samedi 29 septembre 2018

Au-delà de 1500 dollars par mois et par habitant, il n'y a plus de corrélation entre richesse et bonheur



"VOTRE CROISSANCE, NOUS N'EN VOULONS PLUS !"
"Vous m'écoutez comme un original, Monsieur le Ministre, bien assis que vous êtes sur vos certitudes.
Mais un vent se lève.
Un orage, même, peut-être.
Qui viendra balayer votre assurance, qui verra s'imposer une évidence : les fous, c'est vous. Les fous qui prônez une croissance infinie dans un monde fini. Les fous qui menez l'humanité à la catastrophe.
Les raisonnables, c'est nous."


François Ruffin

Sources : https://www.youtube.com/watch?v=fRUxBKOq9kc
et  https://www.facebook.com/FrancoisRuffin80/videos/442477316277434

Confirmation des données chiffrées annoncées par François Ruffin contre la croissance infinie dans un monde fini. Au-delà du seuil de 18.000 dollars annuels, soit de l'ordre de 1500 mensuels, l'espérance de vie et la richesse ne sont plus corrélées.

 Même chose pour la corrélation entre bonheur (dont l'espérance de vie n'est qu'un des facteurs) et revenus :

Au delà du PIB : la Commission Stiglitz-Sen-Fitoussi remet son rapport

La Commission Stiglitz-Sen-Fitoussi n’a pas accouché d’un nouvel indicateur de richesse mais de pistes utiles pour une nécessaire réflexion. A la lecture du rapport de synthèse il apparaît que nous sommes moins riches que ne l’indiquent les statistiques du produit intérieur brut. Deux exemples : le produit intérieur est….brut ce qui signifie qu’il comprend l’usure du capital productif (à ce titre le PIB net serait 15% plus faible); il existe un écart entre le PIB et le revenu des ménages et plus encore celui du ménage médian qui correspond plus fidèlement au vécu des français. Que faire? D’une part continuer à améliorer le niveau de notre richesse marchande, surtout celle des plus modestes et d’autre part utiliser au mieux nos ressources pour obtenir de meilleurs résultats en termes de qualité de vie (environnement, santé, sécurité, convivialité…). Certains disent que la contestation du PIB serait un luxe de pays riche. Rien n’est plus faux. C’est aux deux extrêmes de la hiérarchie économique qu’un hiatus apparaît entre bien-être et PIB. On observe que certains pays parmi les plus pauvres atteignent des niveaux de développement assez élevés (mesuré par l’Indicateur de développement humain -IDH- d’Amartya Sen : PIB +éducation+espérance de vie) grâce à l’utilisation judicieuse de leurs ressources financières. Les voila plus « riches » que ne l’indique leur PIB…soyons aussi imaginatifs qu’eux.

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