lundi 30 juillet 2018

"L'Etat et les banques, les dessous d'un hold-up historique" (texte intégral -ou presque- de la conférence de 2011) Crise financière grecque, origine américaine, explications françaises

Pour comprendre le déclenchement de la crise financière grecque. Edifiant ! 


L'Etat et les banques, les dessous d'un hold-up historique. 

Depuis le temps qu'on vous dit que les gangters d'aujourd'hui sont en costard/tailleur et font sauter la banque depuis chez eux !

Voici des extraits (en italique) de la vidéo qui m'ont paru pertinents. 
Peut-être pas objectifs; alors je vous invite quand même à écouter la vidéo en entier.
 
Source : http://creersamonnaie.over-blog.com/article-crise-financiere-grecque-origine-americaine-explications-francaises-96733594.html
 

Myret Zaki : origine technique de la crise financière en Europe 
 


Que s'est-il vraiment passé ?

"(...) Février 2010, cinq 5 Hedge Funds [fonds spéculatifs] décidèrent d'attaquer l'Euro (...) pour s'engraisser (...) George Soros essayait de recréer le même coup que celui de la livre anglaise (...)''


Comment est-ce arrive ?


''(..) Quand vous vendez à découvert en très grande quantité la dette d'un pays, les taux d'intérêts montent et le pays fait faillite (...) la Grèce ne pouvait plus se financer sur les marchés financiers'' (0:6:00)


Qui est à l`origine ? Comment ont-ils fait ?


''(...) Goldman Sachs avait conseillé et inventé des instruments financiers très complexes pour masquer la vraie situation de la Grèce.'' (0:6:49)


''Goldman Sachs a été raconter à ses gros clients (Hedge Funds) que la Grèce était en réalité plus endettée. (délit d'initié flagrant)''  (0:7:10)

update du 26/02/2012 : voici un article de zerohedge.com qui illustre ça : http://www.zerohedge.com/news/two-year-reminder-fed-how-investigation-goldmans-greek-currency-swaps-going


"(...) Les 5 Hedge Funds se sont mis à vendre (vente à decouvert ou ''short'') en masse, (...) et puis les autres investisseurs également, ils ne comprenaient pas ce qu'il se passait et ont paniqué'' (0:8:00)


"(...) Voyant que cela avait bien marché, les Hedge Funds ont continué avec l'Irlande (...) et même la France et l'Allemagne '' (0:09:00)  

''(...) Le marché des produits dérivés n'est pas règlementé et ce sont ces instruments qui sont utilisés'' (0:10:00)


Quels sont les deux pays qui sont le plus en faillite aujourd'hui (date de la conférence : 3 décembre 2011) ? 


''Les USA et l'Angleterre (...) les USA empruntent à des taux très bas du fait de la crise en Europe'' (0:11:43)


Et George Soros dans tout ça ?


"(...) Il n'attend qu'une chose : c'est que l'euro fasse faillite pour faire son dernier grand coup (...) il a misé des millions sur l'effondrement de l'euro  (...) et des banques comme la Société Générale.'' (0:14:55)


Des spéculateurs en masse ?

"(...) En septembre dernier (date de la conférence : 3 déc..2011), j'ai vu les chiffres du marché des produits dérivés (Chicago) et j'ai vu les spéculateurs attaquer les banques européennes (...) mais ça n'a pas vraiment marché car la Chine achète toujours de la dette euro'' (0:16:41)


Ce serait donc le marché des produits dérivés, le responsable ?


''(...) C'est un marché opaque et comment peut-il gouverner la dette souveraine  ? Et pourtant c'est ce qu'il se passe. (...) 5 fonds spéculatifs (Hedge Funds) mettent en faillite les pays de la Zone euro'' (0:17:50)


Qui sont ces Hedge Funds ?


''(...) Il y a une oligarchie, une élite de la finance qui échappe à toute règlementation''' (0:20:05)


Pourquoi si peu de règlementation sur les produits dérivés et les Hedge Funds ?


''(...) Les lobbys financiers sont les lobbys les plus puissants aux USA (...) Les 10 hedge Funds [dirigeants] les plus riches gagnent 1 milliard annuel. (...) Wall Wtreet est très puissante (...) aucune loi ne passe sans eux ''(0 :21:28)


Obama dans tout ça ?


'' (...) Obama a essayé de règlementer mais les Hedge Funds avaient financé sa campagne et ils ont changé de bord; ils sont passés Républicains (...) tout est imbriqué (Fed, Wall Street, Tresor)'' (0:24:50)



''Les chefs d'Etats européens sont devenus les CEO des marches financiers; ils obéissent aux ordres des actionnaires (...) les citoyens servent à payer les crises (....)'' (0:27:15)


Le rapport entre les agences de notation et le marché des dérivés ?


''(...) Les agences de notation ne font que se calquer sur les opinions du marché des dérivés, les CDS. '' (0:27:40)

'' (...) Le marché des CDS (Credit Defaults Swaps), c'est une sorte d'assurance sous forme de produit financier qui régit toutes les décisions d'investissements des banques....''(0:28:08)


Quel est le marché des CDS, sa taille ?


''(...) C'est un marche qui est régi par une poignée de spéculateurs (...) marché minuscule et opaque, manipulé (...) qui répand de fausses rumeurs (....) , c'est un marché d'escrocs si vous voulez. '' (0:29:03)

''(...) Les Hedge Funds sont secrets, ils ne disent pas ce qu'ils font, ni même à leurs clients.'' (0:30:05)


L'évasion fiscale ?


'' Depuis les années 2000 (...) l'évasion fiscale est devenue un produit de riches : le trust fiscal discrétionnaire'' (0:33:00)


Etienne Chouard, origine politique de la perte de souveraineté de la France : (très intéressant !)

 
 

''Cette crise n'en est pas une, tout se passe comme prévu (....) La tenaille de la dette ne tombe pas du ciel (.....) Sur le plan politique (...) le mode opératoire de l'endettement (...) a été longuemet rodé dans les pays du tiers-monde avant de s'appliquer dans les pays riches. '' (0:35:00)


Droit régalien ?


''(..) Les Etats auraient besoin d'un outil dont on les a privés : la création monétaire, (...) C'est un droit régalien, c'est-à-dire normalement réservé aux Etats (...) de créer eux-mêmes la monnaie dont ils ont besoin.'' (0:36:00)


Ecoutez le mécanisme monétaire, actifs et passifs d'une banque, expliqués par Etienne Chouard (0:37:00)

''(........) La monnaie apparaît quand vous empruntez et disparait quand vous remboursez'' (0:38:49)

''(...) L'Etat pourrait emprunter auprès de la Banque Centrale (au lieu de sur les marchés) (...) l'Etat et la BC c'est NOUS normalement.....si on n'avait pas perdu le contrôle de nos acteurs politiques. '' (0:39:00)

BC : Banque Centrale.
 
A qui appartient la BC et quel est son rôle ?
 

BC = création monétaire = prête à l'Etat, sans intérêts. (ce n'est plus le cas depuis 1973)

.''(...) la BC c'est nous, c'est une autre institution qui devrait NOUS appartenir et avec laquelle on devrait pouvoir créer la monnaie dont on a besoin pour financer les investissements publics dont on a besoin (...) avant que les financiers ne nous la volent (...) L'Etat remboursait sans intérêts, puisque la BC et l'Etat c'est NOUS. (....) La clé de l'endettement c'est d'avoir abandonné le droit à la création monétaire. Loi Pompidou. '' (0:40:00)

UPDATE MARS 2013 : une autre "lecture" de cette Loi 1973 Giscard : http://h16free.com/2011/11/28/11407-pour-en-finir-avec-la-loi-de-1973


La Loi Pompidou (1973) ?


"(...) Le président de la République Pompidou et son ministre Giscard d'Estaing (...) ont decidé qu'à partir de maintenant, l'Etat ne peut plus emprunter auprès de sa BC (...) donc ça veut dire que l'Etat doit emprunter sur les marchés, avec paiement désormais d'intérêts, à la merci des spéculateurs.  '' (0:41:15)


''(...) Vous savez, ce sont toujours les mêmes : Pompidou était directeur de la banque Rothschild avant d'être président de la république, et ce n'est pas un hasard. (...) L'asservissement des Etats aux marchés financiers est le résultat d'une décision politique : c'est la première partie de la pince. '' (0:42:00)

''(...) La deuxième partie de la pince, c'est d'endetter l'Etat : lui faire dépenser plus que ses recettes (....) et ce sont les parlementaires qui ont voté les budgets en déséquilibre depuis 40 ans (....) Le premier emprunt a été l'emprunt Giscard; on a remboursé beaucoup plus que ce que l'on avait emprunté.'' (0:43:00) 

 UPDATE MARS 2013 : une autre "lecture" de cette Loi 1973 Giscard : http://h16free.com/2011/11/28/11407-pour-en-finir-avec-la-loi-de-1973


 Le remboursement de la dette publique ?
 

 ''(...) Après 1973, la dette publique s'est envolée (...) d'ailleurs on ne rembourse que les intérêts, c'est ce qui les intéresse (...). On ne pourra pas rembourser le principal (1600 milliards en -déc. 2011-) '' (0:44:20)



Regardez le graphique sur ce document page 16 : la dette a commencé à exploser à partir de 1980 (coïncidence ?) : http://www.performance-publique.budget.gouv.fr/fileadmin/medias/documents/ressources/PLF2012/rapport_depense_2012.pdf

 

Quel rôle joue le TCE dans tout ça  ?
 

''(.....) en 1992 (...) Cette pince de l'endettement a été montée au plus haut niveau du droit, au niveau constitutionnel  et au niveau international dans le traité de Maastrich, article 104 et reproduit dans le TCE (Traite Constitutionnel Europeen) (...) mais en fait les traités européens sont tous anti-constitutionnels (...)  '' (0:48:00)



''(...) C'est un viol politique (....)  en intégrant le traité de Lisbonne dans notre Constitution (...) l'article 104 (....) c'est maintenant l'article 123 de Lisbonne. '' (0:48:55)



'' (...) L'article 123 du traité de Lisbonne nous asservit aux marchés financiers, (...) Il interdit aux Etats d'emprunter auprès de leur BC donc impose aux Etats d'emprunter sur les marchés financiers. '' (0:49:40)


Qu'est-ce qu'un suffrage universel aujourd'hui ?
 

''(...) Les élus sont élus grâce à l'argent des riches. (...) Le mécanisme de l'élection n'est pas seulement aristocratique (aristos en grec signifie le meilleur), il est anti-démocratique d'ailleurs, (...) mais surtout l'élection du gouvernement représentatif, qui a été mis en place pendant la révolution francaise (1789) et américaine, (...) nous conduit à élire des gens que nous n'avons pas choisis, ils ont été choisis par des partis politiques. ''(0:51:15)



''Ceux qui sont élus sont ceux qui ont fait la meilleure campagne électorale, or la meilleure c'est celle qui coûte le plus cher. (...) Il y a des exceptions de temps en temps mais c'est rarissime'' (0:52:00)



''(...) Nous défendons comme une vache sacrée l'outil de notre oppression politique : le suffrage universel, mais c'est un faux suffrage universel ! (...) Aujourd'hui, on appelle suffrage universel la désignation de maîtres politiques qui vont tout décider à notre place pendant 5 ans.'' (0:52:35)



''(...) Qui va faire la politique, après les élections ? Vous ou les gens que vous avez nommés ?  (.....) Ce sont vos maîtres (....) et quand vous le foutez dehors à la fin des 5 ans parce que vous n'êtes pas content, qui allez-vous élire a la place ? Celui que vous aviez jeté 5 ans avant. (...) Nous désignons des gens que nous n'avons pas choisis. '' (0:52:50)



'' (...) En fait, ce qu'on appelle suffrage universel aujourd'hui, c'est désigner :

-  parmi des gens que l'on a pas choisis,

-  des maîtres politiques qui vont tout décider à notre place,

- contre lesquels nous ne pourrons rien faire pendant leur mandat (mais en Suisse vous avez le référendum d'iniative populaire).

En France, nous ne pouvons pas : abroger une loi, imposer une loi que les parlementaires ne veulent pas, revoquer quelqu'un. '' (0:53:20)


La France : Monarchie, Démocratie ou Oligarchie ?


''(...) C'est une Monarchie au service d'ultras-riches qui cumulent tous les pouvoirs, ce n'était déjà pas gai mais (...) le système oligarchique qui résulte du gouvernement représentatif en France c'est épouvantable et on n'a pas encore tout vu. '' (0:54:10)


Hiérarchie d'une Constitution
 

"Un pouvoir va jusqu'à ce qu'il y ait une limite (citation de Montesquieu) (...) donc il faut que le pouvoir arrête le pouvoir. '' (0:55:40)

'' (...) Une Constitution c'est un texte qui est au-dessus des pouvoirs. ''  (0:56:00)



''(...) Il ne faut pas que ce soit les élus qui écrivent la Constitution (sottise dans laquelle nous sommes aujourd'hui).(...) Ce texte devrait servir à tenir : les Elus, le Gouvernement, les Juges, les Policiers, l'Armée, la Banque, les Médias (Montesquieu n'avait pas pensé à la Banque et aux médias) (...), ce texte devrait leur faire peur . '' (0:56:55)


Electeurs ou  Citoyens, quelle différence ? Qui écrit la Constitution ?
 

''(...) Nous avons voté (nos parents) la Constitution de1958, la 5e République, un texte qui instituait notre impuissance définitive. '' (0:57:30)



''En France, on n'est pas citoyens, on est électeurs, ce n'est pas du tout pareil. Un citoyen vote SES lois. Je consens à obéir à des lois auxquelles je participe directement, c'est ça un citoyen. Sinon, je suis électeur.''(0:57:57)



''(...) C'est Sieyes, en France, (et ses complices), qui a écrit le mécanisme du gouvernement représentatif, c'est Madison aux USA. Ce sont des élus qui ont écrit les règles qui nous ont réduit à élire nos maîtres. Ce n'est pas ça, la Démocratie. '' (0:58:44)



'' (.....)  Apres 200 ans de cette Démocratie, qui n'en est pas une, (...) c'est Goldman Sachs qui va gouverner toute la planète. C'est progammé dans l'élection qui donne le pouvoir à celui qui a fait la plus belle campagne, celui qui arrive à mentir le mieux. '' (0:59:19)

 
Des solutions ? L'arrière de la scène du President (et des élus) :
 

''(..) Il faut sortir de ce faux suffrage universel. (...) Sarkozy fait ce que veulent ceux qui l'ont élu. Les créanciers de Sarkozy (et des élus), ceux envers qui ils doivent quelque chose, ce n'est pas du tout les électeurs. Ils s'en tapent des électeurs ! Il suffit de mettre des milliards et les électeurs viennent. '' (1:00:00)



''Ceux qui sont élus sont les plus beaux menteurs. Mais ce n'est pas une fatalité du tout. '' (1:00:55)



''(....) On est sorti d'un système féodal (...) pour ce régime [de 1789, monarchie constitutionnelle, à la 5e Repubique], il y a 200 ans.

Peut-être qu'à l'époque, ils croyaient que c'était mieux, (...) mais aujourd'hui, après 200 ans de pratique du gouvernement représentatif, on n'est pas obligé d'être idiots........ en croyant que ce qui fait notre liberté c'est le suffrage universel. NON !  '' (1:01:18)



''Le suffrage universel nous conduit à élire nos maîtres, qui obéissent aux banques. Il y a 3 ans cela ne se voyait pas, aujourd'hui ça se voit, c'est criant, on ne peut pas rater ça. Ils servent ceux qui les ont fait élire, c'est-à-dire les banques. Ce n'est pas une fatalité'' (1:01:50)


Qu'est-ce que le Keynesianisme ?


''A l'époque où les Etats ont consenti à emprunter sur les marchés, au lieu des BC (...), il y avait la montée du dogme Keynesien qui veut que l'on ait un regard très positif sur le fait qu'un Etat s'endette en vue d'une croissance future.'' (1:02:23)



''A l'époque de John Maynard Keynes déjà il y a toujours eu l'idée de guerre '' .(1:02:55)



''(...) Le keynesianisme ne s'applique qu'en période de crise  (...) Il y a un  système qui fait que nous créons de moins en moins de monnaie. ''(1:03:05)

 
Qu'est-ce que la masse monétaire ?
 

"C'est l'ensemble des crédits nouveaux (cf début) (...) La masse monétaire, c'est ce qui nous permet de faire nos échanges, de vivre. ''  ECOUTEZ l'exemple pris pour expliquer ce qu'est le signe monétaire. (1:03:35)



''(...) Nous avons un système qui régule la masse monétaire suivant l'humeur (euphorie = les banques prêtent à fond = trop de monnaie, pessimisme = les banques ne prêtent plus = chômage augmente, etc...) des acteurs (consommateurs, institutions, etc...) (...) c'est un système débile !'' (1:06:00)



''(...) En période de dépression comme maintenant, il n'y a un qu'un acteur qui soit capable d'avoir une politique contra-cyclique, c'est-à-dire de faire confiance, de dépenser beaucoup d'argent pour relancer la machine (1:06:45)


Dépenser. Une des solutions pour sortir de la crise ?
 

'' On a vu l'échec complet de cette politique pendant ces 10 dernières années.....Pourquoi ? Le keynesianisme est une bonne solution en période normale d'euphorie et de dépression. Mais aux USA ils ont fait monétarisme sur monétarisme (=keynesianisme) c'est un échec complet. Alors pourquoi ça n'a pas marché ? Car les USA étaient déjà noyés sous les crédits donc vous ne pouvez pas régler ça en créant encore plus d'endettement.''(1:07:00) .Les crédits sont donc de la monnaie.



''Quand on est surendettés, la solution c'est l'austérité. (...) Les USA sont déjà techniquement en faillite. La seule chose qui les tient c'est la manipulation de l'information. ''(1:08:00). J'ai déjà entendu parler de manipulations de cours de bourse par des courtiers, d'infos par des médias, donc ça ne m'étonnerait pas trop si c'est prouvé un jour.


Oui mais dépenser utile  


'' Il faut faire attention aux poches dans lesquelles on met l'argent, dans une politique keynesienne, (....) il est evident que si les 700 milliards dépensés par le plan Paulson vont dans les banques ou dans des compagnies d'assurances qui sont toutes fraduleuses...(...) toutes les injections faites aux USA ne sont pas allées dans l'économie réelle '' (1:08:58)



'(...) Les financiers n'influencent plus le gouvernement , ils sont le gouvernement '' (1:10:17)


Etienne Chouard : '' J'ai une solution, un vrai truc ''
 

''(...) On n'en parle nulle part (de cette solution), et vous allez comprendre pourquoi on n'en parle nulle part ...pourtant c'est un veritable antidote.''  (1:11:00)


''Il s'agit de reprendre le contrôle des politiques, de la monnaie, pour en finir avec cette histoire de l'argent-dette, il faudrait sortir de ces Constitutions qui partout dans le monde organisent notre impuissance politique. '' (1:11:30)



''(...) Comment se fait-il que l'impuissance des citoyens soit à chaque fois programmée ? Cela vient de ceux qui ont écrit les constitutions. Ils sont élus parmi un parti politique imposé, et écrivent des règles pour eux-mêmes. '' (1:12:00)



''Ils savent qu'ils seront dans les textes qu'ils écrivent (...) , donc situation de conflits d'intérêts (...) et c'est toute l'assemblée constituante qui est élue, (...) Je n'ai pas dit qu'ils sont malhonnêtes, mais conflit d'intérêts. (...) Ce n'est pas une fatalité mais c'est parce que nous, citoyens, les avons laissés écrire les règles (...) Ce n'est pas aux parlementaires d'écrire les règles.  '' (1:13:00)
 
Pourquoi nous le voyons mais n'y pouvons rien ?


''(...) Parce que nos institutions ne nous donnent aucun droit. Nous ne pouvons élire que nos maîtres, qui sont choisis par ceux qui les paient. (....) Ce qu'il faut bien comprendre , c'est que nous nous battons (écologistes, humanitaires, etc..)  contre des conséquences (....), mais la racine commune, c'est la Constitution. '' (1:15:20)


Ce qu'il faudrait changer ?
 

''(....) Je ne dis pas qu'il faut changer la Constitution, mais ceux qui l'écrivent. (....) Tant que nous laisserons écrire les règles par des parlementaires, des ministres, des juges ou des hommes de parti qui sont financés par les plus riches et qui doivent tout leur pouvoir aux plus riches, ils (les élus) sont débiteurs des plus riches (....) ''(1:16:00)



Exemple :

''Obama a l'air d'être un chic type, (....) mais la première chose qu'il a faite quand il est arrivé au pouvoir, (...) c'est d'élire Geithner (ex-président de la Fed, il est actuellement à la tête du Trésor américain !! ). (....) Tout se passe comme prévu. ''(1:17:20)


Mais alors, Qui devrait écrire la Constitution Européenne ?
 

" Ma solution est communale, nationale, continentale, mondiale, c'est la même. A mon avis une Démocratie, ça part de la base. Plus le niveau d'aggrégation est large, plus nous sommes loin des acteurs politiques, plus c'est difficile de les contrôler. Il est très important, sur le modèle de la fédération de communes de Proudhon,(comme en Suisse), que la Démocratie soit au niveau communal , cantonal, donc avec une fédération en partant du bas et pas du haut, impérial, imposée par les banques. '' (1:18:30)


Les Questions du Public (rappel : la conférence a lieu en Suisse) :


- Pourrait-on avoir la situation de la Suisse quant à la création monétaire ? (1:22:20)
 

"La BNS est dans la même situation que les autres banques nationales, la dette de la confédération Suisse est cotée sur les marchés internationaux, mais comme la Suisse est très faiblement endettée (40% de son PIB),le taux d'intérêt est très bas. Un pays faiblement endetté n'a pas tous ces problèmes. Le CHF est très fort grâce à sa tenue budgétaire et son frein à l'endettement.  "



- Quand a-t-on abandonné la creation monétaire Suisse aux marchés ? (1:24:50)

" Je ne sais pas. (...) C'est quelquechose que les citoyens suisses devraient savoir car vous comprendrez ce qu'il faut changer. Cela s'est fait quand on a découvert que le Gouvernement pouvait lever des fonds sur les marchés de capitaux.".



- Connaissez-vous les différents créanciers de la Suisse, qui tient la BIS ? (1:25:25)


"Ceux qui tiennent la dette gouvernementale Suisse, ce sont : les cantons et les communes, ce sont aussi les caisses de pension helvétiques, et les investisseurs internationaux. Beaucoup d'entre eux sont listés dans des paradis fiscaux. " 



"La BIS est régie par la fédération des banques centrales, elle siègent toutes à la BIS. (Les BC sont privées, elles n'appartiennent pas aux Etats.) La BIS est une congrégation de banquiers centraux qui décident entre eux ( des intérêts à payer, des capitaux que les banques doivent avoir, etc...), elle est extrêmement puissante."




" Aujourd'hui Banquiers centraux et Gouvernements sont extrêmements liés, ce qui ne devrait jamais être le cas, les BC devraient être indépendantes des gouvernements mis en place. " (1:27:35)



Suggestions par Etienne Chouard sur le procédé à mettre en place
 

"C'est simplement par corruption que les gens les plus riches ont réussi à prendre le contrôle de la puissance politique et économique (.....) Plutôt que de continuer à jouer avec des gens qui trichent , on ferait mieux de réfléchir aux nouvelles règles du jeu à mettre en place. (....) Il va falloir que l'on se prépare à inventer et imposer une autre monnaie. C'est pas compliqué une monnaie, ça repose sur la confiance. (....) Si nous avions envie de le faire, n'importe quelle commune pourrait le faire . Il faudrait en fait décider que du jour au lendemain la monnaie d'hier ne vaille plus rien, comme ça tous ces tas d'or qu'ils fabriquaient, ils ne valent plus rien. Et maintenant c'est une nouvelle monnaie. Et on surveille. Car il y a un effet d'accumulation qui les rend extraodinairement corrupteurs. " (1:28:25)



" Donc l'idée que je vous propose, sachant qu'en face on a des gens qui ont tout l'argent du monde, tous les pouvoirs politiques, médiatiques.......Si on établit un rapport de force, on est cuits, donc c'est d'être plus malins. Il faut sortir de l'escroquerie. (....) Il faut comprendre que la Démocratie actuelle est une escroquerie.  "  (1:30:10)



Pour comprendre : Lectures recommandées :
 


Etienne Chouard : Le livre traite de termes démocratiques oubliés, par exemple le "tirage au sort" (avant 1789), hyper-important et aujourd'hui disparu.




Etienne Chouard : Le modèle décrit n'est pas à prendre en entier mais par exemple durant cette période (200 ans), pas une seule fois les riches n'ont gouverné. Ce n'était pas le chaos. Les pauvres gouvernaient mais ils ne volaient pas les riches.

"Comment ça marchait ?  200 ans de gouvernement des pauvres, avec une société prospère, stable politiquement :  Le 'tirage au sort.' (...) Les tirés au sort n'écrivaient pas les lois. (...) Le tirage au sort protégeait les citoyens contre les voleurs de pouvoirs. (...) D'ailleurs le régime Suisse se rapproche de la Démocratie par plein de points. " (1:34:15)



- 1ere question : La BC doit recouvrer une souveraineté : fermeture des frontières, échelle de salaires, contrôle des capitaux et des personnes. Mais je doute que les citoyens veuillent revenir à cela ?

- 2e question : Votre thèse du complot des 5 Hedges Funds qui ont mis la main sur la Grèce et qui continuent ? (1:37:00)


" Il n'y a pas besoin de complot pour dire que les spéculateurs se concertent pour faire des attaques spéculatives efficaces. C'est le Wall Street Journal qui le dit. (....) A dette égale, les pays ne se financent pas au même taux sur les marchés. "

    .

''(....) Avant 1973, (les 30 glorieuses),  (..) on a eu un Etat qui ne s'endettait pas,  car il empruntait auprès de sa BC sans charge d'intérêts, et on n'avait pas de chômage. On avait un peu d'inflation, pas beaucoup, et une indexation des salaires sur les prix. (...) Ce n'est pas une recette magique, il faut simplement que ceux qui sont au pouvoir soient au service du bien public. " (1:44:20) Ecoutez la réponse.



- C'est intéressant, on va peut-être réinventer la Démocratie grâce à la Grèce (tirage au sort, Démocratie athénienne), par exemple :

- en 2008 l'Isande a refusé de renflouer les banques et un groupe de citoyens a ré-écrit la Constitution (en attente de validation) (1:48:00)


'' En Islande, ils ont élu leur assemblée consituante libre, (....) c'est-à-dire qu'il n'y a pas 100% d'hommes politiques.  (..) Mais je vous parlais de tirage au sort vraiment c'est-à-dire un citoyen lambda ( pas forcément des notables, comme en Islande).''(1:50:02)



Exemple comme quoi le tirage au sort , c'est possible :  

 ''En Colombie britanique, (...) un homme politique fait tirer au sort une assemblée constituante, faite de citoyens qui n'y connaissaient rien et qui se demandaient comment ils allaient faire, (...)mais ils se mettent à penser sérieusement, (..) progressent rapidement, (...) et comprennent : l'intérêt de la séparation des pouvoirs, les rendre révocables, respecter l'initiative citoyenne, etc.. (..) . Ecrire un texte c'est possible !   '' (1:51:40)



- Compétence des citoyens (connaissances) pour mettre en place un système similaire à celui de la Démocratie athénienne ? (1:53:55)
 

Ecoutez la reponse. ''Il faut faire un choix entre aristocratie et Démocratie''.  ''(..) ll faut surtout que la base (les citoyens) soient informés. La Suisse a une Démocratie très proche de ce que tu décris Etienne, mais elle est sujette à des blocs politiques (....) .''



- Comment les gens gagnent de l'argent en misant sur la faillite d'un pays ?(2:01:53)
 

'' La dette de cet Etat est cotée sur les marchés financiers, et il y a une technique qui permet de miser sur la baisse d'un titre, (..) c'est-à-dire parier sur un prix beaucoup + bas à l'avenir (short + CDS) ''.

Mécanisme : Vente en grande quantité (Goldman Sachs) d'actifs représentant la dette (OAT,etc..) = peur des autres investiseurs (institutionnels) et donc ils vendent eux aussi = gros volumes de vente = montée des taux d'intérêts car actifs considérés comme à risque = vendeurs reçoivent des intérêts au taux élevé (Goldman Sachs).


- Taxe sur les transactions financières, une solution ?  (2:05:55)
 

''(..) La taxe Tobin dépend entièrement à ce jour de Londres (la City) et des USA (Wall Sreet) et ils ne veulent pas. (...) Et puis la cause n'a pas changé : (...) les élus sont au service des plus riches. (...) Des traitres à l'intérêt général. ''


- Qu'est-ce que vous nous conseillez de faire, nous, petits épargnants ? Achetez de l'or et argent, achetez du terrain agricole, se mettre en réseau de gens ? (2:18:20)
 

''(...) La taxe pourrait freiner cet énorme flux qui circule. (....) Comment se réfugier ? J'ai pensé que le mouvement des indignés pouvait créer une sorte de prise de conscience, ça semble être un mouvement bien informé (...) mais comment peuvent-ils avoir du poids face (..) aux gens du pouvoir ?''



''Donc première chose à faire : s'informer, être activiste, et puis ne pas travailler dans des multi-nationales car elles vous payeront toujours en EURO et en USD (sortir du système monétaire pour créer une autre monnaie), travailler dans des entreprises locales qui utilisent une monnaie locale comme le WIR (Suisse), utilisée par des acteurs qui sont productif sdans l'économie locale. (...) Acheter des pièces d'or et d'argent, en prévision. (l'Utah aux USA a autorisé l'utilisation de pièces d'or comme monnaie ). ''  (2:12:50)


 

'' Le système doit se nettoyer (...) même dans la communauté des financiers, ils veulent que ça change car ils n'arrivent plus à gagner de l'argent dans ce système en décomposition, ils maudissent les autres financiers.

C'est une minorité en ce moment qui gagne de l'argent, (...) il n'y a que quelques spéculateurs. (...) on est en bout. '' (2:25:25)


''Il est possible de mettre son argent à la banque alternative (WIR en SUISSE, NEF en FRANCE)'' (2:27:50)


Ce qu'il faut retenir :
1 - La Constitution est le Droit du Droit et ne devrait être accessible à aucun homme de pouvoir, elle devrait contenir les règles de vie du Peuple, écrites par le Peuple, pour le Peuple Citoyen.
2 - Un Etat devrait pouvoir contrôler sa masse monétaire :  c'est-à-dire emprunter de l'argent pour les besoins des citoyens (infrastructures, social, etc..) auprès de sa BC, et rembourser sans intérêts.
3 - L'Assemblée Constituante devrait être créée par tirage au sort parmi les citoyens, et surtout pas créée par des personnes choisies ou imposées par les plus riches.
4 - D'une manière générale, un Etat devrait garder sa souveraineté, sans comptes à rendre à d'autres institutions privées ou pays. Une BC devrait être étatique et non privée, gérée par des personnes qui servent l'intérêt général.
5 - Une monnaie pourrait être locale, investie dans l'économie et favorisant cette économie locale (emplois, entrepreneurs). (convertible en or ou argent ; liberté d'echanges internationaux.)


Abréviations dans cette page :
BC : Banque Centrale.
cad : c'est-à-dire.





Source de la vidéo : http://www.jovanovic.com/blog.htm

Liens utiles :


Banques alternatives : WIR (SUISSE), NEF (France)

Liste des Banques Ethiques (FEBEA) : http://www.febea.org/

Propositions pour une vraie Democratie, et historique des impôts, taxes (hallucinant !) : http://www.le-message.org/

Le corps législatif francais n'est plus élu (en allemand) : http://www.29mai.eu/


A lire : Extraits de la Constitution de 1958 : http://www.contreculture.org/AL%20Constitution%20de%201958.html


Source : http://creersamonnaie.over-blog.com/article-crise-financiere-grecque-origine-americaine-explications-francaises-96733594.html

8 commentaires:

Je a dit…

Le 'wir', une drôle de monnaie septuagénaire

Lancée en réponse à la crise des années trente, le wir est une monnaie suisse parallèle, née d’esprits pragmatiques inspirés par le libéralisme économique.

Elle permet aujourd’hui à plus de 60'000 PME helvétiques d’obtenir du crédit à bon compte tout en développant leur clientèle.

Un bon cinquième des petites et moyennes entreprises (PME) helvétiques font des enfants dans le dos du franc suisse. Elles paient leurs fournisseurs, leur charges et leurs investissements en wirs. Au moins partiellement.

L’an dernier, le chiffre d’affaires cumulé réalisé en wirs uniquement a atteint l’équivalent de 1,7 milliard de francs. Une progression de 4,2%, après dix ans de décrue due à la mauvaise santé du secteur de la construction, poids lourd de cette économie originale.

Très concrètement, la galaxie wir est un système monétaire privé, travaillant en circuit fermé. Une sorte de troc amélioré où, au lieu d’échanger des produits ou des heures de travail, les PME utilisent une unité de compte ancrée au franc suisse.

Au sommet du système: la banque coopérative WIR, basée à Bâle et présente dans plusieurs villes du pays. Travaillant sous le contrôle de la Banque nationale suisse (BNS), cet établissement émet et gouverne l’argent wir, un peu à la manière d’une banque centrale.

Je a dit…

Le carburant d’une économie

La banque WIR gère le trafic des paiements des participants au système. Pour ce service, elle empoche 1% maximum du montant de chaque transaction. Elle octroie également des crédits très bon marché en wirs. Le carburant de cette économie.

C’est en effet à travers ses crédits aux PME que la banque injecte les wirs échangés ensuite par les participants au système. Pour cela, elle a besoin de se couvrir en attirant les dépôts en francs suisses de nouveaux participants.

«Ces dernières années, la banque WIR a mené une politique agressive d’acquisition de clients», constate Sergio Rossi, spécialiste de la théorie monétaire à l’Université de Fribourg.

«Sur le plan théorique, poursuit l’économiste, la banque WIR s’inscrit dans un fonctionnement courant. Plus elle aura de dépôts, plus elle pourra offrir de crédits à des taux intéressants.»

Petit retour en arrière. Le système wir est né au plus fort de la crise économique et monétaire des années trente. En 1934, devant la pénurie d’argent liquide, plusieurs petits patrons zurichois ont mis en place un système parallèle pour assurer leurs échanges commerciaux.

Ces hommes s’inspirent de plusieurs penseurs du libéralisme économique. De la théorie de la privatisation de la monnaie de Friedrich Von Hayek et de celle de l’argent neutre de Silvio Gesell notamment. D’où, aujourd’hui encore, l’absence de rémunération sur les avoirs en wirs…

Je a dit…

Le dernier des Mohicans

Des nombreuses expériences de troc lancées dans les années trente, le système wir est sans doute l’unique survivant.

Le porte-parole de la banque WIR met cette réussite sur le compte de sa licence bancaire. «Sans la possibilité d’octroyer des crédits, le système n’aurait pas survécu», précise Hervé Dubois.

Et Sergio Rossi de placer, lui, la discussion sur le terrain de la désintermédiation. Afin de contourner «une certaine entente sur les taux d’intérêt», ces PME évitent le système bancaire traditionnel. Et promeuvent l’esprit d’entreprise et la croissance économique.

«Il s’agit d’une forme élaborée de désintermédiation, mais moins que la monnaie électronique pure et simple, précise Sergio Rossi. Elle reste de portée assez limitée et ne devrait pas se développer beaucoup plus.»

Les PME participantes, elles, y trouvent un autre avantage encore: l’accès à un marché quasiment captif, vu l’impossibilité d’obtenir le remboursement des wirs en francs.

Je a dit…

Un marché noir néfaste

«Je participe depuis 20 ans, indique Yvette Mettler, fleuriste à Lausanne. Le système m’apporte une clientèle supplémentaire qui se déplace, car elle a des wirs à dépenser.»

«Ce n’est pas nous qui cherchons le client, c’est le client qui nous cherche, reprend Ronald Steinhauer, agenceur de cuisines en Suisse romande. Mon objectif est marketing. Les wirs élargissent mon cercle de clients. Certains m’appellent de Suisse alémanique. Ils ne seraient jamais venus sans ce système. Je n’y vois que des avantages.»

Beaucoup d’avantages, encore faut-il ne pas avoir la main trop lourde. Certaines PME se retrouvent en effet noyées sous les wirs dont elles ne savent comment se défaire. Elles optent alors parfois pour le marché noir du wir, où leurs chèques leur sont repris à vil prix.

«Ce marché noir est très néfaste, explique Hervé Dubois. Il rend plus difficile le contrôle de la masse monétaire du système. Nous excluons régulièrement des participants wir qu’on attrape à acheter ou à vendre des wirs.»

swissinfo, Pierre-François Besson

Je a dit…

Faits

60'000 PME helvétiques participent au système monétaire parallèle wir.
Dont 3000 en Suisse romande.
En 2004, la banque a progressé de 12,1% à 9,5 millions de francs pour une somme du bilan en hausse de 17,9% à 2,81 milliards de francs.
Le chiffre d’affaires cumulé des participants wir a atteint l’équivalent de 1,7 milliards de francs.
Dont 58 millions en Suisse romande et moins encore au Tessin, deux régions d’implantation plus récentes du système.
Le secteur du bâtiment «pèse» un tiers de cette économie.
Plus de 800 millions de wirs (équivalent en francs) sont en circulation.
Fin de l'infobox
En bref

- Le système monétaire wir représente 1% de la masse monétaire (M1 – billets et monnaie en circulation) en francs suisses. Géré correctement, il n’a pas d‘impact sur la stabilité macroéconomique et financière en Suisse, estime l’économiste Sergio Rossi.

- L’inflation est par contre possible au sein même du système. Dans les années septante, une surabondance de wirs a poussé la banque WIR a augmenter ses taux, comme n’importe quelle banque centrale.

Source : http://www.swissinfo.ch/fre/economie/le--wir---une-dr%C3%B4le-de-monnaie-septuag%C3%A9naire/4351034

Je a dit…

La Nef, en chemin vers la banque éthique

Unique en France, la Nef est une coopérative financière qui offre des solutions d’épargne et de crédit orientées vers des projets ayant une utilité sociale, écologique et/ou culturelle.

Je a dit…

où va mon argent ?

La Nef est le seul établissement financier à publier chaque année l’ensemble des prêts qu’elle octroie, et ce depuis sa création en 1988.

Retrouvez dans la cartographie des projets une présentation de nombreuses réalisations qui ont bénéficié d'un prêt de la Nef.

Source : https://www.lanef.com/

Je a dit…

Les témoignages

Pourquoi avoir choisi la Nef comme partenaire financier ?

" Nous sommes dans une recherche de la plus grande cohérence possible dans notre action : impact écologique de notre activité économique, redistribution des richesses créées, éthique dans les relations économiques. Cela s’incarne dans notre métier alimentaire (priorité aux produits biologiques et/ou locaux, diminution des emballages, réduction du nombre d’intermédiaires) mais aussi dans le choix de nos partenaires financiers. De ce point de vue, le choix de travailler avec la Nef s’est fait de manière naturelle."