mardi 11 septembre 2012

Comment se composent les 36 milliards d'effort budgétaire annoncés par Hollande ?




Interrogé sur TF1, dimanche 9 septembre, le président de la République a expliqué comment seraient réparties les efforts nécessaires à la réduction du déficit à 3 % du PIB qu'il souhaite pour 2013. Partagé entre hausses d'impôt et mesures d'économies, le "tour de vis" budgétaire de 36 milliards prend en considération une croissance de 0,8 % en 2013.

Lire à ce sujet : Hollande assume un plan de rigueur historique

LE CHOIX D'AUGMENTER LES IMPÔTS DE MANIÈRE PLUS FORTE

Parmi les hausses d'impôts, celles votées dans le plan de finances rectificatif doivent déjà rapporter 6 milliards. Le reste se décompose en trois tiers. Un tiers de hausses d'impôts à destination des entreprises, un tiers de hausses à destination des particuliers et un tiers de réductions des dépenses publiques.

A titre de comparaison, l'audit de la Cour des comptes, commandé par le premier ministre et paru en juillet 2012, préconisait de serrer le budget de 33 milliards d'euros, répartis à parts égales entre les hausses d'impôts et les économies. L'audit se basait sur une prévision de croissance de 1 % pour 2013. François Hollande et le gouvernement ont fait le choix d'augmenter les impôts de manière plus forte et de moins réduire les dépenses publiques.

Alexandre Léchenet

1 commentaire:

Je a dit…

"réduction du déficit à 3 % du PIB" ?

Mais un État bien géré ne devrait jamais être en déficit ! Si les rentrées sont insuffisantes, l’État devrait créer la monnaie dont il a besoin pour investir ou même pour fonctionner.

Et dans l'éventualité d'une inflation trop forte, lever un impôt pour démonétiser (détruire l'excédent de monnaie en circulation).

Hélas, les dirigeants successifs ont cédé ce pouvoir de création monétaire aux banques privées.