La prison est à la fois une consécration et une occasion de corruption supplémentaire de l'adolescent : il y entre délinquant, il en sort caïd. Une obligaton de réparation est nécessaire : tu as causé du tort à quelqu'un, tu répares ce tort. Par exemple des travaux d'intérêt général : tu as causé un trouble à l'ordre public, tu vas donner de ton temps et de tes efforts pour apporter quelque chose à la collectivité.
La majorité pénale à dix-huit ans donne à tout gamin de douze ou treize ans la certitude que rien ne peut l'atteindre. [...] La question fondamentale, c'est celle de la prise en charge, par des adultes, de l'éloignement du quartier, en évitant la prison qui est plus que jamais l'école du crime. C'est comment faire pour qu'un gamin de douze ans, parfois dix, se retrouve en face d'une autorité respectable et respectée, impressionnante et capable de donner les repères perdus, ou jamais obtenus.
samedi 21 avril 2007
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire