dimanche 22 mars 2015

Monnaie complémentaire

Une monnaie complémentaire communautaire (MCC) est une forme de monnaie, qui comprend les monnaies locales et monnaies sectorielles, qui se veut complémentaire aux monnaies officielles. Une monnaie complémentaire communautaire favorise les systèmes de don et d'échanges locaux avec moins d'endettement. Selon l’économiste Bernard Lietaer, « bien conçue, elle crée la quantité de monnaie exactement nécessaire pour mener à bien une transaction qui, autrement, n’aurait pas lieu. Il n’y a donc pas de risque d’inflation »


Histoire

Les monnaies complémentaires existent depuis longtemps, et plusieurs monnaies complémentaires différentes ont pu être en circulation dans une même région à certaines époques1. Des systèmes comparables aux principes qui régissent les monnaies complémentaires contemporaines remontent au moins, selon l'économiste Bernard Lietaer à l'ostracon égyptien (dette inscrite par un scribe, mais à taux négatif)1; A titre d'exemple, dans le Languedoc du milieu du Moyen Âge, il y a eu jusqu'à 17 monnaies locales, complémentaires de la monnaie royale qui avait également cours.
Plus récemment, à la suite de la crise de 1929, des monnaies locales avaient permis en Autriche, à Wörgl notamment de maintenir un taux d'emploi permettant à de nombreuses familles de vivre sans faire appel au Mark, mais la banque autrichienne a interdit cette monnaie, ce qui a maintenu au chômage 30 à 35 % de la population autrichienne et selon certains économistes aidé Adolf Hitler à prendre le pouvoirLietaerAube 2.

Description

Les monnaies complémentaires communautaires sont un vaste groupe de monnaies et de systèmes de bons conçus pour être utilisés en combinaison avec des monnaies standard ou d'autres monnaies complémentaires. La plupart sont des monnaies locales, mais un projet de monnaie Terra est mondial1. Elles peuvent être évaluées par rapport aux monnaies nationales, ou échangées avec elles, mais fonctionnent néanmoins comme un moyen d'échange à part entière.
Les monnaies complémentaires ont d'abord fonctionné hors du cadre national du cours légal, et donc sans cours légal. Taux de change, zone de circulation et utilisation avec d'autres monnaies diffèrent grandement entre les différents systèmes de monnaie complémentaire, comme dans le cas des systèmes de monnaie nationale. Quelques pays ont néanmoins récemment permis des interactions entre la monnaie officielle nationale et des monnaies complémentaires. Par exemple, en Uruguay, la monnaie C3 (monnaie complémentaire créée pour créer de l'emploi) est accepté par l’État pour le paiement de toute taxe au gouvernement1. Au Japon, le système Fureai Kippu (littéralement : « ticket de relation cordiale ») est officiellement reconnu pour l'aide aux personnes âgées. De son côté, la banque centrale du Brésil a fait une étude sur 10 ans, concluant que ces monnaies ne posent pas de problème aux systèmes de monnaie nationale et résolvent des problèmes d'une manière originale et efficace.
Certaines monnaies complémentaires communautaires incluent des échelles de valeur basées sur des réserves de ressources matérielles (or, pétrole, matières premières) ou immatérielles (temps, savoir-faire). Une monnaie basée sur le temps est évaluée par le nombre d'heures passées pour réaliser un service, indépendamment de la valeur de marché potentielle du service. Par exemple l' Ithaca Hours, est une monnaie de papier utilisée depuis plus de 15 ans à Ithaca (dans l'État de New York, dont l'unité de compte est l'heure, mais qu'on peut aussi échanger contre dix dollars pour l'équivalent d'une heure). Le Time Dollar est une monnaie-temps qui considère que le temps de chacun a la même valeur (ne reconnaissant pas l'expertise déjà acquise, mais encourageant l'acquisition de l'expérience). Le Time Dollar est exempté d'impôts aux États-Unis (nota bene : ce n'est pas le cas des SELs en France). Ces systèmes (c'est le cas de l' Ithaca Hours) peuvent être fondés sur la négociation. Le "client" paye alors en heures, plus ou moins selon la valeur estimée ou annoncée du service et du prestataire. Des monnaies basées sur des savoirs et savoir-faire, également appelées Réseaux d'échanges réciproques de savoirs, furent inventées en France dans les années 1980.
Plusieurs monnaies complémentaires incluent le principe de la monnaie fondante, une dévaluation intentionnelle de la monnaie à travers le temps, semblable à un « taux d'intérêt négatif ». Cela stimule les échanges de la monnaie dévaluée, favorise une participation étendue au système de monnaie et décourage le stockage de la richesse (thésaurisation) par rapport à celui d'éléments qui stockent la valeur de manière plus permanente comme la propriété, au profit de la circulation et des échanges plus locaux, de l'éducation, de technologies partagées, de la santé, etc.
D'autres systèmes de monnaie complémentaire communautaire utilisent de forts taux d'intérêts pour promouvoir une forte compétition entre les participants, et l'« extraction » de la richesse des structures qui la maintiennent à long terme (richesse naturelle, matérielle, propriété, etc.) pour aider le processus d'industrialisation rapide, de production de masse, d'automatisation et d'innovation compétitive.
La capacité à spéculer est en général absente des paramètres de conception des monnaies complémentaires. Celles-ci sont souvent, et de manière intentionnelle, restreintes dans leur étendue régionale, dans leur durée de validité ou dans leur secteur d'utilisation. Il est parfois nécessaire d'être membre d'une communauté pour les utiliser. Ces monnaies ne peuvent dans ce cas pas remplir leur fonction traditionnelle de réserve.

Exemples

Dans les années 1960, les premiers avocats des monnaies complémentaires communautaires (MCC), tout particulièrement au Canada, n'avaient pas conçu les monnaies complémentaires communautaires en opposition aux monnaies nationales. C'est pourquoi, certaines personnes à la pointe de ce mouvement prirent la précaution d'utiliser le terme complémentaire. Ce terme met l'accent sur l'importance de travailler en coopération avec les gouvernements et le système de taxe, le monde des affaires, les syndicats, les associations, les œuvres caritatives, les banques, ou toute autre forme de capitalisme démocratique.

Toronto Dollars

Le système Toronto Dollar est un exemple de monnaie complémentaire communautaire avec système de réserve, couvert par les dollars canadiens. Les commerçants qui y participent sont libres d'échanger des Toronto dollars contre des dollars canadiens. Bien que le système marche de mieux en mieux quand la monnaie complémentaire est maintenue en circulation, personne ne se sent pris au piège du système et cette monnaie favorise l'activité économique au sein des communautés de vendeurs et d'acheteurs qui l'emploient. En plus d'être supportée par nombre d'activistes sociaux, dont des philosophes, des membres du clergé, des artistes, etc., cette monnaie complémentaire communautaire est supportée par un nombre croissant de dirigeants politiques, passés et présents, dont, au fur et à mesure des années, plusieurs maires de Toronto2.

Systèmes d'échanges locaux (SEL)

Dans les années 1980 sur l'ile de Vancouver, l’Écossais Michaël Linton inventa les LETS (Local exchange trading system) qui se traduit par la mise en place du troc. L’idée se propage au Canada, en Australie et aussi en Grande-Bretagne, où ces réseaux regroupent plus de 20 000 personnes au sein de 300 groupes. Le premier système d’échanges locaux français a vu le jour en Ariège en octobre 1994, et comptait en 1996 380 adhérents. D’autres SEL sont nés depuis dans presque tous les départements français. Il y à ce jour 451 SEL référencés, par exemple : l’Hérault regroupe 13 SEL tel que Le SEL d’abord (Saint-Jean-de-Minervois), l'Esprit de sel de Frontignan, le SEL de la Gardiole, le SEL de Montpellier. SEL’idaire est une association loi 1901. Son but est de faciliter la création et le développement des SEL, par une meilleure circulation des informations.

Aspects et enjeux sociétaux

Ces approches se situent dans le même esprit que celles qui cherchent à augmenter la soutenabilité du développement, à trouver des indicateurs de richesses plus justes et réelles que le PIB, prenant mieux en compte les ressources naturelles, les biens et ressources non marchands, et les richesses et compétences humaines et sociales.
Pour Bernard Lietaer, spécialiste de ces monnaies, les monnaies nationales parfois présentées comme neutres sont en fait prégnantes, voire déterminantes dans beaucoup d'aspects de la vie quotidienne, et si, d'une part, elles sont utiles pour faciliter les échanges, notamment internationaux, ainsi que les investissements à long terme, d'autre part elles encouragent une escalade de la compétition entre acteurs économiques, souvent au détriment de l'environnement (surexploitation des ressources) et de la qualité de vie et de relation des êtres humains1. Ainsi, dans le contexte de la mondialisation, la monnaie classique « surinvestit » la compétitivité dans un « jeu compétitif » qui a établi ses propres règles (monétaires), qui échappent aux États et individus. Cette monnaie classique survalorise aussi la rentabilité de court-terme et favorise la concentration des richesses car elle a acquis un fort pouvoir centralisateur (via les banques centrales, européennes, mondiales). De plus, dans la société et le monde des entreprises, elle joue un rôle devenu comparable à celui d'un programme informatique de base (Operating system), qui freine toute alternative et qui fait fonctionner le monde dans une même direction donnée, qui n'est donc pas neutre, basé sur des taux d'intérêt et une tendance au monopole1.
Bernard Lietaer estime que ce système est la prolongation de systèmes de pensée issus des sociétés et religions patriarcales qui ont modelé les cultures occidentales depuis 5000 ans. Bernard Lietaer souligne quelques exceptions historiques, correspondant à des sociétés qu'il nomme matrifocales (et non pas matriarcales), qui ont justement développé un respect de la femme plus important, et mis en circulation d'autres types de monnaies (monnaies sans taux d'intérêt, monnaies d'échange et non d'épargne) en complément de monnaies d'or et d'argent. Ce fut le cas en France du Xe au XIIIe siècle, en pleine période de l'amour courtois, alors que les cathédrales étaient dédiées à la vierge-Marie), sans exclure la monnaie (royale, en France) utilisée pour les échanges à longue distance ou avec les gens qu'on ne connaissait pas1.
De son coté Philippe Derudder estime que l’État devrait émettre une « monnaie nationale complémentaire » afin de rémunérer, via des « entreprises à mandat sociétal » les activités sociales et sociétales qui ne peuvent l'être dans le système commercial actuel3.

6 commentaires:

Je a dit…

Bernard Lietaer (né en 1942 à Menin en Belgique) est un économiste et universitaire belge.

Professeur à l’université de Berkeley, ancien haut fonctionnaire de la banque centrale de Belgique cofondateur de l'Euro, membre du club de Rome, il est spécialiste des questions monétaires internationales. Il est un des défenseurs les plus connus des monnaies complémentaires, et en particulier régionales. Il est persuadé qu’elles prendront une place de plus en plus importante par rapport aux monnaies officielles.

Je a dit…

Wörgl est une ville autrichienne de la région de l'Inntal du district de Kufstein dans le Tyrol, à environ 65 km de la capitale régionale Innsbruck.

La réussite de l'expérience de la monnaie locale wara à Schwanenkirchen inspira la commune autrichienne de Wörgl sous l'impulsion de son maire, Michael Unterguggenberger, et devant la faillite menaçante, à établir un système semblable, mais sur la base de "certificats de travail". Le 5 juillet 1932, le bourgmestre transforme la monnaie régulière circulant à Wörgl en une monnaie accélérée du type prôné par Silvio Gesell. La commune émet des bons de 1, 5 et 10 schillings qui seront nommés "bons-travail". Ces bons avaient la particularité de diminuer de 1 % de leur valeur par mois, 10 schillings à ce régime perdraient en un an 1,20 schilling. Pour conserver des billets de valeur fixe, on pouvait, à la fin de chaque mois, moyennant la perception de la chute de 1 %, faire donner à la mairie un coup de tampon sur le billet, lui rendant sa pleine valeur. Les premiers billets furent émis en août 1932 pour une somme totale de 32 000 schillings. Cette somme était garantie à 100 % en argent autrichien régulier déposé à la caisse d'épargne locale. Cette forme de paiement fut interdite le 5 janvier 19331. La banque centrale autrichienne aurait craint pour son monopole de l'émission de monnaie. Le premier emploi des bons fut l'organisation d'un plan de travaux publics. On paya le salaire des ouvriers et on régla les fournitures faites à la ville uniquement en bons-travail. C'est ainsi qu'ils furent introduits dans la circulation. La rapidité de circulation de ces monnaie locale permit d'effectuer en trois mois 100 000 schillings de paiements avec une quantité de bons de 12 000 schillings. Les différents commerces acceptaient donc bons et argent autrichien en parallèle. La nouvelle monnaie ne stimulant pas l'épargne, la caisse d'épargne de Wörgl qui connaissait un excédent de retraits sur ses dépôts de 10 000 schillings en juillet 1932, vit cet excédent tomber à 5 000 schillings en août, après l'introduction des bons et 1 an après les dépôts et les retraits s'équilibraient. Les communes voisines de Kirchbichl, Brixen, Hopfgarten et Westendorf admettent la circulation des bons de Wörgl et émettront à leur tour des bons de travail. Le maire a même le projet de donner à Wörgl le statut d'un "État-libre" et "laboratoire monétaire" sous l'égide de la SDN. L'expérience de Wörgl fit reculer le chômage de 25 % à l'époque de sa mise en œuvre (juillet 1932-septembre 1933), alors que sur l'ensemble de l'Autriche, pour la même période 1932-1933, le chômage augmenta de 20 %.

Je a dit…

Le Wära est une monnaie fondante locale en circulation en 1931 à Schwanenkirchen, une petite ville minière de Bavière.

Le "wara" est une forme de monnaie non thésaurisable, dite monnaie « fondante », créée en Allemagne en 1919 par la société des "franchistes".

Une monnaie fondante est une monnaie qui perd régulièrement de sa valeur. Ainsi le wara perdait 1 % de sa valeur tous les mois. Il fallait apposer un timbre toutes les fins de mois sur les billets pour que ceux-ci retrouvent leur valeur d'origine. 12 cases figuraient au dos de chaque wara à cet effet. Les bons étaient changés chaque année quand les cases étaient pleines. Cette "sanction" à la thésaurisation empêchait de les stocker et de déclencher des crises.

L'idée de monnaie fondante revient à l'allemand Silvio Gesell qui a émis cette idée en 1918 dans son ouvrage L'Ordre économique naturel (Ed Uromant, Bruxelles).

La société des franchistes fut créée en Allemagne en 1919 pour mettre en place cette monnaie.

Cette monnaie fut expérimentée notamment suite au rachat d'une mine de 40 ouvriers dans la région désolée de Schwanenkirchen en Allemagne en 1930. N'ayant pu obtenir un prêt que des franchistes et ne disposant pas de trésorerie en marks, le nouveau propriétaire Max Hebecker utilisa des wära pour payer ses ouvriers et convainquit les commerçants de les accepter. Les grossistes de ceux-ci pouvaient les utiliser pour acheter du charbon à la mine.

Le ministre allemand des finances réussit à faire interdire le wara en octobre 1931 malgré ses spectaculaires résultats sur l'économie locale. La conséquence de cette interdiction fut la fermeture de la mine.

Je a dit…

L'expérience de Wörgl

L'expérience somme toute réussie du wara à Schwanenkirchen inspira la commune autrichienne de Wörgl sous l'impulsion de son maire, Michael Unterguggenberger, à établir un système semblable, mais sur la base de "certificats de travail", qui fut également interdit le 5 janvier 1933.

Au Liechtenstein

Dans le village de Triesen, au Liechtenstein, circulaient en 1932 des "certificats de travail" selon l'exemple de Wörgl.
En Suisse

Le procureur fédéral interdit en 1933 l'entrée en Suisse et la parole à Michael Unterguggenberger qui était invité à tenir des conférences à Zürich, Shaffhouse et en Thurgovie.

En France

En 1933 fut créée en France la "mutuelle nationale d'échange", un réseau sur une base privée qui utilisait le "Valor" comme moyen d'échange et qui suivait l'exemple du Wära. Cette expérience fut interdite par le ministère de l'intérieur en 1935.

Je a dit…

Terra (monnaie)

Terra est le nom d'un projet de création d'une monnaie fondante mondiale. Cette monnaie serait basée sur un panier d'une douzaine de commodités et de services parmi les plus courants sur le marché mondial (et non plus d'or, de dollars ou d'obligations) stockées en réserves (la monnaie correspondant en quelque sorte à une part du reçu d'inventaire). Cette monnaie a un taux négatif de 3,5 % (correspondant globalement au coût du stockage). Le projet est actuellement défendu par l'économiste Bernard Lietaer.

Je a dit…

En économie, le terme commodité, néologisme par francisation de l'anglais « commodity », est parfois employé pour désigner un produit de base ou un produit de consommation courante, un produit standardisé, essentiel et courant, aux qualités parfaitement définies et connues des acheteurs.

Étymologie/usage

Le terme « commodité » est souvent employé comme néologisme pour désigner le terme économique anglo-saxon commodity, qui ne possède pas de traduction littérale satisfaisante en français (le terme est souvent traduit par « matière première » mais cette traduction est réductrice par rapport au sens initial).

La correction de l'emploi en français du terme « commodité » dans le sens anglo-saxon du terme commodity suscite un débat : cet usage est parfois considéré comme un anglicisme. En effet, il n'est pas signalé par la plupart des dictionnaires, cependant il est couramment utilisé dans ce sens dans les milieux professionnels et universitaires.

Définition théorique

Il existe de nombreuses définitions du terme « commodité », plus ou moins abstraites. De manière générale ces définitions s'entendent à attribuer aux commodités les propriétés suivantes:

- être disponible d'un nombre significatif8 de fournisseurs
- être normalisée/banalisée : les produits des différents fournisseurs doivent être facilement interchangeables

Exemples classiques

Dans sa vision la plus restrictive le terme « commodité » désigne essentiellement les matières premières brutes (pétrole, bois, charbon, produits agricoles...). C'est à ce sens classique que fait référence le terme anglais Commodity market.

Dans une vision plus large, le terme est élargi à la plupart des biens et produits manufacturés fortement normalisés, notamment :

- composants électroniques, des plus simples (diodes, transistors, résistances) aux plus élaborés (disques durs, Serveurs lames...).
- produits intermédiaires agricoles
- produits courants de l'industrie chimique

Dans une approche plus spéculative, la notion est parfois étendue à des services, notamment dans le secteur de l'informatique.

Une « commodité » ou un « produit de commodité » est alors un produit générique largement disponible ou un bien avec assez peu de différence de valeur ajoutée d'un fournisseur à l'autre, dont par exemple :

- Bien, consommable, service à faible valeur ajoutée, produit d'usage courant
- Bien de consommation courante, matière première, valeur, marchandise, ressource
- Bande passante des opérateurs de réseaux, énergie électrique ou autre

Des exemples sont le sucre, le courant électrique, les boulons, certaines mémoires, périphériques informatiques, etc. Tous répondent à des standards et leur origine a peu d'importance pour l'emploi qu'on en fait, les fournisseurs ont peu de latitude pour justifier d'une modification de leur valeur ajoutée.