dimanche 16 septembre 2012

Barrez-vous !

5 commentaires:

Je a dit…

Je viens de lire que la France est la championne d'Europe en termes de natalité, avec 2,1 enfants par ménage contre à peine 1,4 pour l'Allemagne.
Le problème c'est que : il faut voir les jeunes qu'on a ! La différence provient d'enfants issus de populations immigrées, peu éduquées, peu employées, et qui représentent donc un fardeau plus qu'un espoir de développpement technologique et/ou économique pour notre vieux pays.

Finalement, on a trop de jeunes qui "ne servent à rien". A la Réunion, par exemple, 65% des moins de 25 ans sont au chômage. Vont-ils payer ma retraite ? Ou m'aider à payer les impôts ? Non.
Il faut rappeler que bon nombre d'entre eux ont été conçus pour toucher "l'argent braguette", comme on dit en créole en évoquant avec le sourire les allocations familiales.

Je a dit…

En me relisant, je constate que j'écris avec colère, que je suis excédé.

On a voulu repeupler la France avec des forces vives. OK. Bonne intention. Mais maintenant, il faudrait trouver du travail à tous ces jeunes pour qu'ils créent des richesses et paient des impôts.

LIl faut donc valoriser le travail plutôt qu'inciter à vivoter avec diverses aides et un peu d'illégalité.

Cela implique l'arrêt des aides offertes aux personnes qui ne sont pas de nationalité française en France.
Cela implique de favoriser les créations d'entreprises puisque ce sont les petites entreprises qui donnent 90% des emplois en France.
Cela implique de faire un effort du côté de l'Education Nationale notamment en s'inspirant des pays scandinaves ou de l'Australie.

J'y suis allé et j'ai été stupéfait par tout ce que cette nation fait pour sa jeunesse. Mais là-bas, les frontières sont verrouillées. Immigration choisie ! Vous voulez venir ? OK, c'est pour travailler ! Prouvez que vous pouvez apporter à l'Australie et on vous ouvre les bras.

Je a dit…

"Barrez-vous !" mais pour aller où ?

A la Réunion, la Région aide les jeunes à la mobilité. Elle les envoie essentiellement au Québec ... Etonnant, non, sachant que la France métropolitaine devrait bénéficier de la jeunesse éduquée dans ses écoles. A moins que l'accueil au Québec ne passe par une formation universitaire d'une qualité, d'une efficacité que la France ne peut plus offrir ?

Il y a matière à s'interroger !

Et qui reste-t-il ? Ceux qui n'ont pas assez de compétences pour pouvoir s'exporter ? Voilà qui ne va pas arranger la situation intérieure !!!

Je a dit…

En gros, pour résumer mon opinion : il faut que l'Etat arrête de payer les gens à ne rien faire ! Et à l'inverse qu'il fasse tout ce qui est en son pouvoir pour favoriser la création d'entreprises parce que ce sont les entreprises, les patrons tant "haïs" par les partis de gauche et d'extrême gauche, qui sont les vrais pourvoyeurs de bien social. Ils donnent du pouvoir d'achat à leurs employés et l'Etat redistribue cette richesse grâce à l'impôt (souvent indirect d'ailleurs, n'est-ce pas TVA ?). Une redistribution qui doit être faite intelligemment d'ailleurs, en privilégiant les dépenses d'investissement plutôt que de consommation à court terme.

Anonyme a dit…

Globalement, je ne serais pas aussi pessimiste que toi : pour le coup, le taux de jeunes au chômage en métropole n'est pas aussi dramatique, et l'assistanat n'y est pas érigé en religion d'Etat — si tel est le cas à la Réunion, ce n'est apparemment guère spécifique de cette tranche d'âge. Notre situation en Europe, concernant la natalité, est très positive : confrontée à un très sérieux problème en la matière l'Allemagne va être placée devant des options incomparablement plus difficiles, devant choisir entre une immigration massive de travailleurs de nature à déstabiliser très rapidement le logiciel commun de la société allemande ou devenir un peuple de vieux dont la population décroîtra et qui assistera sans aucun doute à un déchirement entre générations du fait du déséquilibre très prochain du régime des retraites. Nos propres difficultés en la matière y seront beaucoup plus criantes : en France, on peut espérer améliorer la situation grâce à des mesures d'adaptation sur les paramètres clés (durée des cotisations, montant des cotisations, montant des prestations), alors qu'en Allemagne, seule une mesure d'immigration massive semble à même de sauver le système : le déséquilibre n'est pas du tout de même nature...