Article publié le 20 mars 2012 sur Le Parisien.fr
Drame de Toulouse : Jacques Cheminade accuse les jeux vidéos violents
Le candidat à la présidentielle, interrogé ce matin par Canal +, a fait le lien entre meurtres de masse et jeux vidéos violents.
Évoquant la tuerie de Toulouse, le candidat à la présidentielle a jugé que "très souvent ces meurtres de masse sont associés à des jeux vidéo violents". "Ce n'est pas la cause, mais ça crée un climat", a-t-il ajouté.
Un tel rapprochement, déjà opéré lundi sur Twitter par la nageuse Laure Manaudou, avait valu à cette dernière des commentaires railleurs qui l'ont poussée à fermer son compte.
Jacques Cheminade, qui se présente comme un "gaulliste de gauche", prévoit dans son programme d' "interdire les jeux vidéos violents impliquant la multiplication des crimes et des abus sexuels".
Commentaire personnel
Le titre de l'article est caricatural, simpliste, et déforme donc l'analyse de Jacques Cheminade.
Sans faire de lien direct entre des jeux vidéo qui sont en quelque sorte des défouloirs, probablement même un moyen de ne pas passer à l'acte pour la plupart des gens, ils banalisent la violence.
Dans les films étatsuniens qui inondent également nos écrans, la violence est omniprésente. C'est un pays où circulent 3 armes à feu pour 4 habitants tout de même. Et qui possède la plus puissante armée du monde (la plus intrusive à l'étranger peut-être ?).
Bref, en tant que père de famille, je vais m'efforcer de bannir la violence de l'horizon de mon enfant, qu'elle soit dans les dessins animés, les jeux vidéo ou le cinéma. Je comprends donc et je trouve cela positif qu'un homme politique se comporte paternellement sur ce point là.
Toutefois, je ne nie pas que la violence existe. Je suis même un pratiquant d'arts martiaux et de sports de combat mais où la violence est canalisée, ritualisée, soumise à des règles qui permettent de l'évacuer, de rétablir le respect entre les deux opposants, tout en respectant leur intégrité physique.
Le discours de Jacques Cheminade n'est donc pas, à mes yeux, celui de la niaiserie mais au contraire celui de la sagesse.
Son opinion est réactionnaire, sans doute, mais elle est saine !
mercredi 21 mars 2012
Déclaration de Jacques Cheminade (candidat à l'élection présidentielle)
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5 commentaires:
Orthographe - Nous avons fêté le 23 novembre 2018 la journée mondiale du jeu vidéo. L'occasion de revenir sur l'orthographe de la locution née il y a quarante ans.
Ils se nomment Pac-Man, Mario Bros, Tetris ou Donkey Kong et ont fait l'enfance de -presque- tous les gamers. Ces mondes virtuels qui existent sur console et sur ordinateur répondent depuis exactement quarante ans au nom de «jeu vidéo». Son appellation ne fait aucun débat. La Commission d'enrichissement de la langue française, placée sous l'autorité du Premier ministre, et qui travaille en liaison avec l'Académie française, a d'ailleurs recommandé la formule dans sa dernière liste publiée au Journal officiel. Mais qu'en est-il de son pluriel? Faut-il écrire «jeux vidéos», «jeux vidéo» ou tout simplement «jeu vidéo»?
Pour comprendre l'origine de la dissension, il faut remonter au début des années 1930 et embarquer pour les États-Unis. Car le mot video issu du latin videre «voir», est un terme qui apparaît en anglais. D'abord en tant qu'adjectif en 1935 puis en tant que substantif en 1937. Il n'a rien à voir à l'origine avec la console, qui elle, apparaît au début des années 1970. La «vidéo», donc, est employée à cette époque comme un substitut du mot «télévision», indique Le Trésor de la langue française. On parle en 1950 de «poste de video». Le mot «video» s'écrivant en anglais, sans accent français.
[suite de l'article] La révolution technologique se reflète au travers d'une révolution langagière
Étonnamment pourtant, si l'on retrouve bien la formule «chaînes de video», avec le mot «video» sans accent, en 1958, on le note également la même année avec son accent aigu dans les locutions «vidéo fréquences», «signaux vidéo», «enregistrement vidéo-magnétique», «bande vidéo». À noter de plus que le mot «vidéo» n'a pas de genre fixe durant cette décennie. «La variation étant sans doute due aux emplois qui représentent l'abréviation de syntagmes tels que signal vidéo, masculin et vidéo fréquence ou bande vidéo, féminin», explique Le Trésor de la langue française.
[suite de l'article] Le mot continue alors son chemin, sans dévier de sa trajectoire initiale. En 1968, la «vidéo» caractérise un «enregistrement d'images de télévision» puis une «production et une utilisation d'enregistrements télévisuels». Puis comme souvent, la révolution technologique se reflète au travers d'une révolution langagière. C'est ainsi que l'on voit apparaître le mot «vidéo» en 1970 dans les termes: «vidéodisque» (disque qui permet de restituer sur certains postes de télévision des images et des sons enregistrés), «vidéophonie» (transmission de signaux vidéos par câbles téléphoniques).
Des pommes de terre comme des jeux vidéo
Quatre ans plus tard, il enfante le «vidéogramme» (support permettant l'enregistrement et la reproduction d'un document audiovisuel) ainsi que la «vidéocommunication». Le terme évolue jusqu'en 1980, avec le mot «vidéoclub», indique Le Petit Robert. En passant par la locution «vidéo jeu», puis «jeu vidéo», note Le Trésor de la langue française. Une évolution qui coïncide avec la vague des premiers mondes virtuels comme «Space Invaders» (1978), «Pac-Man» (1980). Ce, bien que le jeu «Pong» existait déjà en 1972 et proposait «dans ses dépliants la périphrase video skill games (jeux vidéo d'adresse)», rappelle avec justesse Le Monde.
[suite et fin] Qu'en est-il alors de l'orthographe du jeu vidéo? Faut-il oui ou non accepter le «s»? Pas question de mettre la marque du pluriel au mot «vidéo» selon Le Trésor de la langue française. Le thésaurus, qui hésite d'ailleurs à mettre un trait d'union entre les deux mots, cite un article du Point daté de 1978: «Le circuit intégré, on le retrouve en effet dans les calculatrices électroniques, les montres à quartz, les jeux vidéo» ainsi qu'un papier de Sciences et Avenir, de 1981: «En janvier de cette année s'est tenu à Las Vegas, la patrie du jeu, le plus grand Salon électronique du monde dans lequel les jeux vidéo occupaient à côté du vidéodisque une place de choix.»
Le Larousse, quant à lui, opte pour l'ambiguïté sur son site. S'il ne propose pas de pluriel dans sa rubrique dictionnaire, dans sa rubrique «Encyclopédie», le thésaurus écrit «jeux vidéo» partout sauf dans son dernier intitulé. On peut y lire «Les principaux producteurs de jeux vidéos». Le Petit Robert quant à lui propose les deux orthographes. Avec ou sans «s».
Alors, que faire? Peut-être suivre L'Office québécois de la langue française. L'institution rappelle que «l'adjectif vidéo est invariable en orthographe traditionnelle». Selon le bon usage donc, on devrait écrire : «des jeux vidéo» c'est-à-dire, «des jeux utilisant la vidéo». Ce, comme on le fait avec des «pommes de terre» (des pommes issues de la terre) et «des gardes-chasse» (des gardes de la chasse). Toutefois, continue l'Office, «selon l'orthographe rectifiée de 1990, il peut prendre la marque graphique du pluriel», rendant ainsi correcte la forme «des jeux vidéos».
Source : http://www.lefigaro.fr/langue-francaise/actu-des-mots/2018/11/23/37002-20181123ARTFIG00053-faut-il-ecrire-jeux-video-ou-jeux-videos.php
On notera aussi une tendance des médias de masse à critiquer systématiquement Jacques Cheminade; allant parfois jusqu'à lui reprocher certaines fréquentations qui auraient tenu des propos antisémites, puis en faisant l'amalgame pour le grand public.
La raison réelle de cette hostilité médiatique, c'est que les médias de masse sont la propriété privée de milliardaires, dont certains banquiers, et que Jacques Cheminade s'attaque, dans son programme politique, au quasi-monopole des banques privées vis-à-vis de la création monétaire.
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