Dieudonné, Alain Soral, Jacob Cohen, Jean Bricmont, Thierry Meyssan, François Asselineau, Adrien Abauzit, Pierre Hillard, Etienne Chouard, Cornelius Castoriadis, Antoine Chollet, Paul Jorion, Frédéric Lordon, Olivier Berruyer, Jacques Sapir, Olivier Delamarche, Pierre-Yves Rougeyron, Pierre Jovanovic, Michel Drac, Jonathan Moadab (AIL), Michel Collon, Francis Cousin, Henri Guillemin, Tepa (Meta TV), Benjamin Bayart, Jérémie Zimmermann, Edward Snowden.
Source : https://youtu.be/I-CJyR99vQQ
Qui je suis et quel type de contenu je produis ?
- Je suis âgé de 29 ans. Après des études de finances/gestion/droit, j’ai travaillé pendant 3 ans comme cadre dans une grande entreprise. Il y a un peu plus d’un an, j’ai quitté mon poste pour voyager et me consacrer à l’écriture d’un roman. Au début de l’année 2014, un fait d’actualité a contribué à bouleverser ma vision du monde.
Depuis cet évènement, j’écris des articles qui retranscrivent mon expérience et adapte ces articles "rédigés" en articles "vidéo".
Mes articles-rédigés sont publiés sur AgoraVox (http://www.agoravox.fr/auteur/human-iste).
6 commentaires:
Remarquable travail de vulgarisation. Les quelques erreurs (d'incrustation - "oligararchie", "ploutotocratie" - ou de narration "en 5 avant Jésus Christ" au lieu de 500) montrent que ce documentaire a été produit par un amateur et cela renforce à mes yeux l’œuvre de vulgarisation, la volonté d'éducation de son prochain. Merci à Alban Dousset pour son altruisme.
J'ai néanmoins appris des choses comme par exemple (grâce à Antoine Chollet) que le terme "démocratie" était à l'origine moqueur, péjoratif, voulant montrer qu'on ne pouvait confier le pouvoir aux masses populaires, incultes.
Important aussi de signaler que la démocratie existait parmi les communautés amérindiennes, dans les tribus africaines (sous les arbres à palabre ...), etc.
J'ai apprécié également le rappel des fondamentaux de la véritable démocratie.
L'égalité politique réelle s'appuie sur deux principes :
- l'amateurisme politique
- et la rotation des charges.
Les institutions découlent de ces principes :
- mandats courts et non renouvelables
- "iségoria" c'est-à-dire le droit pour chaque citoyen de s'adresser à l'assemblée (par exemple pour proposer une loi, sans besoin d'être un élu ou un membre du gouvernement comme c'est obligatoire de nos jours).
- et surtout : les représentants politiques sont tirés au sort et non élus !
Les représentants étaient soumis à de nombreuses contraintes et surveillances :
1) avant le mandat :
- volontariat
- docimasie (examen d'aptitude)
- ostracisme (bannissement si le citoyen est jugé dangereux)
2) pendant la mandat :
- révocabilité
3) après le mandat :
- reddition des comptes
- mise en accusation publique (lourdes punitions si des fautes sont découvertes).
Quelques réflexions à haute voix sur la démocratie ...
En 2005, quand on nous a consulté au sujet de la Constitution pour l'Union Européenne, je me suis senti incompétent. Que voter alors que j'étais incapable de comprendre la synthèse d'une quarantaine de pages ? J'en suis venu à me dire que le suffrage universel n'était pas le meilleur système, qu'il fallait un permis de voter, c'est-à-dire une démocratie capacitaire.
Parmi les philosophes remis dans la lumière par Michel Onfray, j'ai découvert que Philodème de Gadara s'opposait à la démocratie qu'il estimait être le pouvoir du peuple inculte. Il défendait la monarchie éclairée par la philosophie (le duo monarque - philosophe). Autre philosophe que j'ai beaucoup apprécié : le baron D'Holbach. Il était favorable à la monarchie constitutionnelle : un monarque éclairé par un parlement (des citoyens les plus éduqués). Toujours dans cette voie, j'ai été surpris de constater que 7 des 10 pays classés comme étant les plus démocratiques au monde étaient des ... monarchies constitutionnelles ! Je donne toutefois quelques précisions : le monarque n'y a qu'un rôle symbolique et le pouvoir réel appartient au parlement élu avec un scrutin à la proportionnelle (et à un seul tour).
A la lumière de ces faits surprenants (les monarchies constitutionnelles seraient plus "démocratiques" que les républiques), j'en suis venu à penser que la démocratie est le fruit d'un mûrissement intellectuel, le fruit d'une éducation, d'une formation sur le long terme. Le peuple éduqué sera plus apte à être démocrate. D'ailleurs, parmi les pays classés comme "les plus démocrates" (les 5 pays scandinaves en font partie), on retrouve plusieurs de ceux qui ont le taux le plus élevé d'adultes avec un diplôme d'études supérieures (et notamment le Canada qui possède le meilleur score : 51%).
Au bain de sang révolutionnaire, je préfère le réformisme, l'éducation nationale. La démocratie doit s'apprendre, par des ateliers constituants, par des mises en pratique à petite échelle (comme chez les peuples dits primitifs ou premiers), avec des lois propres au groupe.
Sans avoir suffisamment poussé la réflexion, je crois que l'échelle (économique ou politique) a une grande importance. Certains philosophes comme Jean Meslier prônaient le communalisme, c'est-à-dire la mise en commun des moyens de production à l'échelle d'une commune. A l'échelle d'une commune, on peut également débattre publiquement et appliquer une démocratie directe (la seule qu'on puisse nommer démocratie puisque le régime représentatif, a fortiori à l'échelle d'un pays et pire, d'un continent, n'est pas une démocratie). Athènes, avec ses 50 000 citoyens et ses assemblées de 6000 citoyens entrait dans cette définition.
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