Seulement 2% des Français sont membres d'un parti politique et 8% à peine sont syndiqués. Cela n'a pas empêché 84,6% d'entre eux de se déplacer le 22 avril 2007 pour exprimer leur choix lors du premier tour des élections présidentielles.
Le spectre du 21 mars 2002 (Jean-Marie Le Pen au second tour) a poussé les électeurs à choisir le "vote utile", c'est-à-dire à favoriser les partis classiques. Ainsi, l'U.M.P. de Nicolas Sarkozy et le P.S. de Ségolène Royal ont obtenu les meilleurs scores (respectivement 31,2% et 25,9%). Les grands perdants de cette présidentielle sont donc les "petits" partis et les extrêmes (F.N. et P.C.F. notamment).
Finalement, même si François Bayrou (18,6% des voix) n'est pas au second tour de l'élection présidentielle comme il l'espérait, c'est quand même lui qui va déterminer qui sera le gagnant (ou la gagnante) de ce second scrutin. En effet, après l'opération "séduction des électeurs du F.N.", dans le cas de Nicolas Sarkozy, et l'appel au "vote utile" dans le cas de Ségolène Royal, tous deux vont désormais faire les yeux doux aux électeurs de l'U.D.F.
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