mercredi 8 avril 2015

Rappel des programmes à l'élection présidentielle 2012

Après avoir lu l'intégralité des programmes d'une dizaine de candidats à l'élection présidentielle 2012, j'ai réalisé que les "journalistes" de la télévision ne délivraient pas, à la masse des téléspectateurs, la vérité factuelle mais de grossières caricatures des "petits" candidats" et un "léchage de bottes" caractérisé des "gros" candidats.

Je reviens ici sur quelques propositions intéressantes relatives à "Economie et Emploi" (que je considère comme fondamental puisque c'est ça qui permet de financer tous les autres projets) et je m'arrêterai plus particulièrement sur les thèmes "Banque et régulation financière" et "Politique monétaire".

Banques et régulation financière

proposition 1

Séparation par la loi des banques de dépôt et des banques d’affaires.
En cas d’extrême nécessité et de risque pour les dépôts des particuliers, nationalisation, même partielle et temporaire, des banques de dépôts en difficulté.
Action déterminée de la France au niveau international pour une interdiction des produits dérivés spéculatifs et une taxe mondiale sur les transactions financières.
Le monopole des marchés financiers et des banques en ce qui concerne le financement de nos emprunts sera supprimé et la possibilité pour la Banque de France de détenir des titres de la dette publique sera rétablie.
Il conviendra d’adopter des mesures de contrôle des mouvements de spéculation des capitaux. Les banques de dépôt feront l’objet d’une nationalisation partielle aussi longtemps que nécessaire pour assainir les pratiques bancaires et sécuriser l’épargne des Français.
Nous procéderons à l’annulation des conventions fiscales avec tous les paradis fiscaux.
Les règles de transparence sur les frais de sortie et sur les tarifs des banques, des assurances, des opérateurs mobiles seront renforcées.
Fixation par la loi d’un plafond applicable au montant des frais bancaires facturés aux clients des banques (ménages et entreprises).
Les taux des crédits à la consommation et des crédits immobiliers contractés par des particuliers, feront l’objet d’un encadrement législatif et réglementaire avec notamment une révision de la procédure de fixation du taux d’usure pour empêcher les organismes de crédit de prêter à taux exorbitants.

proposition 2
Seules les banques qui n’opèrent plus dans les paradis fiscaux garderont leur licence bancaire. Cette licence, octroyée par l’Etat, donne le droit de vendre des services bancaires.
Pour en finir avec le secret bancaire et l’évasion fiscale, toutes les institutions financières qui opèrent en France et qui ouvrent un compte à une Française ou un Français, n’importe où dans le monde, devront en informer l’administration fiscale. Une disposition semblable a été votée aux Etats-Unis, qui s’appliquera dès 2013 aux citoyennes et citoyens américains.
La France pèsera de tout son poids pour l’instauration d’une vraie taxe sur les transactions financières au sein de l’Union Européenne, en commençant par la zone euro.
Les banques disposent d’une garantie de l’Etat pour les dépôts des épargnants allant jusqu’à 100 000 euros par personne. La garantie publique sera réservée aux banques n’exerçant pas d’activités spéculatives sur les marchés financiers, de sorte que les contribuables ne soient plus les assureurs des activités financières à haut risque.

proposition 3
La crise financière a révélé la monstruosité d’un système bancaire qui privatise ses profits mais collectivise ses pertes, tout en jouant l’argent des épargnants au casino sur des marchés anarchiques. Pour éviter les excès du passé, je mettrai en œuvre la séparation des activités de banques d’affaires et de banques de dépôt, je ferai établir des normes bancaires strictes en interdisant le « hors bilan » et les activités les plus spéculatives.
Aujourd’hui, l’économie réelle est soumise aux humeurs irrationnelles et exubérantes des marchés et à leurs intérêts privés. Il faudra par conséquent introduire un contrôle de mouvement des capitaux aux frontières afin de limiter la spéculation et pour en finir avec les « parasites fiscaux ». Une Taxe Tobin d’au moins 0,1% sur toutes les transactions financières sera instaurée dans le cadre de ce contrôle des capitaux.

Politique monétaire

proposition 4
Depuis 1973, la France a renoncé au pouvoir de financer à 0 % par la Banque de France les grands investissements d’avenir de l’Etat, ce qui a été sanctuarisé ensuite par les traités européens. Le pouvoir de création monétaire a alors été offert aux banques privées, qui pourtant ne gèrent pas mieux l’inflation que les Etats ! Je propose donc de reprendre le plein contrôle de notre politique monétaire afin de ne plus dépendre des marchés financiers. La maîtrise de la création monétaire nous permettra de gérer avec rigueur et sérieux notre dette publique, aujourd’hui plombée par les intérêts d’emprunts que l’on doit aux banques privées.

proposition 5
Passer ensemble d’un système monétariste destructeur à un système de crédit public productif, dans lequel les États émettent du crédit-monnaie pour l’équipement de l’homme et de la nature. Ce système de crédit productif public partagé doit être fondé sur des taux de change fixes entre monnaies, même s’il faut prévoir qu’ils pourront être ajustables d’un commun accord en cas de circonstances exceptionnelles. La fixité est ce qui permettra d’éviter les spéculations monétaires à court terme détournant les flux financiers des investissements à moyen et long terme.
Sortir du système de l’euro et de l’Europe qui s’est fait depuis le Traité de Maastricht, condition pour pouvoir passer à un système de crédit productif public et retrouver notre indépendance nationale par rapport à un ordre européen actuel qui se reconnaît lui-même comme non démocratique.
Proposer à nos partenaires européens et tout particulièrement à l’Allemagne, de négocier une sortie du système actuel pour fonder en commun un système de crédit public par association de nos banques nationales, en vue de financer de grands projets d’équipement et de développement mutuels à l’échelle de l’Europe et de l’Eurasie.
Abandon des critères de Maastricht et du Pacte de stabilité, combinaison de politiques monétaires et budgétaires restrictives et relais d’un système international destructeur.
A un euro-franc, que je proposerai d’appeler euro-franc polytechnique, correspondraient d’autres euros nationaux. La cohabitation de ces différents euros nationaux serait assurée par des appréciations ou des dépréciations qui permettraient un fonctionnement du système compte tenu des réalités économiques, et non comme aujourd’hui des rapports de force financiers.

Vous voulez savoir qui a écrit ces propositions ?

1 : Marine Le Pen
2 : Eva Joly
3 : Nicolas Dupont-Aignan
4 : Nicolas Dupont-Aignan
5 : Jacques Cheminade


Source : http://justemonopinion-jeronimo.blogspo ... i-des.html

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