Depuis 2012, le désormais "président à vie" Xi Jinping a concentré tous
les pouvoirs sur sa personne, avec l'obsession de faire de la Chine la
superpuissance du XXIe siècle. Plongée au cœur de son "rêve chinois".
Derrière son apparente bonhomie se cache un chef redoutable, prêt à tout
pour faire de la Chine la première puissance mondiale, d'ici au
centenaire de la République populaire, en 2049.
En mars dernier, à l’issue de vastes purges, Xi Jinping modifie la
Constitution et s’intronise "président à vie". Une concentration des
pouvoirs sans précédent depuis la fin de l'ère maoïste. Né en 1953, ce
fils d’un proche de Mao Zedong révoqué pour "complot antiparti" choisit à
l'adolescence, en pleine tourmente de la Révolution culturelle, un exil
volontaire à la campagne, comme pour racheter la déchéance paternelle.
Revendiquant une fidélité aveugle au Parti, il gravira en apparatchik
"plus rouge que rouge" tous les degrés du pouvoir.
Depuis son accession au secrétariat général du Parti en 2012, puis à la
présidence l'année suivante, les autocritiques d'opposants ont réapparu,
par le biais de confessions télévisées. Et on met à l'essai un système
de surveillance généralisée censé faire le tri entre les bons et les
mauvais citoyens. Inflexible sur le plan intérieur, Xi Jinping s'est
donné comme objectif de supplanter l'Occident à la tête d’un nouvel
ordre mondial. Son projet des "routes de la soie" a ainsi
considérablement étendu le réseau des infrastructures chinoises à
l’échelle planétaire. Cet expansionnisme stratégique, jusque-là
développé en silence, inquiète de plus en plus l'Europe et les
États-Unis.
Documentaire complet de Sophie Lepault et Romain Franklin (France, 2018,
1h15mn)
Source : https://www.youtube.com/watch?v=ow_tQQzukfQ&t=28s
jeudi 10 janvier 2019
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1 commentaire:
La Chine de Xi Jinping imite les Etats-Unis d'Amérique en élargissant leur influence internationale, en corrompant des hommes politiques étrangers, en soutenant des dictateurs, en espionnant toute leur population et même en établissant une première base militaire hors de ses frontières (à Djibouti) ?
Mais quel scandale ! Seule la CIA et les banquiers ont le droit de faire ça !
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