samedi 15 mars 2008

Jésus d'Inde

Les écrits des apôtres nous donnent beaucoup d'infromations sur la vie de Jésus. Cependant, il persiste des "années perdues" entre la fin de son enfance et le début de son prêche, vers l'âge de 30 ans.

En 1894, un journaliste russe, Nicolas Notovitch, apporta un nouvel éclairage sur ces "années perdues". Lors d'un voyage au Cachemire et dans les Himalayas, Notovitch prit connaissance d'une légende bouddhiste concernant un homme du nom de Saint Issa dont la vie paraissait très semblable à celle de Jésus (Iesua, en araméen). Dans une librairie de Lhassa, il découvrit des ouvrages relatant la vie d'Issa. Plus tard, au Ladakh, par l'entremise d'un lama du monastère d'Hemis, il eut l'oportunité de faire traduire de vieux rouleaux, traductions tibétaines en langue palie. Il y était question de cet Hébreu, mis à mort par Ponce Pilate et possédant une généalogie proche de celle de Jésus.
Les textes évoquaient cette incarnation divine (un avatar de Vishnou ?), fils d'une humble et pieuse famille qui aurait vu le jour en Judée. Du nom d'Issa, cet homme aurait quitté sa terre natale vers l'âge de treize ans pour le Sind (région aujourd'hui partagée entre l'Inde et le Pakistan) en compagnie d'une caravane de marchands. Arrivé au Sind, il aurait ensuite traversé le Gujerat et le Rajasthan pour continuer plein est jusqu'à Jagannath (Orissa) puis Bénarès, où il aurait étudié les Védas.
Continuant la route plus au nord de la péninsule indienne, il serait demeuré quelques années avec des bouddhistes afin d'étudier leur philosophie. Ce n'est qu'après ces "années perdues", complétées par trois années de voyage entre Perse, Grèce et Egypte, qu'Issa serait enfin réapparu en Judée.

Les découvertes de Nicolas Notovitch furent confirmées en 1922 par Swami Abhedânanda, un disciple de Râmakrishna, puis, en 1925, par Nicolas Roerich, un artiste et philosophe russe, tous deux visitant à leur tour le monastère d'Hemis.
Hélas, depuis l'invasion chinoise du Tibet en 1947, de nombreux monastères et textes sacrés ont été détruits. Le Vatican a-t-il pu sauvegarder ces écrits ou ont-ils à tout jamais disparu ?

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