mardi 28 novembre 2017

" Bitcoin"...

Cette affaire commence à me trotter dans la tête : on en parle beaucoup !
Alors, plutôt que de m’enflammer pour une idée nouvelle, comme il est de rigueur aujourd’hui sur les ‘’réseaux sociaux’’, j’essaye de comprendre un peu ce qui se passe …

En effet, vouloir s’affranchir de l’exploitation des grandes banques peut paraître une idée louable, mais quand on veut le faire en créant une crypto-monnaie purement virtuelle, cela me parait bizarre !
En réalité, cette nouvelle monnaie fiduciaire ne semble guère présenter plus de garantie pour le particulier que l’ancienne : elle est ‘’cotée’’, son cours est soumis à fluctuation, dès le départ elle fait, de toute évidence, apparaître une ‘bulle’’ spéculative et, donc, peut être valorisée mais aussi connaître une dévalorisation brutale et incontrôlable !

En l’absence de ‘’banque’’, qui gère et qui détient les sommes colossales que cette crypto-monnaie génère ?

Sa constitution permet-elle de se protéger sans faille d’une banqueroute ?

Que se passera-t-il si dans une semaine on annonce aux gens que leur argent s’est évaporé ???

Parce que, il est évident que cette nouveauté a … le charme de la nouveauté !!!

Et c’est le genre d’aventure palpitante où des projets peuvent atterrir sur le podium des capitalisations en quelques mois , mais où un actif peut perdre 80 % de sa valeur en 24 heures. …

Qui est derrière tout cela ?

L’examen soigneux des faits me laisse deux possibilités quasi-probantes :

1er : Quelques petits génies de la finance et de l’informatique ont trouvé là une masse de liquidités et de quoi dégager des plus-values monstrueuses avec de l’argent qui ne leur appartient pas (puisque , bien-sûr, je suppose que l’argent réel n’est pas mis dans un tiroir mais utilisé sur les marchés financiers…) .

Ou 2eme : la manœuvre est plus perverse et émane des banques centrales elles-mêmes !
En effet, ce n’est un secret pour personne que depuis des années déjà les banques (pour faciliter la gestion purement informatique et éviter qu’à un moment de crise les gens ne réclament pas ‘’physiquement’’ leur argent) font tout leur possible pour éliminer l’argent matérialisé (en opposition à l’argent ‘’virtuel’’) ;

Nous avons tous vu les difficultés de s’approvisionner dans certains distributeurs, la publicité (y compris télévisuelle !) pour le fameux ‘’porte-monnaie’’ électronique, les cartes de crédits avec ‘’mille avantages’’ et maintenant les ‘’banques en ligne’ qui n’ont même pas de guichets ni d’existence physique (pratique en cas de banqueroute…).

Alors je me dis qu’il serait tout à fait possible que cette affaire de crypto-monnaie soit une émanation des banques centrales elles-mêmes pour pousser insidieusement les gens, sous le couvert d’une ‘’modernité qui libère ‘’ à se livrer pieds et poings liés à l’émanation ultime de la finance : l’argent 100% virtuel (enfin : le vôtre, pas le leur…). En pensant nous libérer et en participant nous-mêmes à la création du monstre qui nous dévorera !

Est-ce un hasard (bien sûr que non !!!) si en même temps, on voit renaître dans le monde entier une fièvre de l’or et des métaux précieux qui sont eux, le stade ultime de la valeur matérialisée ???
Eux auront les lingots, nous une ligne de chiffres sur notre ordinateur …Tant que nous aurons un ordinateur ….

1 commentaire:

Je a dit…

Dans son livre "La guerre des monnaies - La Chine et le Nouvel Ordre Mondial", l'auteur Hongbing Song révèle (entre nombreuses autres choses) que la banque Rothschild a renoncé à son rôle de contrôleur du cours mondial de l'or en 2004; une situation qu'elle assumait depuis la fin des guerres napoléoniennes. Et puis, dans la foulée (2006, je crois, pour le Bitcoin), est apparue une nouvelle forme de monnaie scripturale/fiduciaire/électronique. Banques centrales ou banques privées, financiers ou particuliers ... peu importe. La création monétaire est encore une fois le monopole d'une poignée de personnes (anonymes) au lieu d'être un bien public.

Personnellement, je suivrai les conseils de Hongbing Song dès que j'en aurai la possibilité (c'est-à-dire dès que j'aurai dégagé de quoi constituer une épargne) : j'achèterai de l'or ou de l'argent. En tout cas, je ne vais pas me mettre à spéculer alors que c'est justement ce comportement qui a déconnecté les financiers de l'économie réelle; et qui met l'économie mondiale en péril d'implosion à chaque krach boursier (il y en a eu plus de 200 depuis 1971, des petits et des gros, mais le plus gros restant à venir).