La
société humaine est complexe, et je ne prétends pas apporter toutes les
réponses, mais il me semble que nous aurons fait quelques pas utiles si
nous nous engageons dans les directions suivantes :
• citoyenneté mondiale, adhésion à l'idée que la terre est un vaisseau spatial ;
• globalité de la communication et de l'éducation ;
• aide au développement de la confiance en soi chez les autres, sans créer de dépendance ;
• confiance en nous-même et en notre groupe (village, tribu, communauté) ;
• conservation de la terre ;
• pas de production de déchets, pas de chômeurs ;
• adoption de principes environnementaux aussi élaborés que possible ;
•
moratoire sur les autoroutes, les armements, l'énergie centralisée, et
sur l'exportation de toutes sources d'énergie en violation de ces
principes ;
• suppression progressive de tous droits de
douane, passeports, visas et obstacles aux voyages (pour une citoyenneté
vraiment mondiale) ;
• moyens d'information consacrés à
faire connaître ces principes (avec une préférence pour les moyens de
diffusion électroniques, qui ont le mérite de sauvegarder les forêts).
Pour les projets communautaires :
•
tous groupes/voisinages limités en taille — de 300 à 3 000 (ni plus ni
moins) et au moins 5 emplacements pour chaque groupe, dont l'un « à
l'étranger » (les groupes ne devraient
pas se fixer de frontières définitives) ;
•
propriété communautaire de la terre et des ressources publiques (loyers
à vie sur les maisons et les jardins, bien sûr) ; le mythe cruel de la
propriété des ressources et des
gens nous a fait perdre
le contact avec la réalité, et le droit de définir nous-même notre rôle
et notre mérite, en favorisant l'émergence du paternalisme ;
•
les groupes régionaux doivent pouvoir déterminer les types de
productions destinées aux échanges économiques, qui soient adaptés aux
ressources locales, aux compétences, aux préférences et aux marchés ; il
faut enfin :
• un programme pour rendre chaque foyer et
chaque ville autosuffisants, grâce à des équipes appartenant à des
régions en équilibre, aptes à intervenir dans les régions
en difficulté et dans le Tiers-Monde (qui se rencontre aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur des nations riches);
•
des fédérations de groupes spécialisés dans les voyages et l'échange de
compétences, avec des groupes mobiles basés sur le système de
transport.
Bill MOLLISON et David HOLMGREN, Perma-culture 2, édition équilibres, Fiers, 1993, p. 166 et 167.
Voir le livre au format pdf (192 pages) : https://verslautonomie.files.wordpress.com/2012/03/permaculture-2-gp.pdf
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