lundi 14 décembre 2015

Le 1er parti de France ne gagne rien ! Est-ce "simplement" le problème du scrutin majoritaire (préféré par nos gouvernants à la proportionnelle) ?

C'est quand même une aberration démocratique que le premier parti de France (le Front National) n'apparaîsse plus nulle part au terme du second tour des élections régionales 2015 !



L'ex-député belge Laurent Louis s'insurge.

"Ce soir, tous les détestés sont sortis gagnants des urnes. Le sionisme est le grand vainqueur de ces élections régionales françaises ! Estrosi, Bertrand, Le Drian, etc... Les gens les détestent mais ils sont pourtant toujours élus... C'est tout de même pratique de truquer les élections. Beau simulacre de démocratie auquel nous venons d'assister en France ! Ne croyez plus aux résultats de ces élections. Les bulletins ne sont pas encore tous dépouillés qu'ils sont déjà capables de vous donner des résultats en direct à la télévision. C'est du crique ! Il est grand temps de changer de régime. Pour cela, une seule et unique voie: la révolution ! Tant que nous nous obstinerons dans cette voie politique, rien n'évoluera !"

http://www.7sur7.be/…/Le-Front-National-ne-remporte-aucune-…

Source 

   
Marine Le Pen, ce 13 décembre. 



L'extrême droite française n'a remporté dimanche aucune région au second tour d'un scrutin à fort suspense, après avoir engrangé des résultats record au premier tour, grâce à la mobilisation des électeurs pour l'empêcher d'accéder au pouvoir. 



 
Siège du Fn à Hénin-Beaumont, les partisans de Marine Le Pen font grise mine.
 
 
Marion Maréchal-Le Pen 
 
Ces résultats, à 16 mois de la présidentielle de 2017, sont un camouflet pour les trois figures emblématiques du parti Front national: sa présidente Marine Le Pen, perdante dans le Nord, sa nièce Marion Maréchal-Le Pen qui a dû s'incliner dans le Sud, et Florian Philippot, stratège du parti, dans le Grand Est.

Selon des estimations provisoires, la droite et la gauche remportent au moins cinq régions chacune, sur treize au total en métropole. "Le danger de l'extrême droite n'est pas écarté, loin de là", a réagi le Premier ministre socialiste Manuel Valls. Il a salué un "élan très digne" mais assuré que les résultats ne donnaient lieu à "aucun soulagement, aucun triomphalisme".

Marine Le Pen: "Rien ne pourra nous arrêter"
Marine Le Pen a dénoncé "un régime à l'agonie" dans une virulente déclaration. "Rien ne pourra nous arrêter", a-t-elle dit. Le chef de l'opposition de droite, Nicolas Sarkozy, contesté dans sa formation Les Républicains, a jugé que ces résultats ne doivent "sous aucun prétexte faire oublier les avertissements" du premier tour.

1 commentaire:

Je a dit…

Que des votes soient massivement achetés sur l'île de la Réunion ou dans d'autres régions reculées de la France ultra-marine, des régions très excentrées par rapport à la métropole, c'est aisément acceptable, compréhensible, tellement c'est caricatural ici.

Mais peut-il y avoir des fraudes au cœur même de notre République française ?

La réponse tient en une ligne : souvenez-vous des primaires à l'UMP entre Fillon et Copé !

Alors, oui, les partis de gouvernement (anciens "UMPS") ne sont pas à une manipulation près pour s'accrocher au pouvoir.

Les attentats savamment programmés, profitables à Nicolas Sarkozy (affaire Merah) puis à François Hollande (tuerie à Charlie Hebdo, puis tuerie du Bataclan) sont autrement plus graves que de simples fraudes électorales.

Les médias étaient unanimes pour convaincre les électeurs de faire front contre le Front National mais, au cas où cela s'avèrerait insuffisant, nul doute que la fraude a été envisagée et même peut-être appliquée.

Les alliances contre-nature (désistement du PS en faveur des Républicains) n'ont pas choqué les électeurs, visiblement; moins en tout cas que l'image diabolique du FN construite par les médias.

Et on oublie facilement que la politique d'extrême droite, c'est le PS qui la mène actuellement en attaquant des pays producteurs de pétrole ou de gaz (Lybie, Syrie, etc) et en mettant le pays en état d'alerte.

C'est vraiment très dérangeant pour un (ex-)naïf démocrate de s'éveiller et de réaliser la sombre machination, la sinistre vérité de la politique nationale et internationale.