I needed to make a short film for my final project for my Masters in Wildlife Documentary Production at the University of Salford. My mother is Mauritian, she was born and raised there. I visited my family that live there a few times, but I didn't know much about the small country. I've always been passionate about wildlife but apart from knowing that the Dodo once lived on this tiny island, I didn't know much about Mauritian wildlife. So I worked with the Mauritian Wildlife Foundation to make a film about the native wildlife and it was one of the most amazing experiences of my life. I managed to film behaviour never filmed before and it brought me back to my roots. The story of Mauitius' wildlife is a sad one, but luckily it has a happy ending. And I hope this film helps to conserve the beautiful animals that are only found on this speck of an island.
This is short film about the wildlife of Mauritius and how the restoration of a small island, off the East coast, has helped in saving them from the brink of extinction. Enjoy :)
Awarded Best Amateur Film at the 2014 Wildlife Conservation Film Festival, New York.
Nominated Best Environment Film at the 2014 Bird & Nature Festival, Abbeville, France.
Yasmin White
Source : http://youtu.be/y5zhOtJepes
dimanche 29 septembre 2013
Pourquoi j'ai résilié mon abonnement à Canal +.
Depuis 15 ou 20 ans, j'étais un fidèle de la chaîne cryptée Canal + et un spectateur régulier de son émission-phare Nulle Part Ailleurs devenue ensuite Le Grand Journal. C'était une émission combinant parfaitement l'information et le divertissement, la politique et la culture. Le ton potache du Petit Journal contribua à renforcer son côté bon enfant; l'accueil amical, et même courtois, pour toutes et tous, qui tranchait véritablement avec nombre d'émissions populaires, sur d'autres chaînes, où le jeu consistait à "descendre" pour ne pas dire humilier les invités.
Mais depuis 2012, et l'élection présidentielle qui a couronné François Hollande, l'esprit de cette émission de référence a changé, ou plutôt s'est radicalisé. Désormais, l'émission et l'esprit de la chaîne sont ouvertement pro-Parti Socialiste, liés au pouvoir en place, trop "bobos parisiens" finalement.
Avant, même à tendance "extrême-gauche" (dans le Zapping, ...) il y avait cette naïveté, cet humour, tels qu'on pouvait sourire et pardonner. Mais désormais, non seulement le Petit Journal ne fait plus rire tout le monde (choisissant qui ils doivent "casser" et qui ils doivent "rendre sympathiques") mais en plus le Grand Journal ne joue plus son rôle d'information objective. Il n'y a qu'à lire les programmes des candidats à l'élection présidentielle 2012 et ce que la télévision (Canal + y compris) en ont rapporté pour comprendre qu'on était dans la pure désinformation.
Trop déçu, j'ai résilié mon abonnement.
Mais depuis 2012, et l'élection présidentielle qui a couronné François Hollande, l'esprit de cette émission de référence a changé, ou plutôt s'est radicalisé. Désormais, l'émission et l'esprit de la chaîne sont ouvertement pro-Parti Socialiste, liés au pouvoir en place, trop "bobos parisiens" finalement.
Avant, même à tendance "extrême-gauche" (dans le Zapping, ...) il y avait cette naïveté, cet humour, tels qu'on pouvait sourire et pardonner. Mais désormais, non seulement le Petit Journal ne fait plus rire tout le monde (choisissant qui ils doivent "casser" et qui ils doivent "rendre sympathiques") mais en plus le Grand Journal ne joue plus son rôle d'information objective. Il n'y a qu'à lire les programmes des candidats à l'élection présidentielle 2012 et ce que la télévision (Canal + y compris) en ont rapporté pour comprendre qu'on était dans la pure désinformation.
Trop déçu, j'ai résilié mon abonnement.
samedi 28 septembre 2013
Assises de l’éducation prioritaire
Dans le document préparatoire aux Assises de l'éducation prioritaire, il est écrit ceci :
La
France est aujourd’hui classée 27ème
sur les 34 pays de l’OCDE pour ce qui est de l’équité de son
système éducatif. La réussite scolaire reste, en France, corrélée
de manière importante à l’origine sociale des élèves. Depuis
plus de 30 ans l’éducation prioritaire est une des politiques
mises en œuvre pour lutter contre le poids des déterminismes
sociaux dans les quartiers les plus touchés par les difficultés
socio-économiques.
Malgré
les efforts des personnels, les réussites parfois remarquables de
certains réseaux, le bilan est à ce jour globalement décevant.
Il va donc être demandé aux personnels de l'Education Nationale de s'améliorer. Certes, il y a toujours des choses à améliorer (par exemple que les enseignants détachés de leurs classes pour pondre des textes pareils retournent dans les classes, face aux élèves, pour enseigner) mais le problème ne vient peut-être pas du système de l'éducation prioritaire ...
La France est certes 27ème sur 34 mais a-t-elle les mêmes élèves ? Non ! Notre pays est l'un des seuls de l'OCDE à :
- à posséder des territoires ultra-marins dont certains ne sont que peu ou pas francophones (exemples : la Réunion créolophone, Mayotte de langue(s) swahili ...)
- et à atteindre le seuil des 2,1 enfants par couple.
Mais comment, en France, atteint-on un tel taux de natalité alors que l'Allemagne reste bloquée à 1,4 ? De deux façons :
- grâce aux populations d'origine africaine et nord-africaine qui s'agglutinent dans les quartiers péri-urbains des grandes villes métropolitaines et grâce à nos départements d'outre-mer ; Mayotte venant en tête avec 8 enfants en moyenne par couple;
- et aussi grâce à "l'encouragement à la fécondité" que représentent les allocations familiales, "l'argent braguette" comme on dit en créole réunionnais ... Tout est dit dans cette expression. On encourage les pauvres, ceux qui n'ont pas d'autres sources de revenus, à faire des enfants; enfants que l'on trouve surtout dans les familles monoparentales d'ailleurs. Pense-t-on qu'ensuite ces enfants vont être aussi bien éduqués que les autres ? Et que cela leur donnera de bonnes bases pour réussir à l'école ?
Franchement, on marche sur la tête.
Libellés :
éducation,
évolution de la société,
famille,
immigration
Anno Domini
Anno Domini ("An du Seigneur"), ou plus exactement Anno Domini Nostri Iesu Christi qui signifie littéralement "An de notre Seigneur Jésus-Christ", est un terme qui désigne l’année supposée de la naissance de Jésus-Christ telle qu'elle fut évaluée au VIe siècle. Décrétée an 1, cette année inaugure l’ère chrétienne, également appelée ère commune, ère conventionnelle ou notre ère
pour éviter toute référence religieuse ; ce système de datation est
compris — sinon approuvé — par toutes les organisations mondiales.
Datation
Cette datation a été calculée en se basant sur le Liber de Paschate de Denys le Petit, publié vers 525 ; il avait été chargé par le chancelier papal Bonofacius de concevoir une méthode pour prévoir la date de Pâques selon la « Règle Alexandrine ». Cette règle avait été transcrite dans des tables (dites latines) préparées vers 444 par un subordonné de l'évêque Cyrille d'Alexandrie. Ces tables couvraient des périodes de 95 ans (ou cinq cycles de 19 ans du grec Méton) et dataient les années selon le calendrier dit de l'ère de Dioclétien dont la première année est notre année 285.
Jusque-là, la date de naissance de Jésus reposait sur l'indication de l'évangéliste Luc : Jésus avait 30 ans en l'an 15 de Tibère (an 28/29 du calendrier actuel). Clément d'Alexandrie faisait coïncider cette datation avec la 28e année suivant la prise d'Alexandrie par Auguste (c'est-à-dire en l'an -2 du calendrier actuel), Hippolyte de Rome et l'historien Orose avec l'année 752 Ab Urbe Condita (an -2 du calendrier actuel), Eusèbe de Césarée avec la 42e année d'Octave/Auguste (an -2 du calendrier actuel).
En 525, Denys ajouta un cycle de 95 ans à partir de l'année 247 de l'ère de Dioclétien là où s'arrêtaient les tables alexandrines qu'il avait en sa possession, (c'est-à-dire à partir de 285 + 247 = 532 de notre calendrier actuel). Mais il décida en même temps de modifier l'année du début du calendrier pour ne plus se référer au calendrier de Dioclétien, empereur qui avait sévèrement persécuté les Chrétiens. Il déclara donc que l'année où il réalisait ce complément aux tables d'Alexandrie était l'année 525 après l'Incarnation du Christ, qui devenait l'année de départ du nouveau calendrier.
On ne sait de manière certaine s'il avait noté que l'année 532, à partir de laquelle il avait ajouté un cycle de 95 ans, correspondait au produit de 19 (cycle de Méton), par 4 (pour les années bissextiles), par 7 (pour les jours de la semaine), c'est-à-dire au cycle de 532 ans du calendrier alexandrin, cycle pour lequel Pâques tombe le même jour du même mois.
Denys le Petit prit comme jour de départ le 25 mars (jour de l'équinoxe de printemps dans le calendrier julien initial) de l'année 753 ab urbe condita, parce qu'elle offrait une coïncidence avec la Nouvelle Lune de Printemps. En effet, cette année-là, qui correspond à l’an -1 du calendrier actuel, soit l'an 0 sur l'échelle des astronomes, la nouvelle lune de printemps se produisit le 24 mars à 11 h 28 TU. Les années proches n'offraient pas cette coïncidence.
Depuis le IVe siècle l'Annonciation, fête de l'Incarnation, était commémorée le 25 mars. Aussi Denys le Petit n'hésita pas à sacrifier la rigueur des repères donnés par l'évangéliste Luc, à une coïncidence astrale. Son calendrier des dates de Pâques, approuvé par le pape Jean II en 533, servit à déterminer la nouvelle ère qui devait succéder à celle de Dioclétien. La naissance de Jésus s'en trouvant reportée au 25 décembre 753, l'an 1 de l'Anno Domini fut aligné sur l'année julienne 754 ab urbe condita, commençant le premier janvier (les années commençaient le 1er janvier à Rome depuis six siècles) qui tombe donc le jour de la circoncision du Christ, puisque les Juifs circoncisent les garçons une semaine après leur naissance. Le calendrier de Denys ne fut cependant pas adopté immédiatement et on continua, même à Rome, à utiliser le calendrier de Dioclétien (Anno Diocletiani) jusqu'au VIIIe siècle.
Anno Domini est abrégé en A.D. Ce terme est utilisé par les anglophones pour caractériser les années postérieures à cette naissance dans le calendrier julien puis le grégorien. En français, on parle des années après Jésus-Christ (« apr. J.-C. » en abrégé). Dans les textes anciens, on retrouve la locution après Notre-Seigneur Jésus-Christ (apr. NSJC).
En France, elle sera utilisée à partir du VIIIe siècle. À cette époque, Bède le Vénérable avait introduit son usage dans le monde anglo-saxon et à cause de la grande renommée de Bède, il se répandit dans tout l'Occident chrétien. Cette référence sera cependant longtemps en concurrence avec d’autres points d'origine.
Inversement aux années « A.D. », les Anglo-Saxons parlent des années « B.C. » (before Christ) ou « B.C.E. » (before Christian Era ou before Common Era) pour les années qui précèdent l’Anno Domini. Les francophones parlent d’années avant Jésus-Christ (« av. J.-C. » en abrégé). Il y existe aussi la forme « av. NSJC » pour avant Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Le calendrier grégorien est employé par la majeure partie du monde, qui utilise de fait une datation faisant référence au christianisme.
Validité historique
L'ère chrétienne basée sur le calendrier de Denys le Petit offrait donc deux ans de retard sur les repères chronologiques de l'évangile de Luc et les correspondances proposées par les historiens de l'Antiquité. Il y avait plus de quatre ans de retard sur les repères de l'évangile de Matthieu, selon qui Jésus serait né au moins deux ans avant la mort d'Hérode le Grand en -4, si on considère le récit du « massacre des Innocents ».
Il convient de reconnaître que les deux évangiles sont contradictoires.
Les repères lucaniens, parce qu'ils s'y prêtent, ont pu être étudiés en fonction des sources de l'Histoire romaine, notamment ces premiers versets du second chapitre :
La lecture offerte par le Codex Bezae ne présente pas de difficulté grammaticale et correspond à une tournure du grec classique : « Cet enregistrement s’avéra être le premier, Quirinius étant gouverneur de Syrie ». Cependant le recensement effectué par Publius Sulpicius Quirinius eut lieu en 6 de notre ère ainsi que le précise l'historien Flavius Josèphe (Livre XVIII, chap. III). Outre l'incohérence chronologique, le texte de l'évangéliste soulève plusieurs autres problèmes historiques. Selon l'historien Fergus Millar l'usage que Luc fait du cens de Quirinius, pour expliquer comment Jésus est né à Bethléem, est « totalement trompeur et ahistorique ». Car le cens de Quirinius n'a pas été étendu à la Galilée, où vivait la famille de Jésus, puisque cette dernière était dirigée par Hérode Antipas et ne faisait pas encore partie de la province. La mention du cens ne peut donc pas être retenue comme indice chronologique.
Année zéro
Il n'existe pas d'an 0 dans l'ère chrétienne (Anno Domini). En effet l’usage du nombre 0 en Europe est postérieur à la création de l’Anno Domini. On passe donc directement de l’an 1 av. J.-C. à l’an 1 ap. J.-C.. Ainsi 1er janvier 1 marque le début de la première année, de la première décennie, du premier siècle, du premier millénaire de l'ère chrétienne, qui finissent respectivement le 31 décembre 1, le 31 décembre 10, le 31 décembre 100, le 31 décembre 1000. Ainsi le XXe siècle et le IIe millénaire se sont achevés le 31 décembre 2000 ; le IIIe millénaire et le XXIe siècle ont commencé le 1er janvier 2001.
Cependant pour simplifier les calculs d’éphémérides, les astronomes modernes définissent une année 0 qui correspond à l’année -1 des historiens, notée an 1 av. J.-C. L’an -1 des astronomes correspondant à l’an 2 av. J.-C. des historiens, et ainsi de suite.
À noter que le calendrier révolutionnaire français, bien après l'invention du zéro, commence lui aussi directement à l'année 1. Cela vient du fait que les calendriers sont considérés comme un système de comptage, qui commence donc à 1, au lieu d'un système de mesure, qui commencerait à 0. Si les millénaires, les siècles, les années, les mois et les jours sont comptés (temps présent), d'autres systèmes utilisent la mesure tels que l'âge, les heures ou les secondes (temps passé).
Noël ou le jour de l'an ? Ou le « jour J » du début du calendrier
Si le calendrier commence avec la naissance du Christ, pourquoi l'année ne commence-t-elle pas elle aussi le jour de sa naissance ?
Dans le judaïsme, la circoncision a lieu au huitième jour du nouveau-né mâle, en présence de dix hommes adultes (miniane) et est un rite fondateur. Il marque l'entrée du nouveau-né mâle dans la communauté des hommes.
Dans le christianisme, la circoncision de Jésus était célébrée chaque année le 1er janvier (sept jours après la naissance du Sauveur fixée symboliquement au 25 décembre) et commémorée le début de l'an 1. Cette date est inscrite, jusqu'en 1970 dans le calendrier catholique romain. Le Saint Prépuce fut même une relique vénérée mais aujourd'hui reléguée. Le début du calendrier chrétien est ainsi profondément ancré dans la tradition juive, même si désormais, le catholicisme a modifié le contenu des offices du 1er janvier, aujourd'hui dédié à la Vierge Marie.
L'orthodoxie regroupe sous le vocable de Théophanie du Sauveur les trois évènements : naissance (et adoration des mages), présentation (et/ou circoncision au Temple), et baptême dans le Jourdain. Cette fête est fixée non au 25 décembre mais selon les rituels au premier dimanche de janvier, et le plus traditionnellement le 6 janvier, date où l'Église Catholique fêtait l'adoration des Mages, avant de placer cette fête au premier dimanche de l'année, pour éviter qu'elle ne sombre dans la désaffection en devenant une fête de semaine inaccessible aux fidèles salariés. Les églises issues de la Réforme, lorsqu'elles célèbrent Noël, le font sur le calendrier catholique dont elles se sont détachées.
Dans le catholicisme, ce n'est ni Noël, ni le premier jour de janvier qui marque le début de l'année, d'un point de vue liturgique (or la liturgie est le comput temporel catholique). Chaque année liturgique commence avec l'Avent : attente du triple avènement du Sauveur, dans la chair à Nazareth, dans l'âme en chaque homme, dans la gloire à la fin des temps. Si les trois sont les dimensions réelles de la fête de Noël (voir Sermon de S. Léon pour la Nativité), le premier concerne plus directement la Nativité, le second le temps « ordinaire » et le dernier la fête du Christ Roi, célébrée le dernier dimanche de novembre.
Article de Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Anno_Domini
Datation
Cette datation a été calculée en se basant sur le Liber de Paschate de Denys le Petit, publié vers 525 ; il avait été chargé par le chancelier papal Bonofacius de concevoir une méthode pour prévoir la date de Pâques selon la « Règle Alexandrine ». Cette règle avait été transcrite dans des tables (dites latines) préparées vers 444 par un subordonné de l'évêque Cyrille d'Alexandrie. Ces tables couvraient des périodes de 95 ans (ou cinq cycles de 19 ans du grec Méton) et dataient les années selon le calendrier dit de l'ère de Dioclétien dont la première année est notre année 285.
Jusque-là, la date de naissance de Jésus reposait sur l'indication de l'évangéliste Luc : Jésus avait 30 ans en l'an 15 de Tibère (an 28/29 du calendrier actuel). Clément d'Alexandrie faisait coïncider cette datation avec la 28e année suivant la prise d'Alexandrie par Auguste (c'est-à-dire en l'an -2 du calendrier actuel), Hippolyte de Rome et l'historien Orose avec l'année 752 Ab Urbe Condita (an -2 du calendrier actuel), Eusèbe de Césarée avec la 42e année d'Octave/Auguste (an -2 du calendrier actuel).
En 525, Denys ajouta un cycle de 95 ans à partir de l'année 247 de l'ère de Dioclétien là où s'arrêtaient les tables alexandrines qu'il avait en sa possession, (c'est-à-dire à partir de 285 + 247 = 532 de notre calendrier actuel). Mais il décida en même temps de modifier l'année du début du calendrier pour ne plus se référer au calendrier de Dioclétien, empereur qui avait sévèrement persécuté les Chrétiens. Il déclara donc que l'année où il réalisait ce complément aux tables d'Alexandrie était l'année 525 après l'Incarnation du Christ, qui devenait l'année de départ du nouveau calendrier.
On ne sait de manière certaine s'il avait noté que l'année 532, à partir de laquelle il avait ajouté un cycle de 95 ans, correspondait au produit de 19 (cycle de Méton), par 4 (pour les années bissextiles), par 7 (pour les jours de la semaine), c'est-à-dire au cycle de 532 ans du calendrier alexandrin, cycle pour lequel Pâques tombe le même jour du même mois.
Denys le Petit prit comme jour de départ le 25 mars (jour de l'équinoxe de printemps dans le calendrier julien initial) de l'année 753 ab urbe condita, parce qu'elle offrait une coïncidence avec la Nouvelle Lune de Printemps. En effet, cette année-là, qui correspond à l’an -1 du calendrier actuel, soit l'an 0 sur l'échelle des astronomes, la nouvelle lune de printemps se produisit le 24 mars à 11 h 28 TU. Les années proches n'offraient pas cette coïncidence.
Depuis le IVe siècle l'Annonciation, fête de l'Incarnation, était commémorée le 25 mars. Aussi Denys le Petit n'hésita pas à sacrifier la rigueur des repères donnés par l'évangéliste Luc, à une coïncidence astrale. Son calendrier des dates de Pâques, approuvé par le pape Jean II en 533, servit à déterminer la nouvelle ère qui devait succéder à celle de Dioclétien. La naissance de Jésus s'en trouvant reportée au 25 décembre 753, l'an 1 de l'Anno Domini fut aligné sur l'année julienne 754 ab urbe condita, commençant le premier janvier (les années commençaient le 1er janvier à Rome depuis six siècles) qui tombe donc le jour de la circoncision du Christ, puisque les Juifs circoncisent les garçons une semaine après leur naissance. Le calendrier de Denys ne fut cependant pas adopté immédiatement et on continua, même à Rome, à utiliser le calendrier de Dioclétien (Anno Diocletiani) jusqu'au VIIIe siècle.
Anno Domini est abrégé en A.D. Ce terme est utilisé par les anglophones pour caractériser les années postérieures à cette naissance dans le calendrier julien puis le grégorien. En français, on parle des années après Jésus-Christ (« apr. J.-C. » en abrégé). Dans les textes anciens, on retrouve la locution après Notre-Seigneur Jésus-Christ (apr. NSJC).
En France, elle sera utilisée à partir du VIIIe siècle. À cette époque, Bède le Vénérable avait introduit son usage dans le monde anglo-saxon et à cause de la grande renommée de Bède, il se répandit dans tout l'Occident chrétien. Cette référence sera cependant longtemps en concurrence avec d’autres points d'origine.
Inversement aux années « A.D. », les Anglo-Saxons parlent des années « B.C. » (before Christ) ou « B.C.E. » (before Christian Era ou before Common Era) pour les années qui précèdent l’Anno Domini. Les francophones parlent d’années avant Jésus-Christ (« av. J.-C. » en abrégé). Il y existe aussi la forme « av. NSJC » pour avant Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Le calendrier grégorien est employé par la majeure partie du monde, qui utilise de fait une datation faisant référence au christianisme.
Validité historique
L'ère chrétienne basée sur le calendrier de Denys le Petit offrait donc deux ans de retard sur les repères chronologiques de l'évangile de Luc et les correspondances proposées par les historiens de l'Antiquité. Il y avait plus de quatre ans de retard sur les repères de l'évangile de Matthieu, selon qui Jésus serait né au moins deux ans avant la mort d'Hérode le Grand en -4, si on considère le récit du « massacre des Innocents ».
Il convient de reconnaître que les deux évangiles sont contradictoires.
Les repères lucaniens, parce qu'ils s'y prêtent, ont pu être étudiés en fonction des sources de l'Histoire romaine, notamment ces premiers versets du second chapitre :
Une autre traduction, constatant l’absence d’article dans le texte grec, donne la version suivante : « Quand Quirinius devint gouverneur de Syrie, celui-ci devint le premier recensement », cf. article de Vinandi paru dans la Revue biblique en 1997.« En ce temps-là parut un édit de César Auguste, ordonnant un recensement de « toute la terre » (tout l'empire romain). Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie. Tous allaient se faire inscrire, chacun dans sa ville. Joseph aussi monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée, dans la ville de David, appelée Bethléem parce qu’il était de la maison et de la famille de David, afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte. »
La lecture offerte par le Codex Bezae ne présente pas de difficulté grammaticale et correspond à une tournure du grec classique : « Cet enregistrement s’avéra être le premier, Quirinius étant gouverneur de Syrie ». Cependant le recensement effectué par Publius Sulpicius Quirinius eut lieu en 6 de notre ère ainsi que le précise l'historien Flavius Josèphe (Livre XVIII, chap. III). Outre l'incohérence chronologique, le texte de l'évangéliste soulève plusieurs autres problèmes historiques. Selon l'historien Fergus Millar l'usage que Luc fait du cens de Quirinius, pour expliquer comment Jésus est né à Bethléem, est « totalement trompeur et ahistorique ». Car le cens de Quirinius n'a pas été étendu à la Galilée, où vivait la famille de Jésus, puisque cette dernière était dirigée par Hérode Antipas et ne faisait pas encore partie de la province. La mention du cens ne peut donc pas être retenue comme indice chronologique.
Année zéro
Il n'existe pas d'an 0 dans l'ère chrétienne (Anno Domini). En effet l’usage du nombre 0 en Europe est postérieur à la création de l’Anno Domini. On passe donc directement de l’an 1 av. J.-C. à l’an 1 ap. J.-C.. Ainsi 1er janvier 1 marque le début de la première année, de la première décennie, du premier siècle, du premier millénaire de l'ère chrétienne, qui finissent respectivement le 31 décembre 1, le 31 décembre 10, le 31 décembre 100, le 31 décembre 1000. Ainsi le XXe siècle et le IIe millénaire se sont achevés le 31 décembre 2000 ; le IIIe millénaire et le XXIe siècle ont commencé le 1er janvier 2001.
Cependant pour simplifier les calculs d’éphémérides, les astronomes modernes définissent une année 0 qui correspond à l’année -1 des historiens, notée an 1 av. J.-C. L’an -1 des astronomes correspondant à l’an 2 av. J.-C. des historiens, et ainsi de suite.
À noter que le calendrier révolutionnaire français, bien après l'invention du zéro, commence lui aussi directement à l'année 1. Cela vient du fait que les calendriers sont considérés comme un système de comptage, qui commence donc à 1, au lieu d'un système de mesure, qui commencerait à 0. Si les millénaires, les siècles, les années, les mois et les jours sont comptés (temps présent), d'autres systèmes utilisent la mesure tels que l'âge, les heures ou les secondes (temps passé).
Noël ou le jour de l'an ? Ou le « jour J » du début du calendrier
Si le calendrier commence avec la naissance du Christ, pourquoi l'année ne commence-t-elle pas elle aussi le jour de sa naissance ?
Dans le judaïsme, la circoncision a lieu au huitième jour du nouveau-né mâle, en présence de dix hommes adultes (miniane) et est un rite fondateur. Il marque l'entrée du nouveau-né mâle dans la communauté des hommes.
Dans le christianisme, la circoncision de Jésus était célébrée chaque année le 1er janvier (sept jours après la naissance du Sauveur fixée symboliquement au 25 décembre) et commémorée le début de l'an 1. Cette date est inscrite, jusqu'en 1970 dans le calendrier catholique romain. Le Saint Prépuce fut même une relique vénérée mais aujourd'hui reléguée. Le début du calendrier chrétien est ainsi profondément ancré dans la tradition juive, même si désormais, le catholicisme a modifié le contenu des offices du 1er janvier, aujourd'hui dédié à la Vierge Marie.
L'orthodoxie regroupe sous le vocable de Théophanie du Sauveur les trois évènements : naissance (et adoration des mages), présentation (et/ou circoncision au Temple), et baptême dans le Jourdain. Cette fête est fixée non au 25 décembre mais selon les rituels au premier dimanche de janvier, et le plus traditionnellement le 6 janvier, date où l'Église Catholique fêtait l'adoration des Mages, avant de placer cette fête au premier dimanche de l'année, pour éviter qu'elle ne sombre dans la désaffection en devenant une fête de semaine inaccessible aux fidèles salariés. Les églises issues de la Réforme, lorsqu'elles célèbrent Noël, le font sur le calendrier catholique dont elles se sont détachées.
Dans le catholicisme, ce n'est ni Noël, ni le premier jour de janvier qui marque le début de l'année, d'un point de vue liturgique (or la liturgie est le comput temporel catholique). Chaque année liturgique commence avec l'Avent : attente du triple avènement du Sauveur, dans la chair à Nazareth, dans l'âme en chaque homme, dans la gloire à la fin des temps. Si les trois sont les dimensions réelles de la fête de Noël (voir Sermon de S. Léon pour la Nativité), le premier concerne plus directement la Nativité, le second le temps « ordinaire » et le dernier la fête du Christ Roi, célébrée le dernier dimanche de novembre.
Article de Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Anno_Domini
jeudi 26 septembre 2013
Star wars – L’arbre généalogique
Les arbres généalogiques sur l’univers de Star Wars sont assez courants. L’originalité de celui-ci est d’inclure les personnages de l’histoire se déroulant après l’épisode 6. On retrouve par exemple les enfants de Leia et de Solo apparaissant dans divers livres et bandes dessinées de la licence.
En orange nous avons les personnages des épisodes I, II et III – En bleu les héros de la saga originale et en rouge, les personnages (hypothétiques) des chapitres suivants.
Lire l'article original: http://www.neozone.org/cinema/star-wars-larbre-genealogique/#ixzz2g1YkHJkm
Des sponsors pour les supers héros, par Roberto Vergati
Si les Super Héros étaient sponsorisés par des marques ? Une série de photos retouchées par Roberto Vergati.
Source : http://www.neozone.org/culture_geek/sponsors-supers-heros/
Source : http://www.neozone.org/culture_geek/sponsors-supers-heros/
On a retrouvé Hulk en Ukraine !
Denis Cyplenkov est un Ukrainien, champion de bras de fer, connu non seulement pour sa force incroyable, mais aussi pour ses exceptionnellement grandes mains. Cet homme est tout simplement le Hulk.
Certes, Denis Cyplenkov n’a pas la peau verte et ne devient pas plus
fort lorsqu’il est en colère… Toutefois, avec ses 186 cm de hauteur et
ses 140 kg de muscles, il n’y a pas à douter, il serait en mesure de
défier Bruce Banner.
A 31 ans, Denis Cyplenkov a un physique tout à fait impressionnant soit, mais ses mains sont aussi incroyablement épaisses… Son petit doigt est facilement deux fois plus épais que le pouce de la plupart des gens, sans parler de ses autres doigts.
Ses poignets font aussi un énorme 24 cm de circonférence, ce qui explique en partie sa brillante carrière au bras de fer. Croyez-le ou non, Photoshop n’y est pour rien dans cette histoire…
A 31 ans, Denis Cyplenkov a un physique tout à fait impressionnant soit, mais ses mains sont aussi incroyablement épaisses… Son petit doigt est facilement deux fois plus épais que le pouce de la plupart des gens, sans parler de ses autres doigts.
Ses poignets font aussi un énorme 24 cm de circonférence, ce qui explique en partie sa brillante carrière au bras de fer. Croyez-le ou non, Photoshop n’y est pour rien dans cette histoire…
Sources : http://www.gizmodo.fr/2013/09/25/hulk-ukraine.html
http://www.strengthfighter.com/2012/12/denis-cyplenkov.html
mercredi 25 septembre 2013
Gérer la France en bon père de famille.
La moindre des choses, quand on est à la tête de l'Etat, serait de gérer la France comme un bon père de famille ou une bonne mère de famille.
Or, au gouvernement, on ne compte pas moins de trois fils de ministres coupables de vol, escroquerie ou crime :
- le fils de Christiane Taubira (garde des sceaux, un comble !) : vol;
- le fils de Laurent Fabius (ministre des affaires étrangères) : escroquerie;
- et le fils de Marisol Touraine (ministre des affaires sociales et de la santé, dont le fils est ... à La Santé comme dit la blague) : extorsion de fonds !
Comment peut-on espérer que ces gens gèrent convenablement notre pays s'ils ne sont même pas capable de réussir l'éducation de leurs propres enfants ?
Or, au gouvernement, on ne compte pas moins de trois fils de ministres coupables de vol, escroquerie ou crime :
- le fils de Christiane Taubira (garde des sceaux, un comble !) : vol;
- le fils de Laurent Fabius (ministre des affaires étrangères) : escroquerie;
- et le fils de Marisol Touraine (ministre des affaires sociales et de la santé, dont le fils est ... à La Santé comme dit la blague) : extorsion de fonds !
Comment peut-on espérer que ces gens gèrent convenablement notre pays s'ils ne sont même pas capable de réussir l'éducation de leurs propres enfants ?
mardi 24 septembre 2013
lundi 23 septembre 2013
Allocation universelle
Qu’est-ce que l’allocation universelle ?
L’allocation universelle part du principe que l’individu saura mieux s’épanouir dans la liberté, que bridé par des administrations pléthoriques, étouffantes et coûteuses. Elle regroupe toutes les aides sociales pour donner un revenu identique à tous les citoyens, en supplément du revenu d’activité qu’ils peuvent toucher par ailleurs. Ce qui permet plus d’initiative, mais aussi plus de protection: dynamisme économique et sécurité sociale.
Les exemples dans le monde
L’allocation universelle existe déjà dans plusieurs pays: Canada, Inde, Koweït, Namibie, Singapour, … A chaque fois, on y a observé les mêmes effets: baisse de la criminalité, hausse de la scolarisation des enfants, chute de la natalité, baisse du chômage, hausse des créations d’entreprise et développement de l’économie sociale et solidaire.
A la Réunion
A la Réunion, Ensemble a réussi à démontrer l’allocation universelle à hauteur de 1 000 € mensuels (voir financement ci-dessous) pour 600 000 personnes (ne sont pas comptés les mineurs). Pour la justifier, ont donc été réunies les aides sociales et quelques taxes sur les drogues et les jeux. Ainsi on finance l’activité par la simplification administrative et par la taxe sur les jeux et les drogues. Ce qui est moral, préventif et productif.
Pour en bénéficier l’allocataire devra choisir parmi les activités suivantes: formation, création d’entreprise, salariat, association et production culturelle. Ce qui donnera:
- 1 000 € pour un associatif, artiste, étudiant,
- 2 100 € pour un SMICard (SMIC + AU)
- 3 200 € pour un double SMICard (2 SMIC + AU)
- 1 000 € de bénéfices supplémentaires pour un entrepreneur
Financement
SOURCES DE FINANCEMENT ANNUELLES DE L’ALLOCATION POUR 600 000 RÉUNIONNAIS | MONTANT MENSUEL |
923 millions € de budget social du Conseil Général (dont 460 pour le RSA, 80 pour l’APA, 10 pour le chèque santé) | 128 € |
RSA bis des 22 000 jeunes de 18-25 ans | 18 € |
22 millions € de Prime de Noël de la CAF | 3 € |
216 millions € d’APL de la CAF | 30 € |
144 millions € de PAJE de la CAF | 20 € |
50 millions € d’ARS de la CAF | 7 € |
98 millions € de RSTA de la Sécu | 14 € |
525 millions € d’allocation chômage des ASSEDIC | 73 € |
1,08 milliard € de retraite des caisses de retraite | 150 € |
106 millions € d’AAH de la CAF | 15 € |
41 millions € de RSO de la CAF | 5 € |
72 millions € de Prime pour l’emploi du Fisc | 10 € |
136 millions € d’ASPA de la Caisse de retraite | 19 € |
31 000 minimum vieillesse à 777 € mensuels | 40 € |
2,33 milliards € d’Assurance Maladie de la Sécu | 324 € |
173 millions € d’Indemnités Journalières de la Sécu | 24 € |
9 000 contrats aidés dans le public à 1 200 € mensuels | 18 € |
24 000 contrats aidés à 1 000 € mensuels dans les associations et entreprises | 40 € |
5 000 contrats d’avenir | 12 € |
300 millions € de surrémunération des fonctionnaires | 42 € |
54 millions € de surrémunération des militaires | 8 € |
54 millions € de budget culture, sport, loisirs, santé et solidarité de la Région | 8 € |
36 millions € de subventions de fonctionnement aux associations des mairies | 5 € |
108 millions € des budgets des CCAS | 15 € |
130 millions € de budget apprentissage de la Région | 18 € |
36 millions € des budgets des OPCA | 5 € |
72 millions € de budget de l’Université | 10 € |
72 millions € d’aides diverses au micro-crédit à la création d’entreprise (ADIE et collectivités) | 10 € |
108 millions € de Fonds Social Européen | 15 € |
72 millions € du FEDER (aides à la création et au développement d’entreprise) | 10 € |
Taxe de 144 millions € sur le tabac | 20 € |
Taxe de 360 millions € sur l’alcool | 50 € |
Taxe de 72 millions € sur les bénéfices de la FDJ | 10 € |
Taxe de 72 millions € sur les bénéfices du PMU | 10 € |
30 000 adultes les plus riches dispensés d’allocation | 50 € |
TOTAL BRUT | 1 236 € |
ASSURANCE SANTE UNIVERSELLE | - 236 € |
ALLOCATION UNIVERSELLE | 1 000 € |
L’allocation universelle n’engendrera pas d’assistanat pour ces 3 raisons:
- Les expérimentations dans le monde montrent que l’allocation universelle a toujours dynamisé la région et généré de la croissance économique, grâce au boom de la création d’entreprise (constatée aussi en France avec le RSA et le régime d’auto-entrepreneur).
- Les salariés ne seront pas tentés de passer de leur travail à de l’associatif ou du culturel. Car la plupart sont habitués à leur niveau de vie et seront donc incités à poursuivre leur salariat, devenu plus rémunérateur avec cette augmentation providentielle de leur paye.
- La condition d’activité et le contrôle d’activité empêcheront les abus.
Le contrôle d’activité
- Conditions pour toucher l’allocation universelle: exercer une activité (liste ci-dessus) et être inscrit sur les listes électorales (pour montrer son civisme).
- Contrôle des allocataires selon les activités: documents comptables pour les créateurs et chefs d’entreprise, certificats de travail pour les salariés, justificatifs de présence aux cours pour les étudiants et stagiaires en formation, minimum de 20h travaillées par semaine pour les associatifs, minimum d’oeuvres produites par an pour les artistes, etc.
- Ceux qui ne satisferont pas à cette condition d’activité resteront au régime actuel du RSA.
- Seront exemptés de condition d’activité: les handicapés, les malades et les retraités.
Responsabilisation des individus
- Incitation au travail
- Revalorisation des actions sociales: associations
- Prime à la créativité en général: arts, études, entreprise, …
- Disparition des « bébés CAF », l’allocation n’étant plus liée aux enfants mais à l’activité
- Incitation à l’activité par la hausse de l’écart entre revenu d’assistance (RSA à 400 €) et revenu d’activité (AU à 1 000 € + revenu d’activité)
Avantages économiques
- Création de milliers d’emplois dans l’associatif, l’artisanat et les services à la personne
- Retour de plus d’1 milliard € de TVA pour l’Etat grâce au boom de la consommation
- Revalorisation des emplois actuels et des offres d’emploi non pourvues
- Encouragement à la création d’entreprise
- Croissance économique boostée
- Recul du travail au noir
- Baisse du chômage
Optimisation des budgets publics, sociaux et culturels
- Audit de la formation autorégulé par les allocataires universels
- Simplification administrative et réduction des budgets de fonctionnement
- Argent public plus utile et plus efficace grâce au contrôle d’activité des allocataires
- Développement associatif et du lien social: éducation populaire, aide aux personnes âgées et aux malades, soutien aux victimes de violences, production culturelle, etc.
Avantages démocratiques
- Recul de la pauvreté par le gain de pouvoir d’achat et moindre dépendance aux politiques
- Limitation des achats de voix par le recul des jobs publics précaires et des subventions
- Suppression des CCAS des mairies, outils d’oppression à la Réunion
- Institution apolitique pour délivrer et contrôler l’allocation
- Fin du clientélisme politique et libéralisation des élections
Modernisation de la Réunion
- Fin de la surrémunération des fonctionnaires, sans réduire leur pouvoir d’achat
- Transition démographique accélérée et donc baisse du chômage et du mal-logement
- Paix sociale et recul du racisme par l’élan de solidarité et par la chute de la pauvreté
- Innovations sociales, scientifiques, culturelles et économiques par la créativité libérée
- Institutions réunionnaises enfin en phase avec les démocraties modernes, dont les buts classiques sont: l’éducation, l’emploi, la solidarité, l’écologie et les Droits de l’Homme
L’assurance santé universellle
Concernant l’assurance maladie, une négociation sera menée avec les assureurs privés et les professionnels de la santé pour élaborer une assurance santé universelle couvrant tous les frais de santé au prix le plus bas possible (on en trouve en Suisse à moins de 200 € mensuels). Quelques pistes de travail pour réduire les coûts:
- Substitution des médicaments de marque par les génériques,
- Audit des besoins en services et effectifs (soins et administrations),
- Alignement des spécialistes sur le tarif le plus bas de leurs confrères,
- Rationalisation des coûts de gestion par son transfert du public au privé,
- Remplacement des médecins par des infirmiers pour les petits actes de soins.
Autre piste: joindre les intérêts des assureurs et des professionnels de la santé par une capitalisation associée ou par le reversement d’une part des bénéfices des assurances aux professionnels de santé pour « bonnes pratiques ».
Enfin cette assurance santé universelle sera obligatoire (principe de précaution) et déduite de l’allocation universelle, avec la liberté pour chacun de choisir son assureur.
Précisions diverses sur l’allocation universelle
- Les artistes, étudiants, associatifs auront le droit de toucher d’autres revenus (billets de spectacle pour des comédiens) comme les salariés (salaires) et entrepreneurs (bénéfices).
- Les retraités avec plus de 1 000 € de pension continueront de toucher la même somme. Ce coût (différence entre retraite et AU) laissé à la Sécurité Sociale ne représentera pas grand chose. Puisque la moitié des personnes âgées de la Réunion sont au minimum vieillesse (777 € mensuels) et presque toute l’autre moitié perçoit un revenu entre ce minimum vieillesse et les 1 000 € de l’allocation universelle.
- Pour sa retraite, chacun pourra prendre une assurance (épargne).
- Pour l’assurance chômage, même chose: libre à chacun d’épargner.
- Concernant les emplois aidés, ceux dans les associations resteront naturellement dans l’associatif grâce à l’allocation universelle. Ceux dans les entreprises seront aisément recyclés en CDI à temps partiel ou en CRE. Quant à ceux de la fonction publique (souvent fictifs et purement électoralistes), ils pourront se réorienter dans l’activité de leur choix: formation, création d’entreprise, salariat, association, etc.
- Concernant les effectifs des services publics et sociaux gérant les aides sociales (Conseil Général, CCAS, CAF, Sécurité Sociale, ADIE, etc.), il est évident que la simplification administrative induite par l’allocation universelle créera des sureffectifs. Des départs à la retraite ne seront donc pas remplacés, ce qui permettra des économies de fonctionnement (celles-ci finançant l’allocation universelle). Quant aux plus jeunes, on procédera à un reclassement chez les assureurs (en croissance grâce à l’AU) et dans la banque universelle.
- Concernant la formation, les demandeurs d’emploi et salariés pourront demander un financement auprès des banques classiques ou de la banque universelle. Ou encore prétendre au CRE (formation gratuite en alternance) auprès des entreprises.
- Concernant les aides d’urgence habituellement gérées par les CCAS, l’autorité de l’allocation universelle négociera avec l’allocataire et le créancier (EDF par exemple) un remboursement étalé avec petite saisie mensuelle sur l’allocation universelle.
- Concernant la pérennité du financement, on peut compter sur la hausse des cotisations sociales induites par la croissance économique et le plein emploi, la diversité des sources de financement qui permet des ajustements et la transition démographique accélérée.
- Cette expérimentation sur notre territoire est permise par l’article 73 de la Constitution.
Source : http://ensemble-lesite.fr/?page_id=1553
Généalogie de Jésus
DAVID
AARON
Tribu de
Juda
Tribu de Levi, frère de Moïse
(selon Matthieu et Luc)
(selon le livre de Néhémie)
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JACOB JOACHIM +ANNE
?
frères utérins (selon
Matthieu) (selon Protévangile deJacques)
12ème famille
(selon
Eusèbe et/ou
15ème famille sacerdotale de Bilga
sacerdotale d'Abia
de
Césarée) HELI
(selon le Talmud de
Jérusalem) (selon Luc)
(selon
Luc)
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MARIE +
CLOPAS JOSEPH + MARIE ELISABETH + ZACHARIE
"KOHEN"
(selon
(selon Eusèbe |
| cousines (selon
Prêtre au Temple
Jean)
de Césarée)
--------------- Luc et Protévangile (selon Luc)
| | |
de
Jacques) |
--------------
| |
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|
| cousins (selon ---------------------------------------------------------------- |
| Eusèbe de |
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SIMEON Césarée) JESUS JACQUES JOSEPH
JUDA SIMON soeurs JEAN-BAPTISTE
2ème pape à
Prêtre
au
|
(cousin de
Jérusalem Temple
petits-fils
de
Jésus selon Luc)
(selon
Eusèbe et 1er pape à
Juda : chefs
de
Césarée) Jérusalem (selon d'Eglise sous
Eusèbe de Césarée Domitien (81-96)
et Actes des Apôtres) (selon Eusèbe de
Césarée)
Permis de voter
Un permis de conduire existe bien pour ceux qui veulent emprunter les routes avec un véhicule motorisé. Conduire implique une responsabilité vis-à-vis d'autrui, une connaissance (le code), un savoir-faire.
Pourquoi n'envisagerait-on pas un permis de voter ?
"Ce n'est pas éthique", me direz-vous. "Le droit de vote est et doit rester universel" ! L'est-il vraiment ? Mais non, figurez-vous ! Ceux qui ont moins de 18 ans en sont exclus. On les considère comme inaptes à voter car trop immatures. Mais tous les adultes le sont-ils ? Et sur quels critères pourrait-on considérer qu'une personne est digne de voter ou pas ?
Certaines alternatives au "suffrage universel" ont été utilisées jadis, dans certains pays (avec leurs dérives). Tour d'horizon.
Le suffrage censitaire
On appelle suffrage censitaire le mode de suffrage dans lequel seuls les citoyens dont le total des contributions directes dépasse un seuil, appelé cens, sont électeurs. Parfois, le cens pour être éligible est fixé à un seuil plus élevé. Il existe des variantes, à mi-chemin entre suffrage censitaire et suffrage universel, dans lesquelles chaque électeur a un poids différent selon son niveau d'imposition, notamment le système des trois classes en Prusse et le vote plural en Belgique.
Emmanuel-Joseph Sieyès considérait que le vote est une fonction et que par conséquent seuls les individus ayant les capacités (intelligence, niveau économique) d'exercer cette activité peuvent l'exercer. Selon cette théorie, seuls « les actionnaires de la grande société » seraient suffisamment légitimes pour exercer l'activité de vote. Sieyès distingue les « citoyens actifs », ceux qui paient suffisamment d’impôts directs et qui sont capables de voter, des citoyens passifs, dont la richesse ne justifie pas une imposition, et incapables de voter. Sieyès justifie cette position en constatant que seuls les citoyens riches contribuent à la bonne marche de l'économie nationale et qu'il est par conséquent juste qu'ils influent sur la vie politique par le truchement du vote. Ceci explique le suffrage censitaire dans la constitution de 1791, dont Sieyès a contribué à la rédaction. Ce mode de suffrage est à mettre en perspective avec la théorie de la souveraineté nationale. La souveraineté appartient à la nation, le droit de vote n'est donc pas un droit pour les citoyens mais une fonction, à l'instar du droit qui découle de la théorie de la souveraineté populaire.
En Belgique, le suffrage censitaire a été utilisé depuis l'indépendance (1830) jusqu'en 1894. Initialement, le cens était variable selon les régions : il était plus élevé dans les villes que dans les régions rurales. En 1848, il fut ramené pour tout le pays à 42,20 francs (minimum prévu par la Constitution). En 1894, il fut remplacé par un système de vote plural, qui donnait entre autres une (aux législatives) ou deux (aux communales) voix supplémentaires suivant le niveau de paiement de l'impôt. En 1919 est introduit le suffrage universel pour les hommes et en 1948 pour les femmes.
En France, les élus du Tiers état aux États généraux de 1789, qui se transformèrent ultérieurement en Assemblée constituante, étaient élus par des chefs de foyer âgés de plus de 25 ans et payant l'impôt, la Constitution de 1791 maintient ce suffrage censitaire (à deux degrés, suffrage indirect donc). La Constitution de l'an I, jamais appliquée, est la première qui prévoit un droit de vote non-censitaire. Les membres du Conseil des Cinq-Cents, assemblée nationale instituée par la Constitution de l'an III, étaient élus au suffrage censitaire, âgés de plus de 30 ans et résidant depuis au moins dix ans sur le territoire national. La Restauration et la Monarchie de Juillet maintiennent ce système de vote censitaire entre 1815 et 1848 : de 1814 à 1830, le cens est fixé à 300 francs pour être électeur, et à 1 000 F pour être éligible. Le 19 avril 1831, il est abaissé à 200 F pour être électeur et 500 F pour être éligible : il y a 246 000 électeurs en 1847. En 1848, le suffrage censitaire est remplacé par le suffrage universel masculin limité avec la Deuxième République. Entre 1833 et 1848, les conseils généraux sont également élus au suffrage censitaire.
En Prusse, un système électoral complexe divisait la population selon le niveau d'imposition avec pondération des votes, ce système, adopté en 1849, était appelé « système des trois classes ».
Le suffrage capacitaire
Le suffrage capacitaire est un mode de scrutin dans lequel le droit de vote est accordé aux citoyens en fonction de leur « capacités ». En pratique, seuls les détenteurs de certains titres (diplômes) ou ceux qui exercent certaines fonctions auront le droit de vote.
Le suffrage capacitaire a été utilisé en Belgique (en 1883 aux élections communales et provinciales). Une variante de ce type de suffrage est le système de vote plural.
Jusqu'à très récemment, de nombreux États latino-américains limitaient le droit de vote à leurs citoyens alphabétisés.
Jusqu'au Voting Rights Act de 1965, le droit de vote dans certains États du Sud des États-Unis était conditionné par la capacité d'expliquer la Constitution. Ce procédé permettait d'exclure du corps électoral les descendants d'esclaves noirs. Les « Blancs », même illettrés, jouissant du droit de vote par filiation (« clause du grand-père » : il fallait prouver que son grand-père était déjà électeur pour ne pas être soumis à l'« examen »).
Le suffrage par vote plural
Le vote plural est la pratique par laquelle un seul individu a le droit de vote plusieurs fois à une même élection, en raison de critères de propriété, d'imposition, de scolarisation ou de statut social. Il s'agit d'une variante du suffrage censitaire et du suffrage capacitaire. On parle aussi de vote plural dans les sociétés quand certaines catégories d'actionnaires ont plus de voix que d'autre, tout chose égales par ailleurs (par exemple, deux actionnaires avec 10 actions chacun, mais l'un est un dirigeant dont les voix comptent double).
En Belgique, le suffrage plural est utilisé de 1894 à 1918, sur proposition d'Albert Nyssens. Le but du suffrage plural est alors de limiter l'impact du suffrage universel et de trouver ainsi un compromis entre les partisans du suffrage universel et partisans du suffrage censitaire. Tout citoyen masculin de plus de 25 ans a une voix, mais selon certains critères certains électeurs peuvent avoir jusqu'à deux voix supplémentaires selon un ou deux des critères suivants:
- en tant qu'électeur capacitaire, c'est-à-dire détenteur d'un diplôme de l'enseignement secondaire ;
- en tant que chef de famille de plus de 35 ans, payant au moins 5 francs de taxe de résidence ;
- en tant que détenteur d'un livret d'épargne de 2 000 francs minimum, ou bénéficiaire d'une rente viagère de 100 francs.
- Pour les élections communales, une quatrième voix est octroyée aux pères de famille payant un cens électoral déterminé ou dont le revenu cadastral atteint 150 francs. Une mesure similaire est instaurée pour les provinces.
Concrètement, aux élections législatives de 1894, 800 000 électeurs disposaient d'une seule voix, 290 000 de deux voix et 220 000 de trois voix.
Au Royaume-Uni et dans certaines anciennes colonies (Australie, Nouvelle-Zélande), les personnes rattachées à une université pouvaient voter à la fois dans une circonscription universitaire et dans leur circonscription de résidence. De même, les propriétaires fonciers pouvaient voter à la fois dans leur circonscription de domicile et dans celle où ils possédaient une propriété, si les deux différaient. Le cumul était possible jusqu'à trois circonscriptions différentes pour les propriétaires affiliés à une université. Cette pratique fut abolie pour les élections législatives par le Representation of the People Act de 1948, mais subsista pour les élections locales en Irlande du Nord jusqu'en 1968.
En Nouvelle-Zélande, disposent d'un droit de vote aux élections locales les personnes ayant une propriété dans la localité mais résidant ailleurs ou les partenariats, copropriétaires et sociétés, qui sont habilitées à désigner un titulaire nominatif. Les électeurs de cette catégorie sont inscrits sur le Non-resident ratepayer roll .
Quels critères pourraient-on retenir pour définir un permis de voter ?
La théorie d'Emmanuel-Joseph Sieyès est intéressante. Selon cette théorie, seuls « les actionnaires de la grande société » seraient suffisamment légitimes pour exercer l'activité de vote. Sieyès distingue les « citoyens actifs », ceux qui paient suffisamment d’impôts directs et qui sont capables de voter, des citoyens passifs, dont la richesse ne justifie pas une imposition, et incapables de voter. Il précise bien : d'impôts directs; parce que des impôts indirects (TVA), tout le monde en paie.
Mais comment définit-on la notion de "capable de voter" ?
Je me souviens personnellement d'une situation où l'on me demanda (par référendum) de voter pour ou contre le Traité établissant une constitution pour l'Europe, de 2004. Courageusement, je me suis lancé dans la lecture du document simplifié (et non des quelques 900 pages de l'original!) mais comment saisir/choisir la pertinence de ce document sans une solide formation juridique et, en l'occurrence, sans connaître en profondeur le Traité sur l'Union européenne (dit de Maastricht, 1992) c'est-à-dire les avantages et inconvénients du nouveau texte ?!
Quiconque voudrait obtenir son permis de voter devrait au moins connaître le "code de la route", c'est-à-dire : les lois de son pays. Peut-être pas pour trancher sur des sujets aussi techniques que des traités européens mais au moins les grandes lignes du droit. J'ai bien senti que, sur ce point précis, je n'étais pas digne d'exprimer mon opinion.
"Ce n'est pas éthique", me direz-vous. "Le droit de vote est et doit rester universel" ! L'est-il vraiment ? Mais non, figurez-vous ! Ceux qui ont moins de 18 ans en sont exclus. On les considère comme inaptes à voter car trop immatures. Mais tous les adultes le sont-ils ? Et sur quels critères pourrait-on considérer qu'une personne est digne de voter ou pas ?
Certaines alternatives au "suffrage universel" ont été utilisées jadis, dans certains pays (avec leurs dérives). Tour d'horizon.
Le suffrage censitaire
On appelle suffrage censitaire le mode de suffrage dans lequel seuls les citoyens dont le total des contributions directes dépasse un seuil, appelé cens, sont électeurs. Parfois, le cens pour être éligible est fixé à un seuil plus élevé. Il existe des variantes, à mi-chemin entre suffrage censitaire et suffrage universel, dans lesquelles chaque électeur a un poids différent selon son niveau d'imposition, notamment le système des trois classes en Prusse et le vote plural en Belgique.
Emmanuel-Joseph Sieyès considérait que le vote est une fonction et que par conséquent seuls les individus ayant les capacités (intelligence, niveau économique) d'exercer cette activité peuvent l'exercer. Selon cette théorie, seuls « les actionnaires de la grande société » seraient suffisamment légitimes pour exercer l'activité de vote. Sieyès distingue les « citoyens actifs », ceux qui paient suffisamment d’impôts directs et qui sont capables de voter, des citoyens passifs, dont la richesse ne justifie pas une imposition, et incapables de voter. Sieyès justifie cette position en constatant que seuls les citoyens riches contribuent à la bonne marche de l'économie nationale et qu'il est par conséquent juste qu'ils influent sur la vie politique par le truchement du vote. Ceci explique le suffrage censitaire dans la constitution de 1791, dont Sieyès a contribué à la rédaction. Ce mode de suffrage est à mettre en perspective avec la théorie de la souveraineté nationale. La souveraineté appartient à la nation, le droit de vote n'est donc pas un droit pour les citoyens mais une fonction, à l'instar du droit qui découle de la théorie de la souveraineté populaire.
En Belgique, le suffrage censitaire a été utilisé depuis l'indépendance (1830) jusqu'en 1894. Initialement, le cens était variable selon les régions : il était plus élevé dans les villes que dans les régions rurales. En 1848, il fut ramené pour tout le pays à 42,20 francs (minimum prévu par la Constitution). En 1894, il fut remplacé par un système de vote plural, qui donnait entre autres une (aux législatives) ou deux (aux communales) voix supplémentaires suivant le niveau de paiement de l'impôt. En 1919 est introduit le suffrage universel pour les hommes et en 1948 pour les femmes.
En France, les élus du Tiers état aux États généraux de 1789, qui se transformèrent ultérieurement en Assemblée constituante, étaient élus par des chefs de foyer âgés de plus de 25 ans et payant l'impôt, la Constitution de 1791 maintient ce suffrage censitaire (à deux degrés, suffrage indirect donc). La Constitution de l'an I, jamais appliquée, est la première qui prévoit un droit de vote non-censitaire. Les membres du Conseil des Cinq-Cents, assemblée nationale instituée par la Constitution de l'an III, étaient élus au suffrage censitaire, âgés de plus de 30 ans et résidant depuis au moins dix ans sur le territoire national. La Restauration et la Monarchie de Juillet maintiennent ce système de vote censitaire entre 1815 et 1848 : de 1814 à 1830, le cens est fixé à 300 francs pour être électeur, et à 1 000 F pour être éligible. Le 19 avril 1831, il est abaissé à 200 F pour être électeur et 500 F pour être éligible : il y a 246 000 électeurs en 1847. En 1848, le suffrage censitaire est remplacé par le suffrage universel masculin limité avec la Deuxième République. Entre 1833 et 1848, les conseils généraux sont également élus au suffrage censitaire.
En Prusse, un système électoral complexe divisait la population selon le niveau d'imposition avec pondération des votes, ce système, adopté en 1849, était appelé « système des trois classes ».
Le suffrage capacitaire
Le suffrage capacitaire est un mode de scrutin dans lequel le droit de vote est accordé aux citoyens en fonction de leur « capacités ». En pratique, seuls les détenteurs de certains titres (diplômes) ou ceux qui exercent certaines fonctions auront le droit de vote.
Le suffrage capacitaire a été utilisé en Belgique (en 1883 aux élections communales et provinciales). Une variante de ce type de suffrage est le système de vote plural.
Jusqu'à très récemment, de nombreux États latino-américains limitaient le droit de vote à leurs citoyens alphabétisés.
Jusqu'au Voting Rights Act de 1965, le droit de vote dans certains États du Sud des États-Unis était conditionné par la capacité d'expliquer la Constitution. Ce procédé permettait d'exclure du corps électoral les descendants d'esclaves noirs. Les « Blancs », même illettrés, jouissant du droit de vote par filiation (« clause du grand-père » : il fallait prouver que son grand-père était déjà électeur pour ne pas être soumis à l'« examen »).
Le suffrage par vote plural
Le vote plural est la pratique par laquelle un seul individu a le droit de vote plusieurs fois à une même élection, en raison de critères de propriété, d'imposition, de scolarisation ou de statut social. Il s'agit d'une variante du suffrage censitaire et du suffrage capacitaire. On parle aussi de vote plural dans les sociétés quand certaines catégories d'actionnaires ont plus de voix que d'autre, tout chose égales par ailleurs (par exemple, deux actionnaires avec 10 actions chacun, mais l'un est un dirigeant dont les voix comptent double).
En Belgique, le suffrage plural est utilisé de 1894 à 1918, sur proposition d'Albert Nyssens. Le but du suffrage plural est alors de limiter l'impact du suffrage universel et de trouver ainsi un compromis entre les partisans du suffrage universel et partisans du suffrage censitaire. Tout citoyen masculin de plus de 25 ans a une voix, mais selon certains critères certains électeurs peuvent avoir jusqu'à deux voix supplémentaires selon un ou deux des critères suivants:
- en tant qu'électeur capacitaire, c'est-à-dire détenteur d'un diplôme de l'enseignement secondaire ;
- en tant que chef de famille de plus de 35 ans, payant au moins 5 francs de taxe de résidence ;
- en tant que détenteur d'un livret d'épargne de 2 000 francs minimum, ou bénéficiaire d'une rente viagère de 100 francs.
- Pour les élections communales, une quatrième voix est octroyée aux pères de famille payant un cens électoral déterminé ou dont le revenu cadastral atteint 150 francs. Une mesure similaire est instaurée pour les provinces.
Concrètement, aux élections législatives de 1894, 800 000 électeurs disposaient d'une seule voix, 290 000 de deux voix et 220 000 de trois voix.
Au Royaume-Uni et dans certaines anciennes colonies (Australie, Nouvelle-Zélande), les personnes rattachées à une université pouvaient voter à la fois dans une circonscription universitaire et dans leur circonscription de résidence. De même, les propriétaires fonciers pouvaient voter à la fois dans leur circonscription de domicile et dans celle où ils possédaient une propriété, si les deux différaient. Le cumul était possible jusqu'à trois circonscriptions différentes pour les propriétaires affiliés à une université. Cette pratique fut abolie pour les élections législatives par le Representation of the People Act de 1948, mais subsista pour les élections locales en Irlande du Nord jusqu'en 1968.
En Nouvelle-Zélande, disposent d'un droit de vote aux élections locales les personnes ayant une propriété dans la localité mais résidant ailleurs ou les partenariats, copropriétaires et sociétés, qui sont habilitées à désigner un titulaire nominatif. Les électeurs de cette catégorie sont inscrits sur le Non-resident ratepayer roll .
Quels critères pourraient-on retenir pour définir un permis de voter ?
La théorie d'Emmanuel-Joseph Sieyès est intéressante. Selon cette théorie, seuls « les actionnaires de la grande société » seraient suffisamment légitimes pour exercer l'activité de vote. Sieyès distingue les « citoyens actifs », ceux qui paient suffisamment d’impôts directs et qui sont capables de voter, des citoyens passifs, dont la richesse ne justifie pas une imposition, et incapables de voter. Il précise bien : d'impôts directs; parce que des impôts indirects (TVA), tout le monde en paie.
Mais comment définit-on la notion de "capable de voter" ?
Je me souviens personnellement d'une situation où l'on me demanda (par référendum) de voter pour ou contre le Traité établissant une constitution pour l'Europe, de 2004. Courageusement, je me suis lancé dans la lecture du document simplifié (et non des quelques 900 pages de l'original!) mais comment saisir/choisir la pertinence de ce document sans une solide formation juridique et, en l'occurrence, sans connaître en profondeur le Traité sur l'Union européenne (dit de Maastricht, 1992) c'est-à-dire les avantages et inconvénients du nouveau texte ?!
Quiconque voudrait obtenir son permis de voter devrait au moins connaître le "code de la route", c'est-à-dire : les lois de son pays. Peut-être pas pour trancher sur des sujets aussi techniques que des traités européens mais au moins les grandes lignes du droit. J'ai bien senti que, sur ce point précis, je n'étais pas digne d'exprimer mon opinion.
Paranoïa de "zoreille" ?
Depuis combien de temps les requins pullulent-ils à proximité du rivage de Saint-Paul de la Réunion ? Deux ans, peut-être trois; occasionnant une douzaine d'attaques sur des humains dont cinq mortelles. En deux ans, nos côtes sont devenues les plus dangereuses du monde (et de loin !).
Que s'est-il passé il y a deux-trois ans ? Une élection municipale.
Qui l'a emportée ? Une liste de conseillers municipaux avec à sa tête une députée-maire ancienne membre du PCR, c'est-à-dire issue du parti politique jadis autonomiste et encore aujourd'hui farouchement anti-"zoreille" (hostile aux Français métropolitains, jalousés voire haïs par certains Créoles).
Qu'est-ce qui dérange sur la commune de Saint-Paul à plus de 60% (voire 80%) favorable aux idées PCR ? La "verrue" Saint-Gilles-les-Bains, Ermitage-les-Bains et Saline-les-Bains que l'on surnomme parfois "Zoreille-land".
Quelle action notable (et unique ?) a été effectuée par la nouvelle équipe dirigeante de Saint-Paul ? Fusionner les deux services d'approvisionnement en eau et de traitement des eaux usées; désormais gérés par une seule entité : La Créole des eaux.
Qu'est-ce qui provoque la sédentarisation des requins bouledogues, mangeurs d'hommes, près des côtes ? La turbidité des eaux.
Qu'est-ce qui provoque la turbidité des eaux à la Réunion ? Le rejet des eaux usées, pas assez traitées (ou pas du tout) à la mer.
Alors, je pose une question ; naïveté ou paranoïa, à vous de dire :
Est-ce que la municipalité ne serait pas en train de balancer sa merde (oups, pardon !), ses eaux usées sur les riverains majoritairement "zoreilles" de Saint-Gilles-les-Bains en passant par les plages de Boucan Canot et des Roches Noires ?
Quelle va en être la conséquence ? Les Zoreilles vont partir. Ils n'ont quand même pas fait 9000km pour se baigner dans des eaux infestées de matières fécales avec en plus le risque de se faire dévorer par des requins bouledogues ou leurs prédateurs les requins tigres.
A qui cela va-t-il profiter ? A ceux qui vont racheter les terrains à bas prix.
Quand est-ce que l'opération immobilière pourra commencer ? Quand des stations d'épuration dignes de ce nom (et en fonctionnement !) seront mises en place par la municipalité. Dans vingt ans peut-être ...
Que s'est-il passé il y a deux-trois ans ? Une élection municipale.
Qui l'a emportée ? Une liste de conseillers municipaux avec à sa tête une députée-maire ancienne membre du PCR, c'est-à-dire issue du parti politique jadis autonomiste et encore aujourd'hui farouchement anti-"zoreille" (hostile aux Français métropolitains, jalousés voire haïs par certains Créoles).
Qu'est-ce qui dérange sur la commune de Saint-Paul à plus de 60% (voire 80%) favorable aux idées PCR ? La "verrue" Saint-Gilles-les-Bains, Ermitage-les-Bains et Saline-les-Bains que l'on surnomme parfois "Zoreille-land".
Quelle action notable (et unique ?) a été effectuée par la nouvelle équipe dirigeante de Saint-Paul ? Fusionner les deux services d'approvisionnement en eau et de traitement des eaux usées; désormais gérés par une seule entité : La Créole des eaux.
Qu'est-ce qui provoque la sédentarisation des requins bouledogues, mangeurs d'hommes, près des côtes ? La turbidité des eaux.
Qu'est-ce qui provoque la turbidité des eaux à la Réunion ? Le rejet des eaux usées, pas assez traitées (ou pas du tout) à la mer.
Alors, je pose une question ; naïveté ou paranoïa, à vous de dire :
Est-ce que la municipalité ne serait pas en train de balancer sa merde (oups, pardon !), ses eaux usées sur les riverains majoritairement "zoreilles" de Saint-Gilles-les-Bains en passant par les plages de Boucan Canot et des Roches Noires ?
Quelle va en être la conséquence ? Les Zoreilles vont partir. Ils n'ont quand même pas fait 9000km pour se baigner dans des eaux infestées de matières fécales avec en plus le risque de se faire dévorer par des requins bouledogues ou leurs prédateurs les requins tigres.
A qui cela va-t-il profiter ? A ceux qui vont racheter les terrains à bas prix.
Quand est-ce que l'opération immobilière pourra commencer ? Quand des stations d'épuration dignes de ce nom (et en fonctionnement !) seront mises en place par la municipalité. Dans vingt ans peut-être ...
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