"Je suis favorable à une politique de retour à l'emploi qui soit puissamment incitatrice et même contraignante, en même temps que l'on règle les difficultés objectives qui expliquent le refus d'accepter un emploi : au final, un salaire moindre que le montant des allocations auparavant perçues.
Le contrat de travail normal, le contrat de base, ce doit être le Contrat à Durée Indéterminée (CDI).
Beaucoup d'enquêtes et de témoignages confirment, qu'en dehors du poids des charges, la hantise de ne pouvoir mettre un terme au contrat de travail est un frein puissant à la création d'emplois, notamment dans les plus petites entreprises.
Les pays scandinaves, particulièrement les sociaux-démocrates, ont tous traité cette question en inventant le concept fort à la mode de "flexi-sécurité" :
- liberté de mettre un terme au contrat de travail pour les entreprises
- avec en contrepartie une prise en charge avantageuse pour le salarié de sa situation de chômeur. C'est ainsi que trois années d'indemnités peuvent lui être garanties, à 70% de son ancien salaire, contre l'obligation d'accepter des formations et un nouvel emploi quand on le lui proposera.
mercredi 18 avril 2007
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