vendredi 28 février 2014

Lettre ouverte à Manuel Valls


Préambule : Juifs du monde et de bonne volonté, victimes effectives de la seconde guerre mondiale de toutes origines : ce message ne vous vise pas et j'ai autant de respect pour vos morts que j'en ai pour les miens. 


Monsieur Valls,

Lors de votre passage chez Jean-Jacques Bourdin, dont tout le monde aura apprécié la déférence évolutive mal masquée par sa parodie de journaliste engagé, vous avez tenu les propos suivants, au sujet de l'affaire Dieudonné :

"La Shoah est un sanctuaire. On ne peut pas le profaner tous les soirs dans un spectacle."


Permettez-moi donc de réagir à ces propos qui, je dois l'admettre, me scandalisent au plus haut point, surtout quand ils sortent de la bouche d'un ministre de l'intérieur d'une République prétendument laïque, mais qui ne se déchaîne que sur la Chrétienneté ou l'Islam.


Tout d'abord, se permettre de déclarer que la "Shoah est un sanctuaire", alors que cette appellation émane d'un film réalisé en 85, soit 40 ans après Nuremberg, prouve qu'en plus d'être un fieffé négationniste (comme Caroline Fourest, qui avait avancé que la France était un pays où on avait tué 6 millions de juifs - c'est dire à quel niveau je vous situe), vous êtes avant tout un inculte de premier choix.
Ce point commun supplémentaire que vous partagez avec le précédent Président de la République, qui avait notamment pris ses marques au poste que vous occupez aujourd'hui, me fait par ailleurs penser que la bassesse de plafond doit être une qualité indispensable pour tout ministre de l'intérieur adepte du discours, sinon des méthodes issus des heures les plus sombres de l'histoire de la famille de votre femme, à laquelle vous êtes donc éternellement attaché, contrairement à une écrasante majorité de français.

Dans un second temps, sachez que votre affirmation, loin d'être une vérité absolue, ne représente que votre opinion. Vous voulez sanctuariser la Shoah? Sanctuarisez-la en privé. Moi, de par mes origines arméniennes et ma vie passée à supporter, ces 32 dernières années, les retombées géostratégiques de la colonisation de la Palestine par les nombreux survivants de l'holocauste et leurs non moins nombreux descendants, je pense avoir tous les droits accordés par Dieu sous toutes ses formes théologiques pour considérer la Shoah comme un épisode parmi tant d'autres dans l'histoire de l'anthropophagie civilisationnelle. Je pense également que les descendants des victimes de ce drame peuvent s'estimer heureux de ne pas avoir été Africains pendant les 400 ans qui précédaient leur calvaire, Chrétiens au tout début du christianisme, Amérindiens pendant la conquête de l'Amérique, Arméniens sous les Ottomans, Musulmans pendant les croisades, Aborigènes pendant la colonisation de l'Australie ou encore, Sino-Coréens pendant les invasions japonaises, pour ne citer que ces exemples.

Vous voyez, Monsieur Valls, à force de faire des pieds et des mains pour atteindre un Graal qui est sans doute trop précieux pour un rustaud de votre acabit, vous finissez par passer à côté des évidences les plus élémentaires de l'humanité, comme sa multiplicité ou son droit à la subjectivité. Ainsi, comme sans doute beaucoup d'êtres humains vivants sur terre, parmi lesquels je compterai sans retenue un grande proportion de la population française, je vous le dis une fois pour toute :

Arrêtez de m'emmerder avec votre Shoah. Je ne compte ni la profaner, ni la commémorer et encore moins en tirer une quelconque culpabilité. Ca ne me regarde pas, ça ne m'intéresse plus et j'irais même jusqu'à dire qu'on en a fait le tour jusqu'à la l'écœurement. Et je reste poli…

Aussi, pensez à démissionner. Vous êtes aussi effroyable tribun que piètre stratège et votre perfusion se voit à des kilomètres. Faites-vous une raison : un humoriste breto-camrounais vous a mis dans sa poche avec une facilité déconcertante, tout ministre de l'intérieur que vous êtes. L'heure n'est donc plus au prêche pour le compte d'une religion qui n'est pas majoritaire dans le pays qui vous a mandaté, mais à l'introspection, voire à la pénitence.



Adieu, Monsieur.


Ps: Au fait, prenez Nadjet, Aurélie, Michel, François H., Laurent, Anne, Bertrand, Pierre, Bernard-Henri, Caroline, Inna, Nicolas, François C. Elisabeth, Alain F., Cyril, Patrick et les autres avec vous. Merci.



Fyldar Jones
Bientôt ex-sexssayiste pour cause de restructuration introspective.

Photo : Valls à l'assemblée, avec sa belle tête de vainqueur.

Contexte : L'affaire Dieudonné a finalement tourné à l'avantage de l'humoriste, qui a réussi à pousser le gouvernement dans ses derniers retranchements et à maintenir sa tournée bien gré mal gré. Les jeux ne sont toujours pas faits mais le ministre de l'intérieur se révèle être le grand perdant dans cette histoire. Sa dernière sortie sur RMC laisse une fois de plus songeur quant à la notion de laïcité chez certaines élites françaises. En bonus, je vous laisse également l'enregistrement le plus important pour comprendre qui est Manuel Valls, merde, quand même!
 

Citations de Voltaire


Publications :

« N’est-il pas honteux que les fanatiques aient du zèle et que les sages n’en aient pas ? »
Extrait des Pensées détachées de M. l’abbé de Saint-Pierre

« Les hommes sont des insectes se dévorant les uns les autres sur un petit atome de boue. »
Extrait de Zadig ou la destinée

« Plus les hommes seront éclairés, et plus ils seront libres. »

« Le fanatisme est un monstre mille fois plus dangereux que l'athéisme philosophique. »
Extrait de Dictionnaire philosophique

« Quoiqu'il y ait beaucoup de livres, croyez-moi, peu de gens lisent ; et parmi ceux qui lisent, il y en a beaucoup qui ne se servent que de leurs yeux. »

« Ce n'est pas Dieu qui a créé l'homme, mais l'homme qui a créé Dieu. »

« La discorde est le plus grand mal du genre humain, et la tolérance en est le seul remède. »
Extrait du Dictionnaire philosophique

« C'est le propre de la censure violente d'accréditer les opinions qu'elle attaque. »
Extrait du Poème sur le désastre de Lisbonne

Correspondance privée :

« Il est à propos que le peuple soit guidé et non pas instruit. Quand la populace se mêle de raisonner, tout est perdu. »
Extrait d’une lettre à Damilaville - 1766

« L’étude a cela de bon qu’elle nous délivre du fardeau de notre oisiveté, et qu’elle nous empêche de courir hors de chez nous, pour aller dire et écouter des riens, d’un bout de la ville à l’autre. »
Extrait d’une Lettre à Madame du Deffand - 19 Février 1766

Source : http://evene.lefigaro.fr/citations/voltaire?page=26


Mais Voltaire n’a jamais écrit « je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire » ! Il ne l’a même jamais dit.
A l’origine de cette formule, une Britannique, Evelyn Beatrice Hall (1868-1956) qui, dans un ouvrage consacré à Voltaire en 1906, lui attribue le célèbre « I disapprove of what you say, but I will defend to the death your right to say it ».
Cette citation est une interprétation libre de ces lignes de Voltaire : « J’aimais l’auteur du livre de l’Esprit [ Helvétius ]. Cet homme valait mieux que tous ses ennemis ensemble ; mais je n’ai jamais approuvé ni les erreurs de son livre, ni les vérités triviales qu’il débite avec emphase. J’ai pris son parti hautement, quand des hommes absurdes l’ont condamné pour ces vérités mêmes. » (Questions sur l’Encyclopédie, article "Homme") ; elle est très souvent utilisée dans le contexte de la liberté d'expression.

D'aprèshttp://rue89.nouvelobs.com/hoax/2011/04/14/arretez-avec-le-je-me-battrai-pour-vous-de-voltaire-199690 et http://fr.wikipedia.org/wiki/Evelyn_Beatrice_Hall

jeudi 27 février 2014

Mais qu'attend la Ligue Internationale Contre le Racisme et l'Antisémitisme pour intervenir ?


Accuser quelqu'un (a fortiori d'innocent) à cause de son appartenance religieuse, c'est de la discrimination; mais défendre quelqu'un (a fortiori de coupable) pour les même raisons, c'est aussi de la discrimination. Et la discrimination est un délit dans le droit français.

A ce titre, je pense que la LICRA devrait porter plainte contre BHL. 

mercredi 26 février 2014

Le canular « Valérie Trierweiler nue »

Cette photo de «Valérie Trierweiler nue» circule sur le net.


Sauf qu’il ne s’agit pas de Valérie Trierweiler (ni de Christiane Taubira), mais d’un reportage de 2003 réalisé par un photographe russe, Sasha Gusov, avec sa femme Husova (sur les photos).






Les femmes photographiées avec Husova sont de la tribu des Himba en Namibie.

J’espère que ce hoax, qui circule trop vite, s’arrêtera là.
Madame Trierweiler, pour mon enveloppe, on fait comme d’habitude.

Jean-Patrick Grumberg,
pour dreuz.info © http://www.la-meilleure.com/valerie-trierweiler-nue/

Sourcehttp://www.docteurduchmoll.com/index.php?post/2013/06/11/Valerie-Trierweiler-nue

Représentativité réelle ?

Je serais curieux de savoir quelle est la représentativité réelle des Juifs de la télévision et de la politique françaises.
Est-ce qu'ils sont à l'image de l'ensemble de leur communauté ? Est-ce que la communauté juive française est homogène ?
En d'autres termes : quelle est la proportion de Juifs "sionistes" (au sens de "nationalistes à l'extrême jusqu'à spolier un autre peuple de son droit à posséder un pays") et de Juifs anti-sionistes et/ou pacifistes et/ou modérés ?

lundi 24 février 2014

José Bové, un député Européen qui travaille ... Hold-up à Bruxelles, les lobbies au coeur de l’Europe.




José Bové nous parle de son denier bouquin sur les lobbies à Bruxelles et du travail des eurodéputé(e)s écolos contre ces derniers... à écouter !




Sources de l'article et de la vidéohttp://blogs.mediapart.fr/blog/ivan-villa/240214/jose-bove-un-depute-europeen-qui-travaille-hold-bruxelles-les-lobbies-au-coeur-de-l-europe et http://youtu.be/7cGeIFKxczg


Agriculture, Viticulture et Développement rural - Environnement - Protection des consommateurs - Santé
 
Le député Vert européen José Bové a décrypté les méthodes d’influences des lobbies sur les processus décisionnels de l’UE et les moyens de les contrer lors d’une conférence publique à Luxembourg 04-02-2014
 

Invité par son homologue luxembourgeois Claude Turmes, le député européen vert José Bové était de retour au Luxembourg, le 4 février 2014, afin d’y tenir une conférence publique sur l’évolution jugée nocive du secteur de l’industrie agroalimentaire, et, plus particulièrement,  sur le lobbying au niveau européen et ses dérives.
Adversaire assidu de la "malbouffe" et très actif dans les dossiers des organismes génétiquement modifiés (OGM), des pesticides, ou encore de la privatisation des semences, l’ancien arracheur de plants de maïs OGM, élu député européen en 2009, a tenté pendant les cinq dernières années de jouer un rôle déterminant au sein de la commission Agriculture (AGRI) du Parlement européen, dont il est vice-président. Cela notamment face aux lobbies, dont il a tenté pendant près de deux heures devant une salle comble de décrypter les méthodes d’influence sur les processus décisionnels de l’UE et les moyens de s’y opposer.
Depuis peu nommé candidat tête de liste du groupe Verts/ALE en vue des élections européennes de mai 2014, aux côtés de l’eurodéputée allemande Ska Keller, le Français a dépeint un portrait du fonctionnement actuel de l’UE peu engageant. Les institutions, et en particulier l’exécutif, la Commission européenne, seraient gangrénées par les conflits d’intérêts, les manipulations, voire la corruption pure et simple. C’est là le sujet de son dernier ouvrage, Hold-up sur Bruxelles (éditions La Découverte, 2014), qui paraîtra le 20 février et à propos duquel il a donné un avant-goût lors de sa présentation, exemples à l’appui.
Le député européen a débuté par un dossier qu’il connaît très bien, celui des OGM. Dès son arrivée au Parlement européen, l’ancien syndicaliste agricole s’est retrouvé face à la volonté de la Commission européenne de "changer les règles du jeu" en la matière. Afin de limiter les critiques et les oppositions, celle-ci proposait de réduire la réglementation en matière d’autorisations de mise sur le marché, ce qui permettrait des autorisations plus rapides, tout en laissant la possibilité aux Etats membres le souhaitant de les interdire sur leur territoire.
Bove2Or, selon l’opposant de la première heure aux OGM, le plan de la Commission ne tenait pas compte de nombreux facteurs: risques de contaminations croisées entre Etats autorisant ces cultures et Etats les interdisant, absence de concurrence libre et non faussée et risques de poursuites devant l’Organisation mondiale du commerce (OMC), notamment. "Cette législation a commencé à voir le jour avant d’être enterrée, mais il a fallu deux ans pour arriver à se dégager de cette affaire et beaucoup d’écologistes sincères au début ont cru que c’était une avancée", explique-t-il.

L’Autorité européenne de sécurité des aliments et les conflits d’intérêts

Ce dossier l’aura amené à se pencher sur le travail de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa). Créée après le scandale de la vache folle, l’Efsa a pour mission d’émettre des avis scientifiques et de protéger la santé des consommateurs, or la mise sur le marché de "tous les OGM qui lui ont été soumis a été validée", s’étonnait-il. Quelle ne fut donc pas "sa surprise" de découvrir que la présidente d’alors de l’Efsa, Diana Barati, appartenait à une organisation proche des acteurs de la filière OGM: l'International Life Science Institute Europ (Ilsi), dont elle était l'une des membres du conseil d’administration pour l'Europe.
"C’est le plus gros lobby de l’agroalimentaire mondial. On y trouve tout le monde, Cargill, Monsanto, Sygenta, Nestlé, il n’en manque pas un", poursuit-il. Or le député européen souligne que cette appartenance à l’Ilsi n’avait pas été déclarée par Diana Barati sur sa déclaration d’intérêts. Face à l’inaction des services de la Commission qu’il assure avoir prévenu près de trois mois auparavant, José Bové a choisi de convoquer la presse fin septembre 2010, accusant la présidente de corruption.
"Par acquis de conscience, j’ai vérifié la déclaration d’intérêt la veille de la conférence de presse. A 16h00, toujours rien d’indiqué, mais à 18h00, la déclaration avait été modifiée pour se mettre en conformité avec ce qui aurait dû être fait depuis le début", ajoute l’ancien syndicaliste, qui, captures d’écrans à l’appui, l’a relaté aux journalistes. "Ça a foutu un sacré pataquès", s’amuse-t-il.
Bove3Le Parlement européen s’est alors saisi du sujet via sa commission du contrôle budgétaire. Celle-ci a refusé de valider les comptes et la gestion de cette agence. "Pour la première fois cette agence n’a pas eu le quitus du Parlement, et trois mois après Madame Barati a démissionné. Elle a été récompensée, pas d’inquiétudes, puisqu’elle est montée en grade au sein de l’Ilsi où elle est désormais directrice exécutive pour l’Europe", commente José Bové.
Cet aventure aurait eu des effets positifs, notamment une meilleure collaboration entre les eurodéputés et l’Efsa juge l’ancien syndicaliste, qui souligne que l’agence a modifié ses règles d’évaluation, nommé une nouvelle présidente issue de la société civile et co-organisé des débats en interne sur la transparence avec des députés européens. "On a construit véritablement un autre rapport à l’intérieur de l’agence avec la société civile et il y a eu des échanges et des débats avec les gens qui étaient les pires ennemis de l’Efsa du temps où l’agence passait son temps à autoriser des OGM. C’est un petit exemple qui montre comment on peut agir et que ça peut être efficace", appuie-t-il.

Les molécules tueuses d’abeilles et les "menaces de Sygenta"

Autre exemple mis en avant par l’eurodéputé vert, celui des molécules "tueuses d’abeilles", les insecticides néonicotinoïdes, qui attaquent le système nerveux central des insectes qui entrent en contact avec ces produits, y compris les insectes pollinisateurs comme les abeilles. Incapables de retrouver leurs ruches, celles-ci mourraient par millions selon José Bové.
"L’Efsa nouvelle formule a mené des études scientifiques et montré que trois molécules très spécifiques causaient cela et étaient dangereuses. Elle a fait un rapport très clair à destination de la Commission en vue de les interdire, ce que la Commission s’apprêtait à faire. Mais une des firmes s’en est rendu compte et elle a directement menacé l’Efsa en la sommant de changer le contenu de son rapport sous peine de poursuites et en menaçant de saisir le commissaire en charge pour les faire virer", détaille l’eurodéputé.
Prévenu par des sources internes sur l’existence de tels documents, José Bové explique avoir alors fait usage du droit conféré à tout citoyen de l’UE qui permet de saisir la Commission européenne  pour avoir accès à tous les documents de l’UE, notamment les textes échangés.
"Nous avons fait campagne avec l’ONG Corporate Europe Observatory (CEO), qui est un groupe de réflexion qui milite pour la transparence au sein des institutions européennes et nous avons récupéré les documents officiels qui ont montré de manière claire comment Sygenta a fait pression, jusqu’à demander les brouillons des textes de l’Efsa avec des menaces financières très sérieuses. L’Efsa a tenu bon et quand c’est sorti en place publique, ça a fait sacrément désordre."

L’évincement du commissaire John Dalli et les "manipulations de l’industrie du tabac"

Une autre pression à laquelle José Bové explique avoir été confronté sans véritablement s’y attendre est celle de l’industrie du tabac. "Moi-même étant fumeur, je ne peux pas être accusé d’être un anti", s’amuse l’ancien syndicaliste.
L’eurodéputé français se souvient avoir appris la démission du commissaire européen John Dalli le jour même où il aurait dû le rencontrer pour une discussion au sujet du dossier des OGM, en octobre 2012. "Renseignements pris, on se rend compte qu’il a été viré et qu’il a eu 30 minutes pour faire son sac, sans pouvoir prévenir sa famille ou ses collaborateurs, ce qui nous a assez surpris", relate-t-il.
Bove4"Le surlendemain Monsieur Dalli communique et réfute avoir démissionné mais assure qu’il a été démissionné par Monsieur Barroso dans le cadre d’un soi-disant conflit d’intérêt qui lui serait reproché par un industriel du tabac suédois. J’étais très étonné puisque c’était le commissaire avec qui on s’affrontait le plus, donc ça m’embêtait de perdre quelqu’un avec qui j’aimais bien travailler, surtout qu’on gagnait. Et puis petit à petit, il comprenait quand même ce qu’on lui disait, ce qui n’est pas le cas de tous les commissaires dont certains ne connaissent pas du tout leurs dossiers", ajoute José Bové.
Le député européen vert raconte alors avoir rencontré l’ancien commissaire en charge de la santé et des consommateurs qui lui aurait fait part d’une "histoire absolument invraisemblable". John Dalli lui aurait alors relaté avoir été viré. Il était accusé de trafic d’influence parce qu’il aurait fait demander plusieurs millions d’euros à une entreprise suédoise de tabac afin de modifier la nouvelle directive tabac alors en préparation.
"Il m’explique que c’est un mensonge total, mais qu’aujourd’hui il est mis au ban, qu’il n’a pas accès au dossier et qu’il doit partir. Il tombe en dépression nerveuse et il est hospitalisé pendant trois mois, donc c’est qu’il y a quand même quelque chose de sérieux. Imaginez quelqu’un qui est commissaire, ancien ministre des Affaires étrangères, d’accord d’un petit pays comme Malte mais quand même, ça doit faire bizarre de se prendre ça sur la tête du jour au lendemain. Je ne crois pas qu’on aurait fait ça à un commissaire allemand ou français", poursuit Bové.
L’eurodéputé explique qu’il aura fallu 8 mois pour dénouer l’affaire. L’entreprise Swedish Match, une compagnie suédoise d’allumettes et de "snus" (une pâte de tabac à chiquer très prisée en Suède) est à l'origine de cette affaire. Swedish Match souhaitait en effet étendre la vente du snus à toute l’UE, alors qu’il n’est autorisé en Suède que par une dérogation accordée à cet Etat membre dans la directive sur les produits du tabac.
"Une opération a été montée autour du snus. Il faut savoir que Swedish Match a été racheté un an avant cette affaire par le cigarettier Philipp Morris. Swedish Match a porté plainte devant l’Olaf, l’organe de lutte anti-fraude de l’UE, pour avoir été victime d’une tentative d’extorsion de la part d’un ami de Monsieur Dali", explique-t-il.
Si l’Olaf annoncait disposer de "preuves circonstancielles non ambiguës", le Parlement européen, qui demandera à plusieurs reprises l’accès au dossier, se verra opposer une fin de non-recevoir. José Bové explique alors avoir obtenu un rendez-vous avec des responsables de Swedish Match, entretien enregistré lors duquel les producteurs de snus auraient reconnus avoir menti. "L’Olaf était au courant mais Swedish Match assure depuis que l’organe européen lui aurait conseillé de maintenir sa plainte, fausse, dans l’intérêt de l’enquête", ajoute-t-il.
Le dossier a été transmis à la justice maltaise qui a révélé en juin 2013 qu'il n'existait actuellement aucune preuve pour justifier la mise en accusation de John Dalli sur le trafic présumé d'influence ou de corruption, sur la base des conclusions du rapport de l'Olaf, fuité en avril 2013, blanchissant de fait l’ex-commissaire, qui a depuis porté plainte pour diffamation.
"On s'est rendu compte que Philipp Morris, qui était à la manœuvre dans cette histoire, avait compris qu'en faisant tomber un commissaire on pouvait retarder la mise en oeuvre d'une directive, ce qui était intelligent, et en même temps ils continuaient à faire leur lobbying à l'intérieur de la Commission", ajoute José Bové.
Bove5Un lobbying que Philipp Morris pratiquait via son avocat d'affaires, basé à Paris, et qui rencontrait régulièrement le service légal de la Commission. "Il faut savoir que cet avocat était l'ancien chef du service légal de la Commission. Donc c'est lui qui négociait avec ses anciens subalternes, ce qui donne une ambiance. Et comme il faisait ça tellement bien, Monsieur Barroso l'a nommé responsable pour la déontologie de la Commission", poursuit l'eurodéputé.
Mise sur la place publique, l'affaire a également été portée devant le Médiateur de l'UE qui a demandé sa démission. "La Commission a répondu qu'il n'y avait pas de problème avec Monsieur Michel Petite. Finalement, vu l'insistance du Médiateur, la Commission a fini par céder".

Une haute administration vérouillée et des allers-retours dans le privé

L’eurodéputé écologiste a également dénoncé l'organisation interne de l'administration bruxelloise. Le fait que les hauts fonctionnaires restent en place alors que les commissaires européens changent ne laisserait pratiquement pas de place à des politiques alternatives, les choix étant "verrouillés" par une "idéologie mainstream ultra-libérale".
Les hauts fonctionnaires sont en effet selon Bové trop souvent formés dans les mêmes moules, tous issus des mêmes écoles. "L'Europe va crever de la dépolitisation de débats", selon le député, qui plaide pour une haute administration européenne politisée et mouvante au gré des alternances politiques sur le modèle américain.
En conclusion, le député européen a bien souligné que son discours n’était pas un discours "contre l’Europe", bien au contraire. "Si les dérives s’y concentrent, c’est parce que c’est là que tout le pouvoir et les intérêts se rassemblent. Mais les députés sont capables d’agir s’ils le veulent". A travers les exemples qu'il cite, il aura ainsi souhaité démontrer comment des députés peuvent agir, de même que l’importance de la collaboration avec des organisations non gouvernementales. "L'Europe est un projet en construction, elle n'est pas finie. Davantage de transparence renforce la démocratie et ça enlève les arguments de ceux qui disent tous pourris".

Sourcehttp://www.europaforum.public.lu/fr/actualites/2014/02/conf-bove-lobby/index.html

Lobby (définition)

Un lobby est une structure organisée pour représenter et défendre les intérêts d'un groupe donné en exerçant des pressions ou influences sur des personnes ou institutions détentrices de pouvoir (en français, on parle aussi de groupe d'intérêt, groupe de pression ou encore groupe d'influence). Pour ce faire, il exerce une activité, le lobbying, qui consiste « à procéder à des interventions destinées à influencer directement ou indirectement l'élaboration, l'application ou l'interprétation de mesures législatives, normes, règlements et plus généralement, toute intervention ou décision des pouvoirs publics ». Ainsi, le rôle d'un lobby est « d'infléchir une norme, d'en créer une nouvelle ou de supprimer des dispositions existantes ».

Sourcehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Lobby

Les statues de l'île de Pâques ont un corps.




Statue sur un volcan.


Gèologie et volcanologie.

L’île de Pâques est l'une des terres les plus isolées au monde. Elle se trouve à 3 700 km des côtes chiliennes et à 4 000 km de Tahiti, l’île habitée la plus proche est Pitcairn à plus de 2 000 km à l’ouest.



L'île de Sala y Gómez à 415 km à l'est est inhabitée. Elle est de forme triangulaire, environ 23 km dans sa plus grande dimension, et couvre 162 km². Le plus haut point de l'île à 507 mètres d'altitude est le Maunga Terevaka. Il y a trois lacs d'eau douce dans des cratères volcaniques (Rano) :

Lac de cratère du volcan Rano Raraku


Rano Kau, Rano Raraku et Rano Aroi mais aucun cours d'eau permanent. La population comptait 3 304 habitants en 2002[2]. Son chef-lieu est Hanga Roa.

L'île est d'origine volcanique avec trois cônes principaux éteints. Le Maunga Terevaka forme la plus grande superficie de l'île. Les monts Poike à l'est et Rano Kau au sud lui sont reliés par des ponts de débris d'éruption et donnent la forme triangulaire de l'île.


Le cartère du volcan Rano Kau.


Il existe de nombreux autres petits cratères et reliefs volcaniques dont le Rano Raraku, le Puna Pau et des tunnels de lave. Les pierres principales sont le basalte et l'hawaiite, tous deux riches en fer et apparentées aux roches ignées des îles Galápagos[23].

L'île de Pâques est entourée d'îlots comme Motu Nui, une montagne volcanique de plus de 2 000 mètres de dénivelé entre le fond de la mer et son sommet. L'île de Pâques et ces îlots font partie de la chaîne de Sala y Gómez, surtout sous-marine, qui débute à Pukao et s'étend 2 700 km à l'est jusqu'à Nazca[24].

Les îles de Pukao, Moai et de Pâques ont été formées au cours des 750 000 dernières années, l'éruption la plus récente date d'un peu plus de 100 000 ans. Ce sont les plus jeunes montagnes des Sala y Gómez qui repose sur la plaque de Nazca au-dessus du point de passage d'un point chaud dans le sud-est du Pacifique et près d'une zone de fracture[24]. Bien qu'éteint, de la fumée a été photographiée sortant du mur du cratère Rano Kau par l'administrateur de l'île, M. Edmunds[25].

Origine et étude des statues




La découverte ne date pas d’hier mais depuis quelques semaines refait surface sur internet : les statues de l’ile de Pâques ont un corps !

Alors qu’elles sont vraisemblablement connues pour avoir une grosse tête, ces statues recèlent visiblement de nombreux secrets puisque plus de la moitié de leur taille est enfouie sous terre et révèle l’existence d’un corps et de mains.



Si on attribue au couple Routledge la découverte des parties enterrées des statues de l’ile de Pâques, un groupe privé de recherches a récemment excavé une des statues pour y découvrir de nombreuses écritures sur le corps.


Transport des statues.


Située dans l’océan Pacifique, cette ile volcanique a été découverte par le navigateur néerlandais Jakob Roggeveen, le jour de Pâques de l’an 1722, et est devenue ensuite possession Chilienne en 1888.
Si de nombreux mystères entourent l’ile de Pâques, la découverte de ces écritures enfouies sous terre risquent de relancer de nombreux débats.
En effet, si les scientifiques sont presque tous d’accord pour dire que c’est à la suite d’un écocide que la population (environ 4000) de l’ile a disparue, qu’en est-il de ces géants de Pierre enfouis sous terre ?



L’ont-ils été dès le départ par les Rapanui (premières civilisations de l’île) ou bien le temps a t’il eu raison de ceux-ci ?
L'hypothèse la plus vraisemblable est qu'un raz de marée ancien a balayé l'île et sa civilisation ancienne, qui se perd dans la nuit des temps, est là, sous nos pieds de touristes inconscients du trésor caché qui nous attend.
Les statues n'ont pas été enterrées, mais le déluge a du transporté et amené tant de débris, de poussières et de terre que la civilisation a disparue comme effacée d'un seul coup.
On pense ici au mythe de l'Atlantide et du continent de Mu dont les légendes refont surface avec cette découverte exceptionnelle.

Sources : http://terreetvolcans.free.fr/fr/articles.php?id1=206&t=10&a=1&cat=
et http://www.suchablog.com/les-statues-de-lile-de-paques-ont-un-corps/

dimanche 23 février 2014

Réflexions partagées

Notre système politique comporte beaucoup d'incohérences et de dysfonctionnements. Plus le temps passe, et plus il m'apparaît comme une sorte de Grand Guignol où des "acteurs" paradent devant des électeurs qui, dans leur immense majorité, sont totalement incapables d'apprécier la compétence des candidats (sans parler de leur intégrité/incorruptibilité ...). Et de toute façon, une fois élus, les "acteurs" iront prendre leurs directives auprès de quelques lobbies. Nous serions donc dans une oligarchie déguisée en démocratie.

Mais de toute façon, la démocratie est mal posée. Ses trois pouvoirs sont attribués de façon incohérente et leurs limites sont mal définies.
L'exécutif, dont le chef (le Président de la République) est désigné au suffrage universel, empiète sur le judiciaire puisque le(la) Garde des Sceaux est désigné(e) par ce Président comme n'importe quel ministre.
Le pouvoir judiciaire s'obtient par des nominations et ne dépend pas d'élections.
Le pouvoir législatif, pourtant attribué par des élections, ne représente pas vraiment le peuple français puisque deux partis politiques (UMP et PS) y sont sur-représentés et que des millions, pour ne pas dire des dizaines de millions de citoyens, n'y sont absolument pas représentés.

Faut-il essayer d'améliorer la démocratie :
- en imposant a minima aux candidats aux élections d'avoir un casier judiciaire vierge et en les soumettant à des examens publics, face à des jurys de professionnels du droit, de l'économie, etc., 
- et en exigeant que les électeurs aient suivi une formation voire aient obtenu un permis de voter ?

Ou faut-il abandonner l'idée même de démocratie ?

D'autres options existent en effet. La technocratie/méritocratie par exemple.
On attribuerait les mandats en fonction des compétences. Pour l'exécutif qui, au sens littéral, se bornerait à exécuter, il faudrait les meilleurs administrateurs, les meilleurs hauts fonctionnaires, en un mot : les ENArques. Le Président et les ministres seraient des majors de promotion. Tous ceux qui vont à la Cour des Comptes, celle qui donne de si précieux conseils, mais des conseils qui sont rarement écoutés, et bien ceux-là passeraient du rôle de conseillers au rôle d'exécutants.

Pour le judiciaire, on resterait quasiment comme aujourd'hui. Des diplômes, une carrière pour étoffer son expérience, et une progression dans la hiérarchie au mérite, selon des critères internes, propres aux juristes.

Reste le législatif. Ceux qui font les lois ... Hum, là, c'est quand même l'expression de la volonté du peuple. Peut-être que c'est là que résiderait le dernier bastion de la vraie démocratie. Un suffrage universel, à la proportionnelle totale : un seul tour aux élections, avec des listes pour l'ensemble de la nation. Chaque liste recevant 100 000 votes aurait un député à l'Assemblée nationale.

Aux élections présidentielles de 2012, il y avait 46 millions de Français inscrits sur les listes électorales (46 028 542 très exactement). En appliquant cette donnée au suffrage universel que j'imagine dans le présent article, cela nous ferait donc 460 sièges de députés à pourvoir.

Voici quels ont été les résultats globaux en 2012 : 35 883 209 suffrages ont été exprimés, 701 190 bulletins ont été blancs ou nuls et 9 444 143 électeurs se sont abstenus. Dans ma simulation de politique-fiction, cela signifierait que seuls 358 sièges ont été attribués et donc que ... 102 resteront vides !

  1. La liste du Parti socialiste, soutenu par le Parti radical de gauche, le Mouvement républicain et citoyen, Génération écologie et Cap21, dirigée par François Hollande, avec 10 272 705 suffrages exprimés, obtiendrait 102 sièges.
  2. La liste de l'Union pour un mouvement populaire, soutenu par le Parti radical, le Nouveau Centre, le Parti chrétien-démocrate et Chasse, pêche, nature et traditions, dirigée par Nicolas Sarkozy, avec 9 753 629 suffrages exprimés, obtiendrait 97 sièges.
  3. La liste du Front national, dirigée par Marine Le Pen, avec 6 421 426 suffrages exprimés, obtiendrait 64 sièges. 
  4.  La liste du Front de gauche, dirigée par Jean-Luc Mélenchon, avec 3 984 822 suffrages exprimés, obtiendrait 39 sièges.
  5. La liste du Mouvement démocrate, dirigée par François Bayrou, avec 3 275 122 suffrages exprimés, obtiendrait 32 sièges.
  6. La liste d'Europe Écologie Les Verts, dirigée par Eva Joly, avec 828 345 suffrages exprimés, obtiendrait 8 sièges.
  7. La liste de Debout la République, dirigée par Nicolas Dupont-Aignan, avec 643 907 suffrages exprimés, obtiendrait 6 sièges.
  8. La liste du Nouveau Parti anticapitaliste, dirigée par Philippe Poutou, avec 411 160 suffrages exprimés, obtiendrait 4 sièges.
  9. La liste de Lutte ouvrière, dirigée par Nathalie Arthaud, avec 202 548 suffrages exprimés, obtiendrait 2 sièges.
  10. La liste de Solidarité et progrès, dirigée par  Jacques Cheminade, avec 89 545 suffrages exprimés, n'obtiendrait pas de siège car sous la barre des 100 000. A moins que ...

En additionnant les sièges obtenus directement par toutes ces listes, j'obtiens le nombre 354 au lieu des 358 annoncés avec la règle simple de "100 000 suffrages exprimés = 1 siège à l'Assemblée nationale". On devrait donc ajouter une règle complémentaire pour que plus de 400 000 électeurs français ne soient pas lésés. Cette règle serait : "un siège supplémentaire pour les listes avec le surplus de votes le plus proche de la centaine de milliers de suffrages exprimés" :
- PS : 72 705
- UMP : 53 629
- FN :  21 426
- Front de Gauche :  84 822
- MoDem : 75 122
- Europe Ecologie :  28 345
- Debout la République :  43 907
- NPA :  11 160
- LO :  2 548
- Solidarité et Progrès :  89 545

Ceux qui obtiendraient ces sièges supplémentaires seraient ainsi :
- Solidarité et Progrès (un siège unique pour sa tête de liste Jacques Cheminade), 89 545,
- Front de Gauche, 84 822,
- MoDem, 75 122,
- et PS, 72 705.

samedi 22 février 2014

"Vous avez vraiment l'impression d'être contrôlés par 0,2% de la population mondiale ?"

Je n'irai pas jusqu'à ce raccourci simpliste mais, force est de constater que 1% de la population française possède une influence sur la politique, sur la justice et sur la presse bien supérieure à 1%. C'est le résultat d'un travail d'équipe, une belle réussite collective. Une très forte cohésion communautaire qui a permis à la diaspora juive de résister au temps (deux millénaires sans territoire attitré !). Un succès indéniable qui provoque sans aucun doute beaucoup de jalousies. Mais attention au péché d'orgueil. Il ne faut pas nuire à autrui. Sous peine de passer du statut de victime, qu'on plaint et qu'on a envie de protéger, à celui de bourreau qu'on va se mettre à détester ... Tolérance, respect de la liberté d'expression, cela ne peut qu'être utile à tous, finalement.

Au niveau international, les États-Unis demeurent la première puissance militaire et économique. Sur une population d'environ 300 millions de personnes, je crois qu'il y a approximativement 6 millions de personnes de confession juive et/ou de famille matrilinéaire juive, soit, effectivement 0,2%. Il est là aussi indéniable que le soutien inconditionnel des États-Unis d'Amérique à Israël prouve que l'influence internationale de ces 0,2% dépasse largement leur nombre. Le monde arabe, grand fournisseur de pétrole, a fait chèrement payer (au sens propre comme au sens figuré) ce soutien à l'ensemble du monde occidental : crises pétrolières de 1974 et 1979, arrêt des "30 glorieuses", etc. Donc, permettez-moi de nuancer l'assertion prononcée au second degré [qui a servi de titre à cet article] : "contrôlés par 0,2%, non, mais fortement impactés, oui."

PS : J'ajouterai que les Juifs ne sont pas la seule communauté qui, dans son aire culturelle, exerce une influence largement supérieure à sa valeur numérique. Je citerai en particulier les Jaïns, pour toute la péninsule indienne. Je crois aussi que les Libanais sont redoutablement efficaces en Afrique.

Nécessité d'une réforme des institutions et, pourquoi pas, du droit de vote.

La constitution de la Vème République française n'est plus adaptée. Elle a été rédigée sur-mesure pour le Général De Gaulle, un chef d’État qui s'est révélé exceptionnel (le chef des résistants) dans des circonstances exceptionnelles (la Seconde Guerre Mondiale).

Trop de prérogatives concentrées dans les mains du Président de la République.

Mais il n'y a pas que ça.

Les trois pouvoirs (exécutif, législatif, judiciaire ; et pourquoi ne pas ajouter également la presse, le 4ème pouvoir) ne sont pas assez séparés.

Par exemple, le Garde des Sceaux (en l'occurrence, la Garde des Sceaux), n°1 du pouvoir judiciaire,  siège au gouvernement, qui est l'organe du pouvoir exécutif.

Il y a aussi des incohérences dans le mode d'attribution de ces pouvoirs : suffrage universel pour l'exécutif; suffrage majoritaire avec des nuances de proportionnelle pour le législatif (avec en plus la dualité élection directe pour les députés et indirecte pour les sénateurs); et enfin nomination sans passer par des élections pour le judiciaire.

La logique voudrait qu'on uniformise tout ça.

Mais il n'y a pas que le problème des institutions à actualiser.

Quand on vote, on devient responsable de la vie future des autres. Par son choix, on va mettre au pouvoir quelqu'un qui va dicter des lois, etc. Ce n'est pas quelque chose qu'on doit prendre à la légère. D'où l'analogie avec le permis de conduire.Sur les routes, on n'est pas seul. Si on ne connaît pas le code de la route ou bien qu'on fait n'importe quoi, c'est la vie d'autrui qu'on met en danger.

Moi le premier, avant l'élection présidentielle de 2012, je me fiais à mon impression générale, j'écoutais le discours des principaux candidats, les commentaires de quelques journalistes qui me semblaient crédibles.

Pourtant, déjà, j'avais ressenti que face à certaines questions (je pense entre autres au référendum sur le "Traité établissant une constitution pour l'Europe" en 2005) j'étais incompétent, par manque cruel de connaissance du droit.

 Et puis, en 2012, étant très indécis dans mon choix, j'ai décidé de lire en détail le programme de tous les candidats à l'élection présidentielle, sans a priori, sans en occulter aucun ni aucune. Cela m'a pris du temps ! Mais quel choc une fois la lecture achevée ...

C'est ainsi que j'ai découvert l'énorme supercherie, le mensonge généralisé des journalistes et du coup, la crédulité des électeurs qui, pour la plupart, ne prennent même pas le temps de lire en détail les programmes, de se demander "Comment financer telle ou telle mesure ? Est-ce que c'est possible compte tenu des lois nationales et européennes ?" , etc.

Actuellement, le chef de l’État est désigné grâce à la séduction exercée sur un électorat incapable d'évaluer sa compétence réelle à assumer sa fonction. Certains ont été élus simplement en se faisant défriser les cheveux, en maigrissant d'une quinzaine de kg ou encore en étant rendu sympathique par une marionnette qui lui faisait manger des pommes.

Comment donc ne pas envisager que le droit de vote soit accompagné par une formation , ouverte à toutes et à tous ceux désirant de s'engager dans cette voie de la responsabilité ?

 J'ai esquissé une réflexion sur le sujet en 2013 ( http://justemonopinion-jeronimo.blogspot.com/2013/09/permis-de-voter.html ) avant de découvrir qu'un autre avait beaucoup plus approfondi l'idée que moi (http://quolibets.fr/categorie/permis-de-voter) : Olivier Drochon, auteur du livre "La Faillite de la Democratie, De la nécessité d'un permis de voter".

Je n'affirme pas que c'est la meilleure solution mais elle mérite d'être examinée.

Reste à déterminer comment va se dérouler l'examen du permis de voter et qui seront les examinateurs.

Peut-on rire de la pédophilie ou du viol ? Et même de l'inceste ?

Dieudonné revient sur L'Affaire Roman Polanski 

  



Source : http://youtu.be/_cAuuCeTTps 
puis, après les inévitables censures : https://youtu.be/jNyLy7AIPWY et https://youtu.be/tShwfnJ6-dg

Dieudonné : DSK, mon cher ami ... 

 

Source : http://youtu.be/Bw22WXqhDEw
puis : https://youtu.be/bdP61tyMqvs

Et même peut-on rire de l'inceste ?
Référence à Woody Allen vers la 12ème minute du sketch ci-dessous ...

Dieudonné nous parle de Dominique Strauss-Kahn



Source : http://youtu.be/VpqjZNpWI4Q
puishttps://youtu.be/lVOUR5WkpRI

vendredi 21 février 2014

jeudi 20 février 2014

Dieudonné vs Bedos (pas la même génération !)



Source : http://youtu.be/QRexLIeR8FE
ou :  https://youtu.be/g8MgcfLUKbs

Le neveu de Dieudonné répond à Bedos ! Dans une de ces vidéos dont l'humoriste Dieudonné M'bala M'bala a le secret , celui-ci fait intervenir son neveu qui clashe et répond à Nicolas Bedos ( Fils ) qui s'en est pris plusieurs fois à Dieudonné . Il glisse sa quenelle de 175 avec talent et un grand humour en plus !

Laurent Louis (député) à la tribune du Parlement belge



Quelle "solitude politique" de ce député à la tribune du parlement belge !

Pourtant, en moins de 7 minutes, Laurent Louis aborde :
- la "liberté d'expression",
- Dieudonné M'Bala M'Bala et sa diabolisation,
- le sionisme et son livre sacré (le Talmud),
- la Shoah,
- le colonialisme occidental (belge en l'occurrence),
- la quenelle de Dieudonné,
- l'antisémitisme et le lobby sioniste,
- la politique "fasciste" de l'actuel Ministère de l'Intérieur (Manuel Valls),
- le (non)respect des décisions de justice,
- les banquiers "Goldman Sachs" et "Rothschild",
- l'usure, les vraies raisons de guerres néocoloniales,
- l'oppression du peuple palestinien,
- la démocratie bafouée par la puissance d'une accusation d'antisémitisme,
- la plus grande citation de Voltaire,
- et enfin pour finir en apothéose : l'explication de la vraie signification de "la quenelle" ainsi que sa démonstration "physique" du geste (destinée aux membres "soumis" de cette assemblée).

Source : http://youtu.be/y2JT58twymQ
ou peut-être, si la vidéo est supprimée : https://youtu.be/fnxvegApzLU

Lire aussihttp://cercledesvolontaires.wordpress.com/2012/07/17/quand-le-depute-belge-laurent-louis-tente-attirer-lattention/