La divers droite Nadia Ramassamy est en deuxième position sur la liste que l’UMP Didier Robert a déposé ce mardi 16 mars 2010 pour le second tour des régionales. C’est le seul changement par rapport à la liste du premier tour. Jean-Paul Virapoullé « par ses exigences démesurées, ne pouvait pas figurer à nos côtés », a commenté Didier Robert. Il bénéficie également du soutien d’Éric Magamootoo.
« Jean-Paul Virapoullé s’est une nouvelle fois exprimé avec une hargne qui n’a pas sa place dans la campagne. Il demandait 7 places en position éligibles sur la liste. Ce n’est pas comme ça que nous concevons la politique. On ne raisonne pas en termes de place, mais de programme » a souligné Didier Robert dans la conférence de presse qu’il a tenue ce mardi après-midi. Cela après avoir déposé sa nouvelle liste en préfecture. « C’est Jean-Paul Virapoullé qui a pris la responsabilité de la désunion au premier tour, il faut qu’il en assume l’entière responsabilité » a encore dit la tête de liste UMP. « J’attends maintenant de lui qu’il lance un appel au désistement en notre faveur. C’est une attitude de loyauté que nous sommes légitimement en droit d’attendre de la part d’un sénateur de la République » a-t-il affirmé. « Il n’y a pas de place en politique pour l’amertume et pour les propos déplacés » a-t-il achevé.
Exit donc Jean-Paul Virapoullé, et arrivée de Nadia Ramassamy. Didier Robert, lui a offert la deuxième place « sur la foi, dit-il, d’un programme essentiellement basé sur la résolution de l’urgence sociale et du développement économique ». La numéro 2 s’est dit convaincue que contrairement « au premier tour où à cause de la presse, les électeurs n’ont pas eu connaissance du contenu des programmes, les abstentionnistes vont aller voter », pour la liste de Didier Robert.
Ce dernier a une nouvelle fois refusé de révéler lequel de ses mandats il abandonnerait en cas d’élection à la présidence de la Région. Déjà maire et député, il sera en effet frappé par la loi sur le cumul des mandats. « Je me prononcerai après le second tour » s’est-il borné à indiquer. Une discrétion pouvant être synonyme d’embarras. Comme il ne démissionnera évidemment pas de la Région juste après avoir sollicité les voix des électeurs, le choix se fera entre le mandat de maire et celui de député. Or démissionner de l’Assemblée le priverait d’une représentativité nationale et quitter le siège de maire signifie aussi laisser la place libre à son "père -ennemi" André Thien Ah Koon déjà en pleine opération de reconquête du Tampon. Le choix est cornélien.
http://www.ipreunion.com/
http://reunion.orange.fr/news/reunion/didier-robert-rejette-jean-paul-virapoull,557595.html
« Jean-Paul Virapoullé s’est une nouvelle fois exprimé avec une hargne qui n’a pas sa place dans la campagne. Il demandait 7 places en position éligibles sur la liste. Ce n’est pas comme ça que nous concevons la politique. On ne raisonne pas en termes de place, mais de programme » a souligné Didier Robert dans la conférence de presse qu’il a tenue ce mardi après-midi. Cela après avoir déposé sa nouvelle liste en préfecture. « C’est Jean-Paul Virapoullé qui a pris la responsabilité de la désunion au premier tour, il faut qu’il en assume l’entière responsabilité » a encore dit la tête de liste UMP. « J’attends maintenant de lui qu’il lance un appel au désistement en notre faveur. C’est une attitude de loyauté que nous sommes légitimement en droit d’attendre de la part d’un sénateur de la République » a-t-il affirmé. « Il n’y a pas de place en politique pour l’amertume et pour les propos déplacés » a-t-il achevé.
Exit donc Jean-Paul Virapoullé, et arrivée de Nadia Ramassamy. Didier Robert, lui a offert la deuxième place « sur la foi, dit-il, d’un programme essentiellement basé sur la résolution de l’urgence sociale et du développement économique ». La numéro 2 s’est dit convaincue que contrairement « au premier tour où à cause de la presse, les électeurs n’ont pas eu connaissance du contenu des programmes, les abstentionnistes vont aller voter », pour la liste de Didier Robert.
Ce dernier a une nouvelle fois refusé de révéler lequel de ses mandats il abandonnerait en cas d’élection à la présidence de la Région. Déjà maire et député, il sera en effet frappé par la loi sur le cumul des mandats. « Je me prononcerai après le second tour » s’est-il borné à indiquer. Une discrétion pouvant être synonyme d’embarras. Comme il ne démissionnera évidemment pas de la Région juste après avoir sollicité les voix des électeurs, le choix se fera entre le mandat de maire et celui de député. Or démissionner de l’Assemblée le priverait d’une représentativité nationale et quitter le siège de maire signifie aussi laisser la place libre à son "père -ennemi" André Thien Ah Koon déjà en pleine opération de reconquête du Tampon. Le choix est cornélien.
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