dimanche 29 septembre 2013

Pourquoi j'ai résilié mon abonnement à Canal +.

Depuis 15 ou 20 ans, j'étais un fidèle de la chaîne cryptée Canal + et un spectateur régulier de son émission-phare Nulle Part Ailleurs devenue ensuite Le Grand Journal. C'était une émission combinant parfaitement l'information et le divertissement, la politique et la culture. Le ton potache du Petit Journal contribua à renforcer son côté bon enfant; l'accueil amical, et même courtois, pour toutes et tous, qui tranchait véritablement avec nombre d'émissions populaires, sur d'autres chaînes, où le jeu consistait à "descendre" pour ne pas dire humilier les invités.

Mais depuis 2012, et l'élection présidentielle qui a couronné François Hollande, l'esprit de cette émission de référence a changé, ou plutôt s'est radicalisé. Désormais, l'émission et l'esprit de la chaîne sont ouvertement pro-Parti Socialiste, liés au pouvoir en place, trop "bobos parisiens" finalement.
Avant, même à tendance "extrême-gauche" (dans le Zapping, ...) il y avait cette naïveté, cet humour, tels qu'on pouvait sourire et pardonner. Mais désormais, non seulement le Petit Journal ne fait plus rire tout le monde (choisissant qui ils doivent "casser" et qui ils doivent "rendre sympathiques") mais en plus le Grand Journal ne joue plus son rôle d'information objective. Il n'y a qu'à lire les programmes des candidats à l'élection présidentielle 2012 et ce que la télévision (Canal + y compris) en ont rapporté pour comprendre qu'on était dans la pure désinformation.

Trop déçu, j'ai résilié mon abonnement.

1 commentaire:

Je a dit…

Le terme bobo, contraction de bourgeois-bohème, désigne un sociostyle, c'est-à-dire une tentative de caractériser un groupe social selon les valeurs que ses membres partagent, plutôt que selon leurs caractéristiques socio-économiques ou démographiques.

S'il est difficile de précisément décrire un bobo, le sociologue Camille Peugny donne en 2010 cette définition : « une personne qui a des revenus sans qu’ils soient faramineux, plutôt diplômée, qui profite des opportunités culturelles et vote à gauche ».

Le terme est utilisé pour la première fois par le professeur de sociologie Michel Clouscard, défini comme bourgeois libéral-libertaire (lili-bobo) dans Néo-fascisme et idéologie du désir (1973) : économiquement à droite et idéologiquement à gauche ; le plus souvent, le bobo se prétend du peuple tout en possédant un gros patrimoine et d'importants revenus ; il n'a par conséquent pas la mentalité d'un homme du peuple, qu'il soit prolétaire, artisan ou marginal. Le terme est ensuite repris par les médias. Le livre Bobos in Paradise: The New Upper Class and How They Got There de l'Américain David Brooks, publié en 20003, définit le bobo comme une personne aisée. À partir de cette définition générale, différents attributs peuvent être ajoutés à l'archétype du bobo : urbain, écologiste, idéaliste, arrogant, etc. Brooks a forgé ce terme pour décrire ce qu'il ressent comme une mutation positive de son propre groupe social : les yuppies des années 1980, dont le mode de vie bourgeois se serait hybridé avec les valeurs bohèmes de la contre-culture des années 1960-1970.