mercredi 5 septembre 2018

Gandhi, la non-violence et la démocratie directe.

Je viens de lire une biographie : "Gandhi et la non-violence", de Suzanne Lassier, collection Maîtres spirituels, édition du Seuil.


Outre le récit passionnant de cet homme qui a réussi à vaincre "à lui seul" l'armée la plus puissante du monde, il est très intéressant de lire la stratégie utilisée; car elle est reproductible.

L'action non-violence englobe : la non-coopération et la désobéissance civile (ce deuxième point étant emprunté à Henry David Thoreau).

1) La non-coopération c'est le non-usage des institutions, le boycott des écoles, des tribunaux, des produits importés, le refus de la prestation de certains services publics, la démission des charges officielles ou politiques


2) La désobéissance civile c'est l'infraction aux lois et aux obligations notamment le refus du service militaire et le refus du paiement des impôts et des redevances.
Mais ce n'est pas tout !
  
Gandhi était très favorable à la démocratie directe. Il souhaitait une Inde avec une décentralisation maximale et des conseils de villages ("gram sabha" en indien). Il ne voulait pas d'une Union Indienne qui ressemble dans sa structure aux États fédéraux tels que les États-Unis d'Amérique ou ... l'Union Européenne.


Gandhi souhaitait des républiques villageoises.
Voici le lien vers l'article qui m'a fait découvrir cette pépite : https://www.cairn.info/revue-tiers-monde-2010-1-page-177.htm

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