mercredi 18 novembre 2015

L'objectif de la COP21 est néfaste pour qui ?

Il faut bien comprendre ce « d'aboutir, pour la première fois, à un accord universel et contraignant permettant de lutter efficacement contre le dérèglement climatique et d'impulser/d'accélérer la transition vers des sociétés et des économies résilientes et sobres en carbone » signifie.

Cela signifie une réduction drastique et planétaire de la consommation de pétrole d'au moins 20%.

Cela signifie donc une baisse de 20% des ventes de pétrole; donc des revenus de la vente ...

Qui en subirait les conséquences ?

Mais les multinationales pétrolières et les pétromonarchies bien entendu ! L'Arabie Saoudite et le Qatar notamment, deux des pays qui entretiennent des liens idéologiques étroits avec les terroristes djihadistes, et en même temps des liens économiques étroits avec les Etats-Unis et la France !

Souvenons-nous qu'il y a quelques jours à peine, Manuel Valls, premier ministre de la France, paradait en annonçant que la France avait signé 10 milliards d'euros de contrats en Arabie Saoudite. Tout le paradoxe de la situation :
- partenaire économique d'un côté (http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/10/13/20002-20151013ARTFIG00290-manuel-valls-en-mission-commerciale-en-arabie-saoudite.php)
- et prosélytisme religieux (secte wahhabite) de l'autre.

1 commentaire:

Je a dit…

Le wahhabisme est un mouvement politico-religieux saoudien, fondé au XVIIIe siècle par Mohammed ben Abdelwahhab. Selon cette vision puritaine et rigoriste qui se veut issue de l'islam sunnite hanbalite, l'islam devrait être « réformé » pour revenir à sa « forme originelle » qu'il définit selon une interprétation littéraliste et conservatrice du Coran et des hadiths.

Depuis plus d’un millénaire, l’islam sunnite s’accorde pour accepter quatre grands courants, unanimement reconnus comme garants de l’orthodoxie religieuse. Il s’agit des quatre écoles de droit sunnites, dans leur ordre d’apparition ; le hanafisme, le malikisme, le chafiisme et le hanbalisme, leurs noms étant tirés de leurs fondateurs. Au XVIIIe siècle, un théologien alors controversé, Mohammed ben Abdelwahhab, s’oppose aux quatre grands courants sunnites en proposant sa propre interprétation de l’islam. Cette nouvelle doctrine est rejetée par son frère Souleyman, de rite hanbalite comme son père, et qualifiée de sectaire par des théologiens des principaux courants sunnites et chiites, au motif qu’elle contredirait les principes fondamentaux de l’islam traditionnel orthodoxe en termes de dogme, de droit et d’interprétation des textes sacrés. Réciproquement, la mouvance d’Abdelwahhab rejette toutes les autres écoles, qualifiées de « déviantes ». Au XXe siècle , elle devient la religion officielle du Royaume saoudien, lui conférant ainsi le monopole idéologique.

Bien que fortement médiatisée, la pensée wahhabite reste très minoritaire et diffère, voire s'oppose à la plupart des autres doctrines de l'islam : elle prône notamment une pratique religieuse purement ritualiste1, fondée sur un taqlid et un ijtihad orienté et laissant au second plan certains aspects du fiqh actuel. Les wahhabites rejettent tous les autres courants de l'islam qui ne suivent pas scrupuleusement leurs dogmes, qu'ils considèrent comme hérétiques. Les chiites et les soufis quant à eux ne sont tout simplement pas « croyants » pour les wahhabites.

Ce courant fondamentaliste est perçu par la plupart des musulmans comme un mouvement extrémiste.

Bien que le corpus idéologique avec le salafisme soit le même, les deux courants se réfèrant essentiellement à deux figures que sont Ibn Taymiyya et Mouhammad Ibn Abdel Wahhab, le wahhabisme diffère du salafisme sur la notion de chef politique.