Le ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon, a estimé ce dimanche sur
BFMTV que l'année scolaire, qu'il juge trop courte, devrait être allongée. «Il
faut que nous remontions vers 180 jours» pour l'école primaire, a-t-il déclaré,
alors que les écoliers français ont actuellement 144 jours de classe par
an.
Le chantier de la réforme des rythmes scolaires est au coeur de la
concertation pour la refondation de l'école lancée par M.
Peillon, en vue
d'une loi à l'automne, suivant l'idée que les élèves ont des journées trop
longues et une année scolaire trop courte, peu propice aux
apprentissages.
Interrogé sur le possible rallongement de la semaine à
quatre jours et demi, il a indiqué: «A priori, il serait bon qu'à la rentrée
2013 on ait réglé ce problème».
Un expert français de la violence
scolaire sollicité
Le ministre de l'Éducation nationale a également
annoncé qu'il allait créer «dans les semaines qui viennent» un observatoire de
la violence scolaire à l'intérieur de l'Éducation nationale, à même d'apporter
des réponses préventives.
Un observatoire de ce type existe actuellement
en France mais ne dépend pas du ministère, a-t-il rappelé. Cette annonce
intervient alors que quatre agressions de membres du personnel de l'Éducation
nationale ont eu lieu cette semaine. Il s'agit de «mieux connaître les réalités»
mais aussi de «mettre en place un dispositif de prévention», a-t-il
précisé.
«Nous avons en France la chance d'avoir un savant, le professeur
Eric Debarbieux, qui est réputé dans le monde entier», a-t-il fait valoir. M.
Debarbieux est président de l'Observatoire international de la violence à
l'école et professeur à l'Université Paris-Est Créteil. «Je l'ai joint cette
semaine en lui disant: «nous devons amener des réponses structurelles (...) au
coeur de l'Éducation nationale». Je suis heureux qu'il ait accepté cela», a
indiqué le ministre, sans plus de précisions.
Une évaluation "plus
encourageante"
Autre chantier abordé par Vincent Peillon, celui de la
notation des élèves. Il a dit vouloir mettre en place «une politique de
l'évaluation qui soit plus positive» et «encourageante». «Dans notre pays, on a
tendance à pratiquer une notation un peu brutale, qui ne donne pas beaucoup
confiance à l'enfant», a-t-il déploré.
«Il faut noter plus
intelligemment. Il faut essayer d'avoir une politique de l'évaluation qui soit
plus positive, qui soit encourageante», a-t-il déclaré. Un 8 sur 20 peut être
ressenti par un enfant «comme une sanction», a-t-il fait
valoir.
LeParisien.fr
http://www.leparisien.fr/societe/education-un-observatoire-de-la-violence-scolaire-sera-cree-16-09-2012-2167214.php=
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2 commentaires:
Retour à la case départ (4 jours et demi) pour défaire ce que Sarkozy a fait, ça sent la petite vengeance, mais la réduction des vacances ou l'ajout d'une année scolaire seraient peut-être plus efficaces. A voir. Je n'ai pas ma calculette et mon calendrier à la main.
L'observatoire de la violence ... comment dire ? Risible ? Démagogique ? Socialiste ? "Couille-molle" ? Ou tout à la fois ... Il faut simplement rétablir la punition ! La sanction y compris sur les familles qui sont censées être responsables !
Noter plus intelligemment ? Mais monsieur Vincent Peillon, ce n'est pas le thermomètre qui provoque la fièvre !!!
Ce n'est même pas de la vengeance, c'est de l'idéologie dogmatique : Sarkozy a fait quelque chose, alors on va faire l'inverse, quel que soit le domaine. Un article d'hier soir très intéressant pointait les conséquences économiques de ce qu'on appelle généralement "l'insécurité juridique", à savoir la tentation très française de faire profondément fluctuer le droit en fonction des idéologies dominantes et de la pression des événements (en l'occurrence, ici, les règles fiscales, dont la mouvance a des effets majeurs sur l'économie en anesthésiant les investissements…)
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