jardin, dont le livre "Révoltons-nous!" (Robert Laffont) est attendu en
librairie jeudi, a salué "le courage" de M. Berberian, élu sans
étiquette.
D'importantes modifications du dispositif de parrainage ont été introduites depuis le précédent scrutin de 2012.
Principal
changement, la liste intégrale des élus ayant parrainé un candidat sera
désormais publiée (au lieu de 500 noms tirés au sort).
Les
quelque 42.000 élus autorisés à parrainer devront également désormais
transmettre leur parrainage directement au Conseil constitutionnel par
voie postale (entre le 23 février et le 17 mars), alors qu'ils pouvaient
auparavant le remettre au candidat.
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